UE651 - Historiographies modernes : histoire, écritures, temporalités

• 54 bd Raspail
  Salle AS1_23
  54 bd Raspail 75006 Paris
  annuel / mensuel (2e), jeudi 11:00-13:00
  du 8 décembre 2022 au 8 juin 2023
  Nombre de séances : 8

  La séance du 13 avril est annulée
  Séance supplémentaire le 25 mai (même horaire, même salle)

Dernière modification : 5 mai 2023 14:17

Type d'UE

Séminaires de centre

Centres

Groupe d'études sur les historiographies modernes (CRH-GEHM)

Disciplines

Histoire

Page web

http://gehm.ehess.fr/ 

Langues

français

Mots-clés

Histoire Historiographie

Aires culturelles

Chine Europe Transnational/transfrontières

Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.

Contacts additionnels

-

Informations pratiques

-

Direction de travaux des étudiants

-

Réception des candidats

-

Pré-requis

-

« Historiographies modernes : histoire, écritures, temporalités » est le séminaire mensuel du Groupe d’études sur les historiographies modernes (GEHM), à l’intérieur du Centre de recherches historiques. Le séminaire est principalement, mais pas exclusivement, consacré aux travaux en cours de ses membres. Il se centre sur les différentes façons d’écrire l’histoire dans les sociétés modernes, depuis les formes savantes d’historiographie, jusqu’aux usages politiques, mémoriels, juridiques, littéraires et artistiques du passé. 

En 2022-2023, nous avons accueilli deux invités extérieurs au groupe : l'anthropologue Gaetano Ciarcia (CNRS, IMAF), qui a présenté son documentaire sur Le Dahomey cérémoniel de Francis Aupiais (regards missionnaires et anthroplogiques sur le culte vaudou au Bénin), en lien avec un double numéro récent de la revue Passés futures ; l’historien Mark Mazower (Columbia University), qui a donné une conférence sur « Family Histories: Things not to try at Home », inscrite dans la lignée de son livre Ce que mon père n’a pas dit. Un Passé russe (Seuil, 2021). Nous avons en outre discuté avec Florent Brayard de sa Préface à la réédition en poche de La « solution finale de la question juive ». La technique, le temps et les catégories de la décision (Fayard 2023) ; de l’article d’Olivier Poncet sur « Archives et histoire : Dépasser les tournants », publié dans les Annales en 2019 ; du livre d’Emmanuel Saint-Fuscien, L'École sous le feu. Janvier et novembre 2015. Essai d'histoire du temps présent (Passés/Composés, 2022). Enfin Sabina Loriga a présenté M d'Antonio Scurati, un livre consacré à Mussolini qui a connu un grand succès auprès d'un large public et qui a divisé les historiens : au centre de la réflexion, la construction du récit historique.

Les discussions ont notamment porté sur les rapports entre l'histoire et l'anthropologie, la place de l'historien·ne et de sa biographie personnelle dans l'élaboration du récit historique ou historiographique, les controverses et polémiques historiographiques, les sources et l'accès à ces dernières, notamment s'agissant de l'histoire du temps présent, mais aussi leur insertion sous forme de collage dans un récit historique romancé comme celui de Scurati. 

Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.

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Pré-requis

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• 54 bd Raspail
  Salle AS1_23
  54 bd Raspail 75006 Paris
  annuel / mensuel (2e), jeudi 11:00-13:00
  du 8 décembre 2022 au 8 juin 2023
  Nombre de séances : 8

  La séance du 13 avril est annulée
  Séance supplémentaire le 25 mai (même horaire, même salle)

« Historiographies modernes : histoire, écritures, temporalités » est le séminaire mensuel du Groupe d’études sur les historiographies modernes (GEHM), à l’intérieur du Centre de recherches historiques. Le séminaire est principalement, mais pas exclusivement, consacré aux travaux en cours de ses membres. Il se centre sur les différentes façons d’écrire l’histoire dans les sociétés modernes, depuis les formes savantes d’historiographie, jusqu’aux usages politiques, mémoriels, juridiques, littéraires et artistiques du passé. 

En 2022-2023, nous avons accueilli deux invités extérieurs au groupe : l'anthropologue Gaetano Ciarcia (CNRS, IMAF), qui a présenté son documentaire sur Le Dahomey cérémoniel de Francis Aupiais (regards missionnaires et anthroplogiques sur le culte vaudou au Bénin), en lien avec un double numéro récent de la revue Passés futures ; l’historien Mark Mazower (Columbia University), qui a donné une conférence sur « Family Histories: Things not to try at Home », inscrite dans la lignée de son livre Ce que mon père n’a pas dit. Un Passé russe (Seuil, 2021). Nous avons en outre discuté avec Florent Brayard de sa Préface à la réédition en poche de La « solution finale de la question juive ». La technique, le temps et les catégories de la décision (Fayard 2023) ; de l’article d’Olivier Poncet sur « Archives et histoire : Dépasser les tournants », publié dans les Annales en 2019 ; du livre d’Emmanuel Saint-Fuscien, L'École sous le feu. Janvier et novembre 2015. Essai d'histoire du temps présent (Passés/Composés, 2022). Enfin Sabina Loriga a présenté M d'Antonio Scurati, un livre consacré à Mussolini qui a connu un grand succès auprès d'un large public et qui a divisé les historiens : au centre de la réflexion, la construction du récit historique.

Les discussions ont notamment porté sur les rapports entre l'histoire et l'anthropologie, la place de l'historien·ne et de sa biographie personnelle dans l'élaboration du récit historique ou historiographique, les controverses et polémiques historiographiques, les sources et l'accès à ces dernières, notamment s'agissant de l'histoire du temps présent, mais aussi leur insertion sous forme de collage dans un récit historique romancé comme celui de Scurati.