UE617 - Pourquoi écrire ? Raisons et pratiques d'écriture en Égypte et au-delà (2). Graffiti


Lieu et planning


Attention !
Vous ne pourrez pas accéder à ce séminaire sans avoir préalablement déposé une demande via le lien suivant (une demande est nécessaire pour chaque séminaire auquel vous souhaitez participer, merci de déposer la demande au plus tard 72 heures avant le début de la première séance) : https://participations.ehess.fr/demandes/__nouvelle__?seminaire=617.

  • INHA
    2 rue Vivienne 75002 Paris
    annuel / bimensuel (1re/3e/5e), mardi 14:00-16:00
    du 5 novembre 2024 au 27 mai 2025
    Nombre de séances : 12


Description


Dernière modification : 4 novembre 2024 14:33

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Anthropologie historique, Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie, Archéologie, Histoire, Signes, formes, représentations
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Agriculture Anthropologie historique Anthropologie visuelle Antiquité (sciences de l’) Archéologie Circulations Communication Comparatisme Culture visuelle Écriture Espace social Geste technique Graphisme Histoire Histoire culturelle Image Interactions Mémoire Orientalisme Paléographie Paysage Perception Performance Philologie Pratiques Rituel Savoir-faire Savoirs Textes Visuel
Aires culturelles
Méditerranéens (mondes) Transnational/transfrontières
Intervenant·e·s
  • Chloé Ragazzoli [référent·e]   directrice d'études, EHESS / Anthropologie et histoire des mondes antiques (AnHiMA)

Les pouvoirs de l’écriture

L’écriture est bien davantage qu’un outil au service d’une parole, d’un message ou d’une mémoire ; au-delà du signifié, l’écriture a un pouvoir social construit, en lien avec sa forme graphique, mais aussi son contexte matériel et social de performance.

Le spectacle d’écriture est un outil heuristique pour saisir des moments où l’écrit se dévoile et se comprend dans toute la complexité de ses dimensions - linguistiques, visuelles, spatiale, sensorielle -, et dans la variété de ses acteurs et de ses effets. La perspective spéculaire permet par ailleurs de rappeler que tout écrit s’inscrit dans une performance.

C’est particulièrement le cas des graffiti. Écrits exposés, souvent vus comme personnels et informels, ils brouillent les lignes entre ce qui relève du manuscrit et ce qui appartient à l’inscription. Comme tout cas limite, ils permettent d’explorer des pratiques d’écriture et le phénomène même de l’écriture, avec l’éclairage des sciences sociales.

Cette année, le séminaire s’intéressera ainsi en particulier aux graffiti et à l’épigraphie secondaire – des inscriptions qui ne font pas partie de l’état et de la définition originelle d’un lieu mais qui contribuent à le redéfinir. Aujourd’hui associé à une culture urbaine plus ou moins subversive, le terme même de graffito est une invention académique du XIXe siècle concomitante à la redécouverte de Pompéi. C’est rappeler combien l’impératif d’écrire sur un mur ou une paroi est une pratique multiple et qui traverse l’histoire.

Nous suivrons comme fil directeur le cas des inscriptions de visiteurs de l’Égypte ancienne du Nouvel Empire (v. 1550-1070 av. n. è.). À cette époque en effet, les membres d’une petite élite lettrée prennent l’habitude, quand ils visitent des monuments funéraires du passé, de s’acquitter de l’hommage attendu aux morts, en laissant des graffiti dans la décoration funéraire. Ce faisant, ils répondent aux appels du défunt à lire le décor et à prononcer des prières à son bénéfice, mais ils annexent à leur profit et transforment cet espace efficace entre tous qu’est la tombe, pour laisser leur nom à la postérité, ajouter leur signature à la communauté des autres graffitistes, ou dialoguer directement avec le divin.

Méthodologiquement et thématiquement, le séminaire alternera différents moments :

1) l’examen des usages sociaux de l’écrit à travers le cas des graffiti égyptiens ; 2) des lectures historiographiques sur les graffiti à travers l’histoire, la scripturalité, l’archéologie des lieux signifiants 3/et enfin un dialogue comparatiste, en particulier avec les objets de recherche des étudiants et des collègues invités.

Programme indicatif :

  • les graffiti dans les sociétés humaines et l’étude des scripturalité
  • La tombe égyptienne : un spectacle d’écriture
  • La rhétorique du chemin : les graffiti et le passage
  • Graffiti et la transformation de l’espace (archéologie de l’environnement)
  • Inscriptions de visiteurs et arts de l’écrit en Egypte
  • Empreintes graphiques et mises en scène de soi
  • Acte d’écrire, acte de faire. Graffiti et dispositif funéraire
  • Liturgies épigraphiques

Le séminaire ne présuppose par de compétences linguistiques spécifiques ou de connaissances égyptologiques préalables.

