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UE500 - Phénoménologie et morphodynamique du signe


Lieu et planning


  • Campus Condorcet-Centre de colloques
    Centre de colloques, Cours des humanités 93300 Aubervilliers
    Salle 3.10
    2nd semestre / hebdomadaire, mercredi 12:30-14:30
    du 1er mars 2023 au 31 mai 2023
    Nombre de séances : 12


Description


Dernière modification : 19 mai 2022 11:24

Type d'UE
Séminaires DR/CR
Disciplines
Linguistique, sémantique
Page web
-
Langues
français
L’enseignement est uniquement dispensé dans cette langue.
Mots-clés
Épistémologie Linguistique Morphologie Sémiotique
Aires culturelles
-
Intervenant·e·s

Une phénoménologie sémiolinguistique s’intéresse aux signes du point de vue des formes de leur apparaître. Une science sémiolinguistique, à travers un dispositif catégorial spécifique à portée objectivante, entend rendre compte des configurations et des fonctionnements que les phénomènes-signes manifestent à titre d’observables. Prenant comme point de départ le problème « classique » de la connaissance, qui est celui d’un recouvrement des formes de l’intuition et de l’entendement, et mobilisant certains des dispositifs épistémologiques prévalents qui y répondent (Kant, Popper), on examinera quelles formes particulières conditionnent un savoir légitime en matière de signe et de sens. Pour conduire la discussion on fera appel aux analyses phénoménologiques du signe et de la parole élaborées respectivement par Husserl et Merleau-Ponty, et, au plan des déterminations sémiolinguistiques, au structuralisme saussurien dans sa formulation morphodynamique (Thom, Petitot). On pourra alors argumenter en faveur d’une conception où une « masse parlante » sans consistance propre se trouve diversement configurée au plan de son apparaître (formes de donation) en fonction des pratiques sémiolinguistiques auxquelles les locuteurs la plient, notamment au travers de schémas normatifs. C’est dire que la détermination d’un plan d’objectivité sémiolinguistique est corrélative à la constitution d’un ordre de phénoménalité y répondant et le manifestant. On retrouve ainsi une problématique de l’expressivité (comme présence tangible du sens) et de la sémiogenèse (comme polarisation en signifiant et signifié), dans le cadre de laquelle cette conjoncture, qui ne va pas sans paradoxes, trouve sens et consistance.

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


  • Séminaires de recherche – Arts, littératures et langages-Formes et objets – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Arts, littératures et langages-Pratiques, discours et usages – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Philosophie-Philosophie du langage et de l'esprit – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture

Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques

adresser un courriel à david.piotrowski@cnrs.fr

Direction de travaux des étudiants

adresser un courriel à david.piotrowski@cnrs.fr

Réception des candidats

adresser un courriel à david.piotrowski@cnrs.fr

Pré-requis
-

Compte rendu


Le séminaire a été consacré à une discussion critique des formats d’intelligibilité des faits sémiolinguistiques. Nous avons successivement présenté et analysé dans leurs limites les formats d’une intelligibilité catégoriale, conceptuelle, différentielle, intentionnelle et gestuelle. Nous avons ainsi abordé, concernant le matériel sémiolinguistique, 1) les principes de l’objectivité empirique « en général » (Kant) et « en particulier » (Popper), ainsi que les notions fondamentales associées (forme-substance-matière – faisant ici appel à Hjelmslev), 2) la conceptualisation différentielle (Saussure) comme issue aux apories (cosubstantialité et cercle épistémique) des précédentes approches, 3) la conception intentionnelle du signe (Husserl) qui débouche sur une théorie des strates de la conscience verbale, et 4) la conception merleau-pontienne de la parole comme geste, qui permet d’approcher la constituance aporétique du fait expressif et, à travers l’articulation parlant-parlé, d’établir la conceptualisation des langues en lien avec l’activité de parole (niveau épilinguitisque – Culioli).

