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UE175 - Pensée et praxis du politique en Amérique latine (1982-2022)


Lieu et planning


  • Bâtiment EHESS-Condorcet
    EHESS, 2 cours des humanités 93300 Aubervilliers
    mardi 14:30-16:30

    15 novembre 2022, salle 25-B
    29 novembre 2022, salle 25-B
    13 décembre 2022, salle 25-B
    3 janvier 2023, salle 25-B
    17 janvier 2023, salle 25-B
    31 janvier 2023, salle 25-B
    14 février 2023, salle 25-B
    14 mars 2023, salle 50
    28 mars 2023, salle 50
    11 avril 2023, salle 50
    16 mai 2023, salle 50
    30 mai 2023, salle 50


Description


Dernière modification : 12 octobre 2022 13:42

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Histoire, Méthodes et techniques des sciences sociales, Sociologie
Page web
-
Langues
espagnol français
Mots-clés
Démocratie Histoire Mouvements sociaux Philosophie politique Politique Sociologie Sociologie politique Violence
Aires culturelles
Amériques
Intervenant·e·s
  • Gilles Bataillon [référent·e]   directeur d'études, EHESS / Centre des savoirs sur le politique : recherches et analyses (CESPRA)

Voilà plus d’une quarantaine d’années que la plupart des pays d’Amérique latine ont fait l’expérience de l’arrivée au pouvoir de gouvernements élus démocratiquement. Nul doute que toutes ces expériences témoignent non seulement d’un rapport neuf au Politique. Le conflit de classe comme celui des opinions politiques, sociales ou religieuses ont peu à peu été reconnus comme légitimes. Ces changements ont été de pair avec l’émergence de nouvelles manières de penser. Ces pensées nouvelles s’affirment parfois de façon très précoce dans le domaine de l'histoire, comme dans celui de la littérature et de la philosophie, puis à partir des années 1980 dans le domaine de la sociologie, de l’anthropologie et de la science politique. On s’interrogera sur les formes que prirent ces mutations au Mexique. On partira d'une présentation de la conjoncture politique des années 1980 au Mexique et notamment des luttes pour le respect du suffrage et de la démocratie, comme d’une analyse des multiples autres formes de contestations que dut affronter le parti officiel, le Parti de la révolution institutionnelle (PRI). On cernera ensuite les enjeux du scrutin de 1988 au Mexique et on décrira de la fraude massive au profit du candidat du PRI.  On analysera pour finir les mouvements de contestation et les débats politiques qui suivirent cet événement. On étudiera tout particulièrement la façon dont plusieurs écrivains, journalistes et scientifiques sociaux mexicains : Octavio Paz, Carlos Fuentes, Roger Bartra, Hector Aguilar Camin, Enrique Krauze, et Gabriel Zaïd participèrent à ces débats. Les uns avalisèrent  purement et simplement ces résultats frauduleux, d’autres au contraire appelèrent à un recomptage des bulletins et le cas échéant à la tenue de nouvelles élections.

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


  • Séminaires de recherche – Études politiques – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture

Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques

par courriel : gilles.bataillon@ehess.fr

Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous uniquement après envoi d'un CV et d'un projet détaillé.

Réception des candidats

sur rendez-vous uniquement après envoi d'un CV et d'un projet détaillé.

Pré-requis

maîtrise de l'espagnol.


Compte rendu


Voilà plus d’une quarantaine d’années que la plupart des pays d’Amérique latine ont fait l’expérience de l’arrivée au pouvoir de gouvernements élus démocratiquement. Toutes ces expériences témoignent d’un rapport neuf au Politique. Le conflit de classe comme celui des opinions politiques, sociales ou religieuses sont reconnus comme légitimes. Cette acceptation du conflit est le signe de l’émergence de nouvelles manières de penser le social et le politique. À partir des années 1980, ces regards neufs devinrent une manière « d’air du temps ». C’est en ayant conscience de ce basculement plus général que l’on a choisi depuis 2020-2021 d’analyser ces changements de paradigmes intellectuels au sein de l’intelligentsia mexicaine. 

Les recherches menées durant l’année scolaire 2022-2023 ont poursuivi les réflexions entamées durant les deux années précédentes sur les œuvres de deux intellectuels qui ont joué des rôles centraux dans le débat politique mexicain des lendemains de la deuxième guerre mondiale aux années 1990 : Daniel Cosio Villegas (1898-1976) qui fut une figure de proue de l’intelligentsia de 1945 aux années 1970 et Octavio Paz (1914-1998) dont l’influence alla grandissant de 1950 aux années 1990. Les premières séances du séminaire ont été consacrées à une présentation à grands traits du rôle des intellectuels tout au long des années du « desarollo estabilizador » au soulèvement étudiant de 1968. 

