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UE176 - Populismes et néo-populismes, éléments d’une analyse comparative
Lieu et planning
-
Bâtiment EHESS-Condorcet
EHESS, 2 cours des humanités 93300 Aubervilliers
mardi 14:30-16:3022 novembre 2022, salle 25-B
6 décembre 2022, salle 25-B
10 janvier 2023, salle 25-B
24 janvier 2023, salle 25-B
7 février 2023, salle 25-B
7 mars 2023, salle 50
21 mars 2023, salle 50
4 avril 2023, salle 50
18 avril 2023, salle 50
9 mai 2023, salle 50
23 mai 2023, salle 50
6 juin 2023, salle 50
Description
Dernière modification : 12 octobre 2022 17:18
- Type d'UE
- Séminaires DE/MC
- Disciplines
- Histoire, Méthodes et techniques des sciences sociales, Sociologie
- Page web
- -
- Langues
- anglais espagnol français
- Mots-clés
- Anthropologie Démocratie Histoire Philosophie politique Politique Sociologie
- Aires culturelles
- -
Intervenant·e·s
- Gilles Bataillon [référent·e] directeur d'études, EHESS / Centre des savoirs sur le politique : recherches et analyses (CESPRA)
- Philippe Urfalino directeur d'études, EHESS - directeur de recherche, CNRS / Centre des savoirs sur le politique : recherches et analyses (CESPRA)
- Gökçe Tuncel ATER, EHESS / Centre des savoirs sur le politique : recherches et analyses (CESPRA)
Phénomènes anciens dans les vieilles démocraties occidentales et en Amérique latine, phénomènes réapparus en aval de l’instauration de régimes démocratiques en Amérique latine et au lendemain de l’effondrement de l’empire soviétique, les néo-populismes représentent aujourd’hui des formes récurrentes du politique. L'expression désigne des phénomènes relativement divers mais présents et durablement enracinés tant dans les Amériques comme en Europe, en Asie. L'emploi du terme néo-populiste suggère une ressemblance de ces formes politiques avec les populismes latino américains des années 1930-1950. Les uns comme les autres se caractérisent par des traits semblables : rôle central d'un leader charismatique, nationalisme exacerbé et appel à l'unité du peuple, mise en avant de l'idée d'une nécessaire solidarité par delà les antagonismes sociaux et mépris pour les formes symboliques au cœur de l’expérience démocratique : pluralisme, reconnaissance de la légitimité des conflits, séparation et limitation des pouvoirs.
On se propose de s’interroger sur les liens ambigus qu’entretiennent ces phénomènes politiques avec les formes démocratiques. Nul doute qu’ils aient concouru à une accélération des dynamiques d’égalisation des conditions dans des sociétés marquées par des héritages hiérarchiques pesant sur les dynamiques socio-politiques. Nul doute pourtant que dans leur appel à l’unité du peuple, comme dans la place centrale faite au leadeur, ils aient freiné ou contrecarré la dynamique de séparations des pouvoirs comme la reconnaissance du pluralisme social et politique, ou encore, ethnique et religieux, dans des pays autrefois en proie à des régimes autoritaires ou totalitaires. Ils ont enfin contribué au surgissement de bureaucraties parasitaires prétendant incarner une figure nouvelle du peuple. Les douze séances de ce séminaire seront consacrées à une analyse comparative de ces phénomènes à partir d’études de cas nationaux ou régionaux, comme à une discussion des thèses des auteurs se revendiquant des populismes.
Le programme détaillé n'est pas disponible.
Master
-
Séminaires de recherche
– Études politiques
– M1/S2-M2/S4
Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
MCC – fiche de lecture
Renseignements
- Contacts additionnels
- philippe.urfalino@ehess.fr
- Informations pratiques
par courriel : gilles.bataillon@ehess.fr et philippe.urfalino@ehess.fr
- Direction de travaux des étudiants
sur rendez-vous après envoi d'un projet écrit et d'un CV.
- Réception des candidats
sur rendez-vous après envoi d'un projet écrit et d'un CV.
