UE418 - Le pragmatisme sociologique et les pouvoirs. Des controverses publiques aux relations d'emprise


Lieu et planning


Attention !
Vous ne pourrez pas accéder à ce séminaire sans avoir préalablement déposé une demande via le lien suivant (une demande est nécessaire pour chaque séminaire auquel vous souhaitez participer, merci de déposer la demande au plus tard 72 heures avant le début de la première séance) : https://participations.ehess.fr/demandes/__nouvelle__?seminaire=418.

  • Campus Condorcet-Centre de colloques
    Centre de colloques, Cours des humanités 93300 Aubervilliers
    Salle polyvalente 50
    1er semestre / hebdomadaire, vendredi 10:30-12:30
    du 8 novembre 2024 au 7 février 2025
    Nombre de séances : 12


Description


Dernière modification : 9 mai 2024 16:11

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Sociologie
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Affects Agriculture Argumentation Capitalisme Citoyenneté Corps Démocratie Domination Droit, normes et société Dynamiques sociales Émotions Environnement Ethnographie Études des sciences contemporaines Institutions Interactions Médecine Milieu Mobilisation(s) Mouvements sociaux Perception Pollution Pragmatisme Risques Santé Santé environnementale Savoirs Sciences Sociologie Temps/temporalité Violence Vivant
Aires culturelles
Amérique du Sud Europe Transnational/transfrontières
Intervenant·e·s
  • Francis Chateauraynaud [référent·e]   directeur d'études, EHESS / Centre de recherche médecine, sciences, santé, santé mentale, sociétés (CERMES3)

Ouvert sous ce titre au cours de l'année universitaire 2022-2023, après plusieurs décennies de travaux consacrés à l'étude des processus critiques, ce séminaire a pour mission de faire le point sur les apports, les limites et les perspectives du pragmatisme sociologique. Que faut-il conserver, que faut-il réviser, partiellement ou de fond en comble pour faire face à un enchevêtrement continu des alertes et des crises, engendrant au coeur des sociétés contemporaines une forme particulière d'hypercriticité ? Les séances seront organisées en trois séquences, avec d'inévitables superpositions : 1) On reviendra en premier lieu sur les concepts et les outils d'analyse forgés à partir d'une importante casuistique, faite de grands dossiers d'alertes et de controverses en matière d'environnement, de santé ou de technologie, ainsi que de mobilisations collectives saisies sur des échelles multiples ; 2) Les travaux antérieurs ont montré que les processus critiques les plus complexes exigeaient de faire tenir ensemble plusieurs lignes de raisonnement et d'enquête. Si la sociologie des alertes et des controverses a longtemps privilégié l'étude des sciences et des dispositifs d'expertise dans leurs interactions avec les mobilisations et les débats publics, il importe de faire varier les échelles et de se rapprocher des milieux, des formes de vie et des écosystèmes, lieux de saisie, par les enquêtes ethnographiques, des affects et des percepts, des formes d'attention et des prises sur le monde ; 3) Les questions de pouvoir, d'influence ou d'emprise, un temps délaissées par les sociologies pragmatiques, ont donné lieu ces dernières années à plusieurs reformulations que l'on examinera à la lumière (ou plutôt à l'ombre) des évolutions récentes des formes de domination et de gouvernement, dont le moins que l'on puisse dire est qu'elles abîment sérieusement l'idéal de la démocratie comme forme de vie cher aux fondateurs du pragmatisme, et à John Dewey en particulier.

Contrairement à l'an passé où l'animateur du séminaire a assuré les présentations de la quasi-totalité des séances (à l'exception de la dernière), il y aura en 2024-2025 plusieurs chercheur·es invité·es à présenter et discuter leurs travaux, pour cette raison le programme détaillé ci-dessous ne donne pas d'indication précise de numéros de séances.