Nous avons ensuite analysé les débats suscités par l’ouverture politique à laquelle appela Luis Echeverria lors de sa présidence de la République (1969-1976). Quatre de ces débats ont particulièrement retenu notre attention. Le premier fut celui antérieur à la prise de fonction de Echeverria. Comment analyser la nature du mouvement étudiant et la répression déclenchée par le gouvernement à son encontre à la veille des jeux olympiques lors du massacre de la place de Tlatelolco (2/10/1968), où l’armée tira sur une foule désarmée et rassemblée pacifiquement. En effet si le mouvement étudiant manifesta d’incontestables aspirations démocratiques, remit en question le rôle de parti hégémonique qui était alors celui du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), tout comme le rapport du Mexique aux Etats-Unis, certains de ses membres ne cachèrent pas leur fascination pour la révolution cubaine qui n’avait rien de démocratique et pour Castro qui appuya l’intervention soviétique en Tchécoslovaquie. Comment caractériser en retour le régime du PRI au lendemain de Tlatelolco: régime corporatiste progressiste menacé par un complot ourdi par des communistes, agents provocateurs des États-Unis, comme le proclamèrent ses hiérarques et certains intellectuels ; régime bureaucratique autoritaire à l’image du régime militaire brésilien, régime thermidorien désormais soumis aux intérêts étrangers ?  Le second porta sur la nature de l’ouverture politique prônée par Luis Echeverria qui avait été à la tête de la Secretaria de Gobernacion en 1968 et donc n’avait pu qu’être partie prenante de la répression à l’encontre du mouvement étudiant. S’agissait-il d’une ouverture en trompe l’œil ou au contraire d’une véritable tentative de permettre une remise en question du rôle hégémonique du PRI et d’ouvrir la voie à un véritable pluralisme socio-politique? Le débat fut relancé en 1971 à l’occasion de l’attaque d’une manifestation étudiante par un groupe paramilitaire organisé. Certains intellectuels appelèrent à appuyer inconditionnellement le Président Echeverria, seul à même de faire face à des tentatives de déstabilisation ourdies par les secteurs « fascisants » ; d’autres en revanche appelèrent à une enquête réelle doublée d’une ouverture politique et à la mise en place de pouvoirs judiciaires indépendants. Dernier sujet de débat entre les intellectuels, l’attitude à adopter face à la révolution cubaine : soutien inconditionnel et acritique ou, au contraire, prise de distance d’avec Fidel Castro suite à l’affaire Padilla, l’obligation faite à un poète, un temps bien en cours, de se plier au jeu d’une auto-critique publique particulièrement abjecte suite à la publication d’un poème satirique à l’encontre de Castro.

Quatre figures intellectuelles ont tout particulièrement retenu notre attention : deux écrivains parmi les plus célèbres, et les plus influents au Mexique, proches et bientôt en opposition politique, Carlos Fuentes et Octavio Paz ; deux essayistes, l’un venu de la nébuleuse du catholicisme personnaliste, économiste et poète, Gabriel Zaïd, l’autre venu des rangs du parti communiste, Roger Bartra. Nous nous sommes aussi interrogés sur le rôle joué par la revue Plural qui fut conçu comme un supplément littéraire au grand quotidien mexicain l’Excélsior, dirigé à l’époque par le Julio Scherer Garcia. 

Le séminaire a enfin accueilli Israël Covarrubias qui a fait deux exposés en espagnol sur des figures intellectuelles mexicaines : « José Revueltas un hétérodoxe dans le panorama intellectuel mexicain au XXe siècle » et « Carlos Fuentes, l’autoritarisme mexicain, la démocratie et la littérature ».

Publications
  • « Nicaragua : un cri pour Dora Maria Tellez et Violeta Granera », AOC, 6 décembre, 2022.
  • Traduction en espagnol dans le magazine Confidencial, 2022, https://www.confidencial.digital/opinion/un-llamado-por-dora-maria-tellez-y-violeta-granera/
  • « La comédie humaine de Mario Vargas Llosa », L’histoire, n°504, février 2023, p.13-19.
  • « Lire Mario Vargas Llosa », Esprit, mars 2023, p. 18-22.
  • « La cultura politica del sandinismo », Nueva Sociedad, n° 305, avril 2023, p.60-74.
  • « Enquêter sur les formes de la violence en Amérique centrale (1982-2022) », Politika, 2023, https://www.politika.io/fr/article/enqueter-formes-violence-amerique-centrale-19822022.
  • « La Llorona métaphore du procès du général Efraín Ríos Montt », Amérique Latine. Politique. Sociétés. Histoire, n°3, 2023, p.165-191.
  • « Claude Lefort penseur du politique », dans Avec Lefort, après Lefort Prendre en charge l’expérience de notre temps, sous la dir. de Sylvain Pasquier, Presses Universitaires de Caen, juillet 2023, p. 37-48.

