UE268 - Formes et pratiques performatives
Lieu et planning
Attention !
Vous ne pourrez pas accéder à ce séminaire sans avoir préalablement déposé une demande via le lien suivant
(une demande est nécessaire pour chaque séminaire auquel vous souhaitez participer, merci de déposer la demande au plus tard 72 heures avant le début de la première séance) :
https://participations.ehess.fr/demandes/__nouvelle__?seminaire=268.
-
54 bd Raspail
54 bd Raspail 75006 Paris
Salle AS1_08
2nd semestre / bimensuel (1re/3e/5e), mardi 18:30-20:30
du 18 février 2025 au 17 juin 2025
Nombre de séances : 9
Description
Dernière modification : 6 mai 2024 11:57
- Type d'UE
- Séminaires de centre
- Centres
- Laboratoire d'anthropologie politique (LAP)
- Disciplines
- Signes, formes, représentations
- Page web
- -
- Langues
- -
- Mots-clés
- Arts Corps Esthétique Histoire Performance Théâtre
- Aires culturelles
- Contemporain (anthropologie du, monde)
Intervenant·e·s
- Georges Vigarello [référent·e] directeur d'études (retraité·e), EHESS / Laboratoire d’anthropologie critique interdisciplinaire (LAP-LACI)
- Sylvie Roques
- Pascale Weber professeure des universités, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Ce séminaire existe depuis six ans. Il a été l'occasion de rencontres de chercheurs qui travaillent sur ces thématiques devenant à la pointe d'interrogations sur le faire dans les arts vivants aujourd'hui, comme également leur génétique et leur réception. Il a été aussi l'occasion de confronter des perspectives artistiques et scientifiques, de confronter la recherche et la création. L’objectif visé est alors de mettre en avant des outils heuristiques permettant de décrypter l’ensemble de ces formes, de dégager des axes et des points communs permettant de les rapprocher ou non.
La performance se caractérise par une mise en jeu suraccentué du corps ( sur lequel nous nous attarderons), pour jouer sur l’expression, sa diversité, son étendue. D’où son importance actuelle. Au-delà de son succès croissant, une de ses particularités, en suraccentuant l’existence physique et ses manifestations, est de mieux se questionner sur le présent. Cet investissement, tout particulier et majeur, est aussi porteur de sens. Il peut donner lieu, mieux que d’autres sans doute, par ses manifestations physiques même, à des types d’interrogation (voire de contestation) sur le politique, l’institution ou les pratiques quotidiennes collectives, jusqu’au champ anthropologique lui-même. Il peut aussi dessiner des lignes de résistance possible.
Or les sujets encore à prospecter demeurent particulièrement nombreux. Si à l’origine performance et théâtre semblent des formes antagonistes au regard des performance studies et de la réception des œuvres dans les années 2005 en France[1], des hybridations plus récentes entre ces deux mediums sont à retenir avec notamment l’avènement de ce que l’on a nommé la vague flamande[2]. Nombre de croisements entre diverses disciplines artistiques ont eu lieu (du théâtre à la danse, à la vidéo et à la musique). Ce qui accroît l’importance donnée à la performance aujourd’hui, sa présence diffuse, sa pluralité, thèmes majeurs régulièrement confrontés dans le séminaire.
L’ensemble des pratiques performatives qui ont pu émerger ont su aussi se spécifier. Les propositions artistiques uniquement centrés sur la performance se banalisent, s’enrichissent, créent leurs publics, créent leurs modes aussi, voire leur univers. C’est bien aussi ce thème que le séminaire prospecte avec le plus d’attention. La performance, au-delà de sa lente pénétration dans les arts, constitue aussi le sien. Et elle le fait de façon croissante. Plusieurs interventions, comme celle de Gaël Depauw, danseuse performeuse, interprète de Jan Fabre en ont rappelé la valeur subversive. On peut aussi retenir la force dérangeante des performances des artistes iraniennes en exil évoquées par Parya Vatankhah qui relèvent d’un geste de protestation contre le régime en place et produisent des actions politiques autant qu’esthétiques. D’autres formes plus soft mais non moins signifiantes ont pu aussi émerger qui bousculent le publics en dehors des lieux consacrés au spectacle et comme l’a rappelé Éliane Beaufils mettent l’accent sur des revendications plus écologiques[3].
Notre perspective demeure toujours celle de croiser les problématiques concernant les pratiques performatives et les interrogations qui ne peuvent manquer de surgir à leur sujet en faisant dialoguer pratique et théorie, revendications politiques et choix esthétiques. Notre séminaire a été particulièrement suivi l'année dernière lors des interventions de chercheurs et artistes et s’est déroulé en mode hybride. Nous souhaitons renouveler cette expérience et prolonger notre réflexion qui va donner lieu à une publication en cours de rédaction.
[1] On peut songer aux polémiques au festival d’Avignon en 2005 et à l’ouvrage de Georges Banu et Bruno Tackels (coord.), Le cas Avignon 2005. Regards critiques, Éditions l’Entretemps, 2005.
[2] Karel Vanhaesebrouck (2014). « L’exception flamande: réalité ou mythe », In Christian Biet, Josette Féral, “La vague flamande”, Théâtre/Public, n° 211, pp. 6-10
[3] Éliane Beaufils, « Faire équipe avec des plantes ? Quatre performances participatives et leurs au-delà », Tangence [En ligne], 132 | 2023, mis en ligne le 01 décembre 2024, consulté le 02 mai 2024. URL : http://journals.openedition.org/tangence/2359
Le programme détaillé n'est pas disponible.
Master
Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.
