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UE492 - Savoirs, réseaux, médiations


Lieu et planning


  • Autre lieu Toulouse
    Université Toulouse 2 Jean Jaurès, Bâtiment Olympe de Gouges, salle B122
    annuel / mensuel (indifférent), vendredi 14:00-16:00
    du 21 octobre 2022 au 9 juin 2023
    Nombre de séances : 7


Description


Dernière modification : 19 mai 2022 11:07

Type d'UE
Séminaires collectifs de recherche
Disciplines
Sociologie
Page web
https://sms.univ-tlse2.fr/accueil-sms/formations-interfaces/seminaires/seminaire-savoir-reseaux-et-mediations 
Langues
anglais français
Mots-clés
-
Aires culturelles
-
Intervenant·e·s
  • Michel Grossetti [référent·e]   directeur d'études, EHESS - directeur de recherche, CNRS / Laboratoire interdisciplinaire solidarités, sociétés, territoires (LISST)

Le séminaire « Savoirs, réseaux, médiations » combine les études sur les sciences et les analyses de réseaux sociaux autour d’une réflexion sur les formes de production, de diffusion et de mise en œuvre des savoirs et sur les formes sociales. Il aborde les questions relatives aux activités et institutions scientifiques, aux rapports entre science et société, aux réseaux d’interconnaissance et aux dispositifs de médiation.

Le séminaire « Savoirs, réseaux, médiations » combine les études sur les sciences et les analyses de réseaux sociaux autour d’une réflexion sur les formes de production, de diffusion et de mise en œuvre des savoirs et sur les formes sociales. Il aborde les questions relatives aux activités et institutions scientifiques, aux rapports entre science et société, aux réseaux d’interconnaissance et aux dispositifs de médiation.

Le séminaire est principalement dédié à la discussion de recherches empiriques en cours ou récentes, mais il organise également des échanges sur les théories des sciences sociales prenant en compte les relations interpersonnelles et les formes collectives.

Le séminaire s’appuie particulièrement sur les travaux des chercheurs, doctorants et postdoctorants l’axe « Innovation et savoirs : réseaux, médiations, territoires » du LISST. Il accueille également des chercheurs d’autres équipes qui travaillent sur des thématiques proches et amène à des discussions croisées. Il est ouvert à tous les étudiants de master et chercheurs intéressés par les questions abordées.

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.


Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques

les séances ont lieu à l'Université Toulouse 2 Jean Jaurès mais une participation en visioconférence est possible.

Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats
-
Pré-requis
-

Compte rendu


Le séminaire combine les études sur les sciences et les analyses de réseaux sociaux autour d’une réflexion sur les formes de production, de diffusion et de mise en œuvre des savoirs et sur les formes sociales. Il aborde les questions relatives aux activités et institutions scientifiques, aux rapports entre science et société, aux réseaux d’interconnaissance et aux dispositifs de médiation.
Sandra Hoibian a traité de l’impact de la période Covid sur le lien social et l’isolement relationnel à court terme à partir des travaux appuyés sur l’enquête « Conditions de vie et aspirations ».
Gerald Mollenhorst a présenté l’évolution des réseaux personnels au fil du temps en s’appuyant sur des enquêtes auprès d’un large échantillon de répondants néerlandais à une enquête par panel, pour lesquels les chercheurs disposent d’informations longitudinales très détaillées sur leurs relations personnelles pendant près de vingt ans.
Marion Hoffman a présenté divers modèles statistiques permettant d’étudier l’homophilie. Ces modèles visent à développer notre compréhension des mécanismes qui sous-tendent la formation des groupes sociaux. Cependant, la spécification des mécanismes liés à la similarité (ou homophilie) dans les modèles de groupe semble plus difficile qu’il n’y paraît. Dans cet exposé, je tenterai d’exposer les problèmes spécifiques aux mécanismes liés à l’homophilie dans les modèles de groupe et de proposer des solutions potentielles pour les études empiriques utilisant de tels modèles.
Elisa Bellotti a présenté les résultats d’une recherche sur la violence domestique. L’analyse des récits de 19 femmes victimes de violences domestiques en Suède, permet de décrire les réactions de leurs réseaux personnels pendant et après les violences. Les relations ancrées dans ces réseaux ont été décrites en termes ambivalents et cohérents, et elles ont joué un rôle dans le soutien ou l’affaiblissement des femmes en recadrant leurs relations amoureuses comme étant abusives ; en rendant compte ou en rejetant les responsabilités des auteurs de la violence ; en soulageant les femmes des attentes et obligations liées à leur rôle ou en les accablant de responsabilités supplémentaires ; et en soutenant ou en remettant en question leur parcours de sortie de la violence domestique.
Yael Armangaud a présenté sa recherche sur les relations mobilisées par les personnes ayant entrepris une transition de genre. Les données discutées sont issues de l’analyse préliminaire d’un questionnaire en ligne (n = 405). Elles visent à présenter de manière synthétique 1) la composition des réseaux de soutien des personnes trans et ses variations (en fonction des types de soutien, moments des parcours trans et caractéristiques socio-démographiques) ainsi que 2) leurs spécificités.
Thomas Boissonneau a de son côté étudié dans sa thèse les acteurs de la vulgarisation scientifique et culturelle en ligne. Il montre que l’autonomie dans leur activité peut expliquer leur recherche de multiples connexions qui peuvent être visibles en ligne (abonnements, recommandations, collaborations) mais également avoir lieu hors du web et être alors moins affichées (participations communes à des événements, entraides, soutien d’institutions). Comment enquêter sur ces différentes natures de liens, quelle importance leur attribuer et comment les situer dans les trajectoires individuelles ?
Mamadou Habib Diallo a pour sa part étudié les déterminants de la cohésion de la vie sociale à Conakry à partir d’une enquête sur les réseaux personnels auprès d’un échantillon de 988 personnes dans l’agglomération de Conakry, nous étudions cohésion de la vie sociale à partir de la densité, la multiplexité et la centralisation des réseaux personnels. L’observation de cette cohésion n’est rendue possible que par la comparaison de nos données avec celles d’autres enquêtes notamment celle de Toulouse (2017).

Dernière modification : 19 mai 2022 11:07

Type d'UE
Séminaires collectifs de recherche
Disciplines
Sociologie
Page web
https://sms.univ-tlse2.fr/accueil-sms/formations-interfaces/seminaires/seminaire-savoir-reseaux-et-mediations 
Langues
anglais français
Mots-clés
-
Aires culturelles
-
Intervenant·e·s
  • Michel Grossetti [référent·e]   directeur d'études, EHESS - directeur de recherche, CNRS / Laboratoire interdisciplinaire solidarités, sociétés, territoires (LISST)

Le séminaire « Savoirs, réseaux, médiations » combine les études sur les sciences et les analyses de réseaux sociaux autour d’une réflexion sur les formes de production, de diffusion et de mise en œuvre des savoirs et sur les formes sociales. Il aborde les questions relatives aux activités et institutions scientifiques, aux rapports entre science et société, aux réseaux d’interconnaissance et aux dispositifs de médiation.

Le séminaire « Savoirs, réseaux, médiations » combine les études sur les sciences et les analyses de réseaux sociaux autour d’une réflexion sur les formes de production, de diffusion et de mise en œuvre des savoirs et sur les formes sociales. Il aborde les questions relatives aux activités et institutions scientifiques, aux rapports entre science et société, aux réseaux d’interconnaissance et aux dispositifs de médiation.

Le séminaire est principalement dédié à la discussion de recherches empiriques en cours ou récentes, mais il organise également des échanges sur les théories des sciences sociales prenant en compte les relations interpersonnelles et les formes collectives.

Le séminaire s’appuie particulièrement sur les travaux des chercheurs, doctorants et postdoctorants l’axe « Innovation et savoirs : réseaux, médiations, territoires » du LISST. Il accueille également des chercheurs d’autres équipes qui travaillent sur des thématiques proches et amène à des discussions croisées. Il est ouvert à tous les étudiants de master et chercheurs intéressés par les questions abordées.

Le programme détaillé n'est pas disponible.

Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.

