UE291 - Réinscrire le religieux dans le social : enjeux et méthodes

• 48 bd Jourdan
  48 bd Jourdan 75014 Paris
  Salle R05-35
  annuel / mensuel (2e), mardi 14:00-17:00
  du 8 novembre 2022 au 13 juin 2023
  Nombre de séances : 8

Dernière modification : 18 avril 2023 17:00

Type d'UE

Séminaires DR/CR

Disciplines

Sociologie

Page web

-

Langues

français

L’enseignement est uniquement dispensé dans cette langue.

Mots-clés

Classes sociales Émotions Enquêtes Espace social Ethnicité Ethnographie Fait religieux Migration(s)

Aires culturelles

-

• Séminaires de recherche – Études politiques – M1/S1-S2-M2/S3-S4
  Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
  MCC – fiche de lecture
• Séminaires de recherche – Sciences des religions et société-Sciences sociales des religions – M1/S1-S2-M2/S3-S4
  Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
  MCC – fiche de lecture
• Séminaires de recherche – Sciences sociales-Pratiques de l'interdisciplinarité en sciences sociales – M1/S1-S2-M2/S3-S4
  Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
  MCC – fiche de lecture
• Séminaires de recherche – Sociologie – M1/S1-S2-M2/S3-S4
  Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
  MCC – fiche de lecture

Contacts additionnels

-

Informations pratiques

pour tout renseignement, s'adresser à l'un·e des reponsables de ce séminaire.

Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous.

Réception des candidats

-

Pré-requis

le séminaire est ouvert à tou·te·s les étudiant·e·s en master et doctorat.

Ce séminaire privilégie des approches croisées ou transversales reliant le religieux à des questionnements théoriques de portée générale et se veut un espace de discussion, notamment à travers la lecture collective de plusieurs textes présentés par les étudiant·e·s, dans une première partie de séance. La seconde partie est consacrée à l’exposé de recherches personnelles.
La séance introductive, sur le thème « La religion comme fait social : retour aux sources de la sociologie avec Max Weber et Robert Hertz », a présenté le cheminement ayant conduit à la création du séminaire, avec pour objectif d’ancrer l’étude du religieux en sciences sociales en mobilisant les outils conceptuels de la sociologie – comme l’ont fait des auteurs classiques tels que Durkheim, Mauss, Hertz ou Weber. Nous avons aussi présenté les principales publications issues de ce travail collectif : l’édition française de textes de Matthew Wood (Spiritualité et pouvoir. Les ambiguïtés de l’autorité religieuse, Labor et Fides, 2021) et le numéro 124/3 « (Se) convertir » de la revue Genèses (2021).
La deuxième séance, sur « religions et mondes alternatifs », a été l’occasion de revenir à l’une des premières enquêtes de Danièle Hervieu-Léger, sur la dimension religieuse des communautés néo-rurales des années 1970, en la mettant en dialogue avec les travaux de J. Pagis sur les trajectoires militantes post-68 et avec les recherches récentes menées par Julie Blanc sur les mouvements écologistes. Il s’agissait de réfléchir aux différentes approches théoriques et méthodologiques permettant d’explorer les intersections ou les « affinités électives » entre écologie et religions.
Les questions méthodologiques ont été examinées plus en détail lors de la troisième séance, qui a traité de la méthodologie de l’enquête qualitative en terrain religieux, à partir d’un exposé de Philippe Gonzalez sur une enquête sociologique consacrée à une association suisse de dialogue interreligieux, soulignant les ambiguïtés potentiellement associées à la définition de la place du sociologue, ici identifié à la figure du « consultant ».
La quatrième séance a porté sur religions et discrimination, autour de la notion de « politique de respectabilité » élaborée pour rendre compte des actions ou stratégies mises en oeuvre pour gérer le stigmate racial et religieux. La séance était centrée sur l’exposé de Margot Dazey, qui croisait religions, racialisation et classes sociales, à travers l’attention portée plus spécifiquement à la gestion du stigmate au sein des professions qualifiées.
La cinquième séance, sur le thème « religion et ethnicité », a poursuivi cette réflexion sur les rapports entre religion et racialisation, à partir d’un exposé de Yannick Fer sur la manière dont des acteurs religieux – en l’occurrence certains courants évangéliques – s’approprient la catégorie de l’ethnicité pour élaborer une compréhension du monde centrée sur les « nations », comprises comme l’incarnation d’une alliance entre Dieu, un peuple et une terre.
La sixième séance, intitulée « religion en minorité » a été consacrée aux effets de la situation minoritaire sur les acteurs religieux et aux stratégies éducatives des musulmans de France, à partir d’un texte d’A. Puzenat et d’un exposé de Diane-Sophie Girin sur les logiques de distinction sociale associées aux positionnements de différentes écoles musulmanes.
La séance suivante a abordé les relations entre religions, jeunesse et genre, autour d’un exposé d’Anthony Favier sur les mouvements de jeunesse dans l’église catholique, l’occasion de réfléchir à la combinaison des méthodes historiques et sociologiques. Les deux lectures associées à cet exposé, de J. Masquelier sur les mouvements féminins et de J. Tricou sur la masculinité catholique, ont permis d’évoquer l’étude des rapports de genre et des sexualités en terrain religieux.
Nous avons terminé cette année avec une séance sur « religions et classes sociales », qui présentait le livre collectif sur le même thème, paru en 2023 à ENS Éditions et auquel ont participé plusieurs membres de notre équipe. La séance incluait une discussion de deux chapitres de ce livre ainsi qu’un exposé de J. Beaugé sur les dispositions distinctives des jeunes musulmanes voilées.

