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UE929 - Monuments et documents de l’Afrique ancienne : recherches en cours en histoire, histoire de l’art et archéologie
Lieu et planning
-
INHA
2 rue Vivienne 75002 Paris
annuel / mensuel (indifférent), mercredi 09:30-12:30
du 9 novembre 2022 au 7 juin 2023
Nombre de séances : 12
Description
Dernière modification : 10 novembre 2022 14:15
- Type d'UE
- Séminaires DE/MC
- Disciplines
- Anthropologie historique, Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie, Archéologie, Histoire, Signes, formes, représentations
- Page web
- -
- Langues
- -
- Mots-clés
- Archéologie Arts Culture matérielle Culture visuelle Histoire
- Aires culturelles
- Afrique
Intervenant·e·s
- Claire Bosc-Tiessé [référent·e] directrice d'études, EHESS - directrice de recherche, CNRS / Institut des mondes africains (IMAF)
Ce séminaire teste et confronte hypothèses et méthodes pour montrer comment les sciences humaines écrivent aujourd’hui le passé de l’Afrique. L’objectif est de présenter et discuter les recherches en cours sur l’Afrique ancienne, entendue dans un sens très large de la préhistoire jusqu’au pré-contemporain, prenant en compte aussi bien les régions au sud du Sahara que celles qui sont au nord. Il s’agit non seulement d’établir une veille sur les tendances actuelles de la recherche mais surtout de voir comment celle-ci peut se faire en situation de pénurie documentaire dans une interdisciplinarité en acte. Ce séminaire permet aussi de mobiliser et rassembler les recherches sur l’Afrique pré-contemporaine pour créer un lieu d’échanges et dynamiser le champ.
Claire Bosc-Tiessé (EHESS/INHA), Amélie Chekroun (IREMAM-CNRS), Marie-Laure Derat (CNRS, Orient & Méditerranée) et Anaïs Wion (CNRS, IMAF) animeront ce séminaire organisé en partenariat avec l’INHA et le CNRS.
Programme provisoire
9 novembre 2022 : Ingrid Houssaye-Michienzi (CNRS, laboratoire Orient et Méditerranée), « De Buda à Būda. Enjeux et modalités d’une expédition de cuivre au Sahara vers 1400 : l’apport des sources commerciales du fonds Datini ».
7 décembre 2022 : Amélie Chekroun (CNRS, Institut de recherche sur les mondes arabes et musulmans) et Simon Dorso (ERC HornEast, Institut de recherche sur les mondes arabes et musulmans), « Le site de Kwiha (Tigray, Éthiopie) de la période aksoumite au XVIe siècle : premier bilan des fouilles et recherches en cours ».
18 janvier 2023 : Anaïs Wion (CNRS, Institut des mondes africains), « Transcrire les carnets de voyage d'Antoine d'Abbadie (1838-48) : travail collaboratif et Intelligence Artificielle ».
15 février 2023 : Martina Ambu (LabEx Hastec, EPHE, Laboratoire d’études sur les monothéismes) et Perrine Pilette (CNRS – laboratoire Orient et Méditerranée), « Relations entre Égypte et Éthiopie chrétiennes aux XIIIe-XVIe siècles : recherches en cours sur les sources hagiographiques, historiographiques et documentaires ».
15 mars 2023 : Robin Seignobos (Université Lumière Lyon 2, CIHAM - Histoire, Archéologie, Littératures des mondes chrétiens et musulmans médiévaux), « Archives d’une frontière : les documents arabes de Qaṣr Ibrīm (Nubie, XIe-XIIe siècle) »; Birgit Ricquier (Université libre de Bruxelles), « Des arbres et des racines en linguistique à l’histoire des communautés en forêt équatoriale : le cas du nord-est de la République Démocratique du Congo ».
12 avril 2023 : Yves Gleize (INRAP / laboratoire PACEA), « Pratiques et espaces funéraires à Lalibela (Éthiopie): bilan des dernières recherches » ; Claire Bosc-Tiessé (EHESS/INHA), « Les temporalités de productions et d’usages d’images à Lalibela (Éthiopie, (XIIIe ?-XXIe s.) » ; Marie-Laure Derat (CNRS, laboratoire Orient et Méditerranée), sous réserve.
