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UE775 - Surdité et langue des signes : analyseurs politiques, philosophiques et sociolinguistiques. 16. Formes de contestation et politiques de réparation


Lieu et planning


  • 54 bd Raspail
    54 bd Raspail 75006 Paris
    Salle AS1_08
    annuel / bimensuel (1re/3e), mardi 18:00-20:00
    du 18 octobre 2022 au 13 juin 2023
    Nombre de séances : 12

    La séance du 8 juin est reportée au 13 juin, de 17 h à 20 h, salle AS1_08


Description


Dernière modification : 24 mai 2023 09:33

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie, Philosophie et épistémologie
Page web
-
Langues
français lsf
Mots-clés
Ethnographie Handicap Langue des signes Minorités Sourds Témoignage
Aires culturelles
Amériques Europe
Intervenant·e·s
  • Andrea Benvenuto [référent·e]   maîtresse de conférences, EHESS / Centre d'étude des mouvements sociaux (CEMS)

Pour la cinquième année de suite, le séminaire s’attachera à explorer et analyser les usages du concept de réparation dans le champ d’études sur les sourds et les langues des signes. En partant principalement de l’analyse des discours académiques produits en sciences sociales et humaines spécialisées dans les langues des signes et les cultures sourdes, ainsi que de leur réception par les personnes concernées, nous interrogerons les dimensions politiques, épistémologiques et méthodologiques du recours aux récits de soi (témoignages, autobiographies,…) et aux méthodes ethnographiques qui veulent rendre compte de la vie des personnes sourdes « telles qu’elles les vivent ». Depuis les recherches de la première heure des Deaf Studies où l’on prête sa plume pour réparer le tort fait aux sourds quant aux possibilités de faire entendre leur propre « voix » (H. Lane, Quand l’esprit entend. Histoire des sourds-muets, 1984. Traduit en français en 1991 chez Odile Jacob), où l’auteur fait parler un narrateur sourd, Laurent Clerc (1785-1869), enseignant et pionnier de l’éducation des sourds américains, jusqu’au développement du genre biographique et autobiographique investi par les auteurs et autrices sourd-es depuis le 19e siècle, en passant par la revendication de la place que les chercheurs et chercheuses sourd-es devraient occuper dans la recherche les concernant, pour ne mentionner que quelques-unes des voies possibles, l’enjeu paraît être de taille. Pour réparer les torts on peut choisir le chemin de « donner » une voix aux sans voix. Les Deaf Studies de la deuxième vague, quant à eux, revendiquent le fait de parler en leur nom propre et produisent ainsi leurs discours avec leurs propres normes académiques (cf. Deaf Academics & Researchers, Conference 2021). Le séminaire s’intéressera alors aux différentes manières de mobiliser la parole des personnes sourdes dans la recherche en sciences sociales, que ce soit au travers la mobilisation de récits de soi, des enquêtes ethnographiques ou de l’engagement des personnes sourdes dans leurs équipes de recherche. Comment rendre compte du rapport des chercheur·es (qu’ils ou elles soient sourd-es ou entendant-es) à leur objet d’enquête ? Quelle est la réception, depuis la propre communauté sourde, de ces partis pris épistémologiques et théoriques ? Est-il possible de parler de soi tout en restant un·e autre ? Au-delà d’une simple quête de réparation des torts, ces questions interrogent les manières que les « sans voix » inventent pour s’émanciper des modes de dire ou d'écrire des autres interrompant ainsi les logiques de l’exclusion ou de l’impossibilité, mais aussi, les significations de ce qu’on peut entendre en termes d’engagement des chercheur·es et de leurs recherches avec leurs propres objets et terrains.

Les langues de travail sont la langue des signes française (LSF) et le français. 

18 octobre 2022 : Introduction au séminaire. Dimensions politiques, épistémologiques et méthodologiques du recours aux trajectoires biographiques dans les Deaf Studies. Partie I.

