UE382 - Les collections au prisme des sciences humaines et sociales : les collections vivantes
Lieu et planning
Attention !
Vous ne pourrez pas accéder à ce séminaire sans avoir préalablement déposé une demande via le lien suivant
(une demande est nécessaire pour chaque séminaire auquel vous souhaitez participer, merci de déposer la demande au plus tard 72 heures avant le début de la première séance) :
https://participations.ehess.fr/demandes/__nouvelle__?seminaire=382.
-
Muséum national d'Histoire naturelle
57 rue Cuvier 75005 Paris
1er semestre / bimensuel (indifférent), jeudi 14:00-17:00
du 10 octobre 2024 au 27 février 2025
Nombre de séances : 8
Description
Dernière modification : 7 mai 2024 16:32
- Type d'UE
- Séminaires DR/CR
- Disciplines
- Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie, Histoire
- Page web
- https://colviv.hypotheses.org
- Langues
- anglais français
- Mots-clés
- Animalité Archives Biologie et société Culture matérielle Environnement Épistémologie Éthique Histoire des sciences et des techniques Musées Patrimoine Vivant
- Aires culturelles
- Contemporain (anthropologie du, monde) Europe Transnational/transfrontières
Intervenant·e·s
- Serge Reubi [référent·e] maître de conférences, Muséum national d'histoire naturelle / Centre Alexandre-Koyré. Histoire des sciences et des techniques (CAK)
- Mélanie Roustan maîtresse de conférences, Muséum national d'histoire naturelle
- Diane Courtin doctorante, Muséum national d'histoire naturelle
Ce séminaire porte sur les « collections vivantes » comprises généralement comme des ensembles inventoriés de spécimens en vie, conservés au sein de musées, de muséums ou d’instituts scientifiques, incluant les collections botaniques, zoologiques, ou microbiologiques. Cependant, certains objets que nous considérons inertes sont « animés » dans différents contextes culturels et invitent à revisiter la notion de vivant qui peut être défini par sa capacité au mouvement, sa dimension relationnelle, sa faculté de reproduction, ou sa prédisposition à la mort ou à la transcender.
La collection répond à un principe d’accumulation selon des critères de sélection, de classement et de valorisation. Au-delà du plaisir, elle vise parfois la production de connaissances et la conservation d’un patrimoine – et leur diffusion. Les « collections vivantes » semblent ainsi, de prime abord, traversées de tensions : leur visée patrimoniale prétend arrêter le temps quand la vie implique la cyclicité ; leur caractère scientifique – et les modèles abstraits inhérents – se heurtent à l’incertitude et à la singularité du vivant ; leur gestion implique de manipuler comme des objets matériels des formes de vie, et parfois des êtres sensibles.
À travers une approche anthropologique, sociologique, historique ou philosophique, le séminaire poursuivra son exploration des questions soulevées ces trois dernières années : comment ont été et sont constituées et définies les collections vivantes ? Par qui et pour qui ? Comment s’articulent-elles à des paradigmes scientifiques ? Quelles valeurs les sous-tendent ? Nous proposons de continuer nos travaux en s’ouvrant d’une part à la pluralité des conceptions du vivant, en particulier en dehors du paradigme naturaliste, d’autre part à la problématique des collections humaines. Nous nous attèlerons à de nouvelles interrogations transversales. Quels sont les problèmes éthiques posés par la mise en collection du vivant dans toutes ses formes, et comment sont-ils abordés par les professionnels des collections ? Quels sont les rapports interspécifiques qui s’y développent et quelles émotions ou attachements particuliers suscitent-ils du fait qu’il s’agit d’« être sensibles » ou « d’objets animés » ? Comment s’opèrent les circulations d’une collection à l’autre, du vivant à l’inerte (naturalisations, collections ostéologiques…) mais aussi de l’inerte au vivant, lorsque les matières organiques ne cessent de se métamorphoser et ouvrent des pistes de recherche sur le vivant voire sur sa réactivation (des biobanques aux frozen zoos), ou que la diversité des ontologies éclairent d’un jour nouveau des « choses » conservées au musée et « réaniment » ainsi des ancêtres ou des esprits ?
Le programme détaillé n'est pas disponible.