- Pré-requis
- -
Compte rendu
Nous avons poursuivi l’enquête commencée à l’automne 2017, en compagnie de Nilüfer Göle, en mettant au centre de nos recherches les liens ambigus qu’entretiennent les néo-populismes avec les formes démocratiques. Les douze séances de ce séminaire ont été consacrées à une analyse comparative des phénomènes populistes à partir d’études de cas nationaux ou régionaux, comme à une analyse du fonctionnement des mouvements et des partis se revendiquant des populismes.
Nous avons introduit ce séminaire par une présentation des grandes interprétations comparatives des populismes. Nous sommes partis du remarquable panorama qu’en ont dressé Ghiţa Ionescu et d'Ernest Gellner, à la fin des années 1960, avant de discuter des interprétations plus récentes de ces phénomènes : celles de Margaret Canovan, de Pierre André Taguieff, de Jan-Wermer Müller, de Alain Dieckhoff, Christophe Jaffrelot et Élise Massicard, de Yascha Mounk, de Cas Mudde et Cristobal Rovira Kultwasser, et pour finir de Pierre Rosanvallon. Ces réflexions générales ont été complétées par trois exposés. François Dubet (EHESS) a ainsi présenté son livre publié au Seuil en 2022, Tous inégaux, tous singuliers. Repenser la solidarité. Philippe Urfalino a analysé le populisme post-structuraliste d'Ernesto Laclau. Jean Louis Fabiani s’est interrogé sur la notion de « charisme » et de « domination charismatique » en partant des écrits de Max Weber. Ces différentes séances nous ont permis de réfléchir sur les utilisations des mots « populiste » et « populisme » dans le débat politique français mais aussi dans le cadre européen.
Nous avons ensuite fait le choix de porter le regard sur les modalités de différentes expériences néo-populistes en Turquie, en Russie et au Brésil. Gökce Tüncel (EHESS-CESPRA) a présenté une analyse sur les politiques de grands travaux lancés par le gouvernement de Recep Tayyip Erdoğan dans la « nouvelle Istanbul ». Jules Sergei Fediunin (EHESS-CESPRA), s’est interrogé sur la façon dont Vladimir Poutine avait construit un régime autocratique. Newton Bignotto (Université fédérale du Minas Gerais-Brésil) a lui examiné la pertinence des concepts de « populisme » et de « fascisme » pour appréhender le Bolsonarisme.
Nous avons ensuite repris les grandes lignes des réflexions poursuivies les deux années précédente sur l’Amérique latine – l’importance des contextes socio-économiques dans lesquels sont apparus les phénomènes néo-populistes, les remises à l’honneur de la figure du peuple et de la nation, les appels à de nouveaux modes de participation populaire et leurs envers clientélistes, pour analyser d’une façon générale les différentes expériences néo-populistes en Amérique latine Amérique latine des années 1990 à nos jours. Gilles Bataillon a cherché à rapprocher des phénomènes en apparence relativement divers : la figure du néo-cardenisme mexicain Cuauhtémoc Cardenas et celle de l’actuel président de la république mexicaine, Manuel Andrés Lopez Obrador, comme de son mouvement MORENA ; l’éphémère mouvement de Carlos Palenque et les trois présidences successives de Evo Morales en Bolivie ; la courte présidence d'Abdala Bucaram puis celles répétées de Rafael Correa en Équateur ; les deux mandats présidentiels entrecoupés d’un coup d’État d'Alberto Fujimori au Pérou ; le gouvernement de Leonel Brizola à Rio De Janeiro, le bref mandat présidentiel de Fernando Collor de Mello et celui en cours de Jair Bolsonaro au Brésil ; les présidences de Carlos Menem, puis celles successives de Fernando Kirchner et de Cristina Fernandez de Kirchner en Argentine ; les mandats successifs de Hugo Chavez et ceux de Nicolas Maduro au Venezuela ; les présidences successives de Daniel Ortega au Nicaragua ; et pour finir celle de Nayib Bukele au El Salvador. Ces réflexions comparatives ont été complétées par des exposés plus ciblés. Pablo Stefanoni (Éditeur de la revue Nueva Sociedad), a fait un bilan des mutations du nationalisme révolutionnaire en Bolivie au XXe et au XXIe siècle. Andres Zembrano (EHESS-CESPRA) a mis en lien l’échec de la démocratisation au Venezuela au lendemain du pacte de Punto Fijo (1958) et le processus de remplacement des élites, 1999-2019 qui a été au centre de l’expérience chaviste. Israel Covarubias (Université autonome de Queretaro-Mexique), s’est interrogé sur les liens entre les héritages populistes et la démocratie au Mexique en traçant un parallèle entre les présidence de Luis Echeverría Álvarez et de Andrés Manuel López Obrador.