Contacts additionnels
-
Informations pratiques

les séances ont lieu à l'Université Toulouse 2 Jean Jaurès mais une participation en visioconférence est possible.

Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats
-
Pré-requis
-
  • Autre lieu Toulouse
    Université Toulouse 2 Jean Jaurès, Bâtiment Olympe de Gouges, salle B122
    annuel / mensuel (indifférent), vendredi 14:00-16:00
    du 21 octobre 2022 au 9 juin 2023
    Nombre de séances : 7

Le séminaire combine les études sur les sciences et les analyses de réseaux sociaux autour d’une réflexion sur les formes de production, de diffusion et de mise en œuvre des savoirs et sur les formes sociales. Il aborde les questions relatives aux activités et institutions scientifiques, aux rapports entre science et société, aux réseaux d’interconnaissance et aux dispositifs de médiation.
Sandra Hoibian a traité de l’impact de la période Covid sur le lien social et l’isolement relationnel à court terme à partir des travaux appuyés sur l’enquête « Conditions de vie et aspirations ».
Gerald Mollenhorst a présenté l’évolution des réseaux personnels au fil du temps en s’appuyant sur des enquêtes auprès d’un large échantillon de répondants néerlandais à une enquête par panel, pour lesquels les chercheurs disposent d’informations longitudinales très détaillées sur leurs relations personnelles pendant près de vingt ans.
Marion Hoffman a présenté divers modèles statistiques permettant d’étudier l’homophilie. Ces modèles visent à développer notre compréhension des mécanismes qui sous-tendent la formation des groupes sociaux. Cependant, la spécification des mécanismes liés à la similarité (ou homophilie) dans les modèles de groupe semble plus difficile qu’il n’y paraît. Dans cet exposé, je tenterai d’exposer les problèmes spécifiques aux mécanismes liés à l’homophilie dans les modèles de groupe et de proposer des solutions potentielles pour les études empiriques utilisant de tels modèles.
Elisa Bellotti a présenté les résultats d’une recherche sur la violence domestique. L’analyse des récits de 19 femmes victimes de violences domestiques en Suède, permet de décrire les réactions de leurs réseaux personnels pendant et après les violences. Les relations ancrées dans ces réseaux ont été décrites en termes ambivalents et cohérents, et elles ont joué un rôle dans le soutien ou l’affaiblissement des femmes en recadrant leurs relations amoureuses comme étant abusives ; en rendant compte ou en rejetant les responsabilités des auteurs de la violence ; en soulageant les femmes des attentes et obligations liées à leur rôle ou en les accablant de responsabilités supplémentaires ; et en soutenant ou en remettant en question leur parcours de sortie de la violence domestique.
Yael Armangaud a présenté sa recherche sur les relations mobilisées par les personnes ayant entrepris une transition de genre. Les données discutées sont issues de l’analyse préliminaire d’un questionnaire en ligne (n = 405). Elles visent à présenter de manière synthétique 1) la composition des réseaux de soutien des personnes trans et ses variations (en fonction des types de soutien, moments des parcours trans et caractéristiques socio-démographiques) ainsi que 2) leurs spécificités.
Thomas Boissonneau a de son côté étudié dans sa thèse les acteurs de la vulgarisation scientifique et culturelle en ligne. Il montre que l’autonomie dans leur activité peut expliquer leur recherche de multiples connexions qui peuvent être visibles en ligne (abonnements, recommandations, collaborations) mais également avoir lieu hors du web et être alors moins affichées (participations communes à des événements, entraides, soutien d’institutions). Comment enquêter sur ces différentes natures de liens, quelle importance leur attribuer et comment les situer dans les trajectoires individuelles ?
Mamadou Habib Diallo a pour sa part étudié les déterminants de la cohésion de la vie sociale à Conakry à partir d’une enquête sur les réseaux personnels auprès d’un échantillon de 988 personnes dans l’agglomération de Conakry, nous étudions cohésion de la vie sociale à partir de la densité, la multiplexité et la centralisation des réseaux personnels. L’observation de cette cohésion n’est rendue possible que par la comparaison de nos données avec celles d’autres enquêtes notamment celle de Toulouse (2017).