Renseignements
- Contacts additionnels
- -
- Informations pratiques
Contacter Sylvie Roques pour les demande d'informations : sylvie.roques@ehess.fr
- Direction de travaux des étudiants
- -
- Réception des candidats
- -
- Pré-requis
- -
Dernière modification : 6 mai 2024 11:57
- Type d'UE
- Séminaires de centre
- Centres
- Laboratoire d'anthropologie politique (LAP)
- Disciplines
- Signes, formes, représentations
- Page web
- -
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- -
- Mots-clés
- Arts Corps Esthétique Histoire Performance Théâtre
- Aires culturelles
- Contemporain (anthropologie du, monde)
Intervenant·e·s
- Georges Vigarello [référent·e] directeur d'études (retraité·e), EHESS / Laboratoire d’anthropologie critique interdisciplinaire (LAP-LACI)
- Sylvie Roques
- Pascale Weber professeure des universités, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Ce séminaire existe depuis six ans. Il a été l'occasion de rencontres de chercheurs qui travaillent sur ces thématiques devenant à la pointe d'interrogations sur le faire dans les arts vivants aujourd'hui, comme également leur génétique et leur réception. Il a été aussi l'occasion de confronter des perspectives artistiques et scientifiques, de confronter la recherche et la création. L’objectif visé est alors de mettre en avant des outils heuristiques permettant de décrypter l’ensemble de ces formes, de dégager des axes et des points communs permettant de les rapprocher ou non.
La performance se caractérise par une mise en jeu suraccentué du corps ( sur lequel nous nous attarderons), pour jouer sur l’expression, sa diversité, son étendue. D’où son importance actuelle. Au-delà de son succès croissant, une de ses particularités, en suraccentuant l’existence physique et ses manifestations, est de mieux se questionner sur le présent. Cet investissement, tout particulier et majeur, est aussi porteur de sens. Il peut donner lieu, mieux que d’autres sans doute, par ses manifestations physiques même, à des types d’interrogation (voire de contestation) sur le politique, l’institution ou les pratiques quotidiennes collectives, jusqu’au champ anthropologique lui-même. Il peut aussi dessiner des lignes de résistance possible.
Or les sujets encore à prospecter demeurent particulièrement nombreux. Si à l’origine performance et théâtre semblent des formes antagonistes au regard des performance studies et de la réception des œuvres dans les années 2005 en France[1], des hybridations plus récentes entre ces deux mediums sont à retenir avec notamment l’avènement de ce que l’on a nommé la vague flamande[2]. Nombre de croisements entre diverses disciplines artistiques ont eu lieu (du théâtre à la danse, à la vidéo et à la musique). Ce qui accroît l’importance donnée à la performance aujourd’hui, sa présence diffuse, sa pluralité, thèmes majeurs régulièrement confrontés dans le séminaire.
L’ensemble des pratiques performatives qui ont pu émerger ont su aussi se spécifier. Les propositions artistiques uniquement centrés sur la performance se banalisent, s’enrichissent, créent leurs publics, créent leurs modes aussi, voire leur univers. C’est bien aussi ce thème que le séminaire prospecte avec le plus d’attention. La performance, au-delà de sa lente pénétration dans les arts, constitue aussi le sien. Et elle le fait de façon croissante. Plusieurs interventions, comme celle de Gaël Depauw, danseuse performeuse, interprète de Jan Fabre en ont rappelé la valeur subversive. On peut aussi retenir la force dérangeante des performances des artistes iraniennes en exil évoquées par Parya Vatankhah qui relèvent d’un geste de protestation contre le régime en place et produisent des actions politiques autant qu’esthétiques. D’autres formes plus soft mais non moins signifiantes ont pu aussi émerger qui bousculent le publics en dehors des lieux consacrés au spectacle et comme l’a rappelé Éliane Beaufils mettent l’accent sur des revendications plus écologiques[3].
Notre perspective demeure toujours celle de croiser les problématiques concernant les pratiques performatives et les interrogations qui ne peuvent manquer de surgir à leur sujet en faisant dialoguer pratique et théorie, revendications politiques et choix esthétiques. Notre séminaire a été particulièrement suivi l'année dernière lors des interventions de chercheurs et artistes et s’est déroulé en mode hybride. Nous souhaitons renouveler cette expérience et prolonger notre réflexion qui va donner lieu à une publication en cours de rédaction.
[1] On peut songer aux polémiques au festival d’Avignon en 2005 et à l’ouvrage de Georges Banu et Bruno Tackels (coord.), Le cas Avignon 2005. Regards critiques, Éditions l’Entretemps, 2005.
[2] Karel Vanhaesebrouck (2014). « L’exception flamande: réalité ou mythe », In Christian Biet, Josette Féral, “La vague flamande”, Théâtre/Public, n° 211, pp. 6-10
[3] Éliane Beaufils, « Faire équipe avec des plantes ? Quatre performances participatives et leurs au-delà », Tangence [En ligne], 132 | 2023, mis en ligne le 01 décembre 2024, consulté le 02 mai 2024. URL : http://journals.openedition.org/tangence/2359
Le programme détaillé n'est pas disponible.
Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.
- Contacts additionnels
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- Informations pratiques
Contacter Sylvie Roques pour les demande d'informations : sylvie.roques@ehess.fr
- Direction de travaux des étudiants
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- Pré-requis
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Attention !
Vous ne pourrez pas accéder à ce séminaire sans avoir préalablement déposé une demande via le lien suivant
(une demande est nécessaire pour chaque séminaire auquel vous souhaitez participer, merci de déposer la demande au plus tard 72 heures avant le début de la première séance) :
https://participations.ehess.fr/demandes/__nouvelle__?seminaire=268.
-
54 bd Raspail
54 bd Raspail 75006 Paris
Salle AS1_08
2nd semestre / bimensuel (1re/3e/5e), mardi 18:30-20:30
du 18 février 2025 au 17 juin 2025
Nombre de séances : 9