Dernière modification : 12 octobre 2022 13:42

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Histoire, Méthodes et techniques des sciences sociales, Sociologie
Page web
-
Langues
espagnol français
Mots-clés
Démocratie Histoire Mouvements sociaux Philosophie politique Politique Sociologie Sociologie politique Violence
Aires culturelles
Amériques
Intervenant·e·s
  • Gilles Bataillon [référent·e]   directeur d'études, EHESS / Centre des savoirs sur le politique : recherches et analyses (CESPRA)

Voilà plus d’une quarantaine d’années que la plupart des pays d’Amérique latine ont fait l’expérience de l’arrivée au pouvoir de gouvernements élus démocratiquement. Nul doute que toutes ces expériences témoignent non seulement d’un rapport neuf au Politique. Le conflit de classe comme celui des opinions politiques, sociales ou religieuses ont peu à peu été reconnus comme légitimes. Ces changements ont été de pair avec l’émergence de nouvelles manières de penser. Ces pensées nouvelles s’affirment parfois de façon très précoce dans le domaine de l'histoire, comme dans celui de la littérature et de la philosophie, puis à partir des années 1980 dans le domaine de la sociologie, de l’anthropologie et de la science politique. On s’interrogera sur les formes que prirent ces mutations au Mexique. On partira d'une présentation de la conjoncture politique des années 1980 au Mexique et notamment des luttes pour le respect du suffrage et de la démocratie, comme d’une analyse des multiples autres formes de contestations que dut affronter le parti officiel, le Parti de la révolution institutionnelle (PRI). On cernera ensuite les enjeux du scrutin de 1988 au Mexique et on décrira de la fraude massive au profit du candidat du PRI.  On analysera pour finir les mouvements de contestation et les débats politiques qui suivirent cet événement. On étudiera tout particulièrement la façon dont plusieurs écrivains, journalistes et scientifiques sociaux mexicains : Octavio Paz, Carlos Fuentes, Roger Bartra, Hector Aguilar Camin, Enrique Krauze, et Gabriel Zaïd participèrent à ces débats. Les uns avalisèrent  purement et simplement ces résultats frauduleux, d’autres au contraire appelèrent à un recomptage des bulletins et le cas échéant à la tenue de nouvelles élections.

Le programme détaillé n'est pas disponible.

  • Séminaires de recherche – Études politiques – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
Contacts additionnels
-
Informations pratiques

par courriel : gilles.bataillon@ehess.fr

Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous uniquement après envoi d'un CV et d'un projet détaillé.

Réception des candidats

sur rendez-vous uniquement après envoi d'un CV et d'un projet détaillé.

Pré-requis

maîtrise de l'espagnol.

  • Bâtiment EHESS-Condorcet
    EHESS, 2 cours des humanités 93300 Aubervilliers
    mardi 14:30-16:30

    15 novembre 2022, salle 25-B
    29 novembre 2022, salle 25-B
    13 décembre 2022, salle 25-B
    3 janvier 2023, salle 25-B
    17 janvier 2023, salle 25-B
    31 janvier 2023, salle 25-B
    14 février 2023, salle 25-B
    14 mars 2023, salle 50
    28 mars 2023, salle 50
    11 avril 2023, salle 50
    16 mai 2023, salle 50
    30 mai 2023, salle 50

Voilà plus d’une quarantaine d’années que la plupart des pays d’Amérique latine ont fait l’expérience de l’arrivée au pouvoir de gouvernements élus démocratiquement. Toutes ces expériences témoignent d’un rapport neuf au Politique. Le conflit de classe comme celui des opinions politiques, sociales ou religieuses sont reconnus comme légitimes. Cette acceptation du conflit est le signe de l’émergence de nouvelles manières de penser le social et le politique. À partir des années 1980, ces regards neufs devinrent une manière « d’air du temps ». C’est en ayant conscience de ce basculement plus général que l’on a choisi depuis 2020-2021 d’analyser ces changements de paradigmes intellectuels au sein de l’intelligentsia mexicaine. 

Les recherches menées durant l’année scolaire 2022-2023 ont poursuivi les réflexions entamées durant les deux années précédentes sur les œuvres de deux intellectuels qui ont joué des rôles centraux dans le débat politique mexicain des lendemains de la deuxième guerre mondiale aux années 1990 : Daniel Cosio Villegas (1898-1976) qui fut une figure de proue de l’intelligentsia de 1945 aux années 1970 et Octavio Paz (1914-1998) dont l’influence alla grandissant de 1950 aux années 1990. Les premières séances du séminaire ont été consacrées à une présentation à grands traits du rôle des intellectuels tout au long des années du « desarollo estabilizador » au soulèvement étudiant de 1968. 