Le programme ci-dessous est conçu comme un fil d'exploration de l'objet graffiti dans une série d'optique différente. Des lectures sont proposées aux étudiants qui le souhaitent pour stimuler le dialogue, alternant entre propositions méthodologiques et théoriques relevant de l'anthropologie et travaux d'égyptologie.

Les textes proposés sont mis à disposition ici : https://drive.google.com/drive/folders/1W9MmByFbC-Z5fao4Uc9-bp7R9S10NmoP

 

5 novembre 2024 : Introduction – Graffitologie et anthropologie de l’écriture

Lecture proposée 

  • Ragazzoli, C., Ö. Harmanşah, et C. Salvador. « Introduction. », dans C. Ragazzoli, E. Frood, C. Salvador, et Ö. Harmanşah (éd.), Scribbling through history: graffiti, places and people from antiquity to modernity, Londres : Bloomsbury Academic, 2018, p. 1-15.

19 novembre 2024 : Le travail de l’épigraphiste et les graffiti au filtre de l’anthropologie sociale. En dialogue avec Béatrice Fraenkel (anthropologue, EHESS, Centre Maurice-Halbwachs)

Lectures proposées

  • Baird, J.A., et C. Taylor, « Ancient Graffiti in Context: Introduction », dans J.A. Baird et C. Taylor (éd.), Ancient Graffiti in Context, Londres, New York : Routledge, 2011, p. 1-18.
  • Goodwin, Charles, « Professional Vision ». American Anthropologist 96, no 3 (septembre 1994): p. 606‑633. 

3 décembre 2024 : Inscriptions de visiteurs en Égypte ancienne

Lecture proposée 

  • Helck, Wolfgang. « Die Bedeutung der ägyptischen Besucherinschriften ». ZDMG, no 102 (1952): p. 39‑46.

17 décembre 2024 : Écrire à la marge : Graffiti et annotations marginales à l’heure du numérique. Intervention de Marc Jahjah, socio-anthropologue de la culture numérique (Université de Nantes)

Lectures proposées

  • J. Rogers, « Graffiti and the medieval margin », dans C. Ragazzoli et al., Scribbling through history, London, 2018, p. 175-188.
  • M. Jahjah, “Graffiti under control: Annotation practices in social books platform”, ibidem, p. 189-195

14 janvier 2025 : « Je suis là » - Graffiti, signature et signe d’identité 

Lectures proposéss

  • Fraenkel, Béatrice. La signature : genèse d’un signe, Bibliothèque des histoires, Paris : Gallimard, 1992. « Incise II, l’identité et ses signes ».
  • Haring, Ben, From single sign to pseudo-script: an ancient Egyptian system of workmen’s identity marks, Leyde, Boston : Brill, 2017, chap. 2 “Identity marks, Egyptian and others”.

28 janvier 2025 : Marques de soi : tatouages et graffiti

Lectures proposées

  • Juliet Fleming, Graffiti and the Writing Arts of Early Modern England, Londres, 2001, “Introduction” et “chap. 3 Tattoo”, pp. 9-28 et 79-112.
  • Austin, Anne. « Shifting perceptions of tattooed women in ancient Egypt. » dans M. F. Ayad (éd), Women in ancient Egypt: revisiting power, agency, and autonomy, Le Caire : American University in Cairo Press, 2022, p. 401-422. 

11 février 2025 : Chemins d’écritures et songlines aborigènes. Intervention de Jessica de Largy Healy, anthropologue (Université de Nanterre)

4 mars 2025 : « Je suis venu•e », marcher, écrire et rhétorique cheminatoire

Lectures proposées : 

  • M. de Certeau, L’invention du quotidien. I. Arts de faire, « chapitre 7. Marches dans la ville », Folio Essais, Paris, 1990, p. 139-164.
  • Tim Ingold, Une brève histoire des lignes, Paris, 2011-2013, chap. 2, « Traces, Fils et surfaces », p. 57-92, 
  • Darnell, John Coleman. « Graffiti and interacting bodies in the Upper Egyptian deserts. » In C. Ragazzoli, K. Hassan, C. Salvador (éd.), Graffiti and rock inscriptions from ancient Egypt: a companion to secondary epigraphy, Le Cair e: Institut français d’archéologie orientale, 2023. p. 21‑42. 

