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UE213 - Atelier d'anthropologie féministe et queer
Lieu et planning
Planning en cours de validation.
Description
Dernière modification : 3 mai 2024 15:55
- Type d'UE
- Séminaires de centre
- Centres
- Laboratoire d'anthropologie politique (LAP)
- Disciplines
- Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie
- Page web
- -
- Langues
- français
- Mots-clés
- Anthropologie Anthropologie politique Ethnographie Féminisme Genre Méthodes et techniques des sciences sociales Sexualité
- Aires culturelles
- -
Intervenant·e·s
- Gianfranco Rebucini [référent·e] chargé de recherche, CNRS / Laboratoire d'anthropologie politique (LAP)
- Michela Fusaschi professeure ordinaire, Université Roma III, Italie
- Alessandra Fiorentini docteure, EHESS / Laboratoire d'anthropologie politique (LAP)
- Morgane Tocco docteure, EHESS / Laboratoire d'anthropologie politique (LAP)
- Flavia de Faria ATER, Université Paris Cité
- Paul Forigua Cruz docteur, EHESS
Depuis les années 1970, les féminismes ont posé des défis considérables à la pratique anthropologique et ont contribué au dévoilement des responsabilités et des rapports de pouvoir dans la recherche ethnographique, en mettant en exergue des nouvelles normes de réflexivité, dans le travail de terrain et dans la production du savoir. À partir des années 1990, les théories et pratiques queer sont venues quant à elles enrichir la critique féministe et ont posé des défis supplémentaires à la discipline. En effet, le queer vient troubler la pratique ethnographique dans ses présupposés naturalisés concernant les corps, les affects, les individualités et les subjectivations politiques et sociales et œuvre à déstabiliser les convictions de l’anthropologie dans ses catégorisations et divisions qui tendent à figer le monde social. Il se réfère à des idées de pagaille et de désordre plutôt que d’ordre et de norme. Les deux approches ont produit ainsi une « relation gênante » avec l’anthropologie pour reprendre la formule de Marylin Strathern (1987).
Organisé au sein du Laboratoire d’anthropologie politique, ce séminaire se veut un atelier de réflexion pour doctorant·es et chercheur·ses plus confirmé·es, de partage d’expériences et de savoirs anthropologiques à partir de perspectives féministes et/ou queer. Il s’agit de créer un espace de travail transversal et participatif en cherchant à mettre en place un réseau d’anthropologues et ethnographes qui s’intéressent aux questions de genre et de sexualité. Afin de permettre cette construction collective, l’atelier repose sur une implication active des participant·es. La présence à toutes les séances est donc fortement souhaitée.
Le programme détaillé n'est pas disponible.
Master
Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.
Renseignements
- Contacts additionnels
- -
- Informations pratiques
- -
- Direction de travaux des étudiants
- -
- Réception des candidats
- -
- Pré-requis
- -
Dernière modification : 3 mai 2024 15:55
- Type d'UE
- Séminaires de centre
- Centres
- Laboratoire d'anthropologie politique (LAP)
- Disciplines
- Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie
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- Mots-clés
- Anthropologie Anthropologie politique Ethnographie Féminisme Genre Méthodes et techniques des sciences sociales Sexualité
- Aires culturelles
- -
Intervenant·e·s
- Gianfranco Rebucini [référent·e] chargé de recherche, CNRS / Laboratoire d'anthropologie politique (LAP)
- Michela Fusaschi professeure ordinaire, Université Roma III, Italie
- Alessandra Fiorentini docteure, EHESS / Laboratoire d'anthropologie politique (LAP)
- Morgane Tocco docteure, EHESS / Laboratoire d'anthropologie politique (LAP)
- Flavia de Faria ATER, Université Paris Cité
- Paul Forigua Cruz docteur, EHESS
Depuis les années 1970, les féminismes ont posé des défis considérables à la pratique anthropologique et ont contribué au dévoilement des responsabilités et des rapports de pouvoir dans la recherche ethnographique, en mettant en exergue des nouvelles normes de réflexivité, dans le travail de terrain et dans la production du savoir. À partir des années 1990, les théories et pratiques queer sont venues quant à elles enrichir la critique féministe et ont posé des défis supplémentaires à la discipline. En effet, le queer vient troubler la pratique ethnographique dans ses présupposés naturalisés concernant les corps, les affects, les individualités et les subjectivations politiques et sociales et œuvre à déstabiliser les convictions de l’anthropologie dans ses catégorisations et divisions qui tendent à figer le monde social. Il se réfère à des idées de pagaille et de désordre plutôt que d’ordre et de norme. Les deux approches ont produit ainsi une « relation gênante » avec l’anthropologie pour reprendre la formule de Marylin Strathern (1987).
Organisé au sein du Laboratoire d’anthropologie politique, ce séminaire se veut un atelier de réflexion pour doctorant·es et chercheur·ses plus confirmé·es, de partage d’expériences et de savoirs anthropologiques à partir de perspectives féministes et/ou queer. Il s’agit de créer un espace de travail transversal et participatif en cherchant à mettre en place un réseau d’anthropologues et ethnographes qui s’intéressent aux questions de genre et de sexualité. Afin de permettre cette construction collective, l’atelier repose sur une implication active des participant·es. La présence à toutes les séances est donc fortement souhaitée.
Le programme détaillé n'est pas disponible.
Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.
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Planning en cours de validation.