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UE615 - Migrations et persécutions dans le monde au XXe siècle


Lieu et planning


  • Centre Malher
    9 rue Malher 75004 Paris (métro Saint-Paul)
    1er semestre / hebdomadaire, vendredi 09:30-12:30
    du 7 octobre 2022 au 13 janvier 2023

    • Vendredi 7 octobre 2022
    • Vendredi 14 octobre 2022, salle Alphonse-Dupront, 10 rue Monsieur-le-Prince 75006 Paris
    • Vendredi 21 octobre 2022
    • Vendredi 18 novembre 2022
    • Vendredi 25 novembre 2022
    • Vendredi 2 décembre 2022
    • Vendredi 9 décembre 2022
    • Vendredi 16 décembre 2022
    • Vendredi 6 janvier 2023
    • Vendredi 13 janvier 2023

Description


Dernière modification : 7 octobre 2022 15:31

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Histoire, Méthodes et techniques des sciences sociales
Page web
https://lubartworld.cnrs.fr/seminaire-migrations-et-persecutions/ 
Langues
français
Mots-clés
Administration Archives Cartographie Circulations Citoyenneté Collectifs Diaspora Discrimination Droit, normes et société Dynamiques sociales État et politiques publiques Ethnicité Famille Génocides (études des) Genre Guerre Histoire Méthodes et techniques des sciences sociales Migration(s) Parenté Réseaux sociaux Shoah Sociohistoire Spatialisation, territoires Transnational
Aires culturelles
Atlantiques (mondes) Contemporain (anthropologie du, monde) Europe Europe centrale et orientale France Juives (études) Transnational/transfrontières
Intervenant·e·s
  • Claire Zalc [référent·e]   directrice d'études, EHESS - directrice de recherche, CNRS / Centre de recherches historiques (CRH)

Migrations et persécutions : comment penser et travailler sur leur articulation ? Le fait migratoire est un enjeu majeur de la période contemporaine ; la mise en place de politiques systématiques de discrimination, persécution et extermination de certaines catégories de populations constitue une donnée fondamentale du XXe siècle. Comment comprendre les relations entre ces deux histoires qui bien souvent s’ignorent ? Notre séminaire vise à interroger les liens entre migration et persécution, à travers plusieurs champs d'étude. Il se centrera à la fois sur l’étude des trajectoires migratoires de groupes d’individus soumis à la persécution, sur l'étude des dispositifs de pertes et de retraits de nationalité comme des opérations visant à requalifier la frontière entre nationaux et non-nationaux, et plus généralement interrogera les frontières entre les catégories de « migrants », « étrangers » et « réfugiés ».

En accordant une large place à l’analyse de sources, on donnera à voir comment la nationalité s'institue comme enjeu et instrument des politiques de persécution mais aussi comment les migrants s’approprient, refusent ou jouent avec les assignations nationales. Aborder l’histoire des migrations autour de cette dialectique entre identifications et appartenances nationales conduit à réfléchir à l’expression de définitions de soi décalées en regard des catégories étatiques et donc à s’interroger sur les marges de manœuvre dans les interactions entre étrangers et administrations.

Cette année, nous travaillerons particulièrement les liens et des réseaux entre migrants, afin de déterminer comment ils jouent, sont activés, investis ou redéfinis au cours des processus de migrations et de persécutions. La reconstitution de trajectoires individuelles et collectives de migrants victimes de persécutions dans et entre différents espaces sociaux, nationaux et impériaux, en particulier la France, l'Europe de l'Est (Pologne, URSS...), les espaces atlantiques, orientaux et coloniaux, permettra d'aborder cette question de manière à la fois comparative et transnationale.

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


  • Séminaires de recherche – Études sur le genre-Histoire – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu
  • Séminaires de recherche – Migrations – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu
  • Séminaires de recherche – Sciences sociales-Pratiques de l'interdisciplinarité en sciences sociales – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu
  • Séminaires de recherche – Territoires et développement - Territoires, espaces, sociétés – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu

Renseignements


Contacts additionnels
claire.zalc@ens.fr
Labels
EUR Gender and Sexuality Studies
Informations pratiques

les séances durent trois heures : ne pas oublier de vérifier les dates précises sur le site web du séminaire !

Il est demandé aux étudiants une participation active aux discussions de chaque séance, ce qui suppose à la fois assiduité et lecture critique et active des principaux textes abordés.