18 mars 2025 : Épigraphier le monde et mémoires

Lectures proposées : 

  • Dorn, Andreas. « Interacting with the supra natural: the veneration of a fossil in Theban Graffito 1261 » dans F. Servajean, F. Albert (éd.), Esquisses égyptiennes…: recueil de textes offerts à Annie Gasse par ses collègues et amis, Montpellier : CNRS - Université Paul-Valéry Montpellier 3, 2022, p. 119‑134.
  • C. Tilley, A phenomenology of Landscape. Places, paths and monuments, « Part I. Landscape – Theoretical and contemporary perspectives”, Providence, 1994, p. 7-70.

1er avril 2025 : Écrire le monde, suite

29 avril 2025 : Le moment épigraphique : rites et liturgies

Lectures proposées : 

  • V. Plesch, « Memory on the Wall: Graffiti on Religious Wall Paintings », in Journal of Medieval and Early Modern Studies, 2002, vol.32, p. 167‑198.
  • Frood, Elizabeth. « Egyptian Temple Graffiti and the gods: Appropriation and ritualization in Karnak and Luxor », dans Deena Ragavan (éd.), Heaven on earth: Temples, ritual and cosmic symbolism in the ancient world, Chicago: Oriental Institute, 2013, p. 285‑318.

13 mai 2025 : Les graffiti et l’écrit ordinaire

Lectures proposées :

  • Fabre, Daniel (dir.). Écritures ordinaires. Paris, 1993, « introduction »
  • Bertrand, Paul. Les Écritures ordinaires : sociologie d’un temps de révolution documentaire (entre royaume de France et Empire, 1250-1350. Paris: Presses universitaires de la Sorbonne, 2015, « introduction », p. 11-19.

27 mai 2025 (Atelier 14h-18 h) : Ouni, une vie épigraphique et monumentale (Égypte, fin du troisième millénaire av. è. c.)

  • Janet Richards (égyptologue et anthropologue, University of Michigan, professeur invité à l’EHESS)
  • Philippe Collombert (égyptologue, Université de Genève)
  • Andréas Stauder (égyptologue et linguiste, EPHE)

Master


  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture

Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques

Connection en hybride sur demande, écrire à Chloé Ragazzoli

Direction de travaux des étudiants

oui

Réception des candidats

sur rendez-vous

Pré-requis

aucun

Dernière modification : 4 novembre 2024 14:33

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Anthropologie historique, Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie, Archéologie, Histoire, Signes, formes, représentations
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Agriculture Anthropologie historique Anthropologie visuelle Antiquité (sciences de l’) Archéologie Circulations Communication Comparatisme Culture visuelle Écriture Espace social Geste technique Graphisme Histoire Histoire culturelle Image Interactions Mémoire Orientalisme Paléographie Paysage Perception Performance Philologie Pratiques Rituel Savoir-faire Savoirs Textes Visuel
Aires culturelles
Méditerranéens (mondes) Transnational/transfrontières
Intervenant·e·s
  • Chloé Ragazzoli [référent·e]   directrice d'études, EHESS / Anthropologie et histoire des mondes antiques (AnHiMA)

Les pouvoirs de l’écriture

L’écriture est bien davantage qu’un outil au service d’une parole, d’un message ou d’une mémoire ; au-delà du signifié, l’écriture a un pouvoir social construit, en lien avec sa forme graphique, mais aussi son contexte matériel et social de performance.

Le spectacle d’écriture est un outil heuristique pour saisir des moments où l’écrit se dévoile et se comprend dans toute la complexité de ses dimensions - linguistiques, visuelles, spatiale, sensorielle -, et dans la variété de ses acteurs et de ses effets. La perspective spéculaire permet par ailleurs de rappeler que tout écrit s’inscrit dans une performance.

C’est particulièrement le cas des graffiti. Écrits exposés, souvent vus comme personnels et informels, ils brouillent les lignes entre ce qui relève du manuscrit et ce qui appartient à l’inscription. Comme tout cas limite, ils permettent d’explorer des pratiques d’écriture et le phénomène même de l’écriture, avec l’éclairage des sciences sociales.

Cette année, le séminaire s’intéressera ainsi en particulier aux graffiti et à l’épigraphie secondaire – des inscriptions qui ne font pas partie de l’état et de la définition originelle d’un lieu mais qui contribuent à le redéfinir. Aujourd’hui associé à une culture urbaine plus ou moins subversive, le terme même de graffito est une invention académique du XIXe siècle concomitante à la redécouverte de Pompéi. C’est rappeler combien l’impératif d’écrire sur un mur ou une paroi est une pratique multiple et qui traverse l’histoire.

