UE720 - Arts visuels du Maghreb et du Moyen-Orient (XIXe-XXIe siècle)
Lieu et planning
Attention !
Vous ne pourrez pas accéder à ce séminaire sans avoir préalablement déposé une demande via le lien suivant
(une demande est nécessaire pour chaque séminaire auquel vous souhaitez participer, merci de déposer la demande au plus tard 72 heures avant le début de la première séance) :
https://participations.ehess.fr/demandes/__nouvelle__?seminaire=720.
-
54 bd Raspail
54 bd Raspail 75006 Paris
Salle B03_18
annuel / vendredi 15:00-17:00
du 22 novembre 2024 au 20 juin 2025
Nombre de séances : 12
Description
Dernière modification : 8 novembre 2024 18:54
- Type d'UE
- Séminaires de centre
- Centres
- Institut d'études de l'Islam et des sociétés du monde musulman (IISMM)
- Disciplines
- Histoire, Signes, formes, représentations
- Page web
- https://arvimm.hypotheses.org/
- Langues
- français
- Mots-clés
- Anthropologie visuelle Arts Coloniales (études) Culture visuelle Esthétique Histoire culturelle Histoire de l’art
- Aires culturelles
- Arabe (monde) Iranien (monde) Maghreb Musulmans (mondes) Transméditerranée Transnational/transfrontières Turc (domaine)
Intervenant·e·s
- Alain Messaoudi [référent·e] maître de conférences, Nantes Université
- Silvia Naef professeure ordinaire (retraité·e), Université de Genève, Suisse
- Claudia Polledri professionnelle de recherche, Université de Montréal, Canada
Le descriptif sommaire n'est pas disponible / Programme non communiqué
* 22 novembre 2024
Séance 1 – visite de l'exposition « L’esprit du geste » -
[Attention : la séance se tiendra à l'Institut des cultures d’islam (ICI), rue Léon, 75018]
Visite de l’exposition en présence de la commissaire Sonia Recasens
[pas de séances le 6 décembre (sauf éventuellement pour les étudiants voulant valider le séminaire) ni le 20 décembre (vacances du 21 décembre au 6 janvier]
* 10 janvier 2025
Séance 2 – visite de l’exposition « Arabofuturs : science-fiction et nouveaux imaginaires »
Autour de l’exposition « Arabofuturs : science-fiction et nouveaux imaginaires » à l'Institut du monde arabe (IMA) en présence de la commissaire Élodie Bouffard.
[Attention : la séance se tiendra à l’IMA, quai Saint-Bernard 75005]
Présentation de Joan Grandjean : les “futurismes arabes” en histoire de l’art.
* 17 janvier 2025
Séance 3 – Lydia Haddag, « Arts visuels et identités collectives au Maghreb : pour une histoire régionale des groupements artistiques (1930-1990) »
Arts visuels et identités collectives au Maghreb : pour une histoire régionale des groupements artistiques (1930-1990)
Cette séance propose de développer, à partir d’exemples de groupements artistiques au Maghreb, une réflexion sur la formation d’identités collectives et l’évolution des mondes de l’art en Algérie, au Maroc et en Tunisie. Dans quelle mesure les collectifs artistiques – sous forme d’écoles, de syndicats et de sociétés artistiques – contribuent-ils à redéfinir le statut et la place des artistes au sein de leurs sociétés respectives ? Quels idéaux et quelles préoccupations animent ces groupements ? Comment leur trajectoire reflète-t-elle les transformations de la scène artistique maghrébine avant et après les indépendances ? Il s’agira d'explorer les enjeux des identités artistiques collectives dans une perspective trans-maghrébine encore peu documentée. L'objectif est également de mettre en lumière les conditions d'émergence de ces groupements ainsi qu’à leur contribution à une histoire plurielle des arts au Maghreb.
* 31 janvier 2025
Séance 4 – Joan Grandjean, « L´art contemporain arabe avant la mondialisation du champ artistique (1980-2000) » (titre à confirmer)
Joan Grandjean, Université de Genève
Résumé à compléter
* 7 février 2025
Séance 5 – Marie Tuffery, « De l’IRCICA à la Biennale de calligraphie de Sharjah : actualités de la pratique calligraphique arabe »
Marie Tuffery, doctorante, EHESS
Depuis une trentaine d’années, la pratique de la calligraphie arabe connaît un nouvel essor, porté par l’établissement de diverses institutions dédiées à son enseignement, sa promotion et sa commercialisation. Cette séance rendra compte de recherches en cours sur ces institutions, les politiques culturelles et diplomatiques qui les sous-tendent et leur impact sur la production artistique.
