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UE118 - Les Deaf Studies en question. Traductologie, pratiques artistiques et langues des signes


Lieu et planning


Planning en cours de validation.


Description


Dernière modification : 29 avril 2024 11:02

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie, Langues, Philosophie et épistémologie, Signes, formes, représentations, Sociologie
Page web
-
Langues
français lsf
Mots-clés
Anthropologie visuelle Arts Corps Culture visuelle Langue des signes Musique Performance Poétique Sourds
Aires culturelles
Amériques Europe France
Intervenant·e·s
  • Andrea Benvenuto [référent·e]   maîtresse de conférences, EHESS / Centre d'étude des mouvements sociaux (CEMS)
  • Jérémie Segouat   maître de conférences, Université Toulouse-Jean Jaurès
  • Olivier Schetrit   ingénieur de recherche, CNRS / Centre d'étude des mouvements sociaux (CEMS)

Ce séminaire organisé avec les collègues du D-TIM (Université Toulouse Jean Jaurès) poursuit un double objectif : contribuer à la circulation, traduction et réception des travaux qui ont balisé le champ d’études des Deaf Studies. Et contribuer plus particulièrement à l’étude des processus de traduction à l’œuvre dans les arts vivants en langue des signes. Nous poursuivons l’analyse des pratiques et des œuvres produites, traduites et/ou adaptées depuis et vers la langue des signes par des artistes sourd·es et entendant·es.

Le séminaire précédent s’est focalisé principalement sur le chansigne. Ayant comme point de départ une chanson du répertoire des langues vocales reconfiguré au profit d’une expression visuo-gestuelle poétique et rythmé corporellement, le mot « chansigne » est née de la contraction des mots chanter et signer. Il désigne donc « le fait de chanter en langue des signes ». Mais nous l’avons vu, la pratique du chansigne n’a rien d’une forme artistique stabilisée, homogène, elle ne fait pas non plus consensus parmi son public cible. Les diversités de pratiques du chansigne (de reprise, de création, en solo, à plusieurs, pratiqué par des artistes sourds ou entendants, avec une visée artistique ou d’accessibilité, etc) et de ses enjeux esthétiques, traductologiques et politiques, sont loin d’avoir été tous explorés.

Sans écarter le chansigne, le programme de cette année, va privilégier l’étude de créations visuelles où le recours à une sémiotique corporelle spécifique à la narration visuelle sourde est mobilisée. Nous avons vu que traduire le texte d’une chanson n’est qu’un premier pas du processus de création du chansigne. Nous allons dorénavant explorer l’étendue du défi traductologique posé par exemple par le VV ou la poésie signée ou le corps tout entier est engagé dans l’élaboration du sens. Comment « traduire » un corps qui « parle » ? Ces créations sont-elles traduisibles ? Et doit-on les traduire ? Quelles sont les conditions de possibilité d’une éventuelle traduction ? Quelle est la réception que le public sourd et entendant réserve à ces oeuvres et à leurs traduction? Comment fait-on pour recréer du sens dans le processus de traduction d’expériences artistiques qui mobilisent des ressources sémiotiques si différentes selon les cultures en interaction ?

En réunissant des interprètes, des traducteurs et traductrices, des artistes et des chercheures, le défi de ce séminaire sera de tenter de répondre à ces interrogations posées par les défis que l’usage des langues (vocales et signées) posent aux artistes et à leurs créations tout comme aux pratiques d’interprétation et de traduction.

Ce séminaire réunit autour de lui un collectif de recherche sur les Deaf Studies, intégré par Alain Bacci (UFR LLCE - Université Toulouse J. Jaurès), Diane Bedoin (Université de Rouen), Andrea Benvenuto (EHESS), Fabrice Bertin (EHESS), Yann Cantin (Université Paris 8), Julie Chateauvert (École d’innovation sociale Elisabeth-Bruyère, Université Saint-Paul), Tamara Dmitrieva (EHESS), Barbara Fougère (Université Panthéon-Sorbonne), Angelo Frémeaux (EHESS), Mike Gulliver (Université de Bristol), Marie-Thérèse L’Huillier (CNRS), Jean-François Piquet (UFR LLCE - Université Toulouse J. Jaurès), Jérémie Segouat (UFR LLCE - Université Toulouse J. Jaurès), Olivier Schetrit (EHESS), Pierre Schmitt (EHESS), Didier Séguillon (Université Paris Nanterre), Soline Vennetier (EHESS).

Les langues de travail sont la langue des signes française et le français. 

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


  • Séminaires de recherche – Arts, littératures et langages-Formes et objets – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Arts, littératures et langages-Pratiques, discours et usages – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture

Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques

Pour tout renseignement pratique s'adresser aux responsables du séminaire. 