Un exercice de présentation de sources sera exigé au cours du semestre.

Direction de travaux des étudiants

possibilité d'encadrer les travaux portant sur l'histoire des migrations et des persécutions à la période contemporaine à partir de l'envoi d'un projet de mémoire puis d'un rendez-vous avec l'enseignante.

Réception des candidats

prendre rendez-vous par mail avec l'enseignante.

Pré-requis

le séminaire est ouvert à tous, sans niveau de connaissances particulières.


Compte rendu


Le fait migratoire est un enjeu majeur de la période contemporaine ; la mise en place de politiques systématiques de discrimination, persécution et extermination de certaines catégories de populations constitue une donnée fondamentale du premier XXe siècle. Comment comprendre les relations entre ces deux histoires qui bien souvent s’ignorent ? J’ai choisi d’aborder l’histoire de l’articulation entre migrations et persécutions dans l’Europe du premier XXe siècle au prisme cette année de l’histoire des liens entre ceux qui partent et ceux qui restent.

Après la présentation des grands enjeux historiographiques liés aux historiographies et épistémologies des diasporas, entre la microhistoire des persécutions et l’histoire globale des migrations, le séminaire s’est organisé en plusieurs séquences.

La première s’est attelée à revenir sur les enjeux épistémologiques de la reconstitution des trajectoires migratoires de victimes de persécution, dans une perspective comparée. Tout d’abord en présentant les sources et les méthodes prosopographiques notamment à partir du cas des victimes juives de la Shoah, à partir du cas projet Lubartworld. Puis Adèle Sutre (ICM Migrations) est venue présenter les trajectoires et reconfigurations socio-spatiales de collectifs tsiganes dans des contextes de répression et de persécutions des années 1880-1950 et Boris Adjemian (bibliothèque Nubar) a permis d’esquisser la comparaison avec le génocide arménien, et ses mémoires, à travers l’histoire d’une bibliothèque arménienne en diaspora. Nous avons également abordé la fuite en Suisse entre 1940 et 1944, entre accueil, refoulement et déportation avec Ruth Fivaz-Silbermann, Université de Genève).

La seconde partie du séminaire s’est attardée à penser les liens entre ceux qui partent et ceux qui restent, tout d’abord les liens et configurations migratoires en temps de paix, à partir du cas d’Ellis Island, présentés par Nancy Green (EHESS), puis les méthodologies quantitatives de formalisation de ces configurations dans les trajectoires de persécutions, avec Anton.

Dans la suite de ce point, nous avons défriché la question des liens entre ceux qui ont migré et les victimes des génocides, tout d’abord en évoquant l’enquête autour des caveaux collectifs de l’association des originaires de Lubartow au cimetière de Bagneux (Inès Baude et Louise Bur, ENS-PSL), puis à partir du cas des livres du souvenir, analysés comme un moyen de refaire diaspora après la Shoah, avec Thomas Chopard.

Avec une bonne vingtiane d’étudiant·e·s très motivé·e·s et volontaires, nous avons choisi d’accorder une large place à l’analyse de sources et de documents : chaque séance était donc été organisée en deux parties. La première était une discussion collective, introduite par un exposé, sur un ensemble de sources originales mises à disposition des étudiant·e·s. Un·e étudiant·e était systématiquement chargé·e d’être le « maitre·sse de cérémonie » de la séance en relayant les questions, alors qu’un.e ou plusieurs autres se livrai·en·t au compte rendu écrit des séances (qui sont restées disponibles sur l’espace de travail).

Publications
  • Avec Anton Perdoncin et Gabrielle Escaich, « Mises à l’épreuve de l’attachement. Migrations et persécutions à Lubartów, 1939-1945 », Annales de démographie historique, 2023 (1), p. 73-116, à paraître.
  • Avec Anton Perdoncin et Gabrielle Escaich, « The Dynamics of Mobility and Immobility in the Face of Danger : Polish Jewish Migrations during the 1930s from Below », Journal of Migration History, no 9/3, 2023, p. 323–355, à paraître.
  • « Repenser les relations entre migrations et persécutions au 20e siècle », Diasporas. Circulations, migrations, histoire, no 40, mai 2023, p. 99-105.
  • « Exils et survies de Juifs polonais, 1920-1950 : un essai de biographie collective transnationale », #1257, no 4, septembre 2022, p. 34-40.

