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UE173 - Pratiques et théories des archives. Choisir


Lieu et planning


  • Bâtiment EHESS-Condorcet
    EHESS, 2 cours des humanités 93300 Aubervilliers
    Salle 25-A
    2nd semestre / hebdomadaire, vendredi 08:30-10:30
    du 24 février 2023 au 16 juin 2023
    Nombre de séances : 12


Description


Dernière modification : 8 février 2023 10:04

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Histoire, Méthodes et techniques des sciences sociales
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Action publique Administration Analyse de discours Archives Histoire Historiographie Droit, normes et société Patrimoine
Aires culturelles
Asie orientale Europe
Intervenant·e·s
  • Olivier Poncet [référent·e]   directeur d'études, EHESS - directeur d'études, École nationale des chartes / Centre de recherches historiques (CRH), Groupe d'études sur les historiographies modernes (CRH-GEHM)

Choisir(1). La destruction créatrice aux archives.

Archiver, c’est toujours choisir. Le tri est au fondement et constitue le cœur de la première législation française dédiée aux archives (7 messidor an II, 25 juin 1794). La sélection accompagne chaque fonction relative aux archives, qu’elle soit accomplie par son producteur/détenteur ou par une personne déléguée pour ce faire (sous quelque dénomination que ce soit, archiviste, garde, etc.). Elle procède d’une action binaire : collecter ou abandonner, communiquer ou interdire, conserver ou détruire. Ces choix sont conscients ou inconscients, voulu ou accidentels, volontaires ou imposés. Ils sont partie prenante de la fabrication des archives et à ce titre méritent d’être mieux explicités.

Cette année le séminaire s’attachera aux opérations de triage effectuées par les services de conservation, quel que soit le nom qu’ils portent, ici ou là, hier comme aujourd’hui. Elles sont à la fois les plus paradoxales, les plus encadrées, mais pas toujours les plus clairement explicitées, ni dans leurs intentions et leurs logiques, ni dans leur ampleur et leurs effets. L’examen de pratiques et de normes, législatives et réglementaires, produites au long cours aura pour but de mesurer l’émergence d’un discours construit, à défaut d’être toujours transparent, sur ces opérations qui littéralement font les archives dont nous disposons et qui suscitent des émules dans d’autres domaines patrimoniaux que les archives.

24 février : O. Poncet, Fabriquer des archives : où commence et où finit l’archivage ?

Les anciens régimes du triage

10 mars : O. Poncet, Le tabou de la destruction volontaire (Moyen Âge-époque moderne).

17 mars : O. Poncet, Damnationes memoriae ? La Ligue et la Fronde

24 mars : Guillaume Carré (EHESS), Trier les archives en Extrême-Orient. Le cas de la Corée de l’époque moderne

31 mars : O. Poncet, Le tri fondateur (1) : 1794, une loi pour détruire ?

7 avril : O. Poncet, Le tri fondateur (2) : 1794-1815, les saisons de la destruction

Modernités et exportations du triage

14 avril : O. Poncet, Les creux et les pleins : inventaires-sommaires et circulaires sur les tris en France (vers 1860-vers 1910)

21 avril : Valérie Tesnière (La Contemporaine-EHESS), Le désherbage des livres en bibliothèque

12 mai : O. Poncet, Détruire pour penser les archives : le cas de l’Italie (XIXe-XXe s.)

26 mai : Édouard Vasseur (École nationale des chartes-UNESCO), Le Centre des archives contemporaines de Fontainebleau : la destruction créatrice permanente ?

2 juin : O. Poncet, Le tri en période d’abondance, de Jenkinson à Pérotin

16 juin : O. Poncet, Séance conclusive : quel avenir pour le tri ?


Master


  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 3 ECTS
    MCC – fiche de lecture

Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques

Le séminaire a lieu le vendredi de 8 h 30 à 10 h 30 en salle 25-A du bâtiment EHESS-Condorcet, 2 cours des humanités 93300 Aubervilliers.

Le séminaire aura lieu en mode hybride (sauf pour les étudiants validant le séminaire).

Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats
-
Pré-requis
-

Compte rendu


Comme l’an dernier, le séminaire a eu lieu au second semestre, à un rythme hebdomadaire et selon un format hybride qui a facilité l’inclusion de professionnels des archives et d’étudiants d’autres universités de province ; il a permis d’accueillir en moyenne une quinzaine d’auditeurs. Premier volet d’une série de deux consacré au thème « Choisir », il a été consacré à l’amont de la sélection des documents archivés sous l’intitulé « La destruction créatrice aux archives. ». Le directeur d’études a assuré lui-même l’essentiel des séances, à l’exception de trois, confiées à Guillaume Carré, directeur d’études à l’EHESS, Valérie Tesnière, directrice d’études à l’EHESS, et Édouard Vasseur, professeur à l’École nationale des chartes.

Le programme d’études de l’année s’est essentiellement cantonné, pour des questions de cohérence, à l’aval des opérations d’archivages effectué dans et par les services de conservation, quel que soit le nom qu’ils portent, ici ou là, hier comme aujourd’hui. Ces opérations de triage, plutôt assez encadrées réglementairement ne sont pas toujours les plus clairement explicitées, ni dans leurs intentions et leurs logiques, ni dans leur ampleur et leurs effets, alors même que ces opérations font littéralement les archives et plus largement le patrimoine dont nous disposons. La sélection accompagne chaque fonction relative aux archives, qu’elle soit accomplie par son producteur/détenteur ou par une personne déléguée pour ce faire (sous quelque dénomination que ce soit, archiviste, garde, etc.). Elle procède d’une action binaire : collecter ou abandonner, communiquer ou interdire, conserver ou détruire. Ces choix sont conscients ou inconscients, voulu ou accidentels, volontaires ou imposés. Ils sont partie prenante de la fabrication des archives et à ce titre méritent d’être mieux explicités.

Le temps joue à l’évidence contre le tri, selon une forme de radioactivité inversée où ce qui n’est pas trié tout de suite acquiert de la force avec le temps, y compris le plus insigne des documents, plus fortement fétichisé au fur et à mesure que l’on s’éloigne du moment de sa production. Cette pseudo-formule mathématique se vérifie dans bien des cas, depuis l’Antiquité jusqu’à des époque plus récentes. Tris et destructions volontaires sont anciens et se confondent volontiers avec des opérations de damnatio memoriae, des épisodes de transitions politiques plus ou moins violentes, des confections de monuments historiographiques liées à ces dernières (cas de la Corée du début de la période Joseon, G. Carré), tandis que les tris ordinaires liés à la gestion documentaire quotidienne ne sont guère commentés avant l’époque des Lumières.

Le tri est au fondement et constitue le cœur de la première législation française dédiée aux archives (7 messidor an II, 25 juin 1794), dont les destructions (symboliques avant tout) et le travail de tri ont accompagné la plus vaste opération de collecte d’archives publiques qui soient. Les modalités et l’historicité des réglementations du tri aux XIXe et XXe siècles révèlent une progressive mise sous surveillance de l’action des archivistes par les historiens et bientôt par la société au sens large, alors même que la théorie archivistique – et le monde des bibliothèques (V. Tesnière), qui y trouve un motif de mutualisation et de partenariats renforcés – s’empare de cette question avec volontarisme à l’ère de la massification documentaire, dans une démarche à la fois d’identité scientifique et administrative (cas du Centre des archives contemporaines de Fontainebleau, É. Vasseur). L’avenir du tri en contexte numérique s’inscrit probablement dans l’avènement de l’automatisation du triage, longtemps rêvé et redouté, qui se confond de plus ne plus avec la phase d’amont, celle de la collecte, qui fera l’objet du séminaire de la prochaine année universitaire.

