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UE181 - Les « non-juifs » dans l’histoire des Juifs. Terminologies, discours et réalités sociales


Lieu et planning


Planning en cours de validation.


Description


Dernière modification : 2 mai 2024 14:45

Type d'UE
Séminaires de centre
Centres
Études juives (CRH-EJ)
Disciplines
Anthropologie historique, Droit et société, Histoire, Langues, Méthodes et techniques des sciences sociales, Philosophie et épistémologie
Page web
-
Langues
anglais français
Mots-clés
Anthropologie historique Archives Citoyenneté Culture Diaspora Droit, normes et société Dynamiques sociales Fait religieux Histoire Historiographie Méthodes et techniques des sciences sociales Minorités Philosophie Politique Savoirs Textes
Aires culturelles
Europe Juives (études) Méditerranéens (mondes) Transnational/transfrontières
Intervenant·e·s
  • Davide Mano [référent·e]   chargé de recherche, CNRS / Études juives (CRH-EJ)
  • Cristina Ciucu   maîtresse de conférences, EHESS / Études juives (CRH-EJ)
  • Thomas Chopard   maître de conférences (en cours de nomination), EHESS / Centre de recherches historiques (CRH)

Au fil de l’histoire, les Juifs ont utilisé un riche vocabulaire pour nommer les autres, les « non-juifs ». Le terme le plus connu est le générique goyyim, qui correspond, en hébreu, au pluriel « peuples (non-juifs) » sans connotation péjorative. D’autres termes d’origine biblique ont été employés au fil des siècles pour désigner les « non-juifs », dont les termes de édomites, ismaélites, amalécites, etc., avec des connotations pour la plupart négatives, mais toujours variables selon les contextes et les époques. La littérature rabbinique nous indique d’autres appellations, telles que la formule « adorateurs des étoiles et des planètes » (en hébreu, ‘akum, acronyme de ‘ovdei kokhavim u-mazalot), utilisée dans les éditions censurées du Talmud pour remplacer le terme goyyim, afin de les distinguer des chrétiens. Enfin, parmi les termes désignant les formes d’altérité « non-juive », nous retrouvons des déclinaisons plus neutres, telles que nokhri (« étranger »), ou bien positives, comme, par exemple, l’appellation contemporaine de « Justes parmi les Nations » (hasidei umot ha- ‘olam). En dressant une cartographie des altérités et de leurs évolutions dans le temps et dans l’espace (et par effet miroir, des identités), ce séminaire vise à rendre compte de la complexité des situations juives en mondes chrétien et musulman de l’Antiquité à nos jours. Cette perspective permettra d’appréhender sous une nouvelle lumière l’histoire des relations entre Juifs et non-juifs, à partir des discours des premiers et sur la base des réalités sociales très diverses qui ont pris forme en Occident comme en Orient, afin d’étudier à nouveaux frais la cohabitation entre Juifs et non-Juifs, entre quotidien, intégration, conflits et crises, en vue aussi d’analyser les reconfigurations de ces relations et des terminologies suite à des événements marquants. Cette approche permettra également de revenir, par opposition, sur les diverses formules de l’auto-représentation juive, et notamment sur la dénomination de ‘am Yisra’el (« peuple d’Israël ») et sur le concept d’élection. Elle envisagera enfin les transformations profondes de telles catégories dites « traditionnelles » à l’aune des processus d’intégration des minorités juives au sein des États-nations et de la fondation contemporaine de l’État d’Israël.

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.


Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats
-
Pré-requis
-

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Intervenant·e·s
  • Davide Mano [référent·e]   chargé de recherche, CNRS / Études juives (CRH-EJ)
  • Cristina Ciucu   maîtresse de conférences, EHESS / Études juives (CRH-EJ)
  • Thomas Chopard   maître de conférences (en cours de nomination), EHESS / Centre de recherches historiques (CRH)

Au fil de l’histoire, les Juifs ont utilisé un riche vocabulaire pour nommer les autres, les « non-juifs ». Le terme le plus connu est le générique goyyim, qui correspond, en hébreu, au pluriel « peuples (non-juifs) » sans connotation péjorative. D’autres termes d’origine biblique ont été employés au fil des siècles pour désigner les « non-juifs », dont les termes de édomites, ismaélites, amalécites, etc., avec des connotations pour la plupart négatives, mais toujours variables selon les contextes et les époques. La littérature rabbinique nous indique d’autres appellations, telles que la formule « adorateurs des étoiles et des planètes » (en hébreu, ‘akum, acronyme de ‘ovdei kokhavim u-mazalot), utilisée dans les éditions censurées du Talmud pour remplacer le terme goyyim, afin de les distinguer des chrétiens. Enfin, parmi les termes désignant les formes d’altérité « non-juive », nous retrouvons des déclinaisons plus neutres, telles que nokhri (« étranger »), ou bien positives, comme, par exemple, l’appellation contemporaine de « Justes parmi les Nations » (hasidei umot ha- ‘olam). En dressant une cartographie des altérités et de leurs évolutions dans le temps et dans l’espace (et par effet miroir, des identités), ce séminaire vise à rendre compte de la complexité des situations juives en mondes chrétien et musulman de l’Antiquité à nos jours. Cette perspective permettra d’appréhender sous une nouvelle lumière l’histoire des relations entre Juifs et non-juifs, à partir des discours des premiers et sur la base des réalités sociales très diverses qui ont pris forme en Occident comme en Orient, afin d’étudier à nouveaux frais la cohabitation entre Juifs et non-Juifs, entre quotidien, intégration, conflits et crises, en vue aussi d’analyser les reconfigurations de ces relations et des terminologies suite à des événements marquants. Cette approche permettra également de revenir, par opposition, sur les diverses formules de l’auto-représentation juive, et notamment sur la dénomination de ‘am Yisra’el (« peuple d’Israël ») et sur le concept d’élection. Elle envisagera enfin les transformations profondes de telles catégories dites « traditionnelles » à l’aune des processus d’intégration des minorités juives au sein des États-nations et de la fondation contemporaine de l’État d’Israël.

Le programme détaillé n'est pas disponible.

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