1) Après plusieurs décennies de sociologie des alertes et des controverses : l’épistémologie pragmatique face à la criticité des processus contemporains

Depuis plus de vingt ans la sociologie pragmatique des transformations, étudie les processus d’alertes et de controverses, à travers les formes de mobilisation et de régulation auxquelles ils donnent lieu. Le retour sur la casuistique accumulée autour des enjeux sanitaires, environnementaux et technoscientiques (du nucléaire aux OGM, des pandémies aux pesticides, de la pollution de l'air au changement climatique, de la transition énergétique aux statuts controversés des artefacts numériques ou des chimères biotechnologiques), se doublera d'un diagnostic sociopolitique de l’époque contemporaine marquée par des chocs et des crises aux multiples conséquences.

Comment des enquêtes d’inspiration pragmatiste peuvent-elles traiter des processus complexes, non-linéaires, multi-scalaires, riches en rebondissements et en rétroactions ? En pratiquant une forme de conséquentialisme ouvert, non-borné, on explore des voix heuristiques pour relier l’enquête continue sur les processus critiques et la découverte graduelle de caractéristiques ignorées, invisibles ou incertaines. Il s'agit de rendre intelligibles les trajectoires suivies par les problèmes et les causes publiques et, dans le même mouvement, de penser les incommensurabilités et les irréductibilités inhérentes aux jeux d’échelles. La convergence d’une sociologie pragmatique argumentative, d’une ethnographie des activités en leurs milieux et d’une théorie ouverte des systèmes dynamiques, permet d’adapter les concepts et les outils issus du pragmatisme aux situations contemporaines et de renouveler les capacités critiques nécessaires à la pratique des sciences sociales.

2) Prises (hyper)sensibles : milieux en interaction, affects et percepts en transformation

L'expérience sensible est depuis longtemps au coeur des démarches pragmatistes. Loin de projeter l’ensemble des expériences dans un même cadre rationaliste, la sociologie pragmatiste cherche à saisir au plus près les activités et les pratiques dans leurs milieux, à identifier les épreuves par lesquelles elles s'accordent ou entrent en conflit avec des normes et des dispositifs, et à rendre compte des tensions propres à l'expression du perceptible et de l'imperceptible, de la différence ou du différend, de l'émotion ou du (res)sentiment, de l'incommensurable ou de l'irréductible. Comment émergent les signes pertinents pour les personnes ou les groupes, et comment se forgent leur portée et leur sens ? Il faut parfois rappeler que c’est de l'attention aux micro-phénomènes dans le monde sensible qu'est né le concept de lanceur d'alerte - dans le mouvement-même de la sociologie de l'attention-vigilance et de la critique. En réactualisant les travaux sur la perception publiés dans Experts et faussaires (1995, réédité en 2014), on montrera comment le partage des expériences change de sens selon les prises élaborées par les personnes et les groupes.

En contrepoint des raisonnements sur la complexité, la criticité ou l'hypercriticité développés dans les premières séances, on se placera au coeur de la fabrique des affects et des percepts, des attentions et des émotions, saisies dans leurs logique sociales, temporelles et spatiales propres. En entrant par les milieux en interaction, on évite de prétendre accéder sans médiation au monde vécu d'entités hétérogènes, humaines, artefactuelles ou non-humaines, tout en prenant très au sérieux les rapports entre les écosystèmes naturels et artificiels, ainsi que les stratégies d'interprétation et de représentation des différentes "formes de vie". Parmi les enquêtes récentes, on privilégiera les enjeux forestiers, à partir de plusieurs sites d'enquête dans le Périgord vert.