Publications
Gilles Bataillon
- « América Central: violencia y pseudodemocracias (1987-2022) », Nueva Sociedad, n°300, 2022, p. 27-40.
- « Nicaragua : un cri pour Dora Maria Tellez et Violeta Granera », AOC, 6 décembre 2022.
- Traduction en espagnol dans le magazine Confidencial, 2022, https://www.confidencial.digital/opinion/un-llamado-por-dora-maria-tellez-y-violeta-
- granera/
- « La comédie humaine de Mario Vargas Llosa », L’histoire, n°504, février 2023, p.13-19.
- « Lire Mario Vargas Llosa », Esprit, mars 2023, p. 18-22.
- « La cultura politica del sandinismo », Nueva Sociedad, n° 305, avril 2023, p.60-74.
- « Enquêter sur les formes de la violence en Amérique centrale (1982-2022) », Politika, 2023, https://www.politika.io/fr/article/enqueter-formes-violence-amerique-centrale-19822022.
- « La Llorona métaphore du procès du général Efraín Ríos Montt », Amérique Latine. Politique. Sociétés. Histoire, n°3, 2023, p.165-191.
- « Claude Lefort penseur du politique », dans Avec Lefort, après Lefort. Prendre en charge l’expérience de notre temps, sous la dir. de Sylvain Pasquier, Presses Universitaires de Caen, juillet 2023, p. 37-48.
Dernière modification : 12 octobre 2022 17:18
- Type d'UE
- Séminaires DE/MC
- Disciplines
- Histoire, Méthodes et techniques des sciences sociales, Sociologie
- Page web
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- Langues
- anglais espagnol français
- Mots-clés
- Anthropologie Démocratie Histoire Philosophie politique Politique Sociologie
- Aires culturelles
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Intervenant·e·s
- Gilles Bataillon [référent·e] directeur d'études, EHESS / Centre des savoirs sur le politique : recherches et analyses (CESPRA)
- Philippe Urfalino directeur d'études, EHESS - directeur de recherche, CNRS / Centre des savoirs sur le politique : recherches et analyses (CESPRA)
- Gökçe Tuncel ATER, EHESS / Centre des savoirs sur le politique : recherches et analyses (CESPRA)
Phénomènes anciens dans les vieilles démocraties occidentales et en Amérique latine, phénomènes réapparus en aval de l’instauration de régimes démocratiques en Amérique latine et au lendemain de l’effondrement de l’empire soviétique, les néo-populismes représentent aujourd’hui des formes récurrentes du politique. L'expression désigne des phénomènes relativement divers mais présents et durablement enracinés tant dans les Amériques comme en Europe, en Asie. L'emploi du terme néo-populiste suggère une ressemblance de ces formes politiques avec les populismes latino américains des années 1930-1950. Les uns comme les autres se caractérisent par des traits semblables : rôle central d'un leader charismatique, nationalisme exacerbé et appel à l'unité du peuple, mise en avant de l'idée d'une nécessaire solidarité par delà les antagonismes sociaux et mépris pour les formes symboliques au cœur de l’expérience démocratique : pluralisme, reconnaissance de la légitimité des conflits, séparation et limitation des pouvoirs.