En Turquie, aux Émirats et plus récemment en Arabie Saoudite, les initiatives se multiplient pour stimuler la production et le marché de la calligraphie : programmes d’enseignement, compétitions de calligraphie, établissement de foires régionales, voire internationales, doublées de politiques d’achat étatiques, etc. Ces institutions participent également pour certaines à une transformation des pratiques, via la promotion de formes de calligraphies dites “modernes” ou “contemporaines” et davantage orientées vers le marché de l’art contemporain.
* 21 février 2025
Séance 6 – Silvia Naef, « L’art comme outil du soft power : dons des Etats de la région MENA aux organisations internationales »
Silvia Naef, professeure à l’Université de Genève
Les organisations internationales abritent de riches collections d’œuvres, comprenant des originaux, des copies ou des artefacts de type divers qui ont été offerts par les États membres ou par des artistes, entre 1920 et aujourd’hui. Ces collections n’ont été que peu étudiées à ce jour. Dans cette présentation, il sera question des dons des États de la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, qui comprennent essentiellement des œuvres d’art moderne, des répliques de pièces archéologiques, ainsi que des objets relevant des modes de production de l’« art islamique ». Au-delà de l’intérêt qu’ils peuvent avoir pour l’histoire de l’art, ces dons, qui peuvent être considérés comme relevant de la diplomatie culturelle, permettent de cerner l’image que les Etats de la région veulent donner d’eux-mêmes sur le plan international, en mettant en œuvre une forme de « soft power » incarné par les objets offerts, à des périodes historiques différentes.
* 7 mars 2025
Séance 7 – Alain Messaoudi, « Un imaginaire franco-islamique au sortir de la Grande Guerre. Mohammed, La vie du prophète de Sliman ben Brahim et Etienne Dinet »
Alain Messaoudi, maître de conférences (hdr) en histoire contemporaine, Nantes Universit
En 1918, les éditions d’art Piazza publient à Paris l’ouvrage d’un peintre orientaliste renommé, Étienne Dinet, et de son compagnon à Bou Saada, l’oasis du Sahara algérien où il a fixé son atelier, Sliman ben Brahim. Nous analyserons la façon dont cet ouvrage, par son texte, ses planches et son décor calligraphique, dû à Mohammed Racim, qui se fera bientôt un nom comme miniaturiste algérien, propose une représentation de l’islam et du prophète qui s’intègrent au cadre français, dans un contexte où il s’agit de reconnaître la contribution des soldats et des travailleurs musulmans à l’effort de guerre et la part qu’ils ont prise à la victoire des forces de l’Entente.
* 21 mars 2025
Séance 8 – Claudia Polledri, « L’émergence du photoreportage d’auteur dans la photographie iranienne (titre à confirmer) »
Claudia Polledri, postdoctorante, Centre de recherches intermédiales sur les arts, les lettres et les techniques de l’Université de Montréal
Résumé à compléter
* 4 avril 2025
Séance 9 – Perin Yavuz, « La reconnaissance internationale des artistes contemporaines turques. Entre émancipation et prescription » (titre provisoire)
Perin Yavuz, docteure en Arts : histoire et théorie de l’EHESS
Résumé à compléter
[Vacances : du 12 au 28 avril]
* 2 mai 2025
Séance 10 – Zouina Aït Slimani & Marion Sergent, « Entre Orient et Occident : Jamil Hamoudi, Louise Janin et la revue Ishtar. Un carrefour cosmopolite et interdisciplinaire »
Zouina Ait Slimani (docteure en histoire de l’art, Université de Genève) & Marion Sergent (docteure en histoire de l’art, Université de Strasbourg)
La revue Ishtar (1958-1962), fondée et dirigée par l’artiste irakien Jamil Hamoudi (1924-2003) à Paris, a constitué un carrefour essentiel pour des artistes de cultures variées, offrant un espace inédit pour explorer et partager des visions renouvelées de la modernité et de l’abstraction. Véritable carrefour entre artistes orientaux et occidentaux, Ishtar a permis une rencontre créative qui redéfinissait les contours de la modernité par une perspective cosmopolite et décoloniale, affirmant ainsi le rôle de l’art comme langage universel et moteur de dialogue interculturel.
