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UE651 - Appréhension de l’environnement, bioculturalité et colonisation marchande : du paysage aux OGM (Mésoamérique, Amérique du Nord, Écosse).


Lieu et planning


Planning en cours de validation.


Description


Dernière modification : 13 mai 2024 14:49

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Anthropologie historique, Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie
Page web
-
Langues
anglais espagnol français
Mots-clés
Agriculture Anthropologie Biologie et société Comparatisme Cosmologie Environnement Histoire environnementale Paysage Socio-économie
Aires culturelles
Amérique préhispanique Amériques Europe
Intervenant·e·s
  • Nicolas Ellison [référent·e]   maître de conférences, EHESS / Centre de recherches sur les mondes Américains (MONDA-CERMA)

Partant des liens entre le dualisme naturaliste et la saisie mercantile du monde, ce séminaire proposera une synthèse des réflexions issues des éditions 2020-2024 des séminaires de la chaire « Anthropologie de l’environnement et des pratiques économiques » sur les dynamiques de colonisation marchande de la nature à différentes échelles (du territoire à l’ADN - soit du « paysage » aux OGM).

Pour ce faire, il s’appuiera d’abord sur une réflexion comparative concernant les effets des dynamiques de mise en patrimoine bioculturel sur les rapports au territoire dans les contextes amérindiens, principalement en Mésoamérique – tout en mobilisant l’anthropologie historique de la « mise en paysage » en Écosse et en Amérique du nord. Cette problématique sera abordée notamment à partir de l'étude de divers cas de mise en défens de la nature et de la mise en paysage de certains territoires.

L’étude des matériaux ethnographiques et historiques (voire archéologiques) permettra d’analyser les interactions entre différentes configurations cosmopolitiques du territoire et des rapports au végétal, les modes de connaissance de la nature et la construction d’une vision esthétisante du paysage (cas mésoaméricains, nord-américains et européens) à la fois dans les processus historiques de colonisation et dans les contextes actuels de patrimonialisation bioculturelle. Il s’agira notamment d’explorer la question de la « naturalisation de l'économique ».

Cette réflexion sera poursuive à l’échelle des rapports humains-plantes jusqu’au niveau moléculaire, et s'appuiera pour cela sur l’exploitation des matériaux ethnographiques sur la réception/le rejet des biotechnologies dans les systèmes de connaissance vernaculaires nahua et totonaque (Mexique), notamment autour de la défense des maïs natifs contre les OGM.

La discussion à partir de ces matériaux, ainsi que de différentes controverses autour des rapports entre chercheurs (ethnobiologistes, botanistes, agronomes, biologistes moléculaires), entreprises privées (bio-prospection, industrie pharmaceutique etc.) et peuples amérindiens, visera à mener une réflexion sur les potentialités d’une anthropologie des modes de connaissances de la nature et de ses implications pour les rapports entre science et société, notamment face à la crise écologique globale.

Elle sera aussi l’occasion de penser les liens entre ethnographie, archéologie et sciences du vivant.

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


  • Séminaires de recherche – Anthropologie-Ethnologie et anthropologie sociale – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – exposé oral

Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants

Sur rendez-vous

Réception des candidats

Sur rendez-vous

Pré-requis

- Bases en anthropologie

- Lectures en anglais (et idéalement en espagnol).

Dernière modification : 13 mai 2024 14:49

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Anthropologie historique, Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie
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-
Langues
anglais espagnol français
Mots-clés
Agriculture Anthropologie Biologie et société Comparatisme Cosmologie Environnement Histoire environnementale Paysage Socio-économie
Aires culturelles
Amérique préhispanique Amériques Europe
Intervenant·e·s
  • Nicolas Ellison [référent·e]   maître de conférences, EHESS / Centre de recherches sur les mondes Américains (MONDA-CERMA)

Partant des liens entre le dualisme naturaliste et la saisie mercantile du monde, ce séminaire proposera une synthèse des réflexions issues des éditions 2020-2024 des séminaires de la chaire « Anthropologie de l’environnement et des pratiques économiques » sur les dynamiques de colonisation marchande de la nature à différentes échelles (du territoire à l’ADN - soit du « paysage » aux OGM).

Pour ce faire, il s’appuiera d’abord sur une réflexion comparative concernant les effets des dynamiques de mise en patrimoine bioculturel sur les rapports au territoire dans les contextes amérindiens, principalement en Mésoamérique – tout en mobilisant l’anthropologie historique de la « mise en paysage » en Écosse et en Amérique du nord. Cette problématique sera abordée notamment à partir de l'étude de divers cas de mise en défens de la nature et de la mise en paysage de certains territoires.

L’étude des matériaux ethnographiques et historiques (voire archéologiques) permettra d’analyser les interactions entre différentes configurations cosmopolitiques du territoire et des rapports au végétal, les modes de connaissance de la nature et la construction d’une vision esthétisante du paysage (cas mésoaméricains, nord-américains et européens) à la fois dans les processus historiques de colonisation et dans les contextes actuels de patrimonialisation bioculturelle. Il s’agira notamment d’explorer la question de la « naturalisation de l'économique ».

Cette réflexion sera poursuive à l’échelle des rapports humains-plantes jusqu’au niveau moléculaire, et s'appuiera pour cela sur l’exploitation des matériaux ethnographiques sur la réception/le rejet des biotechnologies dans les systèmes de connaissance vernaculaires nahua et totonaque (Mexique), notamment autour de la défense des maïs natifs contre les OGM.

La discussion à partir de ces matériaux, ainsi que de différentes controverses autour des rapports entre chercheurs (ethnobiologistes, botanistes, agronomes, biologistes moléculaires), entreprises privées (bio-prospection, industrie pharmaceutique etc.) et peuples amérindiens, visera à mener une réflexion sur les potentialités d’une anthropologie des modes de connaissances de la nature et de ses implications pour les rapports entre science et société, notamment face à la crise écologique globale.

Elle sera aussi l’occasion de penser les liens entre ethnographie, archéologie et sciences du vivant.

Le programme détaillé n'est pas disponible.

  • Séminaires de recherche – Anthropologie-Ethnologie et anthropologie sociale – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – exposé oral
Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants

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Pré-requis

- Bases en anthropologie

- Lectures en anglais (et idéalement en espagnol).

Planning en cours de validation.