15 novembre 2022 : De la mobilisation du genre biographique dans la recherche sur l’histoire sourde. Yann Cantin, historien, maître de conférences à l’Université Paris 8 et Angélique Cantin, généalogiste, auteur.es du Dictionnaire biographique des grands sourds en France, Les Silencieux de France (1450-1920), Éditions Archives et Culture, 2017.

6 décembre 2022 : Chercher, enquêter, ethnographier les pratiques langagières des personnes sourdes. Marie-Thérèse L’Huillier (CNRS)

3 janvier 2023 : Dimensions politiques, épistémologiques et méthodologiques du recours aux trajectoires biographiques dans les Deaf Studies. Partie II. Séance annulée

17 janvier 2023 :  Pratiques de l’ethnographie au « pays des Sourds ». Partie I . Pierre Schmitt (LAS-EHESS)

7 février 2023 : Pratiques de l’ethnographie au « pays des Sourds ». Partie II. Olivier Schetrit (CEMS - EHESS) et Alice Leidensdorf (Université Saint-Louis Bruxelles) 

21 février 2023 : Expériences d’écritures autobiographiques. Avec Isabelle Kaisergruber, autrice du livre Entendre d'un regard : Récit d'une femme sourde, Paris : Éditions L’Harmattan, 2017.

21 mars 2023 : De l’usage de la biographie et des récits de vie dans les discours et les recherches sur le handicap. Elena Pont (Université de Genève)

4 avril 2023 : De l’usage de l’autobiographie dans les enquêtes sociologiques. Présentation du livre de Sara Trovato et Anna Folchi, The Social Condition of Deaf People. The Story of a Woman and a Hearing Society (De Gruyter Mouton, 2022) en présence des autrices.

18 avril 2023 : Mise en parole d'expériences de l'enfance sourde : approche sociologique. Tamara Dmitrieva (EHESS)

16 mai 2023 : Histoire des sourdaveugles et approches biographiques. Soline Vennetier (CRH-EHESS et D-TIM Université Toulouse II-Jean Jaurès)

6 juin 2023 : Table ronde avec des auteurs et autrices sourd.es. Conclusions et perspectives


Master


  • Séminaires de recherche – Savoirs en sociétés-Santé, médecine et questions sociales – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture

Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous.

Réception des candidats

sur rendez-vous.

Pré-requis
-

Compte rendu


Le séminaire poursuit son chantier destiné à réfléchir aux usages de la notion de réparation dans le champ d’études sur les sourds et les langues des signes. Le séminaire de cette année s’est attaché particulièrement à étudier les dimensions politiques, épistémologiques et méthodologiques du recours aux récits de soi (témoignages, autobiographies…) et aux méthodes biographiques dans les recherches en sciences sociales et humaines spécialisées dans les langues des signes et les cultures sourdes. Pour ce faire, nous avons croisé l’étude de discours et de productions académiques et l’invitation à des auteur·e·s sourd·e·s des autobiographiques. Nous cherchons à comprendre ce que les sciences sociales cherchent à réparer dès lors qu’elles mobilisent les autobiographies et plus largement les récits de vie des personnes sourdes dans leurs enquêtes. Du côté des auteurs et autrices sourd·e·s nous cherchons à comprendre dans quelle mesure leurs autobiographies participent à une quête de réparation. Certaines autobiographies montrent qu’écrire sa vie c’est aussi agir sur les préjudices provoqués notamment par le système éducatif qui a laissé une grande partie des auteurs à l’écart de la maîtrise de la langue avec laquelle on s’écrit. Mais c’est aussi rentrer dans un processus de réparation des torts, où la volonté de se raconter dépasse largement le geste scriptural. Si nous avons parlé d’écritures-traduction (Benvenuto & Schmitt, 2013) c’est bien parce que la seule manière de lever l’obstacle de l’impossibilité de principe (« tu ne peux pas parce que tu es sourd ») c’est d’admettre que les auteurs peuvent s’extraire des modalités d’expression imposées par le système éducatif et plus largement par la culture dominante de l’écriture graphique. Écrire son autobiographie en français écrit et/ou en langue des signes, suppose d’accepter que le support qui va accueillir le récit, n’est pas seulement cet objet que le lecteur va in fine tenir entre ses mains (le livre), mais un milieu traducteur plus large, créatif et dynamique, qui donne forme à ce vouloir dire mis en acte par les auteurs et autrices sourd·e·s. Ainsi, certaines séances du séminaire ont été l’occasion de dialoguer avec des auteurs d’autobiographies (Isabelle Kaisergruber, Entendre d'un regard : Récit d'une femme sourde, L’Harmattan, 2017) tout comme des chercheurs qui mobilisent eux-mêmes les écritures autobiographiques ou les méthodes biographiques dans leurs enquêtes.