Publications
  • L’École des chartes : un portrait intellectuel (XXe-XXIe siècles), numéro spécial de la Bibliothèque de l’École des chartes, t. 176, 2021 [2022], p. 7-372.
  • Avec David Feutry, « Le long XXe siècle de l’École des chartes, ou les sciences historiques appliquées », dans L’École des chartes : un portrait intellectuel (XXe-XXIe siècles), op. cit., p. 9-15.
  • « Professionnelle ou académique ? L’École des chartes en accusation (1902-1906) », dans L’École des chartes : un portrait intellectuel (XXe-XXIe siècles), op. cit., p. 19-44.
  • « Georges Stiennon et les équipements hydrauliques des jardins du château de Conflans à Charenton (1672-1687) », dans Documents d’histoire parisienne, vol. 24, 2022, p. 35-76.
  • « Les passeports délivrés par l’ambassadeur de France à Venise René II d’Argenson de 1652 à 1655 «, dans Mélanges de l’École française de Rome. Italie et Méditerranée, t. 134, 2022, p. 139-167.
  • « Le cardinal, le roi et le pape. Du Perron et la monarchie pontificale », dans Jacques Davy du Perron (1556-1618). Figures oubliées d’un passeur de son temps, sous la dir. de Lana Martysheva et Mark Greengrass, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2023 (Histoire), p. 133-146.
  • « L’irrésistible marche de l’État. La monarchie et ses institutions pendant les guerres de Religion », dans Les guerres de Religion, 1559-1610. La haine des clans, Paris, Musée de l’Armée des Invalides-In Fine, 2023, p. 107-111.
  • « L’Empire, l’Espagne, la France : une Italie sous influence ? », dans Le temps des Italies, XIIe-XIXe siècle, sous la dir. de Jean Boutier, Sandro Landi et Jean-Claude Waquet, Rome-Paris, École française de Rome-Passés Composés, 2023, p. 559-573.
  • « Michel Melot ou la lucidité du patrimoine », dans Michel Melot, Des archives considérées comme une substance hallucinogène, Paris, École des chartes, 2023 (Propos), p. 5-15.
  • « Papauté », dans Les Jésuites. Histoire et dictionnaire, sous la dir. de Pierre-Antoine Fabre et Benoist Pierre, Paris, Robert Laffont, 2022 (Bouquins), p. 937-941.
  • « Préface », de Jérémie Ferrer-Bartomeu, L’État à la lettre. Écrit politique et société administrative en France au temps des guerres de religion (vers 1560-vers 1620), Ceyzérieu, Champ Vallon, 2022 (Époques), p. 7-11.
  • Avec Alain Tallon, « Préface », de Damien Fontvieille, Le clan Bochetel. Au service de la couronne de France (XVe-XVIIe siècle), Paris, École des chartes, 2022 (Mémoires et documents de l’École des chartes, 114).

Dernière modification : 8 février 2023 10:04

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Histoire, Méthodes et techniques des sciences sociales
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Action publique Administration Analyse de discours Archives Histoire Historiographie Droit, normes et société Patrimoine
Aires culturelles
Asie orientale Europe
Intervenant·e·s
  • Olivier Poncet [référent·e]   directeur d'études, EHESS - directeur d'études, École nationale des chartes / Centre de recherches historiques (CRH), Groupe d'études sur les historiographies modernes (CRH-GEHM)

Choisir(1). La destruction créatrice aux archives.

Archiver, c’est toujours choisir. Le tri est au fondement et constitue le cœur de la première législation française dédiée aux archives (7 messidor an II, 25 juin 1794). La sélection accompagne chaque fonction relative aux archives, qu’elle soit accomplie par son producteur/détenteur ou par une personne déléguée pour ce faire (sous quelque dénomination que ce soit, archiviste, garde, etc.). Elle procède d’une action binaire : collecter ou abandonner, communiquer ou interdire, conserver ou détruire. Ces choix sont conscients ou inconscients, voulu ou accidentels, volontaires ou imposés. Ils sont partie prenante de la fabrication des archives et à ce titre méritent d’être mieux explicités.

Cette année le séminaire s’attachera aux opérations de triage effectuées par les services de conservation, quel que soit le nom qu’ils portent, ici ou là, hier comme aujourd’hui. Elles sont à la fois les plus paradoxales, les plus encadrées, mais pas toujours les plus clairement explicitées, ni dans leurs intentions et leurs logiques, ni dans leur ampleur et leurs effets. L’examen de pratiques et de normes, législatives et réglementaires, produites au long cours aura pour but de mesurer l’émergence d’un discours construit, à défaut d’être toujours transparent, sur ces opérations qui littéralement font les archives dont nous disposons et qui suscitent des émules dans d’autres domaines patrimoniaux que les archives.

24 février : O. Poncet, Fabriquer des archives : où commence et où finit l’archivage ?

Les anciens régimes du triage

10 mars : O. Poncet, Le tabou de la destruction volontaire (Moyen Âge-époque moderne).

