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UE321 - La modernité politique en ses textes : études de cas dans la France d’Ancien Régime


Lieu et planning


  • 54 bd Raspail
    54 bd Raspail 75006 Paris
    Salle A04_47
    annuel / bimensuel (1re/3e/5e), jeudi 17:00-19:00
    du 3 novembre 2022 au 20 avril 2023
    Nombre de séances : 12


Description


Dernière modification : 27 juillet 2022 19:15

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Histoire
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Administration Analyse de discours Archives Droit, normes et société Dynamiques sociales Enquêtes État et politiques publiques Histoire du droit Historiographie Institutions Patrimoine
Aires culturelles
Europe France
Intervenant·e·s
  • Fanny Cosandey [référent·e]   directrice d'études, EHESS / Centre de recherches historiques (CRH)
  • Pierre Bonin   professeur des universités, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Consacré aux questions relatives à la modernité politique sous l’Ancien Régime, le séminaire cette année change de formule. Il se consacrera à l’étude de dossiers en cours d’analyse afin de proposer des séances de réflexion à partir de corpus de sources qui soulèvent des problèmes méthodologiques et d’interprétation. Les recherches présentées à partir des fonds d’archives et de la documentation imprimée concerneront essentiellement les thèmes propres à articuler les perspectives de puissance monarchique et de permanence dynastique, et feront la part belle aux approches sur le domaine royal, et à l’articulation entre la globalité du pouvoir et son inscription dans des dimensions locales, au travers de la production des sources. La définition du domaine, sa composition, la production théorique qui s’y rapporte, les ressources qu’il peut représenter pour l’entretien de la famille royale, mais aussi l’assise territoriale sous-jacente, se conjugueront à d’autres interventions, plus ponctuelles, sur la construction d’un État dit « moderne » saisie au travers de la production de ses sources. Principalement centré sur la période des XVIe-XVIIIe siècle, dans un dialogue constant entre historiens et juristes, le séminaire ne se privera pas d’ouvrir vers d’autres champs de la recherche.

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture

Renseignements


Contacts additionnels
cosandey@ehess.fr pierre.bonin@univ-paris1.fr
Informations pratiques

par courriel : cosandey@ehess.fr, pierre.bonin@univ-paris1.fr

Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous.

Réception des candidats

sur rendez-vous.

Pré-requis
-

Compte rendu


Le séminaire de cette année a adopté une nouvelle forme en privilégiant le travail sur les sources, à partir de dossiers en cours d’analyse. Il s’agissait de proposer des séances de réflexion fondées sur des corpus qui soulèvent des problèmes méthodologiques et d’interprétation. Consacré à la question de la modernité politique, l’enseignement s’est concentré sur les perspectives de puissance monarchique et de permanence dynastique, en portant une attention particulière à l’articulation entre la globalité du pouvoir et son inscription dans des dimensions locales. La première séquence s’est attachée à travailler les textes renvoyant à la sacralité de la monarchie et aux effets induits sur la théorie politique (Fanny Cosandey). La deuxième séquence est revenue sur le Traité de noblesse des capitouls de Toulouse afin de percevoir ce qui relevait de l’invention et ce qui renvoyait à la défense des privilèges, mais aussi ce qui participait, par l’élaboration d’un discours propre à cette communauté, à la construction de la noblesse des magistrats. Une troisième séquence abordait la documentation des savoirs d’État à travers trois contributions. Celle d’Anne Dobigny-Reverso traitait de la science des notaires, en confrontant l’idée commune d’une ignorance de ceux-ci à la documentation professionnelle dont ils se servaient ; celle de Paul Chauvin-Hameau examinait, textes à l’appui, la question de la théorie de la « guerre juste » ; et celle d’Éric Viguier se concentrait sur la fin du XVIIIe siècle en évoquant les débats autour de l’absolutisme dans les milieux parlementaires en montrant ce qui relevait du dogmatisme et  ce qui appartenait au registre de la reformulation d’une conception traditionnelle du pouvoir royal donnant lieu à de nouvelles perspectives empruntées à la philosophie des Lumières. Enfin, une quatrième et dernière séquence envisageait plus particulièrement la question du domaine royal, en une lecture des sources théoriques, en particulier le Traité du domaine de René Choppin, mise en regard du pouvoir que représente la détention d’un considérable espace territorial (Fanny Cosandey). Les discussions menées autour de ces différents thèmes relatifs à la puissance monarchique ont permis de travailler les manières de faire et de penser l’ordre politique dans les cadres variés de sa mise en œuvre, en soulevant les contradictions qui contribuent, aussi, à construire la souveraineté du roi.

Publications
  • « Les gestes de la discorde ? Contestation et gestes déplacés dans le cérémonial monarchique à l’époque moderne », dans Les gestes à la cour, XIIe-XVIIe siècles, sous la dir. de Thalia Brero, Bruno Laurioux, Agostino Paravicini Bagliani et Eva Pibri, Micrologus, n° 30, 2022, p. 217-236.
  • « Reproduire et déplacer », dans L’art de l’Ancien Régime, sortir du rang !, sous la dir. de Thomas Kirchner, Sophie Raux et Marlen Schneider, Heidelberg, Arthistoricum.net, 2022, p. 25-36, en ligne : https://books.ub.uni-heidelberg.de/arthistoricum/catalog/book/880.