Direction de travaux des étudiants

Sur RDV 

Réception des candidats

Sur RDV 

Pré-requis

Pas de pré-requis

Dernière modification : 29 avril 2024 11:02

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie, Langues, Philosophie et épistémologie, Signes, formes, représentations, Sociologie
Page web
-
Langues
français lsf
Mots-clés
Anthropologie visuelle Arts Corps Culture visuelle Langue des signes Musique Performance Poétique Sourds
Aires culturelles
Amériques Europe France
Intervenant·e·s
  • Andrea Benvenuto [référent·e]   maîtresse de conférences, EHESS / Centre d'étude des mouvements sociaux (CEMS)
  • Jérémie Segouat   maître de conférences, Université Toulouse-Jean Jaurès
  • Olivier Schetrit   ingénieur de recherche, CNRS / Centre d'étude des mouvements sociaux (CEMS)

Ce séminaire organisé avec les collègues du D-TIM (Université Toulouse Jean Jaurès) poursuit un double objectif : contribuer à la circulation, traduction et réception des travaux qui ont balisé le champ d’études des Deaf Studies. Et contribuer plus particulièrement à l’étude des processus de traduction à l’œuvre dans les arts vivants en langue des signes. Nous poursuivons l’analyse des pratiques et des œuvres produites, traduites et/ou adaptées depuis et vers la langue des signes par des artistes sourd·es et entendant·es.

Le séminaire précédent s’est focalisé principalement sur le chansigne. Ayant comme point de départ une chanson du répertoire des langues vocales reconfiguré au profit d’une expression visuo-gestuelle poétique et rythmé corporellement, le mot « chansigne » est née de la contraction des mots chanter et signer. Il désigne donc « le fait de chanter en langue des signes ». Mais nous l’avons vu, la pratique du chansigne n’a rien d’une forme artistique stabilisée, homogène, elle ne fait pas non plus consensus parmi son public cible. Les diversités de pratiques du chansigne (de reprise, de création, en solo, à plusieurs, pratiqué par des artistes sourds ou entendants, avec une visée artistique ou d’accessibilité, etc) et de ses enjeux esthétiques, traductologiques et politiques, sont loin d’avoir été tous explorés.

Sans écarter le chansigne, le programme de cette année, va privilégier l’étude de créations visuelles où le recours à une sémiotique corporelle spécifique à la narration visuelle sourde est mobilisée. Nous avons vu que traduire le texte d’une chanson n’est qu’un premier pas du processus de création du chansigne. Nous allons dorénavant explorer l’étendue du défi traductologique posé par exemple par le VV ou la poésie signée ou le corps tout entier est engagé dans l’élaboration du sens. Comment « traduire » un corps qui « parle » ? Ces créations sont-elles traduisibles ? Et doit-on les traduire ? Quelles sont les conditions de possibilité d’une éventuelle traduction ? Quelle est la réception que le public sourd et entendant réserve à ces oeuvres et à leurs traduction? Comment fait-on pour recréer du sens dans le processus de traduction d’expériences artistiques qui mobilisent des ressources sémiotiques si différentes selon les cultures en interaction ?

En réunissant des interprètes, des traducteurs et traductrices, des artistes et des chercheures, le défi de ce séminaire sera de tenter de répondre à ces interrogations posées par les défis que l’usage des langues (vocales et signées) posent aux artistes et à leurs créations tout comme aux pratiques d’interprétation et de traduction.

Ce séminaire réunit autour de lui un collectif de recherche sur les Deaf Studies, intégré par Alain Bacci (UFR LLCE - Université Toulouse J. Jaurès), Diane Bedoin (Université de Rouen), Andrea Benvenuto (EHESS), Fabrice Bertin (EHESS), Yann Cantin (Université Paris 8), Julie Chateauvert (École d’innovation sociale Elisabeth-Bruyère, Université Saint-Paul), Tamara Dmitrieva (EHESS), Barbara Fougère (Université Panthéon-Sorbonne), Angelo Frémeaux (EHESS), Mike Gulliver (Université de Bristol), Marie-Thérèse L’Huillier (CNRS), Jean-François Piquet (UFR LLCE - Université Toulouse J. Jaurès), Jérémie Segouat (UFR LLCE - Université Toulouse J. Jaurès), Olivier Schetrit (EHESS), Pierre Schmitt (EHESS), Didier Séguillon (Université Paris Nanterre), Soline Vennetier (EHESS).

Les langues de travail sont la langue des signes française et le français. 

Le programme détaillé n'est pas disponible.

  • Séminaires de recherche – Arts, littératures et langages-Formes et objets – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Arts, littératures et langages-Pratiques, discours et usages – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
Contacts additionnels
-
Informations pratiques

Pour tout renseignement pratique s'adresser aux responsables du séminaire. 

Direction de travaux des étudiants

Sur RDV 

Réception des candidats

Sur RDV 

Pré-requis

Pas de pré-requis

Planning en cours de validation.