Publications
  • Avec F. Amman, "La Langue des signes française et le livre", Sens Public. Revue internationale et espace commun d’action et d’écriture, Université de Montréal, à paraître.
  • "De la musique comme geste réparateur aux expériences musicales sourdes comme reconfiguration du sensible", dans Spectres de l’audible : sound studies, cultures de l’écoute et arts sonores, sous la dir. de Bastien Gallet et Matthieu Saladin, Paris, Éditions de la Philharmonie, à paraître. 
  • Avec M. Gulliver, "Les banquets des sourds-muets : un espace sourd dans et hors des murs de l’Institut", dans Assimiler ou inclure. L’INJS de Paris et les enjeux de l’éducation des sourds, sous la dir. d'Alexis Karacostas, Paris, Éditions Créaphis, à paraître.
  •  Avec O. Schetrit, "International Visual Theatre (IVT): amongst deaf identity repair processes and emancipatory impulse",  dans Revue Diffractions, Dossier Deaf Culture, sous la dir. de Cristina Gil, Genie Gertz, Joanna Pereira et Tom Humphries, à paraître.
  • Avec F. Bertin, "Língua de sinais e ensino bilíngue. Simples escolha linguística e pedagógica? A lição de Auguste Bébian", Dossier Educação bilíngue de surdos : retrospectivas, práticas e perspectivas, ETD, Educaçao Temática Digital, vol. 24, n°4, 2022, p. 781-795, https://dialnet.unirioja.es/servlet/articulo?codigo=8720500

Dernière modification : 24 mai 2023 09:33

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie, Philosophie et épistémologie
Page web
-
Langues
français lsf
Mots-clés
Ethnographie Handicap Langue des signes Minorités Sourds Témoignage
Aires culturelles
Amériques Europe
Intervenant·e·s
  • Andrea Benvenuto [référent·e]   maîtresse de conférences, EHESS / Centre d'étude des mouvements sociaux (CEMS)

Pour la cinquième année de suite, le séminaire s’attachera à explorer et analyser les usages du concept de réparation dans le champ d’études sur les sourds et les langues des signes. En partant principalement de l’analyse des discours académiques produits en sciences sociales et humaines spécialisées dans les langues des signes et les cultures sourdes, ainsi que de leur réception par les personnes concernées, nous interrogerons les dimensions politiques, épistémologiques et méthodologiques du recours aux récits de soi (témoignages, autobiographies,…) et aux méthodes ethnographiques qui veulent rendre compte de la vie des personnes sourdes « telles qu’elles les vivent ». Depuis les recherches de la première heure des Deaf Studies où l’on prête sa plume pour réparer le tort fait aux sourds quant aux possibilités de faire entendre leur propre « voix » (H. Lane, Quand l’esprit entend. Histoire des sourds-muets, 1984. Traduit en français en 1991 chez Odile Jacob), où l’auteur fait parler un narrateur sourd, Laurent Clerc (1785-1869), enseignant et pionnier de l’éducation des sourds américains, jusqu’au développement du genre biographique et autobiographique investi par les auteurs et autrices sourd-es depuis le 19e siècle, en passant par la revendication de la place que les chercheurs et chercheuses sourd-es devraient occuper dans la recherche les concernant, pour ne mentionner que quelques-unes des voies possibles, l’enjeu paraît être de taille. Pour réparer les torts on peut choisir le chemin de « donner » une voix aux sans voix. Les Deaf Studies de la deuxième vague, quant à eux, revendiquent le fait de parler en leur nom propre et produisent ainsi leurs discours avec leurs propres normes académiques (cf. Deaf Academics & Researchers, Conference 2021). Le séminaire s’intéressera alors aux différentes manières de mobiliser la parole des personnes sourdes dans la recherche en sciences sociales, que ce soit au travers la mobilisation de récits de soi, des enquêtes ethnographiques ou de l’engagement des personnes sourdes dans leurs équipes de recherche. Comment rendre compte du rapport des chercheur·es (qu’ils ou elles soient sourd-es ou entendant-es) à leur objet d’enquête ? Quelle est la réception, depuis la propre communauté sourde, de ces partis pris épistémologiques et théoriques ? Est-il possible de parler de soi tout en restant un·e autre ? Au-delà d’une simple quête de réparation des torts, ces questions interrogent les manières que les « sans voix » inventent pour s’émanciper des modes de dire ou d'écrire des autres interrompant ainsi les logiques de l’exclusion ou de l’impossibilité, mais aussi, les significations de ce qu’on peut entendre en termes d’engagement des chercheur·es et de leurs recherches avec leurs propres objets et terrains.