On se propose de s’interroger sur les liens ambigus qu’entretiennent ces phénomènes politiques avec les formes démocratiques. Nul doute qu’ils aient concouru à une accélération des dynamiques d’égalisation des conditions dans des sociétés marquées par des héritages hiérarchiques pesant sur les dynamiques socio-politiques. Nul doute pourtant que dans leur appel à l’unité du peuple, comme dans la place centrale faite au leadeur, ils aient freiné ou contrecarré la dynamique de séparations des pouvoirs comme la reconnaissance du pluralisme social et politique, ou encore, ethnique et religieux, dans des pays autrefois en proie à des régimes autoritaires ou totalitaires. Ils ont enfin contribué au surgissement de bureaucraties parasitaires prétendant incarner une figure nouvelle du peuple. Les douze séances de ce séminaire seront consacrées à une analyse comparative de ces phénomènes à partir d’études de cas nationaux ou régionaux, comme à une discussion des thèses des auteurs se revendiquant des populismes.
Le programme détaillé n'est pas disponible.
-
Séminaires de recherche
– Études politiques
– M1/S2-M2/S4
Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
MCC – fiche de lecture
- Contacts additionnels
- philippe.urfalino@ehess.fr
- Informations pratiques
par courriel : gilles.bataillon@ehess.fr et philippe.urfalino@ehess.fr
- Direction de travaux des étudiants
sur rendez-vous après envoi d'un projet écrit et d'un CV.
- Réception des candidats
sur rendez-vous après envoi d'un projet écrit et d'un CV.
- Pré-requis
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Bâtiment EHESS-Condorcet
EHESS, 2 cours des humanités 93300 Aubervilliers
mardi 14:30-16:3022 novembre 2022, salle 25-B
6 décembre 2022, salle 25-B
10 janvier 2023, salle 25-B
24 janvier 2023, salle 25-B
7 février 2023, salle 25-B
7 mars 2023, salle 50
21 mars 2023, salle 50
4 avril 2023, salle 50
18 avril 2023, salle 50
9 mai 2023, salle 50
23 mai 2023, salle 50
6 juin 2023, salle 50
Nous avons poursuivi l’enquête commencée à l’automne 2017, en compagnie de Nilüfer Göle, en mettant au centre de nos recherches les liens ambigus qu’entretiennent les néo-populismes avec les formes démocratiques. Les douze séances de ce séminaire ont été consacrées à une analyse comparative des phénomènes populistes à partir d’études de cas nationaux ou régionaux, comme à une analyse du fonctionnement des mouvements et des partis se revendiquant des populismes.
Nous avons introduit ce séminaire par une présentation des grandes interprétations comparatives des populismes. Nous sommes partis du remarquable panorama qu’en ont dressé Ghiţa Ionescu et d'Ernest Gellner, à la fin des années 1960, avant de discuter des interprétations plus récentes de ces phénomènes : celles de Margaret Canovan, de Pierre André Taguieff, de Jan-Wermer Müller, de Alain Dieckhoff, Christophe Jaffrelot et Élise Massicard, de Yascha Mounk, de Cas Mudde et Cristobal Rovira Kultwasser, et pour finir de Pierre Rosanvallon. Ces réflexions générales ont été complétées par trois exposés. François Dubet (EHESS) a ainsi présenté son livre publié au Seuil en 2022, Tous inégaux, tous singuliers. Repenser la solidarité. Philippe Urfalino a analysé le populisme post-structuraliste d'Ernesto Laclau. Jean Louis Fabiani s’est interrogé sur la notion de « charisme » et de « domination charismatique » en partant des écrits de Max Weber. Ces différentes séances nous ont permis de réfléchir sur les utilisations des mots « populiste » et « populisme » dans le débat politique français mais aussi dans le cadre européen.
Nous avons ensuite fait le choix de porter le regard sur les modalités de différentes expériences néo-populistes en Turquie, en Russie et au Brésil. Gökce Tüncel (EHESS-CESPRA) a présenté une analyse sur les politiques de grands travaux lancés par le gouvernement de Recep Tayyip Erdoğan dans la « nouvelle Istanbul ». Jules Sergei Fediunin (EHESS-CESPRA), s’est interrogé sur la façon dont Vladimir Poutine avait construit un régime autocratique. Newton Bignotto (Université fédérale du Minas Gerais-Brésil) a lui examiné la pertinence des concepts de « populisme » et de « fascisme » pour appréhender le Bolsonarisme.
