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UE772 - Enquêter sur les migrations et les persécutions : histoire, quantification, ethnographie


Lieu et planning


  • Campus Condorcet-Centre de colloques
    Centre de colloques, Cours des humanités 93300 Aubervilliers
    Salle 3.06
    2nd semestre / hebdomadaire, mercredi 15:00-18:00
    du 3 mars 2021 au 5 mai 2021


Description


Dernière modification : 9 juillet 2020 10:20

Type d'UE
Enseignements fondamentaux de master
Disciplines
Géographie, Histoire, Méthodes et techniques des sciences sociales, Sociologie
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Administration Espace Espace social Ethnographie Méthodes et techniques des sciences sociales Méthodes quantitatives Migration(s)
Aires culturelles
Amériques Asie Europe Europe centrale et orientale
Intervenant·e·s
  • Claire Zalc [référent·e]   directrice d'études, EHESS - directrice de recherche, CNRS / Centre de recherches historiques (CRH)
  • Anton Perdoncin   contrat postdoctoral, EHESS

Cet atelier d’enquête collective vise à former les étudiants à la recherche par la recherche. Il est ouvert à tous les étudiants, quelle que soit leur discipline principale. L’enjeu central est d’explorer collectivement une diversité de sources historiques, de matériaux ethnographiques et, le cas échéant, de matériaux quantitatifs, portant sur les persécutions, la déportation et les migrations de Juifs provenant de la petite ville polonaise de Lubartów.

L’atelier s’intègre à un projet de recherche plus général (le projet Lubartworld) visant à reconstruire la totalité des trajectoires individuelles des habitants de Lubartów du début des années 1920 aux années 1950, qu’ils aient émigré ou qu’ils soient restés sur place, qu’ils aient été exterminés ou qu’ils aient survécu à la Shoah.

De la construction d’objets de recherche en lien avec ce thème général, à la rédaction de rapports de recherche originaux, l’atelier fournira un cadre collectif de réflexion sur la collecte et la combinaison de matériaux historiques et ethnographiques (quantifiables ou non), la démarche de quantification, le raisonnement en sciences sociales, et l’analyse historique et sociologie des migrations et des persécutions.

Quelques terrains de recherche possibles et/ou matériaux mobilisables (liste non limitative) : les sociétés d’originaires de Lubartów, les bases de données généalogiques, l’iconographie et les sources visuelles, les archives administratives polonaises de contrôle des populations, etc.

Cet atelier est lié au séminaire Migrations et Persécutions dans l'Europe du premier XXe siècle. Les étudiants souhaitant participer à l’atelier au second semestre sont incités à suivre d’abord le séminaire au premier semestre.

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


  • Enquêtes collectives ou de terrain – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – rapport de recherche, contrôle continu
  • Enquêtes collectives ou de terrain – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 3 ECTS
    MCC – contrôle continu, rapport de recherche
  • Enquêtes collectives ou de terrain – Migrations – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – rapport de recherche, contrôle continu
  • Enquêtes collectives ou de terrain – Sciences sociales-Pratiques de l'interdisciplinarité en sciences sociales – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu, rapport de recherche

Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques

L'effectif de cette enquête étant limité à 15 personnes, il est indispensable que les étudiant.e.s prennent contact avec les enseignant.e.s pour s'y inscrire.

Cet atelier est lié au séminaire Migrations et Persécutions organisé par Claire Zalc au premier semestre. Les étudiants souhaitant participer à l’atelier au second semestre sont incités à suivre d’abord le séminaire au premier semestre, même s'il ne s'agit pas d'un prérequis.

 

 

 

Direction de travaux des étudiants

Direction de travaux dans le cadre de l'enquête collective

Réception des candidats

Sur RDV

Pré-requis

Aucune connaissance particulière n'est requise pour participer à cette enquête. Il convient, néanmoins, de prévenir à l'avance les organisateur.rice.s si vous souhaitez participer à l'atelier afin de respecter l'effectif maximum de 15 personnes.


Compte rendu


Cet atelier de recherche visait à former les étudiants à la recherche par la recherche, en les intégrant à la dynamique collectif du projet de recherche Lubartworld (ERC, EHESS, CNRS ; voir le site du projet Lubartworld). En 2020-2021, les séances ont été organisées autour des étapes de construction d’une recherche en sciences sociales : délimitation d’un objet de recherche, initiation aux sources historiques et aux matériaux ethnographiques variés, recherche bibliographique, problématisation, récolte et interprétation du matériau, rédaction. Certaines séances ont aussi permis d’aborder la question de la quantification. Les matériaux majoritairement utilisés étaient liés aux archives des migrations, des persécutions et des déportations. Une séance a notamment permis de découvrir les fonds conservés par le Mémorial de la Shoah, grâce à la présence de Karen Taieb (responsable des archives du Mémorial).

