Attention, les informations que vous consultez actuellement ne sont pas celles de l'année universitaire en cours. Consulter l'année universitaire 2024-2025.

UE9 - La menace et le refuge : anthropologie de la violence


Lieu et planning


  • Campus Condorcet-Centre de colloques
    Salle 3.07
    Centre de colloques, Cours des humanités 93300 Aubervilliers
    1er semestre / hebdomadaire, jeudi 08:30-10:30
    du 13 octobre 2022 au 26 janvier 2023
    Nombre de séances : 12

    Pas de séance le 17 novembre 2022


Description


Dernière modification : 10 mai 2022 11:25

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Anthropologie Coloniales (études) Environnement Politique Post-coloniales (études) Rurales (études) Temps/temporalité Violence
Aires culturelles
Afrique Contemporain (anthropologie du, monde)
Intervenant·e·s
  • Michel Naepels [référent·e]   directeur d'études, EHESS - directeur de recherche, CNRS / Centre d'étude des mouvements sociaux (CEMS)

Comment l’anthropologie politique peut-elle saisir et décrire des situations de violence ? À quoi l’enquête ethnographique permet-elle d’accéder pour comprendre des situations qui ne sont généralement pas directement, ou très difficilement, accessibles à l’ethnographe, pour des raisons pratiques et éthiques ? À partir de nos propres recherches en République démocratique du Congo et de différentes études de terrain (portant entre autres sur la Bosnie et l’Ukraine), nous poursuivrons notre exploration de l’expérience sociale de l’exposition à la violence, tout en explorant les questions de sources, d’échelles et de temporalités qu’ouvre une telle articulation entre violence et vulnérabilité. En abordant violences politiques, violences de genre, et violences environnementales, nous nous demanderons comment vivre avec des horizons temporels obscurcis et des refuges incertains.

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


  • Séminaires de recherche – Anthropologie-Ethnologie et anthropologie sociale – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture, exposé oral
  • Séminaires de recherche – Études sur le genre-Anthropologie – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture, exposé oral
  • Séminaires de recherche – Études sur le genre-Histoire – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture, exposé oral
  • Séminaires de recherche – Études sur le genre-Sociologie – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture, exposé oral

Renseignements


Contacts additionnels
-
Labels
EUR Gender and Sexuality Studies
Informations pratiques

personne à contacter : Michel Naepels, par courriel.

Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous.

Réception des candidats

sur rendez-vous.

Pré-requis

aucun.


Compte rendu


Nous avons poursuivi l’exploration de la manière dont l’anthropologie politique peut étudier, par l’enquête ethnographique, des situations sociales en crise, et décrire des situations de violence. À partir de nos propres recherches menées au Katanga (République démocratique du Congo) et la discussion de nombreux textes, nous avons mis l’accent sur les capacités d’agir des personnes exposées à la violence, ou à la menace de sa survenue dans différents contextes (violences de guerre, violences politiques, violences de genre, ou violences environnementales), et sur les manières de chercher et parfois de trouver des moyens de se protéger, ou de retrouver un environnement social viable. La tension entre la menace et le refuge nous a conduit à nous interroger sur les manières de vivre dans l’incertitude, avec des horizons temporels obscurcis, mais aussi à réfléchir à la manière dont l’anthropologie aborde les affects et les émotions.

Nous avons présenté les perspectives déployées dans nos travaux en cours sur la République démocratique du Congo. Nous avons également discuté des articles liés à la thématique générale du séminaire – notamment sur l’expérience de la menace (É. Claverie, L. Green), les modalités d’engagement subjectif dans la violence (C. Maestracci, R. Rosaldo, F. Soulié-Caraguel), et sur les espaces sociaux de protection et de reconstruction (A. Apter, I. Delpla, D. Haraway, K. Lyons). Plusieurs exposés d’étudiant·es participant au séminaire ont également permis de présenter leurs propres travaux ethnographiques, et de discuter des publications importantes (S. Alexievitch, La guerre n'a pas un visage de femme ; S. Le Courant, Vivre sous la menace). Tout en revenant sur des notions déjà explorées les années précédentes (traumatisme, violence lente, etc.), le point d’ancrage théorique de ce séminaire a été constitué par l’articulation de la vulnérabilité et de la temporalité.