Nous suivrons comme fil directeur le cas des inscriptions de visiteurs de l’Égypte ancienne du Nouvel Empire (v. 1550-1070 av. n. è.). À cette époque en effet, les membres d’une petite élite lettrée prennent l’habitude, quand ils visitent des monuments funéraires du passé, de s’acquitter de l’hommage attendu aux morts, en laissant des graffiti dans la décoration funéraire. Ce faisant, ils répondent aux appels du défunt à lire le décor et à prononcer des prières à son bénéfice, mais ils annexent à leur profit et transforment cet espace efficace entre tous qu’est la tombe, pour laisser leur nom à la postérité, ajouter leur signature à la communauté des autres graffitistes, ou dialoguer directement avec le divin.

Méthodologiquement et thématiquement, le séminaire alternera différents moments :

1) l’examen des usages sociaux de l’écrit à travers le cas des graffiti égyptiens ; 2) des lectures historiographiques sur les graffiti à travers l’histoire, la scripturalité, l’archéologie des lieux signifiants 3/et enfin un dialogue comparatiste, en particulier avec les objets de recherche des étudiants et des collègues invités.

Programme indicatif :

  • les graffiti dans les sociétés humaines et l’étude des scripturalité
  • La tombe égyptienne : un spectacle d’écriture
  • La rhétorique du chemin : les graffiti et le passage
  • Graffiti et la transformation de l’espace (archéologie de l’environnement)
  • Inscriptions de visiteurs et arts de l’écrit en Egypte
  • Empreintes graphiques et mises en scène de soi
  • Acte d’écrire, acte de faire. Graffiti et dispositif funéraire
  • Liturgies épigraphiques

Le séminaire ne présuppose par de compétences linguistiques spécifiques ou de connaissances égyptologiques préalables.

Le programme ci-dessous est conçu comme un fil d'exploration de l'objet graffiti dans une série d'optique différente. Des lectures sont proposées aux étudiants qui le souhaitent pour stimuler le dialogue, alternant entre propositions méthodologiques et théoriques relevant de l'anthropologie et travaux d'égyptologie.

Les textes proposés sont mis à disposition ici : https://drive.google.com/drive/folders/1W9MmByFbC-Z5fao4Uc9-bp7R9S10NmoP

 

5 novembre 2024 : Introduction – Graffitologie et anthropologie de l’écriture

Lecture proposée 

  • Ragazzoli, C., Ö. Harmanşah, et C. Salvador. « Introduction. », dans C. Ragazzoli, E. Frood, C. Salvador, et Ö. Harmanşah (éd.), Scribbling through history: graffiti, places and people from antiquity to modernity, Londres : Bloomsbury Academic, 2018, p. 1-15.

19 novembre 2024 : Le travail de l’épigraphiste et les graffiti au filtre de l’anthropologie sociale. En dialogue avec Béatrice Fraenkel (anthropologue, EHESS, Centre Maurice-Halbwachs)

Lectures proposées

  • Baird, J.A., et C. Taylor, « Ancient Graffiti in Context: Introduction », dans J.A. Baird et C. Taylor (éd.), Ancient Graffiti in Context, Londres, New York : Routledge, 2011, p. 1-18.
  • Goodwin, Charles, « Professional Vision ». American Anthropologist 96, no 3 (septembre 1994): p. 606‑633. 

3 décembre 2024 : Inscriptions de visiteurs en Égypte ancienne

Lecture proposée 

  • Helck, Wolfgang. « Die Bedeutung der ägyptischen Besucherinschriften ». ZDMG, no 102 (1952): p. 39‑46.

17 décembre 2024 : Écrire à la marge : Graffiti et annotations marginales à l’heure du numérique. Intervention de Marc Jahjah, socio-anthropologue de la culture numérique (Université de Nantes)

Lectures proposées

  • J. Rogers, « Graffiti and the medieval margin », dans C. Ragazzoli et al., Scribbling through history, London, 2018, p. 175-188.
  • M. Jahjah, “Graffiti under control: Annotation practices in social books platform”, ibidem, p. 189-195

14 janvier 2025 : « Je suis là » - Graffiti, signature et signe d’identité 

Lectures proposéss

  • Fraenkel, Béatrice. La signature : genèse d’un signe, Bibliothèque des histoires, Paris : Gallimard, 1992. « Incise II, l’identité et ses signes ».
  • Haring, Ben, From single sign to pseudo-script: an ancient Egyptian system of workmen’s identity marks, Leyde, Boston : Brill, 2017, chap. 2 “Identity marks, Egyptian and others”.