Onze étudiantes et étudiants de l’EHESS et de l’ENS (niveaux licence ou M0 à doctorat) ont suivi l’ensemble des séances, dans un contexte très particulier marqué par les confinements et de fortes restrictions d’accès aux archives. Leur investissement et leur enthousiasme a permis la réalisation de travaux de recherche pertinents et prometteurs dont une partie a été présentée, en juin 2021, au conseil scientifique du projet. Plusieurs articles sont publiés sur le site du projet par les étudiant.e.s, et certains préparent aussi des articles pour des revues à comités de lecture. Bref, un vrai succès!

Pierre Onraed et Gaëtan Milin ont rédigé un mémoire intitulé « Des Lerner de Lubartów en France : étude de cas des recompositions familiales d’une famille d’immigrés juifs polonais durant la première moitié du XXe siècle ». En se fondant principalement sur l’étude des dossiers de naturalisation de membres de la famille Lerner et secondairement sur des sources de la persécution des Juifs (dossiers d’aryanisation), ce mémoire interroge les atours et les limites d’une démarche patronymique afin de reconstituer des réseaux familiaux, puis étudie les relations entre dynamiques socio-professionnelles et migrations familiales des années 1920 à la fin de la seconde guerre mondiale.

Une démarche analogue a été mise en œuvre par Valentine Eliet et Tobias Wagemann qui ont rédigé un mémoire intitulé « Trajectoires d’une famille polonaise juive émigrée en France, de l’entre-deux guerres aux lendemains de la Shoah ». En croisant dossiers de naturalisation, témoignages et archives de la déportation, ils ont étudié la formation et la recomposition des liens familiaux, au sein de la famille Pachulski, de l’arrivée en France des premiers membres du groupe familial dans les années 1920, jusqu’à leurs itinéraires variés au cours de la guerre, face aux persécutions anti-juives.

Raphaël Glaser et Chloé Sivy ont rédigé un mémoire intitulé « Les Gardyn-Honiksblum à Paris : le commerce, une stratégie d’identification ? », consacré à l’étude d’une famille de commerçants originaires de Lubartów à Paris. Fondé, là encore, sur une démarche patronymique, ce mémoire a confronté dossiers de naturalisation et registres du commerce de la ville de Paris pour comprendre comment les membres du groupe familial ont construit collectivement une activité économique dans le secteur du petit-artisanat (notamment la confection et le tissu), contrecarrée par la guerre, les persécutions et les spoliations.

Théophile et Eva Bitton ont quant à eux concentré leur travail sur une source unique : les certificats de décès d’Auschwitz. Leur mémoire intitulé « Enregistrer la mort à Auschwitz : étude comparée des certificats de décès émis par le Standesamt d’Auschwitz-Birkenau, 1942-1943 » visait à comparer un groupe de Lubartowiens déportés depuis la France, et un groupe de tsiganes déportés depuis l’Alsace-Lorraine. Ce faisant, ils ont étudié à la fois la façon dont les l’enregistrement de la mort s’inscrit dans le système concentrationnaire et l’entreprise de falsification et de dissimulation du génocide, et la façon dont ces certificats permettent de déceler des traces des traitements différenciés entre juifs et tsiganes.

Leïla Belhalfaoui et Tymek Skowronski ont rédigé un mémoire intitulé « Lever de rideau sur la photographie d’identité : comment écrire l’histoire de l’événement photographique à partir de l’archive visuelle », à partir de l’étude d’un corpus de photographies d’identités extraites de demandes de cartes d’identité polonaises des années 1930 à Lubartów. Menant une étude qualitative et quantitative d’une sélection de photographies, ils ont analysé les jeux entre normes officielles et photographies effectivement utilisées, ainsi que les facteurs pouvant rendre compte des diverses formes de mise en scène de soi face à l’objectif du phographe, et face à l’administration.

Gabrielle Escaich a rédigé un mémoire intitulé « En quête de maisonnées : un registre de population pour identifier des trajectoires » dans lequel elle a mené une analyse quantitative du registre de population de Lubartow, visant à repérer les contours des maisonnées à partir d’un repérage des types de liens entre individus, puis à étudier les déterminants des migrations des membres de ménages juifs avant et pendant la seconde guerre mondiale.