17 mars : O. Poncet, Damnationes memoriae ? La Ligue et la Fronde

24 mars : Guillaume Carré (EHESS), Trier les archives en Extrême-Orient. Le cas de la Corée de l’époque moderne

31 mars : O. Poncet, Le tri fondateur (1) : 1794, une loi pour détruire ?

7 avril : O. Poncet, Le tri fondateur (2) : 1794-1815, les saisons de la destruction

Modernités et exportations du triage

14 avril : O. Poncet, Les creux et les pleins : inventaires-sommaires et circulaires sur les tris en France (vers 1860-vers 1910)

21 avril : Valérie Tesnière (La Contemporaine-EHESS), Le désherbage des livres en bibliothèque

12 mai : O. Poncet, Détruire pour penser les archives : le cas de l’Italie (XIXe-XXe s.)

26 mai : Édouard Vasseur (École nationale des chartes-UNESCO), Le Centre des archives contemporaines de Fontainebleau : la destruction créatrice permanente ?

2 juin : O. Poncet, Le tri en période d’abondance, de Jenkinson à Pérotin

16 juin : O. Poncet, Séance conclusive : quel avenir pour le tri ?

  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 3 ECTS
    MCC – fiche de lecture
Contacts additionnels
-
Informations pratiques

Le séminaire a lieu le vendredi de 8 h 30 à 10 h 30 en salle 25-A du bâtiment EHESS-Condorcet, 2 cours des humanités 93300 Aubervilliers.

Le séminaire aura lieu en mode hybride (sauf pour les étudiants validant le séminaire).

Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats
-
Pré-requis
-
  • Bâtiment EHESS-Condorcet
    EHESS, 2 cours des humanités 93300 Aubervilliers
    Salle 25-A
    2nd semestre / hebdomadaire, vendredi 08:30-10:30
    du 24 février 2023 au 16 juin 2023
    Nombre de séances : 12

Comme l’an dernier, le séminaire a eu lieu au second semestre, à un rythme hebdomadaire et selon un format hybride qui a facilité l’inclusion de professionnels des archives et d’étudiants d’autres universités de province ; il a permis d’accueillir en moyenne une quinzaine d’auditeurs. Premier volet d’une série de deux consacré au thème « Choisir », il a été consacré à l’amont de la sélection des documents archivés sous l’intitulé « La destruction créatrice aux archives. ». Le directeur d’études a assuré lui-même l’essentiel des séances, à l’exception de trois, confiées à Guillaume Carré, directeur d’études à l’EHESS, Valérie Tesnière, directrice d’études à l’EHESS, et Édouard Vasseur, professeur à l’École nationale des chartes.

Le programme d’études de l’année s’est essentiellement cantonné, pour des questions de cohérence, à l’aval des opérations d’archivages effectué dans et par les services de conservation, quel que soit le nom qu’ils portent, ici ou là, hier comme aujourd’hui. Ces opérations de triage, plutôt assez encadrées réglementairement ne sont pas toujours les plus clairement explicitées, ni dans leurs intentions et leurs logiques, ni dans leur ampleur et leurs effets, alors même que ces opérations font littéralement les archives et plus largement le patrimoine dont nous disposons. La sélection accompagne chaque fonction relative aux archives, qu’elle soit accomplie par son producteur/détenteur ou par une personne déléguée pour ce faire (sous quelque dénomination que ce soit, archiviste, garde, etc.). Elle procède d’une action binaire : collecter ou abandonner, communiquer ou interdire, conserver ou détruire. Ces choix sont conscients ou inconscients, voulu ou accidentels, volontaires ou imposés. Ils sont partie prenante de la fabrication des archives et à ce titre méritent d’être mieux explicités.

Le temps joue à l’évidence contre le tri, selon une forme de radioactivité inversée où ce qui n’est pas trié tout de suite acquiert de la force avec le temps, y compris le plus insigne des documents, plus fortement fétichisé au fur et à mesure que l’on s’éloigne du moment de sa production. Cette pseudo-formule mathématique se vérifie dans bien des cas, depuis l’Antiquité jusqu’à des époque plus récentes. Tris et destructions volontaires sont anciens et se confondent volontiers avec des opérations de damnatio memoriae, des épisodes de transitions politiques plus ou moins violentes, des confections de monuments historiographiques liées à ces dernières (cas de la Corée du début de la période Joseon, G. Carré), tandis que les tris ordinaires liés à la gestion documentaire quotidienne ne sont guère commentés avant l’époque des Lumières.