10 mai 2023 : Muna Abubeker (Addis Ababa University), “Slavery in the 19th century Harari Court Document “ ; Charles Clément (Université Paris-1) titre à venir, « La fortaleza de São Sebastião : protéger la présence portugaise contestée dans le Sud-Est africain (mi-XVIe - XVIIe siècle) »
7 juin 2023 : Samuel Sanchez (Université Paris-1, Institut des mondes africains), « Que tirer des registres fonciers du royaume merina ? (Madagascar, XIXe s.) » ; Matthieu Provençalle (Université Paris-1), « À la recherche des voix africaines dans les récits européens : la relation de voyage de Nicolas Villault de Bellefond et la légende de l'antériorité française en Afrique de l'Ouest (XVIIe s.) »
Master
-
Séminaires de recherche
– Arts, littératures et langages-Formes et objets
– M1/S1-S2-M2/S3-S4
Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
MCC – fiche de lecture -
Séminaires de recherche
– Arts, littératures et langages-Pratiques, discours et usages
– M1/S1-S2-M2/S3-S4
Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
MCC – fiche de lecture
Renseignements
- Contacts additionnels
- -
- Informations pratiques
Ce séminaire a lieu à l'INHA, 6 rue des Petits-Champs, 75 002 Paris, salle Benjamin, les mercredis suivants de 9h30 à 12h30
- 9 novembre 2022
- 7 décembre 2022
- 18 janvier 2023
- 15 février 2023
- 15 mars 2023
- 12 avril 2023
- 10 mai 2023
- 7 juin 2023
- Direction de travaux des étudiants
La réception des étudiants se fait sur rendez-vous ou après le séminaire.
- Réception des candidats
- -
- Pré-requis
- -
Compte rendu
Organisé en partenariat avec l’INHA et le CNRS et à travers la présentation de travaux en cours par des chercheurs confirmés ou des doctorants, ce séminaire teste et confronte hypothèses et méthodes pour approfondir nos manières d’écrire aujourd’hui le passé de l’Afrique. Cette année, les interventions ont fait la part belle, d’une part, aux recherches sur l’Afrique de l’Est et notamment l’Éthiopie et, d’autre part, sur la relecture de sources européennes pour l’histoire de l’Afrique médiévale et moderne.
Deux séances ont été consacrées à l’actualité des recherches de deux projets collectifs, historiques et archéologiques, menées en Éthiopie depuis 2017 pour l’un, 2009 pour l’autre. Amélie Chekroun (historienne, CNRS, IREMAM) et Simon Dorso (archéologue, ERC HornEast) ont présenté le bilan des fouilles et des recherches en cours sur le site de Kwiha, au Tigray, et son occupation de la période aksoumite au XVIe siècle. L’autre était dédiée à la présentation des travaux sur le site rupestre de Lalibela : ceux d’archéologie funéraire menés par Yves Gleize (INRAP/PACEA), en lien avec la parution de son livre, Qedemt et les espaces funéraires de Lalibela (XIe-XXIe siècle). Vies et usages sépulcraux d’un site (PUM, 2023) et ceux de Claire Bosc-Tiessé (INHA/EHESS) sur les différents types d’images produites selon les époques (du XIIIe au XXIe siècle) et les méthodes d’analyse mises en place en fonction.
Exemples de la vitalité des recherches actuelles sur l’Ethiopie et de leur renouveau pour ce qui concerne les rapports avec l’Egypte, Martina Ambu (LabEx Hastec) et Perrine Pilette (CNRS, Orient & Méditerranée) sont revenues en détail sur les nouvelles approches des sources hagiographiques, historiographiques et documentaires qui renseignent les relations entre l’Égypte et l’Éthiopie chrétiennes entre le XIIIe et le XVIe siècle. Muna Abubeker (Addis Ababa University, chercheuse invitée à l’EHESS) a, elle, présenté un document du XIXe siècle, issu du tribunal de Harrar, et ce que l’on pouvait en faire pour l’histoire de l’esclavage.