Nous avons ensuite repris les grandes lignes des réflexions poursuivies les deux années précédente sur l’Amérique latine – l’importance des contextes socio-économiques dans lesquels sont apparus les phénomènes néo-populistes, les remises à l’honneur de la figure du peuple et de la nation, les appels à de nouveaux modes de participation populaire et leurs envers clientélistes, pour analyser d’une façon générale les différentes expériences néo-populistes en Amérique latine Amérique latine des années 1990 à nos jours. Gilles Bataillon a cherché à rapprocher des phénomènes en apparence relativement divers : la figure du néo-cardenisme mexicain Cuauhtémoc Cardenas et celle de l’actuel président de la république mexicaine, Manuel Andrés Lopez Obrador, comme de son mouvement MORENA ; l’éphémère mouvement de Carlos Palenque et les trois présidences successives de Evo Morales en Bolivie ; la courte présidence d'Abdala Bucaram puis celles répétées de Rafael Correa en Équateur ; les deux mandats présidentiels entrecoupés d’un coup d’État d'Alberto Fujimori au Pérou ; le gouvernement de Leonel Brizola à Rio De Janeiro, le bref mandat présidentiel de Fernando Collor de Mello et celui en cours de Jair Bolsonaro au Brésil ; les présidences de Carlos Menem, puis celles successives de Fernando Kirchner et de Cristina Fernandez de Kirchner en Argentine ; les mandats successifs de Hugo Chavez et ceux de Nicolas Maduro au Venezuela ; les présidences successives de Daniel Ortega au Nicaragua ; et pour finir celle de Nayib Bukele au El Salvador. Ces réflexions comparatives ont été complétées par des exposés plus ciblés. Pablo Stefanoni (Éditeur de la revue Nueva Sociedad), a fait un bilan des mutations du nationalisme révolutionnaire en Bolivie au XXe et au XXIe siècle. Andres Zembrano (EHESS-CESPRA) a mis en lien l’échec de la démocratisation au Venezuela au lendemain du pacte de Punto Fijo (1958) et le processus de remplacement des élites, 1999-2019 qui a été au centre de l’expérience chaviste. Israel Covarubias (Université autonome de Queretaro-Mexique), s’est interrogé sur les liens entre les héritages populistes et la démocratie au Mexique en traçant un parallèle entre les présidence de Luis Echeverría Álvarez et de Andrés Manuel López Obrador.
Publications
Gilles Bataillon
- « América Central: violencia y pseudodemocracias (1987-2022) », Nueva Sociedad, n°300, 2022, p. 27-40.
- « Nicaragua : un cri pour Dora Maria Tellez et Violeta Granera », AOC, 6 décembre 2022.
- Traduction en espagnol dans le magazine Confidencial, 2022, https://www.confidencial.digital/opinion/un-llamado-por-dora-maria-tellez-y-violeta-
- granera/
- « La comédie humaine de Mario Vargas Llosa », L’histoire, n°504, février 2023, p.13-19.
- « Lire Mario Vargas Llosa », Esprit, mars 2023, p. 18-22.
- « La cultura politica del sandinismo », Nueva Sociedad, n° 305, avril 2023, p.60-74.
- « Enquêter sur les formes de la violence en Amérique centrale (1982-2022) », Politika, 2023, https://www.politika.io/fr/article/enqueter-formes-violence-amerique-centrale-19822022.
- « La Llorona métaphore du procès du général Efraín Ríos Montt », Amérique Latine. Politique. Sociétés. Histoire, n°3, 2023, p.165-191.
- « Claude Lefort penseur du politique », dans Avec Lefort, après Lefort. Prendre en charge l’expérience de notre temps, sous la dir. de Sylvain Pasquier, Presses Universitaires de Caen, juillet 2023, p. 37-48.