UE16 - L'atelier des artistes. Silences, rumeurs et transferts culturels, XIXe-XXIe siècle
Lieu et planning
Attention !
Vous ne pourrez pas accéder à ce séminaire sans avoir préalablement déposé une demande via le lien suivant
(une demande est nécessaire pour chaque séminaire auquel vous souhaitez participer, merci de déposer la demande au plus tard 72 heures avant le début de la première séance) :
https://participations.ehess.fr/demandes/__nouvelle__?seminaire=16.
-
Campus Condorcet-Centre de colloques
Centre de colloques, Cours des humanités 93300 Aubervilliers
Salle 3.10
annuel / bimensuel (2e/4e), vendredi 10:30-12:30
du 8 novembre 2024 au 13 juin 2025
Nombre de séances : 12
Description
Dernière modification : 19 septembre 2024 11:44
- Type d'UE
- Séminaires DR/CR
- Disciplines
- Anthropologie historique, Histoire, Philosophie et épistémologie, Signes, formes, représentations, Sociologie
- Page web
- https://calenda.org/1189274
- Langues
- français
- L’enseignement est uniquement dispensé dans cette langue.
- Mots-clés
- Anthropologie Arts Épistémologie Philosophie Sociologie
- Aires culturelles
- Contemporain (anthropologie du, monde)
Intervenant·e·s
- Agnès Callu [référent·e] conservatrice du patrimoine, ministère de la Culture / Laboratoire d'anthropologie politique (LAP)
Dans ce séminaire, est observé l’atelier des artistes dans le temps long pour identifier les changements intervenus autour d’une organisation, d’abord indexée aux notions de bourgeoisie et d’urbanisme puis de nomadisme et de précarité. Avec l’instrument de la sociologie des organisations, l’atelier des artistes est questionné comme un espace social devenu structure productrice de « travail créateur » lequel est interrogé par le bras du concept de talent. Le binôme silence/solitude (Blanchot, Merleau-Ponty) est réfléchi quand il acte la création.
Ce séminaire entend s’engager dans une étude historique des ateliers d’artistes de 1880 à 2020. Pratiquant une sociologie des organisations qui postule que l’atelier du créateur compose une structure en soi, fonctionnelle car réglementée par des codes énoncés ou symboliques, catégorielle puisque régie par des habitus régulant les valeurs d’échanges, agissant au singulier ou selon un système collectif quand y pénètrent, outre le « maître » : les apprentis, les disciples, la/les muses, les modèles, les amis, les commanditaires, les collectionneurs etc., on avance que l’atelier fait office d’institution culturelle première. De fait, depuis son site (mobile, éphémère, multiplexe, ouvert à la mondialisation ou sédentaire comme retiré du monde), il propulse (ou non) l’artiste sur le marché de l’art le métamorphosant – souvent en dépit de lui-même – en « entrepreneur » de son travail créateur. Entendant Marc Bloch qui, toujours actuel, défend l’étude de l’attelage programmatique : « la structure et les hommes », l’enquête sociologique démarrée depuis 2016 (auprès d’une population d’artistes et de galeristes) – dont les résultats sont croisés avec l’étude quantitative entreprise sur la base de documents historiques – s’attelle à une typologie des ateliers d’artistes tels que, traversés par des catégories de modèles, ils prescrivent la tendance. En effet, depuis les ateliers - à lire comme « le cœur de la machine de création – s’opèrent les dialogues, consentis ou non avec des interlocuteurs naturels qui connaissent des transformations socio-professionnelles déterminantes. Les galeristes érudits, de la courbure 1880-1950, mutent post 1980 et, de façon massive au seuil des années 2000, en patrons de multinationales en recherche de création de « centres de profits » qui, certes, au démarrage, américains, de New York à Miami, s’installent vers l’Asie du Sud-Est, détentrice de nouveaux capitaux, ouverte à des marchés exponentiels, désinhibés devant des œuvres, certes à admirer, mais plus encore à faire circuler pour transférer de la richesse.
Le programme détaillé n'est pas disponible.
Master
-
Séminaires de recherche
– Arts, littératures et langages-Pratiques, discours et usages
– M1/S1-S2-M2/S3-S4
Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
MCC – contrôle continu -
Séminaires de recherche
– Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes
– M1/S1-S2-M2/S3-S4
Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
MCC – contrôle continu -
Séminaires de recherche
– Histoire-Histoire et sciences sociales
– M1/S1-S2-M2/S3-S4
Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
MCC – contrôle continu -
Séminaires de recherche
– Territoires et développement - Territoires, espaces, sociétés
– M1/S1-S2-M2/S3-S4
Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
MCC – contrôle continu
Renseignements
- Contacts additionnels
- lap@ehess.fr
- Informations pratiques
Contact : agnes.callu@ehess.fr
- Direction de travaux des étudiants
Direction de M1 et M2
Direction de thèse au sein de la FD Terrains, textes, interdisciplinarité
- Réception des candidats
Sur RDV le jeudi matin au Laboratoire d'anthropologie politique, Lap en Salle 547 de 10h à 13h
- Pré-requis
Licence en Histoire ou en Histoire de l'art ou en Esthétique ou en Philosophie ou en Sociologie
Dernière modification : 19 septembre 2024 11:44
- Type d'UE
- Séminaires DR/CR
- Disciplines
- Anthropologie historique, Histoire, Philosophie et épistémologie, Signes, formes, représentations, Sociologie
- Page web
- https://calenda.org/1189274
- Langues
- français
- L’enseignement est uniquement dispensé dans cette langue.