Dernière modification : 19 mai 2022 11:24

Type d'UE
Séminaires DR/CR
Disciplines
Linguistique, sémantique
Page web
-
Langues
français
L’enseignement est uniquement dispensé dans cette langue.
Mots-clés
Épistémologie Linguistique Morphologie Sémiotique
Aires culturelles
-
Intervenant·e·s

Une phénoménologie sémiolinguistique s’intéresse aux signes du point de vue des formes de leur apparaître. Une science sémiolinguistique, à travers un dispositif catégorial spécifique à portée objectivante, entend rendre compte des configurations et des fonctionnements que les phénomènes-signes manifestent à titre d’observables. Prenant comme point de départ le problème « classique » de la connaissance, qui est celui d’un recouvrement des formes de l’intuition et de l’entendement, et mobilisant certains des dispositifs épistémologiques prévalents qui y répondent (Kant, Popper), on examinera quelles formes particulières conditionnent un savoir légitime en matière de signe et de sens. Pour conduire la discussion on fera appel aux analyses phénoménologiques du signe et de la parole élaborées respectivement par Husserl et Merleau-Ponty, et, au plan des déterminations sémiolinguistiques, au structuralisme saussurien dans sa formulation morphodynamique (Thom, Petitot). On pourra alors argumenter en faveur d’une conception où une « masse parlante » sans consistance propre se trouve diversement configurée au plan de son apparaître (formes de donation) en fonction des pratiques sémiolinguistiques auxquelles les locuteurs la plient, notamment au travers de schémas normatifs. C’est dire que la détermination d’un plan d’objectivité sémiolinguistique est corrélative à la constitution d’un ordre de phénoménalité y répondant et le manifestant. On retrouve ainsi une problématique de l’expressivité (comme présence tangible du sens) et de la sémiogenèse (comme polarisation en signifiant et signifié), dans le cadre de laquelle cette conjoncture, qui ne va pas sans paradoxes, trouve sens et consistance.

Le programme détaillé n'est pas disponible.

  • Séminaires de recherche – Arts, littératures et langages-Formes et objets – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Arts, littératures et langages-Pratiques, discours et usages – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Philosophie-Philosophie du langage et de l'esprit – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
Contacts additionnels
-
Informations pratiques

adresser un courriel à david.piotrowski@cnrs.fr

Direction de travaux des étudiants

adresser un courriel à david.piotrowski@cnrs.fr

Réception des candidats

adresser un courriel à david.piotrowski@cnrs.fr

Pré-requis
-
  • Campus Condorcet-Centre de colloques
    Centre de colloques, Cours des humanités 93300 Aubervilliers
    Salle 3.10
    2nd semestre / hebdomadaire, mercredi 12:30-14:30
    du 1er mars 2023 au 31 mai 2023
    Nombre de séances : 12

Le séminaire a été consacré à une discussion critique des formats d’intelligibilité des faits sémiolinguistiques. Nous avons successivement présenté et analysé dans leurs limites les formats d’une intelligibilité catégoriale, conceptuelle, différentielle, intentionnelle et gestuelle. Nous avons ainsi abordé, concernant le matériel sémiolinguistique, 1) les principes de l’objectivité empirique « en général » (Kant) et « en particulier » (Popper), ainsi que les notions fondamentales associées (forme-substance-matière – faisant ici appel à Hjelmslev), 2) la conceptualisation différentielle (Saussure) comme issue aux apories (cosubstantialité et cercle épistémique) des précédentes approches, 3) la conception intentionnelle du signe (Husserl) qui débouche sur une théorie des strates de la conscience verbale, et 4) la conception merleau-pontienne de la parole comme geste, qui permet d’approcher la constituance aporétique du fait expressif et, à travers l’articulation parlant-parlé, d’établir la conceptualisation des langues en lien avec l’activité de parole (niveau épilinguitisque – Culioli).