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UE56 - Le socialisme : perspectives historiques et philosophiques


Lieu et planning


  • Bâtiment EHESS-Condorcet
    EHESS, 2 cours des humanités 93300 Aubervilliers
    Salle 50
    annuel / hebdomadaire, mercredi 14:30-16:30
    du 12 octobre 2022 au 12 avril 2023
    Nombre de séances : 24


Description


Dernière modification : 20 mai 2022 17:54

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Histoire, Philosophie et épistémologie
Page web
-
Langues
français
L’enseignement est uniquement dispensé dans cette langue.
Mots-clés
Démocratie Histoire des idées Histoire intellectuelle Justice Laïcité Philosophie sociale Politique République
Aires culturelles
Europe France
Intervenant·e·s
  • Christophe Prochasson [référent·e]   directeur d'études, EHESS / Centre d'études sociologiques et politiques Raymond-Aron (CESPRA)
  • Frédéric Brahami   directeur d'études, EHESS / Centre d'études sociologiques et politiques Raymond-Aron (CESPRA)

À la fin du XXe siècle, le socialisme dit « réel » s’est effondré, et avec lui les diverses théories socialistes qui avaient si largement imprégné le XIXe siècle et mobilisé de fortes politiques plus tard. Pour comprendre les raisons de cette quasi-disparition d’un mouvement qui porta longtemps la promesse moderne, il est impératif d’en ressaisir les formes historiques. Le séminaire propose ainsi une enquête sur les auteurs et les doctrines, dans le sillage d’une histoire intellectuelle (distincte de l’histoire des idées), mais aussi sur les « militants », « adhérents » et professionnels de la politique dans le cadre d’une histoire socio-culturelle des pratiques politiques, indispensables à l’historicisation des formes idéologiques. Tout en privilégiant le versant du « socialisme français », nous inscrirons ce dernier dans un horizon international, à l’image d’une pensée politique qui a vocation à dépasser les frontières. Faisant dialoguer l’histoire, les études politiques et la philosophie, ce séminaire pratique résolument l'interdisciplinarité. Il poursuivra la présentation des recherches en cours sur ce domaine entamée l’année dernière.

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


  • Séminaires de recherche – Études politiques – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel hebdomadaire = 12 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel hebdomadaire = 12 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel hebdomadaire = 12 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Philosophie-Philosophie sociale et politique – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel hebdomadaire = 12 ECTS
    MCC – fiche de lecture

Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats

sur rendez-vous.

Pré-requis

Licence dans le périmètre des sciences sociales ou des Lettres.


Compte rendu


Le séminaire a poursuivi son expérimentation interdisciplinaire (histoire et philosophie) aux fins de proposer un nouvel éclairage sur le socialisme considéré sur la longue durée, de la Révolution française à la période la plus contemporaine. La thématique de l’année a tourné autour des rapports entre socialisme et religion. Ce rapprochement n’allait pas de soi puisque la réputation la plus courante du socialisme fait de celui-ci un adversaire né de la religion. Cependant les « débuts » du socialisme se déroulèrent dans des sociétés encore très fortement marquées par le sentiment religieux quoique celui-ci recula progressivement, sous les effets d’un procès de sécularisation. Encore ne faut-il pas adopter sur ce point de vision téléologique conduisant trop directement de l’enchantement archaïque au désenchantement moderne, tel que décrit par Max Weber. Le sentiment religieux et les formes prises par le « fait religieux » peuvent se déplacer, se transformer, évoluer. L’une des grandes questions posées durant l’année fut précisément d’examiner le socialisme à la lumière de cette hypothèse qui suppose moins l’évanouissement du religieux que ses métamorphoses.

