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UE671 - Histoire et littérature 1800-1950. Transmettre
Lieu et planning
-
Bâtiment EHESS-Condorcet
EHESS, 2 cours des humanités 93300 Aubervilliers
Salle 25-B
1er semestre / hebdomadaire, vendredi 10:30-12:30
du 4 novembre 2022 au 10 février 2023
Nombre de séances : 12
Description
Dernière modification : 3 novembre 2022 19:13
- Type d'UE
- Séminaires DE/MC
- Disciplines
- Anthropologie historique, Histoire, Signes, formes, représentations
- Page web
- -
- Langues
- -
- Mots-clés
- Anthropologie historique Archives Culture Culture matérielle Écriture Fiction Histoire Littérature Patrimoine Temps/temporalité Textes
- Aires culturelles
- -
Intervenant·e·s
- Judith Lyon-Caen [référent·e] directrice d'études, EHESS / Groupe de recherches interdisciplinaires sur l'histoire du littéraire (CRH-GRIHL)
Description générale
Comment faire de l’histoire avec de la littérature ? Que fait-on, en histoire et plus largement en sciences sociales, quand on prend pour objet cette réalité du monde social, aux contours instables et constamment discutés, qui est désignée comme « littérature » ? Le séminaire de cette année s’intéresse à la transmission de ce qui est désigné comme littérature : il ne s’agit pas d’histoire littéraire, ni d’une réflexion théorique sur la nature de la transmission ou de la transhistoricité de la littérature, mais d’une histoire sociale et politique des pratiques de transmission littéraire à partir de cas densément décrits et explorés.
Les enjeux d’une telle proposition sont multiples. Parce que les textes « littéraires » du passé ne viennent pas à nous du seul fait de leur force intrinsèque, que leur traversée du temps implique toute une palette de pratiques, d’institutions et d’acteurs, l’histoire de la transmission de la littérature ne peut se réduire à une histoire de la « réception » ou de la « postérité » des œuvres ou des auteurs, à l’étude des processus de classicisation, de canonisation ou de patrimonialisation : il faut envisager la transmission de la littérature dans ses aspects les plus implicites, les plus quotidiens, les moins institutionnels, les moins spectaculaires et chercher à saisir les phénomènes de circulation et d’usage des œuvres dans des pratiques de lecture et de partage hétéroclites, hétérogènes, feuilletés, disséminés dans le monde social. Le premier enjeu de ce séminaire est donc de construire une histoire de la transmission, qui articule une anthropologie historique, attentive à tout ce qui produit et organise l’implicite la transmission, et une histoire socio-politique. On cherche ensuite à comprendre ce qui se joue du rapport au passé dans ces transmissions, en s’intéressant particulièrement aux conjonctures d’intensification de leurs enjeux politiques, mais aussi aux effets de contemporanéité ou de désuétude. Par effet de retour, et parce qu’il s’agit toujours de faire de l’histoire avec la littérature, on réfléchira donc à ce que la transmission d’une littérature du passé fait apparaître des partages et des fractures socio-politiques d’un présent : en l’occurrence, on s’intéressera aux enjeux politiques de la transmission de la littérature du XIXe siècle dans les décennies centrales du XXe siècle, entre les années 1930 et les années 1950.
Il sera question aussi bien de pratiques de lecture, d’histoire et de critique littéraires, de collections et d’érudition, des enjeux et des protagonistes de la transmission scolaire, d’histoire de l’édition, de la bibliophilie, des archives littéraires, ou de l’inscription de la littérature dans le monde matériel – dans des objets, des monuments, des paysages ; on cherchera à comprendre comment se construit, – et pour qui, et pour quoi faire –, ce rapport aux textes littéraires qu’on nomme « intimité », « familiarité » ou « connivence ». « Balzac » – et ce que ce nom recouvre – sera le principal terrain d’enquête, mais il sera également question des usages politiques du romantisme, célébré ou conspué, redécouvert, actualisé ou commémoré, dans la période de l’entre-deux-guerres en Europe.
NB : il n’est pas nécessaire d’ « aimer Balzac » pour suivre ce séminaire...
4 novembre 2022 : Introduction générale. Histoire des usages sociaux de la littérature, histoire de la transmission littéraire
18 novembre 2022 : Un terrain balzacien ? questions d’histoire et de méthode
25 novembre 2022 : Le Balzac de M. de Guermantes. Matérialité des supports et historicité des lectures.
2 décembre 2022 : Scènes de la vie privée : « aimer Balzac », Balzac en famille.
9 décembre 2022 : Scènes de la vie savante : « balzacianer » - un essai d’histoire matérielle des savoirs.