Parmi les artistes invités à s’exprimer dans la revue, Louise Janin (1893-1997) occupe une place significative. Elle a bénéficié en 1959 d’une monographie publiée par la maison d’édition Ishtar sous la plume du critique d’art Jean-Jacques Lévêque. Cette publication revient sur les éléments caractéristiques de l’abstraction de Louise Janin, à la fois symbolique, musicaliste et spirituelle, traçant des liens avec des productions artistiques empruntées à différentes cultures. Cet engagement en faveur d’artistes féminines et d’esthétiques non occidentales témoigne de l'ouverture d'Ishtar aux diverses expressions de l’abstraction et de sa volonté de dépasser les frontières artistiques et culturelles pour promouvoir une vision inclusive de l’art moderne.
Dans ce contexte, le croisement entre les recherches de Marion Sergent sur Louise Janin et celles de Zouina Ait Slimani sur Jamil Hamoudi ouvre de nouvelles perspectives méthodologiques pour l’histoire de l’art. Leurs travaux respectifs, en se complétant, révèlent non seulement des dynamiques créatives partagées mais aussi le potentiel d’une méthodologie croisant études de genre et analyse des artistes issus de périphéries. L’étude de leurs connexions au sein d’Ishtar et de l’École de Paris dessine un réseau complexe où s’élaborent des pratiques artistiques innovantes. Cette approche permet d’examiner comment ces relations esthétiques et créatives, développées en marge des centres artistiques traditionnels, ont contribué à une redéfinition cosmopolite et interdisciplinaire de la modernité artistique.
* 16 mai 2025
Séance 11 – présentation de travaux d’étudiant.es
[pas de séance le 30 mai ni le 6 juin]
* 20 juin 2025
Séance 12 – Autour de l’exposition “Shafic Abboud” à l’IMA ; conclusions.
[Attention : la séance se tiendra à l’IMA, quai Saint-Bernard 75005]
Master
Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.
Renseignements
- Contacts additionnels
- -
- Labels
- Institut d’études de l’Islam et des sociétés du monde musulman
- Informations pratiques
- -
- Direction de travaux des étudiants
- -
- Réception des candidats
- -
- Pré-requis
- -
Dernière modification : 8 novembre 2024 18:54
- Type d'UE
- Séminaires de centre
- Centres
- Institut d'études de l'Islam et des sociétés du monde musulman (IISMM)
- Disciplines
- Histoire, Signes, formes, représentations
- Page web
- https://arvimm.hypotheses.org/
- Langues
- français
- Mots-clés
- Anthropologie visuelle Arts Coloniales (études) Culture visuelle Esthétique Histoire culturelle Histoire de l’art
- Aires culturelles
- Arabe (monde) Iranien (monde) Maghreb Musulmans (mondes) Transméditerranée Transnational/transfrontières Turc (domaine)
Intervenant·e·s
- Alain Messaoudi [référent·e] maître de conférences, Nantes Université
- Silvia Naef professeure ordinaire (retraité·e), Université de Genève, Suisse
- Claudia Polledri professionnelle de recherche, Université de Montréal, Canada
Le descriptif sommaire n'est pas disponible / Programme non communiqué
* 22 novembre 2024
Séance 1 – visite de l'exposition « L’esprit du geste » -
[Attention : la séance se tiendra à l'Institut des cultures d’islam (ICI), rue Léon, 75018]
Visite de l’exposition en présence de la commissaire Sonia Recasens
[pas de séances le 6 décembre (sauf éventuellement pour les étudiants voulant valider le séminaire) ni le 20 décembre (vacances du 21 décembre au 6 janvier]
* 10 janvier 2025
Séance 2 – visite de l’exposition « Arabofuturs : science-fiction et nouveaux imaginaires »
Autour de l’exposition « Arabofuturs : science-fiction et nouveaux imaginaires » à l'Institut du monde arabe (IMA) en présence de la commissaire Élodie Bouffard.
[Attention : la séance se tiendra à l’IMA, quai Saint-Bernard 75005]
Présentation de Joan Grandjean : les “futurismes arabes” en histoire de l’art.