Publications

Dernière modification : 9 juillet 2020 10:20

Type d'UE
Enseignements fondamentaux de master
Disciplines
Géographie, Histoire, Méthodes et techniques des sciences sociales, Sociologie
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Administration Espace Espace social Ethnographie Méthodes et techniques des sciences sociales Méthodes quantitatives Migration(s)
Aires culturelles
Amériques Asie Europe Europe centrale et orientale
Intervenant·e·s
  • Claire Zalc [référent·e]   directrice d'études, EHESS - directrice de recherche, CNRS / Centre de recherches historiques (CRH)
  • Anton Perdoncin   contrat postdoctoral, EHESS

Cet atelier d’enquête collective vise à former les étudiants à la recherche par la recherche. Il est ouvert à tous les étudiants, quelle que soit leur discipline principale. L’enjeu central est d’explorer collectivement une diversité de sources historiques, de matériaux ethnographiques et, le cas échéant, de matériaux quantitatifs, portant sur les persécutions, la déportation et les migrations de Juifs provenant de la petite ville polonaise de Lubartów.

L’atelier s’intègre à un projet de recherche plus général (le projet Lubartworld) visant à reconstruire la totalité des trajectoires individuelles des habitants de Lubartów du début des années 1920 aux années 1950, qu’ils aient émigré ou qu’ils soient restés sur place, qu’ils aient été exterminés ou qu’ils aient survécu à la Shoah.

De la construction d’objets de recherche en lien avec ce thème général, à la rédaction de rapports de recherche originaux, l’atelier fournira un cadre collectif de réflexion sur la collecte et la combinaison de matériaux historiques et ethnographiques (quantifiables ou non), la démarche de quantification, le raisonnement en sciences sociales, et l’analyse historique et sociologie des migrations et des persécutions.

Quelques terrains de recherche possibles et/ou matériaux mobilisables (liste non limitative) : les sociétés d’originaires de Lubartów, les bases de données généalogiques, l’iconographie et les sources visuelles, les archives administratives polonaises de contrôle des populations, etc.

Cet atelier est lié au séminaire Migrations et Persécutions dans l'Europe du premier XXe siècle. Les étudiants souhaitant participer à l’atelier au second semestre sont incités à suivre d’abord le séminaire au premier semestre.

Le programme détaillé n'est pas disponible.

  • Enquêtes collectives ou de terrain – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – rapport de recherche, contrôle continu
  • Enquêtes collectives ou de terrain – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 3 ECTS
    MCC – contrôle continu, rapport de recherche
  • Enquêtes collectives ou de terrain – Migrations – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – rapport de recherche, contrôle continu
  • Enquêtes collectives ou de terrain – Sciences sociales-Pratiques de l'interdisciplinarité en sciences sociales – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu, rapport de recherche
Contacts additionnels
-
Informations pratiques

L'effectif de cette enquête étant limité à 15 personnes, il est indispensable que les étudiant.e.s prennent contact avec les enseignant.e.s pour s'y inscrire.

Cet atelier est lié au séminaire Migrations et Persécutions organisé par Claire Zalc au premier semestre. Les étudiants souhaitant participer à l’atelier au second semestre sont incités à suivre d’abord le séminaire au premier semestre, même s'il ne s'agit pas d'un prérequis.

 

 

 

Direction de travaux des étudiants

Direction de travaux dans le cadre de l'enquête collective

Réception des candidats

Sur RDV

Pré-requis

Aucune connaissance particulière n'est requise pour participer à cette enquête. Il convient, néanmoins, de prévenir à l'avance les organisateur.rice.s si vous souhaitez participer à l'atelier afin de respecter l'effectif maximum de 15 personnes.

  • Campus Condorcet-Centre de colloques
    Centre de colloques, Cours des humanités 93300 Aubervilliers
    Salle 3.06
    2nd semestre / hebdomadaire, mercredi 15:00-18:00
    du 3 mars 2021 au 5 mai 2021

Cet atelier de recherche visait à former les étudiants à la recherche par la recherche, en les intégrant à la dynamique collectif du projet de recherche Lubartworld (ERC, EHESS, CNRS ; voir le site du projet Lubartworld). En 2020-2021, les séances ont été organisées autour des étapes de construction d’une recherche en sciences sociales : délimitation d’un objet de recherche, initiation aux sources historiques et aux matériaux ethnographiques variés, recherche bibliographique, problématisation, récolte et interprétation du matériau, rédaction. Certaines séances ont aussi permis d’aborder la question de la quantification. Les matériaux majoritairement utilisés étaient liés aux archives des migrations, des persécutions et des déportations. Une séance a notamment permis de découvrir les fonds conservés par le Mémorial de la Shoah, grâce à la présence de Karen Taieb (responsable des archives du Mémorial).