Offrant, entre autres choses, un contrepoint à ces recherches sur la documenation éthiopienne, Samuel Sanchez (Université Paris-1, IMAF) a exposé les possibilités d’une recherche sur des archives méconnues, les registres fiscaux du royaume merina, et les bases d’une recherche, rare, sur l’histoire économique de Madagascar au XIXe siècle.
À la croisée des études éthiopiennes, des humanités numériques et la question de l’usage des sources européennes pour l’histoire africaine, Anaïs Wion (CNRS, IMAF) et Vanessa Descleaux (BnF) ont détaillé les méthodes collaboratives mises en place pour la transcription des carnets de voyage d’Antoine d’Abbadie (en Ethiopie entre 1838 et 1848), sur la plateforme Transcrire, entre travail collaboratif et usage de l’intelligence artificielle, ainsi que les enjeux des recherches sur ces documents exceptionnels (en dépôt à la BnF) pour la géographie et l’histoire de l’Éthiopie, de même que sur les langues éthiopiennes et leur littérature.
Ingrid Houssaye-Michienzi (CNRS, Orient & Méditerranée) a détaillé l’apport des sources commerciales du fonds Datini de Prato et montré, à travers cela, les enjeux et modalités d’une expédition de cuivre entre la Hongrie, l’Italie, les îles méditerranéennes et le Sahara vers 1400. Charles Clément a présenté ses recherches de thèse (Université Paris-1) sur les stratégies portugaises dans le sud-est africain à partir de l’étude de la correspondance administrative de l'empire et des chroniques lusophones pour ce qui concerne la forteresse de São Sebastião sur l’île de Mozambique. Matthieu Provençalle est, lui, intervenu sur un des éléments de sa thèse (Université de Rouen) concernant la manière dont s’était mise en place l’idée de l’antériorité française sur les côtes de l’Afrique de l’Ouest entre les éventuelles « voix africaines » dans la relation de voyage de Nicolas Villault de Bellefond au XVIIe siècle et la politique française du XIXe.
Dernière modification : 10 novembre 2022 14:15
- Type d'UE
- Séminaires DE/MC
- Disciplines
- Anthropologie historique, Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie, Archéologie, Histoire, Signes, formes, représentations
- Page web
- -
- Langues
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- Mots-clés
- Archéologie Arts Culture matérielle Culture visuelle Histoire
- Aires culturelles
- Afrique
Intervenant·e·s
- Claire Bosc-Tiessé [référent·e] directrice d'études, EHESS - directrice de recherche, CNRS / Institut des mondes africains (IMAF)
Ce séminaire teste et confronte hypothèses et méthodes pour montrer comment les sciences humaines écrivent aujourd’hui le passé de l’Afrique. L’objectif est de présenter et discuter les recherches en cours sur l’Afrique ancienne, entendue dans un sens très large de la préhistoire jusqu’au pré-contemporain, prenant en compte aussi bien les régions au sud du Sahara que celles qui sont au nord. Il s’agit non seulement d’établir une veille sur les tendances actuelles de la recherche mais surtout de voir comment celle-ci peut se faire en situation de pénurie documentaire dans une interdisciplinarité en acte. Ce séminaire permet aussi de mobiliser et rassembler les recherches sur l’Afrique pré-contemporaine pour créer un lieu d’échanges et dynamiser le champ.
Claire Bosc-Tiessé (EHESS/INHA), Amélie Chekroun (IREMAM-CNRS), Marie-Laure Derat (CNRS, Orient & Méditerranée) et Anaïs Wion (CNRS, IMAF) animeront ce séminaire organisé en partenariat avec l’INHA et le CNRS.
Programme provisoire
9 novembre 2022 : Ingrid Houssaye-Michienzi (CNRS, laboratoire Orient et Méditerranée), « De Buda à Būda. Enjeux et modalités d’une expédition de cuivre au Sahara vers 1400 : l’apport des sources commerciales du fonds Datini ».