Dernière modification : 10 mai 2022 11:25

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Anthropologie Coloniales (études) Environnement Politique Post-coloniales (études) Rurales (études) Temps/temporalité Violence
Aires culturelles
Afrique Contemporain (anthropologie du, monde)
Intervenant·e·s
  • Michel Naepels [référent·e]   directeur d'études, EHESS - directeur de recherche, CNRS / Centre d'étude des mouvements sociaux (CEMS)

Comment l’anthropologie politique peut-elle saisir et décrire des situations de violence ? À quoi l’enquête ethnographique permet-elle d’accéder pour comprendre des situations qui ne sont généralement pas directement, ou très difficilement, accessibles à l’ethnographe, pour des raisons pratiques et éthiques ? À partir de nos propres recherches en République démocratique du Congo et de différentes études de terrain (portant entre autres sur la Bosnie et l’Ukraine), nous poursuivrons notre exploration de l’expérience sociale de l’exposition à la violence, tout en explorant les questions de sources, d’échelles et de temporalités qu’ouvre une telle articulation entre violence et vulnérabilité. En abordant violences politiques, violences de genre, et violences environnementales, nous nous demanderons comment vivre avec des horizons temporels obscurcis et des refuges incertains.

Le programme détaillé n'est pas disponible.

  • Séminaires de recherche – Anthropologie-Ethnologie et anthropologie sociale – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture, exposé oral
  • Séminaires de recherche – Études sur le genre-Anthropologie – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture, exposé oral
  • Séminaires de recherche – Études sur le genre-Histoire – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture, exposé oral
  • Séminaires de recherche – Études sur le genre-Sociologie – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture, exposé oral
Contacts additionnels
-
Labels
EUR Gender and Sexuality Studies
Informations pratiques

personne à contacter : Michel Naepels, par courriel.

Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous.

Réception des candidats

sur rendez-vous.

Pré-requis

aucun.

  • Campus Condorcet-Centre de colloques
    Salle 3.07
    Centre de colloques, Cours des humanités 93300 Aubervilliers
    1er semestre / hebdomadaire, jeudi 08:30-10:30
    du 13 octobre 2022 au 26 janvier 2023
    Nombre de séances : 12

    Pas de séance le 17 novembre 2022

Nous avons poursuivi l’exploration de la manière dont l’anthropologie politique peut étudier, par l’enquête ethnographique, des situations sociales en crise, et décrire des situations de violence. À partir de nos propres recherches menées au Katanga (République démocratique du Congo) et la discussion de nombreux textes, nous avons mis l’accent sur les capacités d’agir des personnes exposées à la violence, ou à la menace de sa survenue dans différents contextes (violences de guerre, violences politiques, violences de genre, ou violences environnementales), et sur les manières de chercher et parfois de trouver des moyens de se protéger, ou de retrouver un environnement social viable. La tension entre la menace et le refuge nous a conduit à nous interroger sur les manières de vivre dans l’incertitude, avec des horizons temporels obscurcis, mais aussi à réfléchir à la manière dont l’anthropologie aborde les affects et les émotions.

Nous avons présenté les perspectives déployées dans nos travaux en cours sur la République démocratique du Congo. Nous avons également discuté des articles liés à la thématique générale du séminaire – notamment sur l’expérience de la menace (É. Claverie, L. Green), les modalités d’engagement subjectif dans la violence (C. Maestracci, R. Rosaldo, F. Soulié-Caraguel), et sur les espaces sociaux de protection et de reconstruction (A. Apter, I. Delpla, D. Haraway, K. Lyons). Plusieurs exposés d’étudiant·es participant au séminaire ont également permis de présenter leurs propres travaux ethnographiques, et de discuter des publications importantes (S. Alexievitch, La guerre n'a pas un visage de femme ; S. Le Courant, Vivre sous la menace). Tout en revenant sur des notions déjà explorées les années précédentes (traumatisme, violence lente, etc.), le point d’ancrage théorique de ce séminaire a été constitué par l’articulation de la vulnérabilité et de la temporalité.