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UE553 - Surveiller et réprimer à l'Est : nouvelles approches, nouveaux terrains (URSS, Europe centrale et orientale)


Lieu et planning


  • Bâtiment EHESS-Condorcet
    Salle A515
    EHESS, 2 cours des humanités 93300 Aubervilliers
    annuel / bimensuel (2e/4e), mardi 09:30-11:30
    du 8 novembre 2022 au 13 juin 2023

    La séance du 28 mars se déroulera en salle A502

    La séance du 7 mars est avancée au 6 mars, 13:30-15:30, salle A515


Description


Dernière modification : 28 février 2023 08:26

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Histoire
Page web
-
Langues
anglais français russe
Mots-clés
Droit, normes et société Histoire Historiographie Violence
Aires culturelles
Europe centrale et orientale Russie
Intervenant·e·s
  • Alain Blum [référent·e]   directeur d'études, EHESS - directeur de recherche, INED / Centre d'études des mondes russe, caucasien et centre-européen (CERCEC)
  • Juliette Cadiot   directrice d'études, EHESS / Centre d'études des mondes russe, caucasien et centre-européen (CERCEC)

Ces dernières années ont vu un profond renouvellement de notre connaissance et notre compréhension de l'usage de la violence politique comme technique et forme de gouvernement en URSS et Europe centrale et orientale. Beaucoup a été fait autour du continuum de violence qui traverse l'histoire soviétique, violence révolutionnaire, violence des deux conflits mondiaux et des guerres civiles ou guérillas qui les ont suivies, mais aussi violences politiques utilisées comme forme de gouvernance, de la forme extrême des années 1930, à des formes atténuées durant les années qui suivent la mort de Staline. Ces diverses violences se placent aussi à différents niveaux, incitées ou ordonnées par le centre politique, mais prenant des dimensions locales, inter-individuelles, provoquant ou alimentant des conflits sociaux, ethniques, inter-personnels. Nous interrogerons aussi les procédures, textes, rituels participant ou encadrant cette violence, ainsi que la porosité et la circulation entre les institutions en charge de la répression, police, police politique, armée, justice, parti, etc.

L'objectif de ce séminaire est de discuter autour du bilan des recherches menées sur ces questions, depuis l'ouverture des archives.

Séminaire organisé avec le soutien de l'Unité de recherche Mobilité, parcours et territoires de l'INED

8 novembre 2022 : Benjamin Nathans (professeur à l'université de Pennsylvanie) How to Conduct Yourself: Dissident Advice Manuals in Late Soviet Society”

22 novembre 2022 : Igor Casu (directeur des archives nationales de Moldavie) Justice, Rehabilitation, and Political Repression in the Moldavian SSR, mid 1950s-late 1980s  “

13 décembre 2022 : Sophie Coeuré (professeure à l'université Paris Cité) « Refuzniks et dissidence juive. Circulations de l'information et des mobilisations soviétiques, transnationales et françaises » 

10 janvier 2023 : Oleg Khlevniuk (professeur à la Haute école d'économie, Moscou) « Pouvoir et propriété dans les conditions d’une dictature. Les premières formes de privatisations de la nomenklatura dans l’URSS de Staline »

24 janvier 2023 : Niccolò Pianciola (professeur, université de Padoue) "Governing the Russian Far East-Manchuria Borderlands: Markets, Violence and Collaboration in a Cross-Border Society, 1920s-1930s"

14 février 2023 : Franziska Exeler (Lecturer and Research Fellow, université de Cambridge, Free University Berlin) “The Politics of Punishment and Retribution in Post-Nazi Occupation Soviet Belarus” 

7 mars 2023 (séance avancée au 6 mars, de 13 h 30 à 15 h 30, salle A515) : Diana Dumitru (Georgetown University,) « Seeking Revenge and Justice after the Holocaust”

14 mars 2023 : Mie Nakachi (professeure, Hokusei Gakuen University, Sapporo) “A Woman Should be Given the Right to Decide Herself”: The 1955 Relegalization of Abortion in the Soviet Union and Mariia D. Kovrigina”

28 mars 2023 (salle A502) : Arūnas Bubnys (directeur du centre de recherche sur le génocide et la résistance, Vilnius), titre à préciser

11 avril 2023 :  Présentations des étudiants

9 mai 2023 : Alexander Etkind (professeur, Central European University, Vienne) titre à préciser

23 mai 2023 : Oksana Kis (Institut d'ethnologie de l'académie des sciences d'Ukraine, Lviv) “Beauty that saved their world: female prisoners’ arts and crafts in the Gulag”

13 juin 2023 :  Francine Hirsch (professeure à l'université du Wisconsin-Madison) “Soviet Judgment in Nuremberg”


Master


  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture

Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous.