16 décembre 2022 : Philippe Boutry (Paris I Panthéon Sorbonne), « Cent mille Parisiens enterrent une femme : Mademoiselle Rachel (1858) »
6 janvier 2023 : Scènes de la vie estudiantine ou Balzac sur la montagne Sainte-Geneviève
13 janvier 2023 : Scènes de la vie politique 1. : Balzac et le réalisme (1935)
20 janvier 2023 : Scènes de la vie politique 2. : Balzac occupé (1940-1944)
27 janvier 2023 : Scènes de la vie politique 3. Balzac et les ténèbres (1941-1947)
3 février 2023 : [Séance à définir]
10 février 2023 : Conclusion. La fin du « vieux roman » ? Transmissions et actualisations.
Master
-
Séminaires de recherche
– Arts, littératures et langages-Pratiques, discours et usages
– M1/S1-M2/S3
Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
MCC – fiche de lecture -
Séminaires de recherche
– Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes
– M1/S1-M2/S3
Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
MCC – fiche de lecture -
Séminaires de recherche
– Histoire-Histoire et sciences sociales
– M1/S1-M2/S3
Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
MCC – fiche de lecture
Renseignements
- Contacts additionnels
- -
- Informations pratiques
- -
- Direction de travaux des étudiants
sur rendez-vous pris par courriel : jlc@ehess.fr
- Réception des candidats
sur rendez-vous pris par courriel : jlc@ehess.fr
- Pré-requis
- -
Compte rendu
Le séminaire, hebdomadaire et annuel, était organisé autour de deux questions, une par semestre.
« Transmettre » s’est intéressé à la transmission de ce qui est désigné comme littérature : il ne s’agissait d’envisager la possibilité d’une histoire sociale et politique des pratiques de transmission littéraire à partir de cas densément décrits et explorés, en allant au-delà d’une une histoire de la « réception » ou de la « postérité » des œuvres ou des auteurs, de l’étude des processus de classicisation, de canonisation ou de patrimonialisation. En prenant pour terrain d’exploration un seul objet – « Balzac » –, j’ai cherché à comprendre la transmission de la littérature dans ses aspects les plus implicites, les plus quotidiens, les moins institutionnels, les moins spectaculaires et chercher à saisir les phénomènes de circulation et d’usage des œuvres dans des pratiques de lecture et de partage hétéroclites, hétérogènes, feuilletés, disséminés dans le monde social. L’enjeu était de parvenir à articuler une anthropologie historique, attentive à tout ce qui produit et organise l’implicite la transmission, et une histoire socio-politique, en se centrant sur les enjeux politiques de la transmission de la littérature du XIXe siècle dans les décennies centrales du XXe siècle, entre les années 1930 et les années 1950. Les douze séances du séminaire – sans invité – ont donc exploré des questions de de pratiques de lecture, d’histoire et de critique littéraires, de pratiques collectionneuses et d’érudition, de transmission scolaire, d’histoire de l’édition, de bibliophilie, tout en s’intéressant aux formes mouvantes de l’inscription de la littérature dans le monde matériel – dans des objets, des monuments, des paysages. Du « Balzac de M. de Guermantes » de Proust à « l’ère du soupçon » de Nathalie Sarraute, c’est un long premier vingtième siècle qui a été traversé, en allant d’une histoire matérielle des pratiques de lecture à une histoire des politisations de la transmission balzacienne centrée autour de trois moments : 1935 et la revendication communiste de Balzac au Congrès des Ecrivains ; 1940-1944 ou « Balzac occupé » ; 1950 et la « fin du vieux roman ». L’histoire des « savoirs balzaciens » a également occupé deux séances, à partir d’une exploration des archives de la collection Lovenjoul de la bibliothèque de l’Institut.
Publications
- Édition critique (établissement du texte, annotation, introduction et annexes) de : Michel Borwicz, Écrits des condamnés à mort sous l’occupation nazie, Gallimard, collection TEL, 2023.
- « Captures, traces, empreintes poétiques de l’expérience historique : Paris, XIXe siècle ; ghetto de Varsovie, 1941-1943 », Nouveaux cahiers de Marge [En ligne], sept. 2022, 5, 2022, https://publications-prairial.fr/marge/index.php?id=449, DOI : 10.35562/marge.449
- Avec Dinah Ribard, « Des contes dans un atelier, Paris 1828-1832 », Études de lettres [En ligne], 320, 2023, http://journals.openedition.org/edl/4319 ; DOI : https://doi.org/10.4000/edl.4319
- « Poésie et politique : Cassou quarante-huitard », Europe, automne 2023, Une politique de la littérature, 2023, p. 38-51.