Le christianisme l’avait précédé de nombreux siècles en s’imposant comme « universalisme », traduction littérale du terme de catholicisme. Ainsi peut-on dire, sans trop risque d’erreur, que christianisme et socialisme sont deux universalismes concurrents. Ils le furent tout à la fois sur le marché des idées et sur celui des sensibilités. Tous deux furent le ferment de psychologies, de morales et de politiques. C’est ce que signifie la formule (« religion séculière ») appliquée au communisme par Jules Monnerot, intellectuel passé de l’extrême gauche à l’extrême droite anticommuniste.

Ce point de vue assimilateur va à l’encontre des représentations les plus ordinaires du socialisme sous toutes ses formes, notamment celles qui s’imposèrent après la Seconde Guerre mondiale, dominées qu’elles étaient par l’héritage de Marx, le matérialisme historique (ou dialectique). Les critiques de la religion en son état étaient pourtant très anciennes. Dans Le nouveau Christianisme (1825), Saint-Simon s’en prend vigoureusement au christianisme, mis en procès pour avoir renoncé aux message social du Christ. Les premiers pas du mouvement ouvrier se firent aussi sous l’empire d’une critique des infidélités de l’Église aux paroles généreuses du Messie. De nombreux auteurs s’en firent l’écho. À la fin du XIXe siècle la gauche républicaine, socialistes compris, se définit aussi par son combat – souvent violent – contre l’Église. L’hostilité à l’encontre l’Église passe souvent comme le programme minimum à même de constituer le socle de l’unité à gauche. Les querelles scolaires, autour de la « liberté de l’enseignement », ont également alimenté cette hostilité permanente qui a occulté une dimension majeure du socialisme que ce séminaire s’est efforcé de mettre au jour et d’étudier.

Car l’hostilité incontestable et durable à l’institution ecclésiale ne signifie pas qu’il faille considérer le socialisme sous le jour d’un bloc doctrinal opposé à toute forme religieuse. Le cas Jaurès est sans doute l’un des plus riches à analyser non seulement en vertu de la richesse d’un texte de 1891 sur lequel Frédéric Brahami s’est arrêté, mais aussi de l’ensemble de son œuvre et de son action politiques. On a également pu se pencher sur le cas du saint-simonien Ismaïl Urbain, converti à l’Islam. Pour le XXe siècle, Milo Lévy-Bruhl a scruté les relations de Léon Blum avec le judaïsme.

La question morale telle qu’elle a été formulée dans les rangs du socialisme a également traversé les réflexions du séminaire. Ainsi l’œuvre de Proudhon déborde-t-elle de morale. Autre cas étudié dans le même esprit, Georges Sorel, héritier de Proudhon, défendait le socialisme comme l’alliance du droit et de la morale, l’un ne pouvant être séparé de l’autre. Des événements historiques majeurs ont mis à l’épreuve la morale socialiste. L’affaire Dreyfus a été une affaire morale tout comme les engagements anticoloniaux, notamment durant la guerre d’Algérie, moment d’ailleurs clé dans le ralliement de catholiques à la gauche sinon au socialisme, puisque le Parti socialiste-SFIO, impliqué dans la gestion d’une guerre coloniale, se trouva vite installé sur les bancs des accusés au nom de la morale dont il aurait dû être le porteur.