Nous avons ensuite analysé les débats suscités par l’ouverture politique à laquelle appela Luis Echeverria lors de sa présidence de la République (1969-1976). Quatre de ces débats ont particulièrement retenu notre attention. Le premier fut celui antérieur à la prise de fonction de Echeverria. Comment analyser la nature du mouvement étudiant et la répression déclenchée par le gouvernement à son encontre à la veille des jeux olympiques lors du massacre de la place de Tlatelolco (2/10/1968), où l’armée tira sur une foule désarmée et rassemblée pacifiquement. En effet si le mouvement étudiant manifesta d’incontestables aspirations démocratiques, remit en question le rôle de parti hégémonique qui était alors celui du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), tout comme le rapport du Mexique aux Etats-Unis, certains de ses membres ne cachèrent pas leur fascination pour la révolution cubaine qui n’avait rien de démocratique et pour Castro qui appuya l’intervention soviétique en Tchécoslovaquie. Comment caractériser en retour le régime du PRI au lendemain de Tlatelolco: régime corporatiste progressiste menacé par un complot ourdi par des communistes, agents provocateurs des États-Unis, comme le proclamèrent ses hiérarques et certains intellectuels ; régime bureaucratique autoritaire à l’image du régime militaire brésilien, régime thermidorien désormais soumis aux intérêts étrangers ?  Le second porta sur la nature de l’ouverture politique prônée par Luis Echeverria qui avait été à la tête de la Secretaria de Gobernacion en 1968 et donc n’avait pu qu’être partie prenante de la répression à l’encontre du mouvement étudiant. S’agissait-il d’une ouverture en trompe l’œil ou au contraire d’une véritable tentative de permettre une remise en question du rôle hégémonique du PRI et d’ouvrir la voie à un véritable pluralisme socio-politique? Le débat fut relancé en 1971 à l’occasion de l’attaque d’une manifestation étudiante par un groupe paramilitaire organisé. Certains intellectuels appelèrent à appuyer inconditionnellement le Président Echeverria, seul à même de faire face à des tentatives de déstabilisation ourdies par les secteurs « fascisants » ; d’autres en revanche appelèrent à une enquête réelle doublée d’une ouverture politique et à la mise en place de pouvoirs judiciaires indépendants. Dernier sujet de débat entre les intellectuels, l’attitude à adopter face à la révolution cubaine : soutien inconditionnel et acritique ou, au contraire, prise de distance d’avec Fidel Castro suite à l’affaire Padilla, l’obligation faite à un poète, un temps bien en cours, de se plier au jeu d’une auto-critique publique particulièrement abjecte suite à la publication d’un poème satirique à l’encontre de Castro.

Quatre figures intellectuelles ont tout particulièrement retenu notre attention : deux écrivains parmi les plus célèbres, et les plus influents au Mexique, proches et bientôt en opposition politique, Carlos Fuentes et Octavio Paz ; deux essayistes, l’un venu de la nébuleuse du catholicisme personnaliste, économiste et poète, Gabriel Zaïd, l’autre venu des rangs du parti communiste, Roger Bartra. Nous nous sommes aussi interrogés sur le rôle joué par la revue Plural qui fut conçu comme un supplément littéraire au grand quotidien mexicain l’Excélsior, dirigé à l’époque par le Julio Scherer Garcia. 

Le séminaire a enfin accueilli Israël Covarrubias qui a fait deux exposés en espagnol sur des figures intellectuelles mexicaines : « José Revueltas un hétérodoxe dans le panorama intellectuel mexicain au XXe siècle » et « Carlos Fuentes, l’autoritarisme mexicain, la démocratie et la littérature ».

Publications
  • « Nicaragua : un cri pour Dora Maria Tellez et Violeta Granera », AOC, 6 décembre, 2022.
  • Traduction en espagnol dans le magazine Confidencial, 2022, https://www.confidencial.digital/opinion/un-llamado-por-dora-maria-tellez-y-violeta-granera/
  • « La comédie humaine de Mario Vargas Llosa », L’histoire, n°504, février 2023, p.13-19.
  • « Lire Mario Vargas Llosa », Esprit, mars 2023, p. 18-22.
  • « La cultura politica del sandinismo », Nueva Sociedad, n° 305, avril 2023, p.60-74.
  • « Enquêter sur les formes de la violence en Amérique centrale (1982-2022) », Politika, 2023, https://www.politika.io/fr/article/enqueter-formes-violence-amerique-centrale-19822022.
  • « La Llorona métaphore du procès du général Efraín Ríos Montt », Amérique Latine. Politique. Sociétés. Histoire, n°3, 2023, p.165-191.
  • « Claude Lefort penseur du politique », dans Avec Lefort, après Lefort Prendre en charge l’expérience de notre temps, sous la dir. de Sylvain Pasquier, Presses Universitaires de Caen, juillet 2023, p. 37-48.