3) Tyrannies, dominations, influences ou emprises : le pragmatisme et les pouvoirs dans un monde en réseaux

Les travaux sur les formes contemporaines de l'emprise ont beaucoup évolué avec le renouvellement de la figure de l'empreneur. Il s'agit ici d'évaluer l'apport d'une pragmatique de l'emprise par rapport aux théories sociologiques du pouvoir et de la domination, et de poursuivre l'examen détaillé de figures contemporaines - l'usage du terme d'emprise visant toute l'étendue des phénomènes de capture, d'assujettissement ou de prise de contrôle de l'autre, et non telle ou telle forme spécifique. De l'inceste aux sectes, du harcèlement managérial aux mafias, des formes d'hégémonie techno-économique au (néo)colonialisme, des addictions aux formes autoritaires du pouvoir, on examinera pas à pas l'activation et la désactivation d'un ensemble de ressorts d'emprise, élaborés au fil des enquêtes antérieures, modélisés à partir des expériences et des formes d'expression des personnes et des groupes. Les formes d'emprise contemporaine ne sont pas des résidus de techniques traditionnelles de domination : elles s'enrichissent des asymétries rendues possibles par les nouvelles logiques d'action et, faisant souvent feu de tout bois, engagent, depuis les affaires de violence sexuelle jusqu'aux formes de gouvernement, le devenir des démocraties.

Le raisonnement et l'enquête pragmatiste, qui renouent pleinement avec une sociologie critique, permettent d'examiner les modes de résistance et les techniques de défense opératoires en régime d'emprise. S'ouvre ici tout un espace de réflexion sur les relations dialectiques entre for interne et for externe, les formes d'emprise étant l'occasion de développer une pragmatique de l'intériorité, dont les ressorts pourraient bien se révéler vitaux face à la montée de nouvelles formes d'autoritarisme dotées de puissantes technologies de surveillance.


Master


  • Séminaires de recherche – Sociologie – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture

Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques

contact par email : chateau@ehess.fr

 

Direction de travaux des étudiants

RV avant ou après les séances de séminaire - à fixer préalablement par courriel

Réception des candidats

La participation au séminaire se fait par la plateforme EHESS ou par courriel. Pas de réception préalable

Pré-requis

Connaissance basique de la littérature en sciences sociales contemporaines et/ou simple désir de mieux comprendre sociologiquement ce qui se trame dans ce monde.

Dernière modification : 9 mai 2024 16:11

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Sociologie
Page web
-
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français
Mots-clés
Affects Agriculture Argumentation Capitalisme Citoyenneté Corps Démocratie Domination Droit, normes et société Dynamiques sociales Émotions Environnement Ethnographie Études des sciences contemporaines Institutions Interactions Médecine Milieu Mobilisation(s) Mouvements sociaux Perception Pollution Pragmatisme Risques Santé Santé environnementale Savoirs Sciences Sociologie Temps/temporalité Violence Vivant
Aires culturelles
Amérique du Sud Europe Transnational/transfrontières
Intervenant·e·s
  • Francis Chateauraynaud [référent·e]   directeur d'études, EHESS / Centre de recherche médecine, sciences, santé, santé mentale, sociétés (CERMES3)

Ouvert sous ce titre au cours de l'année universitaire 2022-2023, après plusieurs décennies de travaux consacrés à l'étude des processus critiques, ce séminaire a pour mission de faire le point sur les apports, les limites et les perspectives du pragmatisme sociologique. Que faut-il conserver, que faut-il réviser, partiellement ou de fond en comble pour faire face à un enchevêtrement continu des alertes et des crises, engendrant au coeur des sociétés contemporaines une forme particulière d'hypercriticité ? Les séances seront organisées en trois séquences, avec d'inévitables superpositions : 1) On reviendra en premier lieu sur les concepts et les outils d'analyse forgés à partir d'une importante casuistique, faite de grands dossiers d'alertes et de controverses en matière d'environnement, de santé ou de technologie, ainsi que de mobilisations collectives saisies sur des échelles multiples ; 2) Les travaux antérieurs ont montré que les processus critiques les plus complexes exigeaient de faire tenir ensemble plusieurs lignes de raisonnement et d'enquête. Si la sociologie des alertes et des controverses a longtemps privilégié l'étude des sciences et des dispositifs d'expertise dans leurs interactions avec les mobilisations et les débats publics, il importe de faire varier les échelles et de se rapprocher des milieux, des formes de vie et des écosystèmes, lieux de saisie, par les enquêtes ethnographiques, des affects et des percepts, des formes d'attention et des prises sur le monde ; 3) Les questions de pouvoir, d'influence ou d'emprise, un temps délaissées par les sociologies pragmatiques, ont donné lieu ces dernières années à plusieurs reformulations que l'on examinera à la lumière (ou plutôt à l'ombre) des évolutions récentes des formes de domination et de gouvernement, dont le moins que l'on puisse dire est qu'elles abîment sérieusement l'idéal de la démocratie comme forme de vie cher aux fondateurs du pragmatisme, et à John Dewey en particulier.