- Yistkhok Meyer Weissenberg, Un Shtetl, suivi de Père et Fils, Paris, Classiques Garnier, 2023 (direction de l’ouvrage, traduction de l’introduction par Piotr Laskowksi).
Dernière modification : 3 novembre 2022 19:13
- Type d'UE
- Séminaires DE/MC
- Disciplines
- Anthropologie historique, Histoire, Signes, formes, représentations
- Page web
- -
- Langues
- -
- Mots-clés
- Anthropologie historique Archives Culture Culture matérielle Écriture Fiction Histoire Littérature Patrimoine Temps/temporalité Textes
- Aires culturelles
- -
Intervenant·e·s
- Judith Lyon-Caen [référent·e] directrice d'études, EHESS / Groupe de recherches interdisciplinaires sur l'histoire du littéraire (CRH-GRIHL)
Description générale
Comment faire de l’histoire avec de la littérature ? Que fait-on, en histoire et plus largement en sciences sociales, quand on prend pour objet cette réalité du monde social, aux contours instables et constamment discutés, qui est désignée comme « littérature » ? Le séminaire de cette année s’intéresse à la transmission de ce qui est désigné comme littérature : il ne s’agit pas d’histoire littéraire, ni d’une réflexion théorique sur la nature de la transmission ou de la transhistoricité de la littérature, mais d’une histoire sociale et politique des pratiques de transmission littéraire à partir de cas densément décrits et explorés.
Les enjeux d’une telle proposition sont multiples. Parce que les textes « littéraires » du passé ne viennent pas à nous du seul fait de leur force intrinsèque, que leur traversée du temps implique toute une palette de pratiques, d’institutions et d’acteurs, l’histoire de la transmission de la littérature ne peut se réduire à une histoire de la « réception » ou de la « postérité » des œuvres ou des auteurs, à l’étude des processus de classicisation, de canonisation ou de patrimonialisation : il faut envisager la transmission de la littérature dans ses aspects les plus implicites, les plus quotidiens, les moins institutionnels, les moins spectaculaires et chercher à saisir les phénomènes de circulation et d’usage des œuvres dans des pratiques de lecture et de partage hétéroclites, hétérogènes, feuilletés, disséminés dans le monde social. Le premier enjeu de ce séminaire est donc de construire une histoire de la transmission, qui articule une anthropologie historique, attentive à tout ce qui produit et organise l’implicite la transmission, et une histoire socio-politique. On cherche ensuite à comprendre ce qui se joue du rapport au passé dans ces transmissions, en s’intéressant particulièrement aux conjonctures d’intensification de leurs enjeux politiques, mais aussi aux effets de contemporanéité ou de désuétude. Par effet de retour, et parce qu’il s’agit toujours de faire de l’histoire avec la littérature, on réfléchira donc à ce que la transmission d’une littérature du passé fait apparaître des partages et des fractures socio-politiques d’un présent : en l’occurrence, on s’intéressera aux enjeux politiques de la transmission de la littérature du XIXe siècle dans les décennies centrales du XXe siècle, entre les années 1930 et les années 1950.
Il sera question aussi bien de pratiques de lecture, d’histoire et de critique littéraires, de collections et d’érudition, des enjeux et des protagonistes de la transmission scolaire, d’histoire de l’édition, de la bibliophilie, des archives littéraires, ou de l’inscription de la littérature dans le monde matériel – dans des objets, des monuments, des paysages ; on cherchera à comprendre comment se construit, – et pour qui, et pour quoi faire –, ce rapport aux textes littéraires qu’on nomme « intimité », « familiarité » ou « connivence ». « Balzac » – et ce que ce nom recouvre – sera le principal terrain d’enquête, mais il sera également question des usages politiques du romantisme, célébré ou conspué, redécouvert, actualisé ou commémoré, dans la période de l’entre-deux-guerres en Europe.
NB : il n’est pas nécessaire d’ « aimer Balzac » pour suivre ce séminaire...
4 novembre 2022 : Introduction générale. Histoire des usages sociaux de la littérature, histoire de la transmission littéraire
18 novembre 2022 : Un terrain balzacien ? questions d’histoire et de méthode
25 novembre 2022 : Le Balzac de M. de Guermantes. Matérialité des supports et historicité des lectures.
2 décembre 2022 : Scènes de la vie privée : « aimer Balzac », Balzac en famille.
9 décembre 2022 : Scènes de la vie savante : « balzacianer » - un essai d’histoire matérielle des savoirs.
