UE124 - Pratiquer les archives 2. : le travail en archives et l’enquête historienne

• Campus Condorcet-Centre de colloques
  Centre de colloques, Cours des humanités 93300 Aubervilliers
  Salle 3.06
  2nd semestre / hebdomadaire, jeudi 16:30-18:30
  du 10 mars 2022 au 16 juin 2022
  Nombre de séances : 12

Dernière modification : 22 avril 2022 12:50

Type d'UE

Enseignements fondamentaux de master

Disciplines

Histoire

Page web

-

Langues

français

Mots-clés

Archives Histoire

Aires culturelles

Europe France

• Ateliers de professionnalisation – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S2-M2/S4
  Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 3 ECTS
  MCC – exposé oral
• Ateliers de professionnalisation – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S2-M2/S4
  Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 3 ECTS
  MCC – exposé oral

Contacts additionnels

-

Informations pratiques

-

Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous.

Réception des candidats

contacter l'enseignant référent.

Pré-requis

-

Ce séminaire-atelier, à destination des historiens modernistes et contemporanéistes, est toutefois ouvert aux autres disciplines susceptibles de travailler avec des archives. Créé en 2021, il a pu, pour la première fois, se tenir cette année en « présentiel » tout en conservant les acquis d’un recours important aux présentations d’illustrations et de documents. L’UE aborde à la fois l’histoire et l’organisation des archives, les aspects pratiques du travail (celui des historiens et celui des archivistes) en archives et son insertion dans la sociologie de la recherche, les effets historiographiques de la recherche archivistique (par exemple pour l’histoire quantitative ou la micro-histoire) et plus généralement, à partir d’exemples concrets, ce que le travail en archives fait à l’enquête historienne : un travail d’histoire en archives est toujours aussi un travail d’histoire de ces archives, et d’histoire de l’histoire. Après deux séances d’introduction polyphonique, Nicolas Veysset (« “Rien n’est donné…” ou comment ne pas aller trop vite des archives aux données » ; « L’histoire des archives comme détour, ou comment et en quoi les archives sont des objets déjà construits »), Isabelle Backouche (« Faire l’histoire de la zone : que peut-on faire d’un inventaire ? » ; « Archives et diversité des points de vue sur la Zone ») et Christophe Duhamelle (« Déplacer, combiner, présenter : de l’archive à l’enquête » ; « Paysage archivistique, paysage historiographique : l’exemple allemand ») ont successivement assuré la plupart des séances. Mais l’atelier a également eu recours à des intervenants extérieurs pour élargir l’horizon comparatif, ouvrir l’éventail des métiers concernés, et examiner l’usage que des disciplines voisines font des archives : l’anthropologue Michel Naepels (« À la recherche d’archives sur Pweto (Katanga, Rép. dém. du Congo) : état des lieux et lieux de l’État (Belgique, RDC, etc.) »), l’archiviste Vincent Tuchais (« Du document administratif à la source historique, de l’agent de l’administration à l’historien : le rôle de l’archiviste ») et l’historienne de l’Italie médiévale Christiane Klapisch (« Exploiter un dénombrement du XV^e siècle dans les années 1960-1970 : limites technologiques et élaboration des données »).

Publications

Les publications des trois organisateurs sont indiquées à la suite du compte rendu de leurs séminaires principaux.

• Ateliers de professionnalisation – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S2-M2/S4
  Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 3 ECTS
  MCC – exposé oral
• Ateliers de professionnalisation – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S2-M2/S4
  Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 3 ECTS
  MCC – exposé oral

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• Campus Condorcet-Centre de colloques
  Centre de colloques, Cours des humanités 93300 Aubervilliers
  Salle 3.06
  2nd semestre / hebdomadaire, jeudi 16:30-18:30
  du 10 mars 2022 au 16 juin 2022
  Nombre de séances : 12

Ce séminaire-atelier, à destination des historiens modernistes et contemporanéistes, est toutefois ouvert aux autres disciplines susceptibles de travailler avec des archives. Créé en 2021, il a pu, pour la première fois, se tenir cette année en « présentiel » tout en conservant les acquis d’un recours important aux présentations d’illustrations et de documents. L’UE aborde à la fois l’histoire et l’organisation des archives, les aspects pratiques du travail (celui des historiens et celui des archivistes) en archives et son insertion dans la sociologie de la recherche, les effets historiographiques de la recherche archivistique (par exemple pour l’histoire quantitative ou la micro-histoire) et plus généralement, à partir d’exemples concrets, ce que le travail en archives fait à l’enquête historienne : un travail d’histoire en archives est toujours aussi un travail d’histoire de ces archives, et d’histoire de l’histoire. Après deux séances d’introduction polyphonique, Nicolas Veysset (« “Rien n’est donné…” ou comment ne pas aller trop vite des archives aux données » ; « L’histoire des archives comme détour, ou comment et en quoi les archives sont des objets déjà construits »), Isabelle Backouche (« Faire l’histoire de la zone : que peut-on faire d’un inventaire ? » ; « Archives et diversité des points de vue sur la Zone ») et Christophe Duhamelle (« Déplacer, combiner, présenter : de l’archive à l’enquête » ; « Paysage archivistique, paysage historiographique : l’exemple allemand ») ont successivement assuré la plupart des séances. Mais l’atelier a également eu recours à des intervenants extérieurs pour élargir l’horizon comparatif, ouvrir l’éventail des métiers concernés, et examiner l’usage que des disciplines voisines font des archives : l’anthropologue Michel Naepels (« À la recherche d’archives sur Pweto (Katanga, Rép. dém. du Congo) : état des lieux et lieux de l’État (Belgique, RDC, etc.) »), l’archiviste Vincent Tuchais (« Du document administratif à la source historique, de l’agent de l’administration à l’historien : le rôle de l’archiviste ») et l’historienne de l’Italie médiévale Christiane Klapisch (« Exploiter un dénombrement du XV^e siècle dans les années 1960-1970 : limites technologiques et élaboration des données »).

Publications

Les publications des trois organisateurs sont indiquées à la suite du compte rendu de leurs séminaires principaux.