* 17 janvier 2025
Séance 3 – Lydia Haddag, « Arts visuels et identités collectives au Maghreb : pour une histoire régionale des groupements artistiques (1930-1990) »
Arts visuels et identités collectives au Maghreb : pour une histoire régionale des groupements artistiques (1930-1990)
Cette séance propose de développer, à partir d’exemples de groupements artistiques au Maghreb, une réflexion sur la formation d’identités collectives et l’évolution des mondes de l’art en Algérie, au Maroc et en Tunisie. Dans quelle mesure les collectifs artistiques – sous forme d’écoles, de syndicats et de sociétés artistiques – contribuent-ils à redéfinir le statut et la place des artistes au sein de leurs sociétés respectives ? Quels idéaux et quelles préoccupations animent ces groupements ? Comment leur trajectoire reflète-t-elle les transformations de la scène artistique maghrébine avant et après les indépendances ? Il s’agira d'explorer les enjeux des identités artistiques collectives dans une perspective trans-maghrébine encore peu documentée. L'objectif est également de mettre en lumière les conditions d'émergence de ces groupements ainsi qu’à leur contribution à une histoire plurielle des arts au Maghreb.
* 31 janvier 2025
Séance 4 – Joan Grandjean, « L´art contemporain arabe avant la mondialisation du champ artistique (1980-2000) » (titre à confirmer)
Joan Grandjean, Université de Genève
Résumé à compléter
* 7 février 2025
Séance 5 – Marie Tuffery, « De l’IRCICA à la Biennale de calligraphie de Sharjah : actualités de la pratique calligraphique arabe »
Marie Tuffery, doctorante, EHESS
Depuis une trentaine d’années, la pratique de la calligraphie arabe connaît un nouvel essor, porté par l’établissement de diverses institutions dédiées à son enseignement, sa promotion et sa commercialisation. Cette séance rendra compte de recherches en cours sur ces institutions, les politiques culturelles et diplomatiques qui les sous-tendent et leur impact sur la production artistique.
En Turquie, aux Émirats et plus récemment en Arabie Saoudite, les initiatives se multiplient pour stimuler la production et le marché de la calligraphie : programmes d’enseignement, compétitions de calligraphie, établissement de foires régionales, voire internationales, doublées de politiques d’achat étatiques, etc. Ces institutions participent également pour certaines à une transformation des pratiques, via la promotion de formes de calligraphies dites “modernes” ou “contemporaines” et davantage orientées vers le marché de l’art contemporain.
* 21 février 2025
Séance 6 – Silvia Naef, « L’art comme outil du soft power : dons des Etats de la région MENA aux organisations internationales »
Silvia Naef, professeure à l’Université de Genève
Les organisations internationales abritent de riches collections d’œuvres, comprenant des originaux, des copies ou des artefacts de type divers qui ont été offerts par les États membres ou par des artistes, entre 1920 et aujourd’hui. Ces collections n’ont été que peu étudiées à ce jour. Dans cette présentation, il sera question des dons des États de la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, qui comprennent essentiellement des œuvres d’art moderne, des répliques de pièces archéologiques, ainsi que des objets relevant des modes de production de l’« art islamique ». Au-delà de l’intérêt qu’ils peuvent avoir pour l’histoire de l’art, ces dons, qui peuvent être considérés comme relevant de la diplomatie culturelle, permettent de cerner l’image que les Etats de la région veulent donner d’eux-mêmes sur le plan international, en mettant en œuvre une forme de « soft power » incarné par les objets offerts, à des périodes historiques différentes.
* 7 mars 2025
Séance 7 – Alain Messaoudi, « Un imaginaire franco-islamique au sortir de la Grande Guerre. Mohammed, La vie du prophète de Sliman ben Brahim et Etienne Dinet »
Alain Messaoudi, maître de conférences (hdr) en histoire contemporaine, Nantes Universit
En 1918, les éditions d’art Piazza publient à Paris l’ouvrage d’un peintre orientaliste renommé, Étienne Dinet, et de son compagnon à Bou Saada, l’oasis du Sahara algérien où il a fixé son atelier, Sliman ben Brahim. Nous analyserons la façon dont cet ouvrage, par son texte, ses planches et son décor calligraphique, dû à Mohammed Racim, qui se fera bientôt un nom comme miniaturiste algérien, propose une représentation de l’islam et du prophète qui s’intègrent au cadre français, dans un contexte où il s’agit de reconnaître la contribution des soldats et des travailleurs musulmans à l’effort de guerre et la part qu’ils ont prise à la victoire des forces de l’Entente.