Réception des candidats

sur rendez-vous.

Pré-requis
-

Compte rendu


Le séminaire a permis de poursuivre les discussions de l’an dernier concernant les avancées de l’historiographie la plus récente sur la répression dans les pays ex-soviétiques. Du fait d’une réorientation globale des travaux sur cet espace consécutive à la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine, plusieurs collègues ukrainiens, moldaves, spécialistes de l’Ukraine, Asie centrale et Bélarus ont présenté leurs travaux. Les recherches sur les aspects répressifs de l’expérience soviétique se sont orientées depuis quelques années sur des périodes et thèmes plus spécifiques et singuliers, comme celle de la seconde guerre mondiale, les transferts, déplacements et déportations de population, la période post stalinienne. L’enjeu du séminaire était de travailler autour des sources, de leur usage et de la manière dont les historiens collectivement s’en emparent. Les séances ont porté notamment sur les affaires criminelles et autres recherches fondées sur les archives de l’appareil de sécurité, militaire et judiciaire. Benjamin Nathans a présenté ses recherches qui, à partir de l’étude des procès ainsi que des documents personnels, journaux intimes et correspondances, ont montré comment les dissidents ont progressivement découvert la langue du droit et ont articulé leur combat au discours émergent sur les droits de l’homme dans les années 1960. Ces recherches sur la dissidence ont été complétées par la présentation qu’a faite Sophie Cœuré de son travail sur les refuzniks et la dissidence juive. Igor Caşu, directeur des archives nationales de Moldavie, a présenté l’histoire des opérations de déportations en 1949 en Moldavie qui, comparée aux travaux portant sur ces mêmes opérations menées en Ukraine occidentale et républiques baltes, permet d’élaborer des hypothèses sur les similarités bureaucratiques et les singularités propres à la chronologie et surtout aux sociétés soumises à ces transferts. Oleg Khleniuk a présenté, de son côté, une recherche sur les premières formes de privatisations de la nomenklatura dans l’URSS de Staline, quand Mie Nakachi montrait comment certaines personnalités, en l’occurrence la ministre de la santé après-guerre, Maria Kovrigina, pouvaient malgré les pesanteurs et dogmes politiques, contribuer à des réformes, telle la légalisation de l’avortement. Niccolò Pianciola  a décentré les présentations en traitant du gouvernement de l’Extrême-Orient soviétique et donc d’une zone frontalière, dans les années 1920-1930, et des trafics des services secrets autour du commerce de l’opium durant ces années-là. Diana Dumitru et Franziska Exeler ont contribué au renouvellement des recherches sur la Seconde guerre mondiale, en traitant des sources soviétiques des procès menés contre les collaborateurs et des travaux de la commission extraordinaire sur les crimes nazis. À partir des entretiens menés auprès des femmes ukrainiennes envoyées au Goulag dans le cadre des opérations menées contre la guérilla nationaliste ukrainienne (OUN-UPA), Oksana Kis a souligné la richesse des sources orales pour approfondir la compréhension des pratiques féminines dans les camps du Goulag. Alexander Etkind a présenté son essai sur la qualification de génocide appliquée à des épisodes de l’histoire de l’Ukraine soviétique, notamment la famine (holodomor). Son intervention a provoqué un débat autour des enjeux de qualification et de mémoire. Le séminaire suivi par les doctorants et quelques étudiants en master spécialistes de la région a permis aussi la présentation de leurs travaux, sous la forme d’ateliers de lecture de sources. 

Publications

Alain Blum

  • Avec Olena Malynovska, 2023, « Les migrations ukrainiennes, d’un système migratoire à l’autre », Hommes & migrations, 1341, 2023, p. 15-27.
  • Avec Sergei Zakharov, « L’obsession nataliste de Poutine. Démographie russe et guerre en Ukraine », La Vie des idées, 14 février 2023, https://laviedesidees.fr/L-obsession-nataliste-de-Poutine.
  • Avec Françoise Daucé, Nathalie Grigorciuk, et al., 2022, « Archiver, documenter en temps de guerre : Ukraine et Russie aujourd’hui », Matériaux pour l’histoire de notre temps, 145-146, 2022, p. 118-122.
  • « Mémorial, le reflet de 30 ans d’histoire de la Russie », Sociétés politiques comparées, 56, 2022, p. 1-12.

