UE716 - Penser en images


Lieu et planning


Attention !
Vous ne pourrez pas accéder à ce séminaire sans avoir préalablement déposé une demande via le lien suivant (une demande est nécessaire pour chaque séminaire auquel vous souhaitez participer, merci de déposer la demande au plus tard 72 heures avant le début de la première séance) : https://participations.ehess.fr/demandes/__nouvelle__?seminaire=716.

  • Autre lieu Paris
    Centre Wallonie-Bruxelles, 127 rue Saint-Martin 75004 Paris
    2nd semestre / hebdomadaire, mercredi 14:00-17:00
    du 7 mai 2025 au 25 juin 2025
    Nombre de séances : 8


Description


Dernière modification : 13 mai 2024 17:42

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Signes, formes, représentations
Page web
-
Langues
-
Mots-clés
Anthropologie Arts Cinéma
Aires culturelles
-
Intervenant·e·s
  • Stéphane Breton [référent·e]   directeur d'études, EHESS / Centre d'histoire et de théorie des arts (CRAL-CEHTA)

Il ne s’agira pas de vérifier si, d’Aristote à Lacan, la philosophie occidentale a eu raison d’affirmer que nous n’avions d’autre pensée qu’une pensée verbale, mais de se demander comment et à quoi nous font penser les images, et plus précisément les images animées qui s’enchaînent dans ce que l’on appelle un film. Un film nous fait-il penser ? Pensons-nous en regardant un film ? Ces pensées dont nous sommes les auteurs font-elles partie du film dont nous sommes les spectateurs ? Enfin, quel rapport les pensées du spectateur entretiennent-elles avec la ou les pensées du film ? Si l’on écarte les pensées intimes dont nous sommes les sujets et que l’on ne se penche que sur le cas de celle qui naissent de l’articulation cinématographique proprement dite (c’est-à-dire de la succession immédiate ou différée des images), on en revient au fait bien connu que la pensée cinématographique par excellence est celle résultant de ce que l’on appelle le « montage ». Robert Bresson disait que le montage consiste à associer des choses qui n’étaient pas destinées à l’être. Entre les images montées il y a écart, puisqu’elles sont différentes, et rapprochement, puisqu’elles se suivent. Cette contiguïté dynamique est-elle à même d’établir entre les éléments, et à quelles conditions, une relation de ressemblance ou de dissemblance, ou encore une relation de causalité ? Finalement, c’est bien la grande question de l’art cinématographique, l’association peut-elle être muette ou ouverte, laissant au spectateur le soin de lui donner son sens, ou au contraire de le lui retirer ? Et dans ce dernier cas, qu’est-ce qu’une pensée de l’association des images qui hésiterait à voir en chacune la conséquence des précédentes ?

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


  • Séminaires de recherche – Arts, littératures et langages-Formes et objets – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – Validation sur remise d’un travail écrit envoyé à Stéphane Breton par courriel, en PDF exclusivement, de 7 500 signes espaces compris. Il s’agira d’une réflexion personnelle, libre et originale, en rapport avec ce qui a été évoqué durant le séminaire ou avec une question que vous vous posez. L’analyse de films ou la répétition scolaire de ce qui a été dit pendant le séminaire ne conviennent pas. Ce travail sera accompagné de la fiche de validation dûment remplie de la mention de master correspondante, en PDF exclusivement, sans oublier de préciser le cas échéant sur cette fiche le nom et l’adresse courriel de la personne à qui elle doit être envoyée. Il devra être envoyé à partir du 15 juin et au plus tard le 15 juillet 2025. Les demandes de validation n’obéissant pas à ces exigences ne seront pas examinées. La validation du séminaire est ouverte à toutes mentions autres que « Arts, Littératures et Langages » ou « Anthropologie sociale, ethnologie et ethnographie ».

Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants

Sur rendez-vous demandé à Stéphane Breton.

Réception des candidats

Sur rendez-vous demandé à Stéphane Breton.