• Séminaires de recherche – Études politiques – M1/S1-S2-M2/S3-S4
  Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
  MCC – fiche de lecture
• Séminaires de recherche – Sciences des religions et société-Sciences sociales des religions – M1/S1-S2-M2/S3-S4
  Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
  MCC – fiche de lecture
• Séminaires de recherche – Sciences sociales-Pratiques de l'interdisciplinarité en sciences sociales – M1/S1-S2-M2/S3-S4
  Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
  MCC – fiche de lecture
• Séminaires de recherche – Sociologie – M1/S1-S2-M2/S3-S4
  Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
  MCC – fiche de lecture

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Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous.

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le séminaire est ouvert à tou·te·s les étudiant·e·s en master et doctorat.

• 48 bd Jourdan
  48 bd Jourdan 75014 Paris
  Salle R05-35
  annuel / mensuel (2e), mardi 14:00-17:00
  du 8 novembre 2022 au 13 juin 2023
  Nombre de séances : 8

Ce séminaire privilégie des approches croisées ou transversales reliant le religieux à des questionnements théoriques de portée générale et se veut un espace de discussion, notamment à travers la lecture collective de plusieurs textes présentés par les étudiant·e·s, dans une première partie de séance. La seconde partie est consacrée à l’exposé de recherches personnelles.
La séance introductive, sur le thème « La religion comme fait social : retour aux sources de la sociologie avec Max Weber et Robert Hertz », a présenté le cheminement ayant conduit à la création du séminaire, avec pour objectif d’ancrer l’étude du religieux en sciences sociales en mobilisant les outils conceptuels de la sociologie – comme l’ont fait des auteurs classiques tels que Durkheim, Mauss, Hertz ou Weber. Nous avons aussi présenté les principales publications issues de ce travail collectif : l’édition française de textes de Matthew Wood (Spiritualité et pouvoir. Les ambiguïtés de l’autorité religieuse, Labor et Fides, 2021) et le numéro 124/3 « (Se) convertir » de la revue Genèses (2021).
La deuxième séance, sur « religions et mondes alternatifs », a été l’occasion de revenir à l’une des premières enquêtes de Danièle Hervieu-Léger, sur la dimension religieuse des communautés néo-rurales des années 1970, en la mettant en dialogue avec les travaux de J. Pagis sur les trajectoires militantes post-68 et avec les recherches récentes menées par Julie Blanc sur les mouvements écologistes. Il s’agissait de réfléchir aux différentes approches théoriques et méthodologiques permettant d’explorer les intersections ou les « affinités électives » entre écologie et religions.
Les questions méthodologiques ont été examinées plus en détail lors de la troisième séance, qui a traité de la méthodologie de l’enquête qualitative en terrain religieux, à partir d’un exposé de Philippe Gonzalez sur une enquête sociologique consacrée à une association suisse de dialogue interreligieux, soulignant les ambiguïtés potentiellement associées à la définition de la place du sociologue, ici identifié à la figure du « consultant ».
La quatrième séance a porté sur religions et discrimination, autour de la notion de « politique de respectabilité » élaborée pour rendre compte des actions ou stratégies mises en oeuvre pour gérer le stigmate racial et religieux. La séance était centrée sur l’exposé de Margot Dazey, qui croisait religions, racialisation et classes sociales, à travers l’attention portée plus spécifiquement à la gestion du stigmate au sein des professions qualifiées.
La cinquième séance, sur le thème « religion et ethnicité », a poursuivi cette réflexion sur les rapports entre religion et racialisation, à partir d’un exposé de Yannick Fer sur la manière dont des acteurs religieux – en l’occurrence certains courants évangéliques – s’approprient la catégorie de l’ethnicité pour élaborer une compréhension du monde centrée sur les « nations », comprises comme l’incarnation d’une alliance entre Dieu, un peuple et une terre.
La sixième séance, intitulée « religion en minorité » a été consacrée aux effets de la situation minoritaire sur les acteurs religieux et aux stratégies éducatives des musulmans de France, à partir d’un texte d’A. Puzenat et d’un exposé de Diane-Sophie Girin sur les logiques de distinction sociale associées aux positionnements de différentes écoles musulmanes.
La séance suivante a abordé les relations entre religions, jeunesse et genre, autour d’un exposé d’Anthony Favier sur les mouvements de jeunesse dans l’église catholique, l’occasion de réfléchir à la combinaison des méthodes historiques et sociologiques. Les deux lectures associées à cet exposé, de J. Masquelier sur les mouvements féminins et de J. Tricou sur la masculinité catholique, ont permis d’évoquer l’étude des rapports de genre et des sexualités en terrain religieux.
Nous avons terminé cette année avec une séance sur « religions et classes sociales », qui présentait le livre collectif sur le même thème, paru en 2023 à ENS Éditions et auquel ont participé plusieurs membres de notre équipe. La séance incluait une discussion de deux chapitres de ce livre ainsi qu’un exposé de J. Beaugé sur les dispositions distinctives des jeunes musulmanes voilées.