* 21 mars 2025
Séance 8 – Claudia Polledri, « L’émergence du photoreportage d’auteur dans la photographie iranienne (titre à confirmer) »
Claudia Polledri, postdoctorante, Centre de recherches intermédiales sur les arts, les lettres et les techniques de l’Université de Montréal
Résumé à compléter
* 4 avril 2025
Séance 9 – Perin Yavuz, « La reconnaissance internationale des artistes contemporaines turques. Entre émancipation et prescription » (titre provisoire)
Perin Yavuz, docteure en Arts : histoire et théorie de l’EHESS
Résumé à compléter
[Vacances : du 12 au 28 avril]
* 2 mai 2025
Séance 10 – Zouina Aït Slimani & Marion Sergent, « Entre Orient et Occident : Jamil Hamoudi, Louise Janin et la revue Ishtar. Un carrefour cosmopolite et interdisciplinaire »
Zouina Ait Slimani (docteure en histoire de l’art, Université de Genève) & Marion Sergent (docteure en histoire de l’art, Université de Strasbourg)
La revue Ishtar (1958-1962), fondée et dirigée par l’artiste irakien Jamil Hamoudi (1924-2003) à Paris, a constitué un carrefour essentiel pour des artistes de cultures variées, offrant un espace inédit pour explorer et partager des visions renouvelées de la modernité et de l’abstraction. Véritable carrefour entre artistes orientaux et occidentaux, Ishtar a permis une rencontre créative qui redéfinissait les contours de la modernité par une perspective cosmopolite et décoloniale, affirmant ainsi le rôle de l’art comme langage universel et moteur de dialogue interculturel.
Parmi les artistes invités à s’exprimer dans la revue, Louise Janin (1893-1997) occupe une place significative. Elle a bénéficié en 1959 d’une monographie publiée par la maison d’édition Ishtar sous la plume du critique d’art Jean-Jacques Lévêque. Cette publication revient sur les éléments caractéristiques de l’abstraction de Louise Janin, à la fois symbolique, musicaliste et spirituelle, traçant des liens avec des productions artistiques empruntées à différentes cultures. Cet engagement en faveur d’artistes féminines et d’esthétiques non occidentales témoigne de l'ouverture d'Ishtar aux diverses expressions de l’abstraction et de sa volonté de dépasser les frontières artistiques et culturelles pour promouvoir une vision inclusive de l’art moderne.
Dans ce contexte, le croisement entre les recherches de Marion Sergent sur Louise Janin et celles de Zouina Ait Slimani sur Jamil Hamoudi ouvre de nouvelles perspectives méthodologiques pour l’histoire de l’art. Leurs travaux respectifs, en se complétant, révèlent non seulement des dynamiques créatives partagées mais aussi le potentiel d’une méthodologie croisant études de genre et analyse des artistes issus de périphéries. L’étude de leurs connexions au sein d’Ishtar et de l’École de Paris dessine un réseau complexe où s’élaborent des pratiques artistiques innovantes. Cette approche permet d’examiner comment ces relations esthétiques et créatives, développées en marge des centres artistiques traditionnels, ont contribué à une redéfinition cosmopolite et interdisciplinaire de la modernité artistique.
* 16 mai 2025
Séance 11 – présentation de travaux d’étudiant.es
[pas de séance le 30 mai ni le 6 juin]
* 20 juin 2025
Séance 12 – Autour de l’exposition “Shafic Abboud” à l’IMA ; conclusions.
[Attention : la séance se tiendra à l’IMA, quai Saint-Bernard 75005]
Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.
- Contacts additionnels
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- -
- Réception des candidats
- -
- Pré-requis
- -
Attention !
Vous ne pourrez pas accéder à ce séminaire sans avoir préalablement déposé une demande via le lien suivant
(une demande est nécessaire pour chaque séminaire auquel vous souhaitez participer, merci de déposer la demande au plus tard 72 heures avant le début de la première séance) :
https://participations.ehess.fr/demandes/__nouvelle__?seminaire=720.
-
54 bd Raspail
54 bd Raspail 75006 Paris
Salle B03_18
annuel / vendredi 15:00-17:00
du 22 novembre 2024 au 20 juin 2025
Nombre de séances : 12