7 décembre 2022 : Amélie Chekroun (CNRS, Institut de recherche sur les mondes arabes et musulmans) et Simon Dorso (ERC HornEast, Institut de recherche sur les mondes arabes et musulmans), « Le site de Kwiha (Tigray, Éthiopie) de la période aksoumite au XVIe siècle : premier bilan des fouilles et recherches en cours ».
18 janvier 2023 : Anaïs Wion (CNRS, Institut des mondes africains), « Transcrire les carnets de voyage d'Antoine d'Abbadie (1838-48) : travail collaboratif et Intelligence Artificielle ».
15 février 2023 : Martina Ambu (LabEx Hastec, EPHE, Laboratoire d’études sur les monothéismes) et Perrine Pilette (CNRS – laboratoire Orient et Méditerranée), « Relations entre Égypte et Éthiopie chrétiennes aux XIIIe-XVIe siècles : recherches en cours sur les sources hagiographiques, historiographiques et documentaires ».
15 mars 2023 : Robin Seignobos (Université Lumière Lyon 2, CIHAM - Histoire, Archéologie, Littératures des mondes chrétiens et musulmans médiévaux), « Archives d’une frontière : les documents arabes de Qaṣr Ibrīm (Nubie, XIe-XIIe siècle) »; Birgit Ricquier (Université libre de Bruxelles), « Des arbres et des racines en linguistique à l’histoire des communautés en forêt équatoriale : le cas du nord-est de la République Démocratique du Congo ».
12 avril 2023 : Yves Gleize (INRAP / laboratoire PACEA), « Pratiques et espaces funéraires à Lalibela (Éthiopie): bilan des dernières recherches » ; Claire Bosc-Tiessé (EHESS/INHA), « Les temporalités de productions et d’usages d’images à Lalibela (Éthiopie, (XIIIe ?-XXIe s.) » ; Marie-Laure Derat (CNRS, laboratoire Orient et Méditerranée), sous réserve.
10 mai 2023 : Muna Abubeker (Addis Ababa University), “Slavery in the 19th century Harari Court Document “ ; Charles Clément (Université Paris-1) titre à venir, « La fortaleza de São Sebastião : protéger la présence portugaise contestée dans le Sud-Est africain (mi-XVIe - XVIIe siècle) »
7 juin 2023 : Samuel Sanchez (Université Paris-1, Institut des mondes africains), « Que tirer des registres fonciers du royaume merina ? (Madagascar, XIXe s.) » ; Matthieu Provençalle (Université Paris-1), « À la recherche des voix africaines dans les récits européens : la relation de voyage de Nicolas Villault de Bellefond et la légende de l'antériorité française en Afrique de l'Ouest (XVIIe s.) »
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Séminaires de recherche
– Arts, littératures et langages-Formes et objets
– M1/S1-S2-M2/S3-S4
Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
MCC – fiche de lecture -
Séminaires de recherche
– Arts, littératures et langages-Pratiques, discours et usages
– M1/S1-S2-M2/S3-S4
Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
MCC – fiche de lecture
- Contacts additionnels
- -
- Informations pratiques
Ce séminaire a lieu à l'INHA, 6 rue des Petits-Champs, 75 002 Paris, salle Benjamin, les mercredis suivants de 9h30 à 12h30
- 9 novembre 2022
- 7 décembre 2022
- 18 janvier 2023
- 15 février 2023
- 15 mars 2023
- 12 avril 2023
- 10 mai 2023
- 7 juin 2023
- Direction de travaux des étudiants
La réception des étudiants se fait sur rendez-vous ou après le séminaire.
- Réception des candidats
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- Pré-requis
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INHA
2 rue Vivienne 75002 Paris
annuel / mensuel (indifférent), mercredi 09:30-12:30
du 9 novembre 2022 au 7 juin 2023
Nombre de séances : 12
Organisé en partenariat avec l’INHA et le CNRS et à travers la présentation de travaux en cours par des chercheurs confirmés ou des doctorants, ce séminaire teste et confronte hypothèses et méthodes pour approfondir nos manières d’écrire aujourd’hui le passé de l’Afrique. Cette année, les interventions ont fait la part belle, d’une part, aux recherches sur l’Afrique de l’Est et notamment l’Éthiopie et, d’autre part, sur la relecture de sources européennes pour l’histoire de l’Afrique médiévale et moderne.