Le tri est au fondement et constitue le cœur de la première législation française dédiée aux archives (7 messidor an II, 25 juin 1794), dont les destructions (symboliques avant tout) et le travail de tri ont accompagné la plus vaste opération de collecte d’archives publiques qui soient. Les modalités et l’historicité des réglementations du tri aux XIXe et XXe siècles révèlent une progressive mise sous surveillance de l’action des archivistes par les historiens et bientôt par la société au sens large, alors même que la théorie archivistique – et le monde des bibliothèques (V. Tesnière), qui y trouve un motif de mutualisation et de partenariats renforcés – s’empare de cette question avec volontarisme à l’ère de la massification documentaire, dans une démarche à la fois d’identité scientifique et administrative (cas du Centre des archives contemporaines de Fontainebleau, É. Vasseur). L’avenir du tri en contexte numérique s’inscrit probablement dans l’avènement de l’automatisation du triage, longtemps rêvé et redouté, qui se confond de plus ne plus avec la phase d’amont, celle de la collecte, qui fera l’objet du séminaire de la prochaine année universitaire.

Publications
  • L’École des chartes : un portrait intellectuel (XXe-XXIe siècles), numéro spécial de la Bibliothèque de l’École des chartes, t. 176, 2021 [2022], p. 7-372.
  • Avec David Feutry, « Le long XXe siècle de l’École des chartes, ou les sciences historiques appliquées », dans L’École des chartes : un portrait intellectuel (XXe-XXIe siècles), op. cit., p. 9-15.
  • « Professionnelle ou académique ? L’École des chartes en accusation (1902-1906) », dans L’École des chartes : un portrait intellectuel (XXe-XXIe siècles), op. cit., p. 19-44.
  • « Georges Stiennon et les équipements hydrauliques des jardins du château de Conflans à Charenton (1672-1687) », dans Documents d’histoire parisienne, vol. 24, 2022, p. 35-76.
  • « Les passeports délivrés par l’ambassadeur de France à Venise René II d’Argenson de 1652 à 1655 «, dans Mélanges de l’École française de Rome. Italie et Méditerranée, t. 134, 2022, p. 139-167.
  • « Le cardinal, le roi et le pape. Du Perron et la monarchie pontificale », dans Jacques Davy du Perron (1556-1618). Figures oubliées d’un passeur de son temps, sous la dir. de Lana Martysheva et Mark Greengrass, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2023 (Histoire), p. 133-146.
  • « L’irrésistible marche de l’État. La monarchie et ses institutions pendant les guerres de Religion », dans Les guerres de Religion, 1559-1610. La haine des clans, Paris, Musée de l’Armée des Invalides-In Fine, 2023, p. 107-111.
  • « L’Empire, l’Espagne, la France : une Italie sous influence ? », dans Le temps des Italies, XIIe-XIXe siècle, sous la dir. de Jean Boutier, Sandro Landi et Jean-Claude Waquet, Rome-Paris, École française de Rome-Passés Composés, 2023, p. 559-573.
  • « Michel Melot ou la lucidité du patrimoine », dans Michel Melot, Des archives considérées comme une substance hallucinogène, Paris, École des chartes, 2023 (Propos), p. 5-15.
  • « Papauté », dans Les Jésuites. Histoire et dictionnaire, sous la dir. de Pierre-Antoine Fabre et Benoist Pierre, Paris, Robert Laffont, 2022 (Bouquins), p. 937-941.
  • « Préface », de Jérémie Ferrer-Bartomeu, L’État à la lettre. Écrit politique et société administrative en France au temps des guerres de religion (vers 1560-vers 1620), Ceyzérieu, Champ Vallon, 2022 (Époques), p. 7-11.
  • Avec Alain Tallon, « Préface », de Damien Fontvieille, Le clan Bochetel. Au service de la couronne de France (XVe-XVIIe siècle), Paris, École des chartes, 2022 (Mémoires et documents de l’École des chartes, 114).