Dernière modification : 28 février 2023 08:26

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Histoire
Page web
-
Langues
anglais français russe
Mots-clés
Droit, normes et société Histoire Historiographie Violence
Aires culturelles
Europe centrale et orientale Russie
Intervenant·e·s
  • Alain Blum [référent·e]   directeur d'études, EHESS - directeur de recherche, INED / Centre d'études des mondes russe, caucasien et centre-européen (CERCEC)
  • Juliette Cadiot   directrice d'études, EHESS / Centre d'études des mondes russe, caucasien et centre-européen (CERCEC)

Ces dernières années ont vu un profond renouvellement de notre connaissance et notre compréhension de l'usage de la violence politique comme technique et forme de gouvernement en URSS et Europe centrale et orientale. Beaucoup a été fait autour du continuum de violence qui traverse l'histoire soviétique, violence révolutionnaire, violence des deux conflits mondiaux et des guerres civiles ou guérillas qui les ont suivies, mais aussi violences politiques utilisées comme forme de gouvernance, de la forme extrême des années 1930, à des formes atténuées durant les années qui suivent la mort de Staline. Ces diverses violences se placent aussi à différents niveaux, incitées ou ordonnées par le centre politique, mais prenant des dimensions locales, inter-individuelles, provoquant ou alimentant des conflits sociaux, ethniques, inter-personnels. Nous interrogerons aussi les procédures, textes, rituels participant ou encadrant cette violence, ainsi que la porosité et la circulation entre les institutions en charge de la répression, police, police politique, armée, justice, parti, etc.

L'objectif de ce séminaire est de discuter autour du bilan des recherches menées sur ces questions, depuis l'ouverture des archives.

Séminaire organisé avec le soutien de l'Unité de recherche Mobilité, parcours et territoires de l'INED

8 novembre 2022 : Benjamin Nathans (professeur à l'université de Pennsylvanie) How to Conduct Yourself: Dissident Advice Manuals in Late Soviet Society”

22 novembre 2022 : Igor Casu (directeur des archives nationales de Moldavie) Justice, Rehabilitation, and Political Repression in the Moldavian SSR, mid 1950s-late 1980s  “

13 décembre 2022 : Sophie Coeuré (professeure à l'université Paris Cité) « Refuzniks et dissidence juive. Circulations de l'information et des mobilisations soviétiques, transnationales et françaises » 

10 janvier 2023 : Oleg Khlevniuk (professeur à la Haute école d'économie, Moscou) « Pouvoir et propriété dans les conditions d’une dictature. Les premières formes de privatisations de la nomenklatura dans l’URSS de Staline »

24 janvier 2023 : Niccolò Pianciola (professeur, université de Padoue) "Governing the Russian Far East-Manchuria Borderlands: Markets, Violence and Collaboration in a Cross-Border Society, 1920s-1930s"

14 février 2023 : Franziska Exeler (Lecturer and Research Fellow, université de Cambridge, Free University Berlin) “The Politics of Punishment and Retribution in Post-Nazi Occupation Soviet Belarus” 

7 mars 2023 (séance avancée au 6 mars, de 13 h 30 à 15 h 30, salle A515) : Diana Dumitru (Georgetown University,) « Seeking Revenge and Justice after the Holocaust”

14 mars 2023 : Mie Nakachi (professeure, Hokusei Gakuen University, Sapporo) “A Woman Should be Given the Right to Decide Herself”: The 1955 Relegalization of Abortion in the Soviet Union and Mariia D. Kovrigina”

28 mars 2023 (salle A502) : Arūnas Bubnys (directeur du centre de recherche sur le génocide et la résistance, Vilnius), titre à préciser

11 avril 2023 :  Présentations des étudiants

9 mai 2023 : Alexander Etkind (professeur, Central European University, Vienne) titre à préciser

23 mai 2023 : Oksana Kis (Institut d'ethnologie de l'académie des sciences d'Ukraine, Lviv) “Beauty that saved their world: female prisoners’ arts and crafts in the Gulag”

13 juin 2023 :  Francine Hirsch (professeure à l'université du Wisconsin-Madison) “Soviet Judgment in Nuremberg”

  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous.

Réception des candidats

sur rendez-vous.