Publications

Christophe Prochasson

  • « Parapluie » dans Les Choses. Une histoire de la nature morte, Paris, Musée du Louvre, 2022, p. 392-393.
  • Avec Marion Bet, « L’école émancipatrice », Germinal, #5, novembre 2022, p. 15-21.
  • « Comment être un chef d’établissement en démocratie ? », Germinal, #5, novembre 2022, p.301-310.
  • Préface à Nicolas Anoto et alii, Du SNI eu SE-UNSA. 100 ans d’engagements pour l’École publique, Paris, SUDEL, 2022, p. 9-12.
  • « Vingt ans après. Retour sur un modèle imaginaire », Recherche socialiste, 100-101, juillet-décembre 2022, p. 27-34.
  • « Défendre l’auto-administration des universités », Esprit, 499-300, juillet-août 2023, p. 105-115.
  • Avec Gilles Candar, « La fabrique de la postérité », Mil Neuf Cent. Revue d’histoire intellectuelle, 40, 2022, p. 7-12.
  • « Définitions et indéfinitions de l’art social » dans La Belle Epoque de l’Art nouveau. Au temps de Bonnard et de Mucha, Collection du Musée d’art de Pully, 2, 2022, p. 38-43.
  • « La gloire de Pasteur. Culture de masse, civilisation du journal et démocratie au début du XXe siècle » dans Roy Pinker, Faits divers et vies déviantes, XIXe-XXIe siècle, Paris, CNRS éditions, 2022, p. 178-186.
  • « O passado no presente : historiografia e politica » dans Historia do tempo presente. Mutaçoes e reflexoes, sous la dir. d'Angélica Müller et Francine Iegelski, Rio de Janeiro, Editora FGV, 2022, p.213-232.
  • Avec Gilles Candar, « Mettre en œuvres », Mil Neuf Cent. Revue d’histoire intellectuelle, 40, 2022, 224 p.

Frédéric Brahami

  • Codirection avec Louis Guerpillon, La fabrique de l’Émile. Commentaires du manuscrit Favre, Paris, Vrin, 2022.
  • « Le plaisir d’être », dans La fabrique de l’Émile. Commentaires sur le manuscrit Favre, op. cit., p. 115-136.
  • « De Jérusalem à Paris : un Moïse positiviste », dans Monothéismes et politique, sous la dir. d’Anoush Ganjipour, Paris, CNRS Éditions, 2022, p. 105-119.
  • « La puissance et la grâce. La théorie proudhonienne du mariage », dans Les savoirs de la famille, sous la dir. de Gabrielle Radica, Archives de la philosophie, 2022, p. 109-123.
  • « De la Bible à la bibliothèque », dans Penser les pratiques collectives. Hommage à André Tosel et Robert Damien, sous la dir. de Vincent Bourdeau et Arnaud Macé, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, 2022, p. 125-133.

Dernière modification : 20 mai 2022 17:54

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Histoire, Philosophie et épistémologie
Page web
-
Langues
français
L’enseignement est uniquement dispensé dans cette langue.
Mots-clés
Démocratie Histoire des idées Histoire intellectuelle Justice Laïcité Philosophie sociale Politique République
Aires culturelles
Europe France
Intervenant·e·s
  • Christophe Prochasson [référent·e]   directeur d'études, EHESS / Centre d'études sociologiques et politiques Raymond-Aron (CESPRA)
  • Frédéric Brahami   directeur d'études, EHESS / Centre d'études sociologiques et politiques Raymond-Aron (CESPRA)

À la fin du XXe siècle, le socialisme dit « réel » s’est effondré, et avec lui les diverses théories socialistes qui avaient si largement imprégné le XIXe siècle et mobilisé de fortes politiques plus tard. Pour comprendre les raisons de cette quasi-disparition d’un mouvement qui porta longtemps la promesse moderne, il est impératif d’en ressaisir les formes historiques. Le séminaire propose ainsi une enquête sur les auteurs et les doctrines, dans le sillage d’une histoire intellectuelle (distincte de l’histoire des idées), mais aussi sur les « militants », « adhérents » et professionnels de la politique dans le cadre d’une histoire socio-culturelle des pratiques politiques, indispensables à l’historicisation des formes idéologiques. Tout en privilégiant le versant du « socialisme français », nous inscrirons ce dernier dans un horizon international, à l’image d’une pensée politique qui a vocation à dépasser les frontières. Faisant dialoguer l’histoire, les études politiques et la philosophie, ce séminaire pratique résolument l'interdisciplinarité. Il poursuivra la présentation des recherches en cours sur ce domaine entamée l’année dernière.

Le programme détaillé n'est pas disponible.