Contrairement à l'an passé où l'animateur du séminaire a assuré les présentations de la quasi-totalité des séances (à l'exception de la dernière), il y aura en 2024-2025 plusieurs chercheur·es invité·es à présenter et discuter leurs travaux, pour cette raison le programme détaillé ci-dessous ne donne pas d'indication précise de numéros de séances.

1) Après plusieurs décennies de sociologie des alertes et des controverses : l’épistémologie pragmatique face à la criticité des processus contemporains

Depuis plus de vingt ans la sociologie pragmatique des transformations, étudie les processus d’alertes et de controverses, à travers les formes de mobilisation et de régulation auxquelles ils donnent lieu. Le retour sur la casuistique accumulée autour des enjeux sanitaires, environnementaux et technoscientiques (du nucléaire aux OGM, des pandémies aux pesticides, de la pollution de l'air au changement climatique, de la transition énergétique aux statuts controversés des artefacts numériques ou des chimères biotechnologiques), se doublera d'un diagnostic sociopolitique de l’époque contemporaine marquée par des chocs et des crises aux multiples conséquences.

Comment des enquêtes d’inspiration pragmatiste peuvent-elles traiter des processus complexes, non-linéaires, multi-scalaires, riches en rebondissements et en rétroactions ? En pratiquant une forme de conséquentialisme ouvert, non-borné, on explore des voix heuristiques pour relier l’enquête continue sur les processus critiques et la découverte graduelle de caractéristiques ignorées, invisibles ou incertaines. Il s'agit de rendre intelligibles les trajectoires suivies par les problèmes et les causes publiques et, dans le même mouvement, de penser les incommensurabilités et les irréductibilités inhérentes aux jeux d’échelles. La convergence d’une sociologie pragmatique argumentative, d’une ethnographie des activités en leurs milieux et d’une théorie ouverte des systèmes dynamiques, permet d’adapter les concepts et les outils issus du pragmatisme aux situations contemporaines et de renouveler les capacités critiques nécessaires à la pratique des sciences sociales.

2) Prises (hyper)sensibles : milieux en interaction, affects et percepts en transformation

L'expérience sensible est depuis longtemps au coeur des démarches pragmatistes. Loin de projeter l’ensemble des expériences dans un même cadre rationaliste, la sociologie pragmatiste cherche à saisir au plus près les activités et les pratiques dans leurs milieux, à identifier les épreuves par lesquelles elles s'accordent ou entrent en conflit avec des normes et des dispositifs, et à rendre compte des tensions propres à l'expression du perceptible et de l'imperceptible, de la différence ou du différend, de l'émotion ou du (res)sentiment, de l'incommensurable ou de l'irréductible. Comment émergent les signes pertinents pour les personnes ou les groupes, et comment se forgent leur portée et leur sens ? Il faut parfois rappeler que c’est de l'attention aux micro-phénomènes dans le monde sensible qu'est né le concept de lanceur d'alerte - dans le mouvement-même de la sociologie de l'attention-vigilance et de la critique. En réactualisant les travaux sur la perception publiés dans Experts et faussaires (1995, réédité en 2014), on montrera comment le partage des expériences change de sens selon les prises élaborées par les personnes et les groupes.