Dernière modification : 7 octobre 2022 15:31

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Histoire, Méthodes et techniques des sciences sociales
Page web
https://lubartworld.cnrs.fr/seminaire-migrations-et-persecutions/ 
Langues
français
Mots-clés
Administration Archives Cartographie Circulations Citoyenneté Collectifs Diaspora Discrimination Droit, normes et société Dynamiques sociales État et politiques publiques Ethnicité Famille Génocides (études des) Genre Guerre Histoire Méthodes et techniques des sciences sociales Migration(s) Parenté Réseaux sociaux Shoah Sociohistoire Spatialisation, territoires Transnational
Aires culturelles
Atlantiques (mondes) Contemporain (anthropologie du, monde) Europe Europe centrale et orientale France Juives (études) Transnational/transfrontières
Intervenant·e·s
  • Claire Zalc [référent·e]   directrice d'études, EHESS - directrice de recherche, CNRS / Centre de recherches historiques (CRH)

Migrations et persécutions : comment penser et travailler sur leur articulation ? Le fait migratoire est un enjeu majeur de la période contemporaine ; la mise en place de politiques systématiques de discrimination, persécution et extermination de certaines catégories de populations constitue une donnée fondamentale du XXe siècle. Comment comprendre les relations entre ces deux histoires qui bien souvent s’ignorent ? Notre séminaire vise à interroger les liens entre migration et persécution, à travers plusieurs champs d'étude. Il se centrera à la fois sur l’étude des trajectoires migratoires de groupes d’individus soumis à la persécution, sur l'étude des dispositifs de pertes et de retraits de nationalité comme des opérations visant à requalifier la frontière entre nationaux et non-nationaux, et plus généralement interrogera les frontières entre les catégories de « migrants », « étrangers » et « réfugiés ».

En accordant une large place à l’analyse de sources, on donnera à voir comment la nationalité s'institue comme enjeu et instrument des politiques de persécution mais aussi comment les migrants s’approprient, refusent ou jouent avec les assignations nationales. Aborder l’histoire des migrations autour de cette dialectique entre identifications et appartenances nationales conduit à réfléchir à l’expression de définitions de soi décalées en regard des catégories étatiques et donc à s’interroger sur les marges de manœuvre dans les interactions entre étrangers et administrations.

Cette année, nous travaillerons particulièrement les liens et des réseaux entre migrants, afin de déterminer comment ils jouent, sont activés, investis ou redéfinis au cours des processus de migrations et de persécutions. La reconstitution de trajectoires individuelles et collectives de migrants victimes de persécutions dans et entre différents espaces sociaux, nationaux et impériaux, en particulier la France, l'Europe de l'Est (Pologne, URSS...), les espaces atlantiques, orientaux et coloniaux, permettra d'aborder cette question de manière à la fois comparative et transnationale.

Le programme détaillé n'est pas disponible.

  • Séminaires de recherche – Études sur le genre-Histoire – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu
  • Séminaires de recherche – Migrations – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu
  • Séminaires de recherche – Sciences sociales-Pratiques de l'interdisciplinarité en sciences sociales – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu
  • Séminaires de recherche – Territoires et développement - Territoires, espaces, sociétés – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu
Contacts additionnels
claire.zalc@ens.fr
Labels
EUR Gender and Sexuality Studies
Informations pratiques

les séances durent trois heures : ne pas oublier de vérifier les dates précises sur le site web du séminaire !

Il est demandé aux étudiants une participation active aux discussions de chaque séance, ce qui suppose à la fois assiduité et lecture critique et active des principaux textes abordés.

Un exercice de présentation de sources sera exigé au cours du semestre.

Direction de travaux des étudiants

possibilité d'encadrer les travaux portant sur l'histoire des migrations et des persécutions à la période contemporaine à partir de l'envoi d'un projet de mémoire puis d'un rendez-vous avec l'enseignante.

Réception des candidats

prendre rendez-vous par mail avec l'enseignante.

Pré-requis

le séminaire est ouvert à tous, sans niveau de connaissances particulières.