  • Séminaires de recherche – Études politiques – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel hebdomadaire = 12 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel hebdomadaire = 12 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel hebdomadaire = 12 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Philosophie-Philosophie sociale et politique – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel hebdomadaire = 12 ECTS
    MCC – fiche de lecture
Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats

sur rendez-vous.

Pré-requis

Licence dans le périmètre des sciences sociales ou des Lettres.

  • Bâtiment EHESS-Condorcet
    EHESS, 2 cours des humanités 93300 Aubervilliers
    Salle 50
    annuel / hebdomadaire, mercredi 14:30-16:30
    du 12 octobre 2022 au 12 avril 2023
    Nombre de séances : 24

Le séminaire a poursuivi son expérimentation interdisciplinaire (histoire et philosophie) aux fins de proposer un nouvel éclairage sur le socialisme considéré sur la longue durée, de la Révolution française à la période la plus contemporaine. La thématique de l’année a tourné autour des rapports entre socialisme et religion. Ce rapprochement n’allait pas de soi puisque la réputation la plus courante du socialisme fait de celui-ci un adversaire né de la religion. Cependant les « débuts » du socialisme se déroulèrent dans des sociétés encore très fortement marquées par le sentiment religieux quoique celui-ci recula progressivement, sous les effets d’un procès de sécularisation. Encore ne faut-il pas adopter sur ce point de vision téléologique conduisant trop directement de l’enchantement archaïque au désenchantement moderne, tel que décrit par Max Weber. Le sentiment religieux et les formes prises par le « fait religieux » peuvent se déplacer, se transformer, évoluer. L’une des grandes questions posées durant l’année fut précisément d’examiner le socialisme à la lumière de cette hypothèse qui suppose moins l’évanouissement du religieux que ses métamorphoses.

Le christianisme l’avait précédé de nombreux siècles en s’imposant comme « universalisme », traduction littérale du terme de catholicisme. Ainsi peut-on dire, sans trop risque d’erreur, que christianisme et socialisme sont deux universalismes concurrents. Ils le furent tout à la fois sur le marché des idées et sur celui des sensibilités. Tous deux furent le ferment de psychologies, de morales et de politiques. C’est ce que signifie la formule (« religion séculière ») appliquée au communisme par Jules Monnerot, intellectuel passé de l’extrême gauche à l’extrême droite anticommuniste.

Ce point de vue assimilateur va à l’encontre des représentations les plus ordinaires du socialisme sous toutes ses formes, notamment celles qui s’imposèrent après la Seconde Guerre mondiale, dominées qu’elles étaient par l’héritage de Marx, le matérialisme historique (ou dialectique). Les critiques de la religion en son état étaient pourtant très anciennes. Dans Le nouveau Christianisme (1825), Saint-Simon s’en prend vigoureusement au christianisme, mis en procès pour avoir renoncé aux message social du Christ. Les premiers pas du mouvement ouvrier se firent aussi sous l’empire d’une critique des infidélités de l’Église aux paroles généreuses du Messie. De nombreux auteurs s’en firent l’écho. À la fin du XIXe siècle la gauche républicaine, socialistes compris, se définit aussi par son combat – souvent violent – contre l’Église. L’hostilité à l’encontre l’Église passe souvent comme le programme minimum à même de constituer le socle de l’unité à gauche. Les querelles scolaires, autour de la « liberté de l’enseignement », ont également alimenté cette hostilité permanente qui a occulté une dimension majeure du socialisme que ce séminaire s’est efforcé de mettre au jour et d’étudier.

Car l’hostilité incontestable et durable à l’institution ecclésiale ne signifie pas qu’il faille considérer le socialisme sous le jour d’un bloc doctrinal opposé à toute forme religieuse. Le cas Jaurès est sans doute l’un des plus riches à analyser non seulement en vertu de la richesse d’un texte de 1891 sur lequel Frédéric Brahami s’est arrêté, mais aussi de l’ensemble de son œuvre et de son action politiques. On a également pu se pencher sur le cas du saint-simonien Ismaïl Urbain, converti à l’Islam. Pour le XXe siècle, Milo Lévy-Bruhl a scruté les relations de Léon Blum avec le judaïsme.