En contrepoint des raisonnements sur la complexité, la criticité ou l'hypercriticité développés dans les premières séances, on se placera au coeur de la fabrique des affects et des percepts, des attentions et des émotions, saisies dans leurs logique sociales, temporelles et spatiales propres. En entrant par les milieux en interaction, on évite de prétendre accéder sans médiation au monde vécu d'entités hétérogènes, humaines, artefactuelles ou non-humaines, tout en prenant très au sérieux les rapports entre les écosystèmes naturels et artificiels, ainsi que les stratégies d'interprétation et de représentation des différentes "formes de vie". Parmi les enquêtes récentes, on privilégiera les enjeux forestiers, à partir de plusieurs sites d'enquête dans le Périgord vert.

3) Tyrannies, dominations, influences ou emprises : le pragmatisme et les pouvoirs dans un monde en réseaux

Les travaux sur les formes contemporaines de l'emprise ont beaucoup évolué avec le renouvellement de la figure de l'empreneur. Il s'agit ici d'évaluer l'apport d'une pragmatique de l'emprise par rapport aux théories sociologiques du pouvoir et de la domination, et de poursuivre l'examen détaillé de figures contemporaines - l'usage du terme d'emprise visant toute l'étendue des phénomènes de capture, d'assujettissement ou de prise de contrôle de l'autre, et non telle ou telle forme spécifique. De l'inceste aux sectes, du harcèlement managérial aux mafias, des formes d'hégémonie techno-économique au (néo)colonialisme, des addictions aux formes autoritaires du pouvoir, on examinera pas à pas l'activation et la désactivation d'un ensemble de ressorts d'emprise, élaborés au fil des enquêtes antérieures, modélisés à partir des expériences et des formes d'expression des personnes et des groupes. Les formes d'emprise contemporaine ne sont pas des résidus de techniques traditionnelles de domination : elles s'enrichissent des asymétries rendues possibles par les nouvelles logiques d'action et, faisant souvent feu de tout bois, engagent, depuis les affaires de violence sexuelle jusqu'aux formes de gouvernement, le devenir des démocraties.

Le raisonnement et l'enquête pragmatiste, qui renouent pleinement avec une sociologie critique, permettent d'examiner les modes de résistance et les techniques de défense opératoires en régime d'emprise. S'ouvre ici tout un espace de réflexion sur les relations dialectiques entre for interne et for externe, les formes d'emprise étant l'occasion de développer une pragmatique de l'intériorité, dont les ressorts pourraient bien se révéler vitaux face à la montée de nouvelles formes d'autoritarisme dotées de puissantes technologies de surveillance.

  • Séminaires de recherche – Sociologie – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
Contacts additionnels
-
Informations pratiques

contact par email : chateau@ehess.fr

 

Direction de travaux des étudiants

RV avant ou après les séances de séminaire - à fixer préalablement par courriel

Réception des candidats

La participation au séminaire se fait par la plateforme EHESS ou par courriel. Pas de réception préalable

Pré-requis

Connaissance basique de la littérature en sciences sociales contemporaines et/ou simple désir de mieux comprendre sociologiquement ce qui se trame dans ce monde.

Attention !
Vous ne pourrez pas accéder à ce séminaire sans avoir préalablement déposé une demande via le lien suivant (une demande est nécessaire pour chaque séminaire auquel vous souhaitez participer, merci de déposer la demande au plus tard 72 heures avant le début de la première séance) : https://participations.ehess.fr/demandes/__nouvelle__?seminaire=418.

  • Campus Condorcet-Centre de colloques
    Centre de colloques, Cours des humanités 93300 Aubervilliers
    Salle polyvalente 50
    1er semestre / hebdomadaire, vendredi 10:30-12:30
    du 8 novembre 2024 au 7 février 2025
    Nombre de séances : 12