Les langues de travail sont la langue des signes française (LSF) et le français. 

18 octobre 2022 : Introduction au séminaire. Dimensions politiques, épistémologiques et méthodologiques du recours aux trajectoires biographiques dans les Deaf Studies. Partie I.

15 novembre 2022 : De la mobilisation du genre biographique dans la recherche sur l’histoire sourde. Yann Cantin, historien, maître de conférences à l’Université Paris 8 et Angélique Cantin, généalogiste, auteur.es du Dictionnaire biographique des grands sourds en France, Les Silencieux de France (1450-1920), Éditions Archives et Culture, 2017.

6 décembre 2022 : Chercher, enquêter, ethnographier les pratiques langagières des personnes sourdes. Marie-Thérèse L’Huillier (CNRS)

3 janvier 2023 : Dimensions politiques, épistémologiques et méthodologiques du recours aux trajectoires biographiques dans les Deaf Studies. Partie II. Séance annulée

17 janvier 2023 :  Pratiques de l’ethnographie au « pays des Sourds ». Partie I . Pierre Schmitt (LAS-EHESS)

7 février 2023 : Pratiques de l’ethnographie au « pays des Sourds ». Partie II. Olivier Schetrit (CEMS - EHESS) et Alice Leidensdorf (Université Saint-Louis Bruxelles) 

21 février 2023 : Expériences d’écritures autobiographiques. Avec Isabelle Kaisergruber, autrice du livre Entendre d'un regard : Récit d'une femme sourde, Paris : Éditions L’Harmattan, 2017.

21 mars 2023 : De l’usage de la biographie et des récits de vie dans les discours et les recherches sur le handicap. Elena Pont (Université de Genève)

4 avril 2023 : De l’usage de l’autobiographie dans les enquêtes sociologiques. Présentation du livre de Sara Trovato et Anna Folchi, The Social Condition of Deaf People. The Story of a Woman and a Hearing Society (De Gruyter Mouton, 2022) en présence des autrices.

18 avril 2023 : Mise en parole d'expériences de l'enfance sourde : approche sociologique. Tamara Dmitrieva (EHESS)

16 mai 2023 : Histoire des sourdaveugles et approches biographiques. Soline Vennetier (CRH-EHESS et D-TIM Université Toulouse II-Jean Jaurès)

6 juin 2023 : Table ronde avec des auteurs et autrices sourd.es. Conclusions et perspectives

  • Séminaires de recherche – Savoirs en sociétés-Santé, médecine et questions sociales – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous.

Réception des candidats

sur rendez-vous.