Onze étudiantes et étudiants de l’EHESS et de l’ENS (niveaux licence ou M0 à doctorat) ont suivi l’ensemble des séances, dans un contexte très particulier marqué par les confinements et de fortes restrictions d’accès aux archives. Leur investissement et leur enthousiasme a permis la réalisation de travaux de recherche pertinents et prometteurs dont une partie a été présentée, en juin 2021, au conseil scientifique du projet. Plusieurs articles sont publiés sur le site du projet par les étudiant.e.s, et certains préparent aussi des articles pour des revues à comités de lecture. Bref, un vrai succès!

Pierre Onraed et Gaëtan Milin ont rédigé un mémoire intitulé « Des Lerner de Lubartów en France : étude de cas des recompositions familiales d’une famille d’immigrés juifs polonais durant la première moitié du XXe siècle ». En se fondant principalement sur l’étude des dossiers de naturalisation de membres de la famille Lerner et secondairement sur des sources de la persécution des Juifs (dossiers d’aryanisation), ce mémoire interroge les atours et les limites d’une démarche patronymique afin de reconstituer des réseaux familiaux, puis étudie les relations entre dynamiques socio-professionnelles et migrations familiales des années 1920 à la fin de la seconde guerre mondiale.

Une démarche analogue a été mise en œuvre par Valentine Eliet et Tobias Wagemann qui ont rédigé un mémoire intitulé « Trajectoires d’une famille polonaise juive émigrée en France, de l’entre-deux guerres aux lendemains de la Shoah ». En croisant dossiers de naturalisation, témoignages et archives de la déportation, ils ont étudié la formation et la recomposition des liens familiaux, au sein de la famille Pachulski, de l’arrivée en France des premiers membres du groupe familial dans les années 1920, jusqu’à leurs itinéraires variés au cours de la guerre, face aux persécutions anti-juives.

Raphaël Glaser et Chloé Sivy ont rédigé un mémoire intitulé « Les Gardyn-Honiksblum à Paris : le commerce, une stratégie d’identification ? », consacré à l’étude d’une famille de commerçants originaires de Lubartów à Paris. Fondé, là encore, sur une démarche patronymique, ce mémoire a confronté dossiers de naturalisation et registres du commerce de la ville de Paris pour comprendre comment les membres du groupe familial ont construit collectivement une activité économique dans le secteur du petit-artisanat (notamment la confection et le tissu), contrecarrée par la guerre, les persécutions et les spoliations.

Théophile et Eva Bitton ont quant à eux concentré leur travail sur une source unique : les certificats de décès d’Auschwitz. Leur mémoire intitulé « Enregistrer la mort à Auschwitz : étude comparée des certificats de décès émis par le Standesamt d’Auschwitz-Birkenau, 1942-1943 » visait à comparer un groupe de Lubartowiens déportés depuis la France, et un groupe de tsiganes déportés depuis l’Alsace-Lorraine. Ce faisant, ils ont étudié à la fois la façon dont les l’enregistrement de la mort s’inscrit dans le système concentrationnaire et l’entreprise de falsification et de dissimulation du génocide, et la façon dont ces certificats permettent de déceler des traces des traitements différenciés entre juifs et tsiganes.

Leïla Belhalfaoui et Tymek Skowronski ont rédigé un mémoire intitulé « Lever de rideau sur la photographie d’identité : comment écrire l’histoire de l’événement photographique à partir de l’archive visuelle », à partir de l’étude d’un corpus de photographies d’identités extraites de demandes de cartes d’identité polonaises des années 1930 à Lubartów. Menant une étude qualitative et quantitative d’une sélection de photographies, ils ont analysé les jeux entre normes officielles et photographies effectivement utilisées, ainsi que les facteurs pouvant rendre compte des diverses formes de mise en scène de soi face à l’objectif du phographe, et face à l’administration.

Gabrielle Escaich a rédigé un mémoire intitulé « En quête de maisonnées : un registre de population pour identifier des trajectoires » dans lequel elle a mené une analyse quantitative du registre de population de Lubartow, visant à repérer les contours des maisonnées à partir d’un repérage des types de liens entre individus, puis à étudier les déterminants des migrations des membres de ménages juifs avant et pendant la seconde guerre mondiale.

Publications