- Mots-clés
- Anthropologie Arts Épistémologie Philosophie Sociologie
- Aires culturelles
- Contemporain (anthropologie du, monde)
Intervenant·e·s
- Agnès Callu [référent·e] conservatrice du patrimoine, ministère de la Culture / Laboratoire d'anthropologie politique (LAP)
Dans ce séminaire, est observé l’atelier des artistes dans le temps long pour identifier les changements intervenus autour d’une organisation, d’abord indexée aux notions de bourgeoisie et d’urbanisme puis de nomadisme et de précarité. Avec l’instrument de la sociologie des organisations, l’atelier des artistes est questionné comme un espace social devenu structure productrice de « travail créateur » lequel est interrogé par le bras du concept de talent. Le binôme silence/solitude (Blanchot, Merleau-Ponty) est réfléchi quand il acte la création.
Ce séminaire entend s’engager dans une étude historique des ateliers d’artistes de 1880 à 2020. Pratiquant une sociologie des organisations qui postule que l’atelier du créateur compose une structure en soi, fonctionnelle car réglementée par des codes énoncés ou symboliques, catégorielle puisque régie par des habitus régulant les valeurs d’échanges, agissant au singulier ou selon un système collectif quand y pénètrent, outre le « maître » : les apprentis, les disciples, la/les muses, les modèles, les amis, les commanditaires, les collectionneurs etc., on avance que l’atelier fait office d’institution culturelle première. De fait, depuis son site (mobile, éphémère, multiplexe, ouvert à la mondialisation ou sédentaire comme retiré du monde), il propulse (ou non) l’artiste sur le marché de l’art le métamorphosant – souvent en dépit de lui-même – en « entrepreneur » de son travail créateur. Entendant Marc Bloch qui, toujours actuel, défend l’étude de l’attelage programmatique : « la structure et les hommes », l’enquête sociologique démarrée depuis 2016 (auprès d’une population d’artistes et de galeristes) – dont les résultats sont croisés avec l’étude quantitative entreprise sur la base de documents historiques – s’attelle à une typologie des ateliers d’artistes tels que, traversés par des catégories de modèles, ils prescrivent la tendance. En effet, depuis les ateliers - à lire comme « le cœur de la machine de création – s’opèrent les dialogues, consentis ou non avec des interlocuteurs naturels qui connaissent des transformations socio-professionnelles déterminantes. Les galeristes érudits, de la courbure 1880-1950, mutent post 1980 et, de façon massive au seuil des années 2000, en patrons de multinationales en recherche de création de « centres de profits » qui, certes, au démarrage, américains, de New York à Miami, s’installent vers l’Asie du Sud-Est, détentrice de nouveaux capitaux, ouverte à des marchés exponentiels, désinhibés devant des œuvres, certes à admirer, mais plus encore à faire circuler pour transférer de la richesse.
Le programme détaillé n'est pas disponible.
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Séminaires de recherche
– Arts, littératures et langages-Pratiques, discours et usages
– M1/S1-S2-M2/S3-S4
Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
MCC – contrôle continu -
Séminaires de recherche
– Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes
– M1/S1-S2-M2/S3-S4
Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
MCC – contrôle continu -
Séminaires de recherche
– Histoire-Histoire et sciences sociales
– M1/S1-S2-M2/S3-S4
Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
MCC – contrôle continu -
Séminaires de recherche
– Territoires et développement - Territoires, espaces, sociétés
– M1/S1-S2-M2/S3-S4
Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
MCC – contrôle continu
- Contacts additionnels
- lap@ehess.fr
- Informations pratiques
Contact : agnes.callu@ehess.fr
- Direction de travaux des étudiants
Direction de M1 et M2
Direction de thèse au sein de la FD Terrains, textes, interdisciplinarité
- Réception des candidats
Sur RDV le jeudi matin au Laboratoire d'anthropologie politique, Lap en Salle 547 de 10h à 13h
- Pré-requis
Licence en Histoire ou en Histoire de l'art ou en Esthétique ou en Philosophie ou en Sociologie
Attention !
Vous ne pourrez pas accéder à ce séminaire sans avoir préalablement déposé une demande via le lien suivant
(une demande est nécessaire pour chaque séminaire auquel vous souhaitez participer, merci de déposer la demande au plus tard 72 heures avant le début de la première séance) :
https://participations.ehess.fr/demandes/__nouvelle__?seminaire=16.
-
Campus Condorcet-Centre de colloques
Centre de colloques, Cours des humanités 93300 Aubervilliers
Salle 3.10
annuel / bimensuel (2e/4e), vendredi 10:30-12:30
du 8 novembre 2024 au 13 juin 2025
Nombre de séances : 12