UE90 - L’objet littéraire. Théoriser les écritures transfrontalières


Lieu et planning


Attention !
Vous ne pourrez pas accéder à ce séminaire sans avoir préalablement déposé une demande via le lien suivant (une demande est nécessaire pour chaque séminaire auquel vous souhaitez participer, merci de déposer la demande au plus tard 72 heures avant le début de la première séance) : https://participations.ehess.fr/demandes/__nouvelle__?seminaire=90.

  • 54 bd Raspail
    54 bd Raspail 75006 Paris
    Salle B02_18
    1er semestre / hebdomadaire, vendredi 13:00-15:00
    du 25 octobre 2024 au 21 février 2025
    Nombre de séances : 11


Description


Dernière modification : 9 octobre 2024 09:32

Type d'UE
Séminaires de centre
Centres
Centre de recherches sur les arts et le langage (CRAL)
Disciplines
Signes, formes, représentations
Page web
-
Langues
anglais espagnol français
Mots-clés
Anthropologie culturelle Archives Argumentation Arts Fiction Littérature
Aires culturelles
Amérique du Nord Amérique du Sud Europe France
Intervenant·e·s
  • Annick Louis [référent·e]   professeure, Université de Franche-Comté / Centre de recherches sur les arts et le langage (CRAL)

Le séminaire a pour objectif la réflexion sur les formes d’écritures qu’on peut définir comme transfrontalières. En partant d’une conception de l’écrit en tant qu’objet, on considère les textes comme des maillons d’une chaîne sociale opératoire. Traiter les textes historiques, administratifs, juridiques, sociologiques, archéologiques, anthropologiques comme des textes littéraires ouvre la possibilité d’appréhender leur mode particulier d’intervention dans le social ainsi que le rapport spécifique qu’ils permettent d’établir à l’écrit. Les textes sont ainsi conçus comme des connecteurs d’acteurs et d’espaces sociaux, et les restituer « en train de se faire » implique que l’on s’intéresse à ses mécanismes de production, à ses modes de circulation, aux espaces dans lesquels il s’inscrit ; des données qui conforment leur biographie. Il s’agit, en sollicitant les outils de la discipline littéraire et plus particulièrement les théories du récit, d’étudier la construction et la narrativité des différents documents. À partir de l’identification de trois catégories de textes, les écritures ordinaires (Daniel Fabre), les écritures lettrées (Roger Chartier), les écritures disciplinaires, nous envisageons les rapports qu’elles entretiennent aux écritures considérées comme littéraires, tout comme les passages et les modes d’hybridations entre ces différentes catégories. La progression de l’alphabétisation et de la formation, le développement du marché éditorial, la disciplinarisation et l’institutionnalisation des SHS ont amené, en Occident, à l’établissement de domaines régis par des écritures professionnelles ; un processus grâce auquel l’identification des écritures à des genres et domaines spécifiques ne pose que rarement problème. Néanmoins, dans l’actualité, celles qui apparaissent comme des identités scripturales certaines sont remises en cause depuis des secteurs socioculturels variés, qui proposent des modes hybrides, sollicitant différents genres. Notre hypothèse est que des écritures qu’on peut désigner comme « spécialisées » sont en train de se constituer : elles attestent de traditions génériques et scripturales mais ne sont identifiables ni à des professions ni à des disciplines ni à des genres littéraires traditionnels. Un « brouillage » de frontières entre genres et protocoles dont la visibilité caractérise le XXIe siècle.

Vendredi 25 octobre 2024 : Victoria García (CONICET-UBA), « Fiction-non fiction dans le récit argentin contemporain : une cartographie aux frontières multiples »

Vendredi 15 novembre 2024 : Les théories du genre face à l’hybridité générique

Vendredi 6 décembre 2024 : Fiction degré zéro : le cas des récits de filiation

Vendredi 13 décembre 2024 : Fiction et traduction : Manèges de Laura Alcoba, Soldados de Salamina de Javier Cercas, Das Verschwinden des Philip S. de Ulrike Edschmid.

Vendredi 10 janvier 2025 : Pablo Calderoli, « Aspects techniques du document dans la poésie française contemporaine » ; Mario Alfonso Alvarez Dominguez, « Vers la frontière, depuis le poème : deux témoignages de la migration au Mexique »

Vendredi 17 janvier 2025 : Coral Nieto García (CRAL), « Exploration polyphonique : Déplacements et redéfinitions des voix de kaspar de pierre » ; Giacomo Cerlesi (CRAL), « Formes de l'échec : relation entre texte et pensée politique en Pétrole de Pier Paolo Pasolini »

Vendredi 31 janvier 2025 : Jeppe Barnwell (Université de Copenhague) « Fictional documentarism:  Analyzing Fiction and Factual Form » ; Agathe Castex (UBC-Lyon) « La carte et le texte : interrogations sur l'hybridité et la modélisation dans le roman colombien La vorágine de José Eustasio Rivera (1924) »

Vendredi 7 février 2025 : Marceau Forêt (Université Lumière Lyon II), « Des objets hybrides en terres académiques. Pour une étude des usages de la science-fiction par les sciences sociales. »

Date fixée ultérieurement : Julieta Sbdar Kaplan (LEGS- Université París 8/UBA-CONICET), « Entre le poème et l'essai : l’écriture de Tamara Kamenszain » ; Inés Ichaso (CRAL/UBA-CONICET) « Les armes, entre le travail et le jeu. Écriture, fiction et performativité en milieu carcéral ». 

Vendredi 21 février 2025 : Bilan du séminaire


Master


Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.


Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats
-
Pré-requis
-

Dernière modification : 9 octobre 2024 09:32

Type d'UE
Séminaires de centre
Centres
Centre de recherches sur les arts et le langage (CRAL)
Disciplines
Signes, formes, représentations
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-
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anglais espagnol français
Mots-clés
Anthropologie culturelle Archives Argumentation Arts Fiction Littérature
Aires culturelles
Amérique du Nord Amérique du Sud Europe France
Intervenant·e·s
  • Annick Louis [référent·e]   professeure, Université de Franche-Comté / Centre de recherches sur les arts et le langage (CRAL)

Le séminaire a pour objectif la réflexion sur les formes d’écritures qu’on peut définir comme transfrontalières. En partant d’une conception de l’écrit en tant qu’objet, on considère les textes comme des maillons d’une chaîne sociale opératoire. Traiter les textes historiques, administratifs, juridiques, sociologiques, archéologiques, anthropologiques comme des textes littéraires ouvre la possibilité d’appréhender leur mode particulier d’intervention dans le social ainsi que le rapport spécifique qu’ils permettent d’établir à l’écrit. Les textes sont ainsi conçus comme des connecteurs d’acteurs et d’espaces sociaux, et les restituer « en train de se faire » implique que l’on s’intéresse à ses mécanismes de production, à ses modes de circulation, aux espaces dans lesquels il s’inscrit ; des données qui conforment leur biographie. Il s’agit, en sollicitant les outils de la discipline littéraire et plus particulièrement les théories du récit, d’étudier la construction et la narrativité des différents documents. À partir de l’identification de trois catégories de textes, les écritures ordinaires (Daniel Fabre), les écritures lettrées (Roger Chartier), les écritures disciplinaires, nous envisageons les rapports qu’elles entretiennent aux écritures considérées comme littéraires, tout comme les passages et les modes d’hybridations entre ces différentes catégories. La progression de l’alphabétisation et de la formation, le développement du marché éditorial, la disciplinarisation et l’institutionnalisation des SHS ont amené, en Occident, à l’établissement de domaines régis par des écritures professionnelles ; un processus grâce auquel l’identification des écritures à des genres et domaines spécifiques ne pose que rarement problème. Néanmoins, dans l’actualité, celles qui apparaissent comme des identités scripturales certaines sont remises en cause depuis des secteurs socioculturels variés, qui proposent des modes hybrides, sollicitant différents genres. Notre hypothèse est que des écritures qu’on peut désigner comme « spécialisées » sont en train de se constituer : elles attestent de traditions génériques et scripturales mais ne sont identifiables ni à des professions ni à des disciplines ni à des genres littéraires traditionnels. Un « brouillage » de frontières entre genres et protocoles dont la visibilité caractérise le XXIe siècle.

Vendredi 25 octobre 2024 : Victoria García (CONICET-UBA), « Fiction-non fiction dans le récit argentin contemporain : une cartographie aux frontières multiples »

Vendredi 15 novembre 2024 : Les théories du genre face à l’hybridité générique

Vendredi 6 décembre 2024 : Fiction degré zéro : le cas des récits de filiation

Vendredi 13 décembre 2024 : Fiction et traduction : Manèges de Laura Alcoba, Soldados de Salamina de Javier Cercas, Das Verschwinden des Philip S. de Ulrike Edschmid.

Vendredi 10 janvier 2025 : Pablo Calderoli, « Aspects techniques du document dans la poésie française contemporaine » ; Mario Alfonso Alvarez Dominguez, « Vers la frontière, depuis le poème : deux témoignages de la migration au Mexique »

Vendredi 17 janvier 2025 : Coral Nieto García (CRAL), « Exploration polyphonique : Déplacements et redéfinitions des voix de kaspar de pierre » ; Giacomo Cerlesi (CRAL), « Formes de l'échec : relation entre texte et pensée politique en Pétrole de Pier Paolo Pasolini »

Vendredi 31 janvier 2025 : Jeppe Barnwell (Université de Copenhague) « Fictional documentarism:  Analyzing Fiction and Factual Form » ; Agathe Castex (UBC-Lyon) « La carte et le texte : interrogations sur l'hybridité et la modélisation dans le roman colombien La vorágine de José Eustasio Rivera (1924) »

Vendredi 7 février 2025 : Marceau Forêt (Université Lumière Lyon II), « Des objets hybrides en terres académiques. Pour une étude des usages de la science-fiction par les sciences sociales. »

Date fixée ultérieurement : Julieta Sbdar Kaplan (LEGS- Université París 8/UBA-CONICET), « Entre le poème et l'essai : l’écriture de Tamara Kamenszain » ; Inés Ichaso (CRAL/UBA-CONICET) « Les armes, entre le travail et le jeu. Écriture, fiction et performativité en milieu carcéral ». 

Vendredi 21 février 2025 : Bilan du séminaire

Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.

Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats
-
Pré-requis
-

Attention !
Vous ne pourrez pas accéder à ce séminaire sans avoir préalablement déposé une demande via le lien suivant (une demande est nécessaire pour chaque séminaire auquel vous souhaitez participer, merci de déposer la demande au plus tard 72 heures avant le début de la première séance) : https://participations.ehess.fr/demandes/__nouvelle__?seminaire=90.

  • 54 bd Raspail
    54 bd Raspail 75006 Paris
    Salle B02_18
    1er semestre / hebdomadaire, vendredi 13:00-15:00
    du 25 octobre 2024 au 21 février 2025
    Nombre de séances : 11