Dernière modification : 27 juillet 2022 19:15

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Histoire
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Administration Analyse de discours Archives Droit, normes et société Dynamiques sociales Enquêtes État et politiques publiques Histoire du droit Historiographie Institutions Patrimoine
Aires culturelles
Europe France
Intervenant·e·s
  • Fanny Cosandey [référent·e]   directrice d'études, EHESS / Centre de recherches historiques (CRH)
  • Pierre Bonin   professeur des universités, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Consacré aux questions relatives à la modernité politique sous l’Ancien Régime, le séminaire cette année change de formule. Il se consacrera à l’étude de dossiers en cours d’analyse afin de proposer des séances de réflexion à partir de corpus de sources qui soulèvent des problèmes méthodologiques et d’interprétation. Les recherches présentées à partir des fonds d’archives et de la documentation imprimée concerneront essentiellement les thèmes propres à articuler les perspectives de puissance monarchique et de permanence dynastique, et feront la part belle aux approches sur le domaine royal, et à l’articulation entre la globalité du pouvoir et son inscription dans des dimensions locales, au travers de la production des sources. La définition du domaine, sa composition, la production théorique qui s’y rapporte, les ressources qu’il peut représenter pour l’entretien de la famille royale, mais aussi l’assise territoriale sous-jacente, se conjugueront à d’autres interventions, plus ponctuelles, sur la construction d’un État dit « moderne » saisie au travers de la production de ses sources. Principalement centré sur la période des XVIe-XVIIIe siècle, dans un dialogue constant entre historiens et juristes, le séminaire ne se privera pas d’ouvrir vers d’autres champs de la recherche.

Le programme détaillé n'est pas disponible.

  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
Contacts additionnels
cosandey@ehess.fr pierre.bonin@univ-paris1.fr
Informations pratiques

par courriel : cosandey@ehess.fr, pierre.bonin@univ-paris1.fr

Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous.

Réception des candidats

sur rendez-vous.

Pré-requis
-
  • 54 bd Raspail
    54 bd Raspail 75006 Paris
    Salle A04_47
    annuel / bimensuel (1re/3e/5e), jeudi 17:00-19:00
    du 3 novembre 2022 au 20 avril 2023
    Nombre de séances : 12

Le séminaire de cette année a adopté une nouvelle forme en privilégiant le travail sur les sources, à partir de dossiers en cours d’analyse. Il s’agissait de proposer des séances de réflexion fondées sur des corpus qui soulèvent des problèmes méthodologiques et d’interprétation. Consacré à la question de la modernité politique, l’enseignement s’est concentré sur les perspectives de puissance monarchique et de permanence dynastique, en portant une attention particulière à l’articulation entre la globalité du pouvoir et son inscription dans des dimensions locales. La première séquence s’est attachée à travailler les textes renvoyant à la sacralité de la monarchie et aux effets induits sur la théorie politique (Fanny Cosandey). La deuxième séquence est revenue sur le Traité de noblesse des capitouls de Toulouse afin de percevoir ce qui relevait de l’invention et ce qui renvoyait à la défense des privilèges, mais aussi ce qui participait, par l’élaboration d’un discours propre à cette communauté, à la construction de la noblesse des magistrats. Une troisième séquence abordait la documentation des savoirs d’État à travers trois contributions. Celle d’Anne Dobigny-Reverso traitait de la science des notaires, en confrontant l’idée commune d’une ignorance de ceux-ci à la documentation professionnelle dont ils se servaient ; celle de Paul Chauvin-Hameau examinait, textes à l’appui, la question de la théorie de la « guerre juste » ; et celle d’Éric Viguier se concentrait sur la fin du XVIIIe siècle en évoquant les débats autour de l’absolutisme dans les milieux parlementaires en montrant ce qui relevait du dogmatisme et  ce qui appartenait au registre de la reformulation d’une conception traditionnelle du pouvoir royal donnant lieu à de nouvelles perspectives empruntées à la philosophie des Lumières. Enfin, une quatrième et dernière séquence envisageait plus particulièrement la question du domaine royal, en une lecture des sources théoriques, en particulier le Traité du domaine de René Choppin, mise en regard du pouvoir que représente la détention d’un considérable espace territorial (Fanny Cosandey). Les discussions menées autour de ces différents thèmes relatifs à la puissance monarchique ont permis de travailler les manières de faire et de penser l’ordre politique dans les cadres variés de sa mise en œuvre, en soulevant les contradictions qui contribuent, aussi, à construire la souveraineté du roi.

Publications
  • « Les gestes de la discorde ? Contestation et gestes déplacés dans le cérémonial monarchique à l’époque moderne », dans Les gestes à la cour, XIIe-XVIIe siècles, sous la dir. de Thalia Brero, Bruno Laurioux, Agostino Paravicini Bagliani et Eva Pibri, Micrologus, n° 30, 2022, p. 217-236.
  • « Reproduire et déplacer », dans L’art de l’Ancien Régime, sortir du rang !, sous la dir. de Thomas Kirchner, Sophie Raux et Marlen Schneider, Heidelberg, Arthistoricum.net, 2022, p. 25-36, en ligne : https://books.ub.uni-heidelberg.de/arthistoricum/catalog/book/880.