Pré-requis
-
  • 54 bd Raspail
    54 bd Raspail 75006 Paris
    Salle AS1_08
    annuel / bimensuel (1re/3e), mardi 18:00-20:00
    du 18 octobre 2022 au 13 juin 2023
    Nombre de séances : 12

    La séance du 8 juin est reportée au 13 juin, de 17 h à 20 h, salle AS1_08

Le séminaire poursuit son chantier destiné à réfléchir aux usages de la notion de réparation dans le champ d’études sur les sourds et les langues des signes. Le séminaire de cette année s’est attaché particulièrement à étudier les dimensions politiques, épistémologiques et méthodologiques du recours aux récits de soi (témoignages, autobiographies…) et aux méthodes biographiques dans les recherches en sciences sociales et humaines spécialisées dans les langues des signes et les cultures sourdes. Pour ce faire, nous avons croisé l’étude de discours et de productions académiques et l’invitation à des auteur·e·s sourd·e·s des autobiographiques. Nous cherchons à comprendre ce que les sciences sociales cherchent à réparer dès lors qu’elles mobilisent les autobiographies et plus largement les récits de vie des personnes sourdes dans leurs enquêtes. Du côté des auteurs et autrices sourd·e·s nous cherchons à comprendre dans quelle mesure leurs autobiographies participent à une quête de réparation. Certaines autobiographies montrent qu’écrire sa vie c’est aussi agir sur les préjudices provoqués notamment par le système éducatif qui a laissé une grande partie des auteurs à l’écart de la maîtrise de la langue avec laquelle on s’écrit. Mais c’est aussi rentrer dans un processus de réparation des torts, où la volonté de se raconter dépasse largement le geste scriptural. Si nous avons parlé d’écritures-traduction (Benvenuto & Schmitt, 2013) c’est bien parce que la seule manière de lever l’obstacle de l’impossibilité de principe (« tu ne peux pas parce que tu es sourd ») c’est d’admettre que les auteurs peuvent s’extraire des modalités d’expression imposées par le système éducatif et plus largement par la culture dominante de l’écriture graphique. Écrire son autobiographie en français écrit et/ou en langue des signes, suppose d’accepter que le support qui va accueillir le récit, n’est pas seulement cet objet que le lecteur va in fine tenir entre ses mains (le livre), mais un milieu traducteur plus large, créatif et dynamique, qui donne forme à ce vouloir dire mis en acte par les auteurs et autrices sourd·e·s. Ainsi, certaines séances du séminaire ont été l’occasion de dialoguer avec des auteurs d’autobiographies (Isabelle Kaisergruber, Entendre d'un regard : Récit d'une femme sourde, L’Harmattan, 2017) tout comme des chercheurs qui mobilisent eux-mêmes les écritures autobiographiques ou les méthodes biographiques dans leurs enquêtes.

Publications
  • Avec F. Amman, "La Langue des signes française et le livre", Sens Public. Revue internationale et espace commun d’action et d’écriture, Université de Montréal, à paraître.
  • "De la musique comme geste réparateur aux expériences musicales sourdes comme reconfiguration du sensible", dans Spectres de l’audible : sound studies, cultures de l’écoute et arts sonores, sous la dir. de Bastien Gallet et Matthieu Saladin, Paris, Éditions de la Philharmonie, à paraître. 
  • Avec M. Gulliver, "Les banquets des sourds-muets : un espace sourd dans et hors des murs de l’Institut", dans Assimiler ou inclure. L’INJS de Paris et les enjeux de l’éducation des sourds, sous la dir. d'Alexis Karacostas, Paris, Éditions Créaphis, à paraître.
  •  Avec O. Schetrit, "International Visual Theatre (IVT): amongst deaf identity repair processes and emancipatory impulse",  dans Revue Diffractions, Dossier Deaf Culture, sous la dir. de Cristina Gil, Genie Gertz, Joanna Pereira et Tom Humphries, à paraître.
  • Avec F. Bertin, "Língua de sinais e ensino bilíngue. Simples escolha linguística e pedagógica? A lição de Auguste Bébian", Dossier Educação bilíngue de surdos : retrospectivas, práticas e perspectivas, ETD, Educaçao Temática Digital, vol. 24, n°4, 2022, p. 781-795, https://dialnet.unirioja.es/servlet/articulo?codigo=8720500