La question morale telle qu’elle a été formulée dans les rangs du socialisme a également traversé les réflexions du séminaire. Ainsi l’œuvre de Proudhon déborde-t-elle de morale. Autre cas étudié dans le même esprit, Georges Sorel, héritier de Proudhon, défendait le socialisme comme l’alliance du droit et de la morale, l’un ne pouvant être séparé de l’autre. Des événements historiques majeurs ont mis à l’épreuve la morale socialiste. L’affaire Dreyfus a été une affaire morale tout comme les engagements anticoloniaux, notamment durant la guerre d’Algérie, moment d’ailleurs clé dans le ralliement de catholiques à la gauche sinon au socialisme, puisque le Parti socialiste-SFIO, impliqué dans la gestion d’une guerre coloniale, se trouva vite installé sur les bancs des accusés au nom de la morale dont il aurait dû être le porteur.

Publications

Christophe Prochasson

  • « Parapluie » dans Les Choses. Une histoire de la nature morte, Paris, Musée du Louvre, 2022, p. 392-393.
  • Avec Marion Bet, « L’école émancipatrice », Germinal, #5, novembre 2022, p. 15-21.
  • « Comment être un chef d’établissement en démocratie ? », Germinal, #5, novembre 2022, p.301-310.
  • Préface à Nicolas Anoto et alii, Du SNI eu SE-UNSA. 100 ans d’engagements pour l’École publique, Paris, SUDEL, 2022, p. 9-12.
  • « Vingt ans après. Retour sur un modèle imaginaire », Recherche socialiste, 100-101, juillet-décembre 2022, p. 27-34.
  • « Défendre l’auto-administration des universités », Esprit, 499-300, juillet-août 2023, p. 105-115.
  • Avec Gilles Candar, « La fabrique de la postérité », Mil Neuf Cent. Revue d’histoire intellectuelle, 40, 2022, p. 7-12.
  • « Définitions et indéfinitions de l’art social » dans La Belle Epoque de l’Art nouveau. Au temps de Bonnard et de Mucha, Collection du Musée d’art de Pully, 2, 2022, p. 38-43.
  • « La gloire de Pasteur. Culture de masse, civilisation du journal et démocratie au début du XXe siècle » dans Roy Pinker, Faits divers et vies déviantes, XIXe-XXIe siècle, Paris, CNRS éditions, 2022, p. 178-186.
  • « O passado no presente : historiografia e politica » dans Historia do tempo presente. Mutaçoes e reflexoes, sous la dir. d'Angélica Müller et Francine Iegelski, Rio de Janeiro, Editora FGV, 2022, p.213-232.
  • Avec Gilles Candar, « Mettre en œuvres », Mil Neuf Cent. Revue d’histoire intellectuelle, 40, 2022, 224 p.

Frédéric Brahami

  • Codirection avec Louis Guerpillon, La fabrique de l’Émile. Commentaires du manuscrit Favre, Paris, Vrin, 2022.
  • « Le plaisir d’être », dans La fabrique de l’Émile. Commentaires sur le manuscrit Favre, op. cit., p. 115-136.
  • « De Jérusalem à Paris : un Moïse positiviste », dans Monothéismes et politique, sous la dir. d’Anoush Ganjipour, Paris, CNRS Éditions, 2022, p. 105-119.
  • « La puissance et la grâce. La théorie proudhonienne du mariage », dans Les savoirs de la famille, sous la dir. de Gabrielle Radica, Archives de la philosophie, 2022, p. 109-123.
  • « De la Bible à la bibliothèque », dans Penser les pratiques collectives. Hommage à André Tosel et Robert Damien, sous la dir. de Vincent Bourdeau et Arnaud Macé, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, 2022, p. 125-133.