Pré-requis
-
  • Bâtiment EHESS-Condorcet
    Salle A515
    EHESS, 2 cours des humanités 93300 Aubervilliers
    annuel / bimensuel (2e/4e), mardi 09:30-11:30
    du 8 novembre 2022 au 13 juin 2023

    La séance du 28 mars se déroulera en salle A502

    La séance du 7 mars est avancée au 6 mars, 13:30-15:30, salle A515

Le séminaire a permis de poursuivre les discussions de l’an dernier concernant les avancées de l’historiographie la plus récente sur la répression dans les pays ex-soviétiques. Du fait d’une réorientation globale des travaux sur cet espace consécutive à la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine, plusieurs collègues ukrainiens, moldaves, spécialistes de l’Ukraine, Asie centrale et Bélarus ont présenté leurs travaux. Les recherches sur les aspects répressifs de l’expérience soviétique se sont orientées depuis quelques années sur des périodes et thèmes plus spécifiques et singuliers, comme celle de la seconde guerre mondiale, les transferts, déplacements et déportations de population, la période post stalinienne. L’enjeu du séminaire était de travailler autour des sources, de leur usage et de la manière dont les historiens collectivement s’en emparent. Les séances ont porté notamment sur les affaires criminelles et autres recherches fondées sur les archives de l’appareil de sécurité, militaire et judiciaire. Benjamin Nathans a présenté ses recherches qui, à partir de l’étude des procès ainsi que des documents personnels, journaux intimes et correspondances, ont montré comment les dissidents ont progressivement découvert la langue du droit et ont articulé leur combat au discours émergent sur les droits de l’homme dans les années 1960. Ces recherches sur la dissidence ont été complétées par la présentation qu’a faite Sophie Cœuré de son travail sur les refuzniks et la dissidence juive. Igor Caşu, directeur des archives nationales de Moldavie, a présenté l’histoire des opérations de déportations en 1949 en Moldavie qui, comparée aux travaux portant sur ces mêmes opérations menées en Ukraine occidentale et républiques baltes, permet d’élaborer des hypothèses sur les similarités bureaucratiques et les singularités propres à la chronologie et surtout aux sociétés soumises à ces transferts. Oleg Khleniuk a présenté, de son côté, une recherche sur les premières formes de privatisations de la nomenklatura dans l’URSS de Staline, quand Mie Nakachi montrait comment certaines personnalités, en l’occurrence la ministre de la santé après-guerre, Maria Kovrigina, pouvaient malgré les pesanteurs et dogmes politiques, contribuer à des réformes, telle la légalisation de l’avortement. Niccolò Pianciola  a décentré les présentations en traitant du gouvernement de l’Extrême-Orient soviétique et donc d’une zone frontalière, dans les années 1920-1930, et des trafics des services secrets autour du commerce de l’opium durant ces années-là. Diana Dumitru et Franziska Exeler ont contribué au renouvellement des recherches sur la Seconde guerre mondiale, en traitant des sources soviétiques des procès menés contre les collaborateurs et des travaux de la commission extraordinaire sur les crimes nazis. À partir des entretiens menés auprès des femmes ukrainiennes envoyées au Goulag dans le cadre des opérations menées contre la guérilla nationaliste ukrainienne (OUN-UPA), Oksana Kis a souligné la richesse des sources orales pour approfondir la compréhension des pratiques féminines dans les camps du Goulag. Alexander Etkind a présenté son essai sur la qualification de génocide appliquée à des épisodes de l’histoire de l’Ukraine soviétique, notamment la famine (holodomor). Son intervention a provoqué un débat autour des enjeux de qualification et de mémoire. Le séminaire suivi par les doctorants et quelques étudiants en master spécialistes de la région a permis aussi la présentation de leurs travaux, sous la forme d’ateliers de lecture de sources. 

Publications

Alain Blum

  • Avec Olena Malynovska, 2023, « Les migrations ukrainiennes, d’un système migratoire à l’autre », Hommes & migrations, 1341, 2023, p. 15-27.
  • Avec Sergei Zakharov, « L’obsession nataliste de Poutine. Démographie russe et guerre en Ukraine », La Vie des idées, 14 février 2023, https://laviedesidees.fr/L-obsession-nataliste-de-Poutine.
  • Avec Françoise Daucé, Nathalie Grigorciuk, et al., 2022, « Archiver, documenter en temps de guerre : Ukraine et Russie aujourd’hui », Matériaux pour l’histoire de notre temps, 145-146, 2022, p. 118-122.
  • « Mémorial, le reflet de 30 ans d’histoire de la Russie », Sociétés politiques comparées, 56, 2022, p. 1-12.