28 janvier 2025 : Marques de soi : tatouages et graffiti

Lectures proposées

  • Juliet Fleming, Graffiti and the Writing Arts of Early Modern England, Londres, 2001, “Introduction” et “chap. 3 Tattoo”, pp. 9-28 et 79-112.
  • Austin, Anne. « Shifting perceptions of tattooed women in ancient Egypt. » dans M. F. Ayad (éd), Women in ancient Egypt: revisiting power, agency, and autonomy, Le Caire : American University in Cairo Press, 2022, p. 401-422. 

11 février 2025 : Chemins d’écritures et songlines aborigènes. Intervention de Jessica de Largy Healy, anthropologue (Université de Nanterre)

4 mars 2025 : « Je suis venu•e », marcher, écrire et rhétorique cheminatoire

Lectures proposées : 

  • M. de Certeau, L’invention du quotidien. I. Arts de faire, « chapitre 7. Marches dans la ville », Folio Essais, Paris, 1990, p. 139-164.
  • Tim Ingold, Une brève histoire des lignes, Paris, 2011-2013, chap. 2, « Traces, Fils et surfaces », p. 57-92, 
  • Darnell, John Coleman. « Graffiti and interacting bodies in the Upper Egyptian deserts. » In C. Ragazzoli, K. Hassan, C. Salvador (éd.), Graffiti and rock inscriptions from ancient Egypt: a companion to secondary epigraphy, Le Cair e: Institut français d’archéologie orientale, 2023. p. 21‑42. 

18 mars 2025 : Épigraphier le monde et mémoires

Lectures proposées : 

  • Dorn, Andreas. « Interacting with the supra natural: the veneration of a fossil in Theban Graffito 1261 » dans F. Servajean, F. Albert (éd.), Esquisses égyptiennes…: recueil de textes offerts à Annie Gasse par ses collègues et amis, Montpellier : CNRS - Université Paul-Valéry Montpellier 3, 2022, p. 119‑134.
  • C. Tilley, A phenomenology of Landscape. Places, paths and monuments, « Part I. Landscape – Theoretical and contemporary perspectives”, Providence, 1994, p. 7-70.

1er avril 2025 : Écrire le monde, suite

29 avril 2025 : Le moment épigraphique : rites et liturgies

Lectures proposées : 

  • V. Plesch, « Memory on the Wall: Graffiti on Religious Wall Paintings », in Journal of Medieval and Early Modern Studies, 2002, vol.32, p. 167‑198.
  • Frood, Elizabeth. « Egyptian Temple Graffiti and the gods: Appropriation and ritualization in Karnak and Luxor », dans Deena Ragavan (éd.), Heaven on earth: Temples, ritual and cosmic symbolism in the ancient world, Chicago: Oriental Institute, 2013, p. 285‑318.

13 mai 2025 : Les graffiti et l’écrit ordinaire

Lectures proposées :

  • Fabre, Daniel (dir.). Écritures ordinaires. Paris, 1993, « introduction »
  • Bertrand, Paul. Les Écritures ordinaires : sociologie d’un temps de révolution documentaire (entre royaume de France et Empire, 1250-1350. Paris: Presses universitaires de la Sorbonne, 2015, « introduction », p. 11-19.

27 mai 2025 (Atelier 14h-18 h) : Ouni, une vie épigraphique et monumentale (Égypte, fin du troisième millénaire av. è. c.)

  • Janet Richards (égyptologue et anthropologue, University of Michigan, professeur invité à l’EHESS)
  • Philippe Collombert (égyptologue, Université de Genève)
  • Andréas Stauder (égyptologue et linguiste, EPHE)
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
Contacts additionnels
-
Informations pratiques

Connection en hybride sur demande, écrire à Chloé Ragazzoli

Direction de travaux des étudiants

oui

Réception des candidats

sur rendez-vous

Pré-requis

aucun

Attention !
Vous ne pourrez pas accéder à ce séminaire sans avoir préalablement déposé une demande via le lien suivant (une demande est nécessaire pour chaque séminaire auquel vous souhaitez participer, merci de déposer la demande au plus tard 72 heures avant le début de la première séance) : https://participations.ehess.fr/demandes/__nouvelle__?seminaire=617.

  • INHA
    2 rue Vivienne 75002 Paris
    annuel / bimensuel (1re/3e/5e), mardi 14:00-16:00
    du 5 novembre 2024 au 27 mai 2025
    Nombre de séances : 12