Master
-
Séminaires de recherche
– Savoirs en sociétés-Histoire des sciences, des techniques et des savoirs
– M1/S1-M2/S3
Suivi et validation – semestriel bi-mensuelle = 6 ECTS
MCC – fiche de lecture
Renseignements
- Contacts additionnels
- -
- Informations pratiques
- -
- Direction de travaux des étudiants
Sur RV
- Réception des candidats
Sur RV
- Pré-requis
Aucun
Dernière modification : 7 mai 2024 16:32
- Type d'UE
- Séminaires DR/CR
- Disciplines
- Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie, Histoire
- Page web
- https://colviv.hypotheses.org
- Langues
- anglais français
- Mots-clés
- Animalité Archives Biologie et société Culture matérielle Environnement Épistémologie Éthique Histoire des sciences et des techniques Musées Patrimoine Vivant
- Aires culturelles
- Contemporain (anthropologie du, monde) Europe Transnational/transfrontières
Intervenant·e·s
- Serge Reubi [référent·e] maître de conférences, Muséum national d'histoire naturelle / Centre Alexandre-Koyré. Histoire des sciences et des techniques (CAK)
- Mélanie Roustan maîtresse de conférences, Muséum national d'histoire naturelle
- Diane Courtin doctorante, Muséum national d'histoire naturelle
Ce séminaire porte sur les « collections vivantes » comprises généralement comme des ensembles inventoriés de spécimens en vie, conservés au sein de musées, de muséums ou d’instituts scientifiques, incluant les collections botaniques, zoologiques, ou microbiologiques. Cependant, certains objets que nous considérons inertes sont « animés » dans différents contextes culturels et invitent à revisiter la notion de vivant qui peut être défini par sa capacité au mouvement, sa dimension relationnelle, sa faculté de reproduction, ou sa prédisposition à la mort ou à la transcender.
La collection répond à un principe d’accumulation selon des critères de sélection, de classement et de valorisation. Au-delà du plaisir, elle vise parfois la production de connaissances et la conservation d’un patrimoine – et leur diffusion. Les « collections vivantes » semblent ainsi, de prime abord, traversées de tensions : leur visée patrimoniale prétend arrêter le temps quand la vie implique la cyclicité ; leur caractère scientifique – et les modèles abstraits inhérents – se heurtent à l’incertitude et à la singularité du vivant ; leur gestion implique de manipuler comme des objets matériels des formes de vie, et parfois des êtres sensibles.
À travers une approche anthropologique, sociologique, historique ou philosophique, le séminaire poursuivra son exploration des questions soulevées ces trois dernières années : comment ont été et sont constituées et définies les collections vivantes ? Par qui et pour qui ? Comment s’articulent-elles à des paradigmes scientifiques ? Quelles valeurs les sous-tendent ? Nous proposons de continuer nos travaux en s’ouvrant d’une part à la pluralité des conceptions du vivant, en particulier en dehors du paradigme naturaliste, d’autre part à la problématique des collections humaines. Nous nous attèlerons à de nouvelles interrogations transversales. Quels sont les problèmes éthiques posés par la mise en collection du vivant dans toutes ses formes, et comment sont-ils abordés par les professionnels des collections ? Quels sont les rapports interspécifiques qui s’y développent et quelles émotions ou attachements particuliers suscitent-ils du fait qu’il s’agit d’« être sensibles » ou « d’objets animés » ? Comment s’opèrent les circulations d’une collection à l’autre, du vivant à l’inerte (naturalisations, collections ostéologiques…) mais aussi de l’inerte au vivant, lorsque les matières organiques ne cessent de se métamorphoser et ouvrent des pistes de recherche sur le vivant voire sur sa réactivation (des biobanques aux frozen zoos), ou que la diversité des ontologies éclairent d’un jour nouveau des « choses » conservées au musée et « réaniment » ainsi des ancêtres ou des esprits ?
Le programme détaillé n'est pas disponible.
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Séminaires de recherche
– Savoirs en sociétés-Histoire des sciences, des techniques et des savoirs
– M1/S1-M2/S3
Suivi et validation – semestriel bi-mensuelle = 6 ECTS
MCC – fiche de lecture
- Contacts additionnels
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- Informations pratiques
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- Direction de travaux des étudiants
Sur RV
- Réception des candidats
Sur RV
- Pré-requis
Aucun
Attention !
Vous ne pourrez pas accéder à ce séminaire sans avoir préalablement déposé une demande via le lien suivant
(une demande est nécessaire pour chaque séminaire auquel vous souhaitez participer, merci de déposer la demande au plus tard 72 heures avant le début de la première séance) :
https://participations.ehess.fr/demandes/__nouvelle__?seminaire=382.
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Muséum national d'Histoire naturelle
57 rue Cuvier 75005 Paris
1er semestre / bimensuel (indifférent), jeudi 14:00-17:00
du 10 octobre 2024 au 27 février 2025
Nombre de séances : 8