Deux séances ont été consacrées à l’actualité des recherches de deux projets collectifs, historiques et archéologiques, menées en Éthiopie depuis 2017 pour l’un, 2009 pour l’autre. Amélie Chekroun (historienne, CNRS, IREMAM) et Simon Dorso (archéologue, ERC HornEast) ont présenté le bilan des fouilles et des recherches en cours sur le site de Kwiha, au Tigray, et son occupation de la période aksoumite au XVIe siècle. L’autre était dédiée à la présentation des travaux sur le site rupestre de Lalibela : ceux d’archéologie funéraire menés par Yves Gleize (INRAP/PACEA), en lien avec la parution de son livre, Qedemt et les espaces funéraires de Lalibela (XIe-XXIe siècle). Vies et usages sépulcraux d’un site (PUM, 2023) et ceux de Claire Bosc-Tiessé (INHA/EHESS) sur les différents types d’images produites selon les époques (du XIIIe au XXIe siècle) et les méthodes d’analyse mises en place en fonction.
Exemples de la vitalité des recherches actuelles sur l’Ethiopie et de leur renouveau pour ce qui concerne les rapports avec l’Egypte, Martina Ambu (LabEx Hastec) et Perrine Pilette (CNRS, Orient & Méditerranée) sont revenues en détail sur les nouvelles approches des sources hagiographiques, historiographiques et documentaires qui renseignent les relations entre l’Égypte et l’Éthiopie chrétiennes entre le XIIIe et le XVIe siècle. Muna Abubeker (Addis Ababa University, chercheuse invitée à l’EHESS) a, elle, présenté un document du XIXe siècle, issu du tribunal de Harrar, et ce que l’on pouvait en faire pour l’histoire de l’esclavage.
Offrant, entre autres choses, un contrepoint à ces recherches sur la documenation éthiopienne, Samuel Sanchez (Université Paris-1, IMAF) a exposé les possibilités d’une recherche sur des archives méconnues, les registres fiscaux du royaume merina, et les bases d’une recherche, rare, sur l’histoire économique de Madagascar au XIXe siècle.
À la croisée des études éthiopiennes, des humanités numériques et la question de l’usage des sources européennes pour l’histoire africaine, Anaïs Wion (CNRS, IMAF) et Vanessa Descleaux (BnF) ont détaillé les méthodes collaboratives mises en place pour la transcription des carnets de voyage d’Antoine d’Abbadie (en Ethiopie entre 1838 et 1848), sur la plateforme Transcrire, entre travail collaboratif et usage de l’intelligence artificielle, ainsi que les enjeux des recherches sur ces documents exceptionnels (en dépôt à la BnF) pour la géographie et l’histoire de l’Éthiopie, de même que sur les langues éthiopiennes et leur littérature.
Ingrid Houssaye-Michienzi (CNRS, Orient & Méditerranée) a détaillé l’apport des sources commerciales du fonds Datini de Prato et montré, à travers cela, les enjeux et modalités d’une expédition de cuivre entre la Hongrie, l’Italie, les îles méditerranéennes et le Sahara vers 1400. Charles Clément a présenté ses recherches de thèse (Université Paris-1) sur les stratégies portugaises dans le sud-est africain à partir de l’étude de la correspondance administrative de l'empire et des chroniques lusophones pour ce qui concerne la forteresse de São Sebastião sur l’île de Mozambique. Matthieu Provençalle est, lui, intervenu sur un des éléments de sa thèse (Université de Rouen) concernant la manière dont s’était mise en place l’idée de l’antériorité française sur les côtes de l’Afrique de l’Ouest entre les éventuelles « voix africaines » dans la relation de voyage de Nicolas Villault de Bellefond au XVIIe siècle et la politique française du XIXe.