Pré-requis
-

Dernière modification : 13 mai 2024 17:42

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Signes, formes, représentations
Page web
-
Langues
-
Mots-clés
Anthropologie Arts Cinéma
Aires culturelles
-
Intervenant·e·s
  • Stéphane Breton [référent·e]   directeur d'études, EHESS / Centre d'histoire et de théorie des arts (CRAL-CEHTA)

Il ne s’agira pas de vérifier si, d’Aristote à Lacan, la philosophie occidentale a eu raison d’affirmer que nous n’avions d’autre pensée qu’une pensée verbale, mais de se demander comment et à quoi nous font penser les images, et plus précisément les images animées qui s’enchaînent dans ce que l’on appelle un film. Un film nous fait-il penser ? Pensons-nous en regardant un film ? Ces pensées dont nous sommes les auteurs font-elles partie du film dont nous sommes les spectateurs ? Enfin, quel rapport les pensées du spectateur entretiennent-elles avec la ou les pensées du film ? Si l’on écarte les pensées intimes dont nous sommes les sujets et que l’on ne se penche que sur le cas de celle qui naissent de l’articulation cinématographique proprement dite (c’est-à-dire de la succession immédiate ou différée des images), on en revient au fait bien connu que la pensée cinématographique par excellence est celle résultant de ce que l’on appelle le « montage ». Robert Bresson disait que le montage consiste à associer des choses qui n’étaient pas destinées à l’être. Entre les images montées il y a écart, puisqu’elles sont différentes, et rapprochement, puisqu’elles se suivent. Cette contiguïté dynamique est-elle à même d’établir entre les éléments, et à quelles conditions, une relation de ressemblance ou de dissemblance, ou encore une relation de causalité ? Finalement, c’est bien la grande question de l’art cinématographique, l’association peut-elle être muette ou ouverte, laissant au spectateur le soin de lui donner son sens, ou au contraire de le lui retirer ? Et dans ce dernier cas, qu’est-ce qu’une pensée de l’association des images qui hésiterait à voir en chacune la conséquence des précédentes ?

Le programme détaillé n'est pas disponible.

  • Séminaires de recherche – Arts, littératures et langages-Formes et objets – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – Validation sur remise d’un travail écrit envoyé à Stéphane Breton par courriel, en PDF exclusivement, de 7 500 signes espaces compris. Il s’agira d’une réflexion personnelle, libre et originale, en rapport avec ce qui a été évoqué durant le séminaire ou avec une question que vous vous posez. L’analyse de films ou la répétition scolaire de ce qui a été dit pendant le séminaire ne conviennent pas. Ce travail sera accompagné de la fiche de validation dûment remplie de la mention de master correspondante, en PDF exclusivement, sans oublier de préciser le cas échéant sur cette fiche le nom et l’adresse courriel de la personne à qui elle doit être envoyée. Il devra être envoyé à partir du 15 juin et au plus tard le 15 juillet 2025. Les demandes de validation n’obéissant pas à ces exigences ne seront pas examinées. La validation du séminaire est ouverte à toutes mentions autres que « Arts, Littératures et Langages » ou « Anthropologie sociale, ethnologie et ethnographie ».
Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants

Sur rendez-vous demandé à Stéphane Breton.

Réception des candidats

Sur rendez-vous demandé à Stéphane Breton.

Pré-requis
-

Attention !
Vous ne pourrez pas accéder à ce séminaire sans avoir préalablement déposé une demande via le lien suivant (une demande est nécessaire pour chaque séminaire auquel vous souhaitez participer, merci de déposer la demande au plus tard 72 heures avant le début de la première séance) : https://participations.ehess.fr/demandes/__nouvelle__?seminaire=716.

  • Autre lieu Paris
    Centre Wallonie-Bruxelles, 127 rue Saint-Martin 75004 Paris
    2nd semestre / hebdomadaire, mercredi 14:00-17:00
    du 7 mai 2025 au 25 juin 2025
    Nombre de séances : 8