  • Centre Malher
    9 rue Malher 75004 Paris (métro Saint-Paul)
    1er semestre / hebdomadaire, vendredi 09:30-12:30
    du 7 octobre 2022 au 13 janvier 2023

    • Vendredi 7 octobre 2022
    • Vendredi 14 octobre 2022, salle Alphonse-Dupront, 10 rue Monsieur-le-Prince 75006 Paris
    • Vendredi 21 octobre 2022
    • Vendredi 18 novembre 2022
    • Vendredi 25 novembre 2022
    • Vendredi 2 décembre 2022
    • Vendredi 9 décembre 2022
    • Vendredi 16 décembre 2022
    • Vendredi 6 janvier 2023
    • Vendredi 13 janvier 2023

Le fait migratoire est un enjeu majeur de la période contemporaine ; la mise en place de politiques systématiques de discrimination, persécution et extermination de certaines catégories de populations constitue une donnée fondamentale du premier XXe siècle. Comment comprendre les relations entre ces deux histoires qui bien souvent s’ignorent ? J’ai choisi d’aborder l’histoire de l’articulation entre migrations et persécutions dans l’Europe du premier XXe siècle au prisme cette année de l’histoire des liens entre ceux qui partent et ceux qui restent.

Après la présentation des grands enjeux historiographiques liés aux historiographies et épistémologies des diasporas, entre la microhistoire des persécutions et l’histoire globale des migrations, le séminaire s’est organisé en plusieurs séquences.

La première s’est attelée à revenir sur les enjeux épistémologiques de la reconstitution des trajectoires migratoires de victimes de persécution, dans une perspective comparée. Tout d’abord en présentant les sources et les méthodes prosopographiques notamment à partir du cas des victimes juives de la Shoah, à partir du cas projet Lubartworld. Puis Adèle Sutre (ICM Migrations) est venue présenter les trajectoires et reconfigurations socio-spatiales de collectifs tsiganes dans des contextes de répression et de persécutions des années 1880-1950 et Boris Adjemian (bibliothèque Nubar) a permis d’esquisser la comparaison avec le génocide arménien, et ses mémoires, à travers l’histoire d’une bibliothèque arménienne en diaspora. Nous avons également abordé la fuite en Suisse entre 1940 et 1944, entre accueil, refoulement et déportation avec Ruth Fivaz-Silbermann, Université de Genève).

La seconde partie du séminaire s’est attardée à penser les liens entre ceux qui partent et ceux qui restent, tout d’abord les liens et configurations migratoires en temps de paix, à partir du cas d’Ellis Island, présentés par Nancy Green (EHESS), puis les méthodologies quantitatives de formalisation de ces configurations dans les trajectoires de persécutions, avec Anton.

Dans la suite de ce point, nous avons défriché la question des liens entre ceux qui ont migré et les victimes des génocides, tout d’abord en évoquant l’enquête autour des caveaux collectifs de l’association des originaires de Lubartow au cimetière de Bagneux (Inès Baude et Louise Bur, ENS-PSL), puis à partir du cas des livres du souvenir, analysés comme un moyen de refaire diaspora après la Shoah, avec Thomas Chopard.

Avec une bonne vingtiane d’étudiant·e·s très motivé·e·s et volontaires, nous avons choisi d’accorder une large place à l’analyse de sources et de documents : chaque séance était donc été organisée en deux parties. La première était une discussion collective, introduite par un exposé, sur un ensemble de sources originales mises à disposition des étudiant·e·s. Un·e étudiant·e était systématiquement chargé·e d’être le « maitre·sse de cérémonie » de la séance en relayant les questions, alors qu’un.e ou plusieurs autres se livrai·en·t au compte rendu écrit des séances (qui sont restées disponibles sur l’espace de travail).

Publications
  • Avec Anton Perdoncin et Gabrielle Escaich, « Mises à l’épreuve de l’attachement. Migrations et persécutions à Lubartów, 1939-1945 », Annales de démographie historique, 2023 (1), p. 73-116, à paraître.
  • Avec Anton Perdoncin et Gabrielle Escaich, « The Dynamics of Mobility and Immobility in the Face of Danger : Polish Jewish Migrations during the 1930s from Below », Journal of Migration History, no 9/3, 2023, p. 323–355, à paraître.
  • « Repenser les relations entre migrations et persécutions au 20e siècle », Diasporas. Circulations, migrations, histoire, no 40, mai 2023, p. 99-105.
  • « Exils et survies de Juifs polonais, 1920-1950 : un essai de biographie collective transnationale », #1257, no 4, septembre 2022, p. 34-40.