16 décembre 2022 : Philippe Boutry (Paris I Panthéon Sorbonne), « Cent mille Parisiens enterrent une femme : Mademoiselle Rachel (1858) »
6 janvier 2023 : Scènes de la vie estudiantine ou Balzac sur la montagne Sainte-Geneviève
13 janvier 2023 : Scènes de la vie politique 1. : Balzac et le réalisme (1935)
20 janvier 2023 : Scènes de la vie politique 2. : Balzac occupé (1940-1944)
27 janvier 2023 : Scènes de la vie politique 3. Balzac et les ténèbres (1941-1947)
3 février 2023 : [Séance à définir]
10 février 2023 : Conclusion. La fin du « vieux roman » ? Transmissions et actualisations.
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Séminaires de recherche
– Arts, littératures et langages-Pratiques, discours et usages
– M1/S1-M2/S3
Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
MCC – fiche de lecture -
Séminaires de recherche
– Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes
– M1/S1-M2/S3
Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
MCC – fiche de lecture -
Séminaires de recherche
– Histoire-Histoire et sciences sociales
– M1/S1-M2/S3
Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
MCC – fiche de lecture
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- -
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sur rendez-vous pris par courriel : jlc@ehess.fr
- Réception des candidats
sur rendez-vous pris par courriel : jlc@ehess.fr
- Pré-requis
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Bâtiment EHESS-Condorcet
EHESS, 2 cours des humanités 93300 Aubervilliers
Salle 25-B
1er semestre / hebdomadaire, vendredi 10:30-12:30
du 4 novembre 2022 au 10 février 2023
Nombre de séances : 12
Le séminaire, hebdomadaire et annuel, était organisé autour de deux questions, une par semestre.
« Transmettre » s’est intéressé à la transmission de ce qui est désigné comme littérature : il ne s’agissait d’envisager la possibilité d’une histoire sociale et politique des pratiques de transmission littéraire à partir de cas densément décrits et explorés, en allant au-delà d’une une histoire de la « réception » ou de la « postérité » des œuvres ou des auteurs, de l’étude des processus de classicisation, de canonisation ou de patrimonialisation. En prenant pour terrain d’exploration un seul objet – « Balzac » –, j’ai cherché à comprendre la transmission de la littérature dans ses aspects les plus implicites, les plus quotidiens, les moins institutionnels, les moins spectaculaires et chercher à saisir les phénomènes de circulation et d’usage des œuvres dans des pratiques de lecture et de partage hétéroclites, hétérogènes, feuilletés, disséminés dans le monde social. L’enjeu était de parvenir à articuler une anthropologie historique, attentive à tout ce qui produit et organise l’implicite la transmission, et une histoire socio-politique, en se centrant sur les enjeux politiques de la transmission de la littérature du XIXe siècle dans les décennies centrales du XXe siècle, entre les années 1930 et les années 1950. Les douze séances du séminaire – sans invité – ont donc exploré des questions de de pratiques de lecture, d’histoire et de critique littéraires, de pratiques collectionneuses et d’érudition, de transmission scolaire, d’histoire de l’édition, de bibliophilie, tout en s’intéressant aux formes mouvantes de l’inscription de la littérature dans le monde matériel – dans des objets, des monuments, des paysages. Du « Balzac de M. de Guermantes » de Proust à « l’ère du soupçon » de Nathalie Sarraute, c’est un long premier vingtième siècle qui a été traversé, en allant d’une histoire matérielle des pratiques de lecture à une histoire des politisations de la transmission balzacienne centrée autour de trois moments : 1935 et la revendication communiste de Balzac au Congrès des Ecrivains ; 1940-1944 ou « Balzac occupé » ; 1950 et la « fin du vieux roman ». L’histoire des « savoirs balzaciens » a également occupé deux séances, à partir d’une exploration des archives de la collection Lovenjoul de la bibliothèque de l’Institut.
Publications
- Édition critique (établissement du texte, annotation, introduction et annexes) de : Michel Borwicz, Écrits des condamnés à mort sous l’occupation nazie, Gallimard, collection TEL, 2023.
- « Captures, traces, empreintes poétiques de l’expérience historique : Paris, XIXe siècle ; ghetto de Varsovie, 1941-1943 », Nouveaux cahiers de Marge [En ligne], sept. 2022, 5, 2022, https://publications-prairial.fr/marge/index.php?id=449, DOI : 10.35562/marge.449
- Avec Dinah Ribard, « Des contes dans un atelier, Paris 1828-1832 », Études de lettres [En ligne], 320, 2023, http://journals.openedition.org/edl/4319 ; DOI : https://doi.org/10.4000/edl.4319
- « Poésie et politique : Cassou quarante-huitard », Europe, automne 2023, Une politique de la littérature, 2023, p. 38-51.
- Yistkhok Meyer Weissenberg, Un Shtetl, suivi de Père et Fils, Paris, Classiques Garnier, 2023 (direction de l’ouvrage, traduction de l’introduction par Piotr Laskowksi).