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UE132 - Fabriques de territorialités : temps, parcours, ancrages, engagements (à partir des Amériques et des Caraïbes)
Lieu et planning
-
Campus Condorcet-Centre de colloques
Centre de colloques, Cours des humanités 93300 Aubervilliers
Salle 3.08
annuel / bimensuel (2e/4e), jeudi 14:30-16:30
du 24 novembre 2022 au 8 juin 2023
Nombre de séances : 12
Description
Dernière modification : 27 juillet 2022 19:32
- Type d'UE
- Séminaires DR/CR
- Disciplines
- Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie, Géographie, Histoire
- Page web
- -
- Langues
- français
- Mots-clés
- Anthropologie Dynamiques sociales Épistémologie Esclavage Histoire Mémoire
- Aires culturelles
- Amériques
Intervenant·e·s
- Véronique Boyer [référent·e] directrice de recherche, CNRS / Centre Brésil (MONDA-CB)
- Kali Argyriadis chargée de recherche, IRD
- Maud Laethier chargée de recherche, IRD
Ce séminaire a pour objet de s’interroger sur l’empreinte persistante laissée par l’institution coloniale sur les sociétés caribéennes et américaines qu’elle a contribué à façonner, ou dont elle a affecté le devenir. Les analyses des processus de fabrication des territorialités présentées les années précédentes en sont venues à considérer leur dimension temporelle, qui est apparue comme inséparable des pratiques et représentations spatiales et des stratégies de mise en territoire dans les sociétés post-coloniales. Cette perspective a infléchi la réflexion sur le régime d’historicité vers la représentation et la négociation de différents modes d’action, de subjectivation politique et de futurs liés au territoire, qu’ils fassent irruption dans les contextes locaux ou qu’ils soient découverts et/ou imposés par la mobilité. Si le fil conducteur de la réflexion reste le concept de territorialité, permettant une approche processuelle, constructiviste et dynamique des pratiques, discours et récits autour du territoire, il s’est alors agi plus précisément d’interroger la notion d’« habiter » comme processus dynamique.
Nous proposons cette année de nous intéresser à l’histoire et la mémoire (orale, politique, véhiculée par la littérature, les arts…) des sciences sociales à partir des Caraïbes et des Amériques, afin de poursuivre une interrogation sur les modalités d’action politique qui les accompagnent.
Comment ces élaborations, articulées à des pensées sociales singulières, peuvent-elles mobiliser la référence à une expérience historique coloniale esclavagiste, en tout en la relisant pour appuyer des revendications « identitaires » spécifiques (comme dans le cas de la « question raciale », ou de « l’indigénisme », différemment posés selon les contextes) ? Comment participent-elles aux fabriques d’altérités, de territorialités prises dans différents régimes d’historicité et de spatialité se déclinant à l’échelle locale, régionale, nationale, transatlantique ? Comment circulent, dans ces espaces, les représentations, les pratiques, les concepts et les idées politiques ?
Ce séminaire comparatif présentera aussi bien des travaux ethnographiques que des recherches en archives et des réflexions épistémologiques, attentifs tant aux ruptures, aux changements, qu’aux continuités à l’œuvre dans la composition d’héritages, de logiques d’appartenances, de rhétoriques et de tensions identitaires dans l’espace caribéen et américain.
Anne-Marie Losonczy participe également au séminaire.
Le programme détaillé n'est pas disponible.
Master
-
Séminaires de recherche
– Territoires et développement - Territoires, espaces, sociétés
– M2/S3-S4
Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
MCC – fiche de lecture
Renseignements
- Contacts additionnels
- -
- Informations pratiques
- -
- Direction de travaux des étudiants
sur rendez-vous.
- Réception des candidats
sur rendez-vous.
- Pré-requis
niveau M1.
Compte rendu
Dans une approche processuelle, constructiviste et dynamique des pratiques, discours et récits autour du territoire, nous interrogeons la notion d’ « habiter » comme processus dynamique Au cours des années précédentes, nous avons reformulé certaines questions relatives aux processus de fabrication des territorialités, en soulignant le rôle moteur de la mobilité, de la violence et des rapports de genre dans la construction de nouveaux rapports à l’espace. Nous nous sommes également intéressées à la dimension temporelle tant dans des pratiques et représentations spatiales qui se veulent ancestrales qu’à la négociation de futurs liés à l’idée de territoire, au rapport entre corps et territoire et à la relation entre subjectivation politique et rapport à l'espace des conflits.
Le séminaire a porté cette année plus spécifiquement sur l’histoire et la mémoire (orale, politique, véhiculée par la littérature, les arts…) des sciences sociales, dans ce qu’elles dessinent des espaces investis comme territoires. Les travaux présentés étaient basés aussi bien sur des recherches ethnographiques et/ou sur des recherches en archives que sur des réflexions épistémologiques, tous étant attentifs aux ruptures, aux changements, mais aussi aux continuités à l’œuvre dans la composition d’héritages, de logiques d’appartenances, de rhétoriques et de tensions identitaires dans l’espaces caribéens et américains
Dernière modification : 27 juillet 2022 19:32
- Type d'UE
- Séminaires DR/CR
- Disciplines
- Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie, Géographie, Histoire
- Page web
- -
- Langues
- français
- Mots-clés
- Anthropologie Dynamiques sociales Épistémologie Esclavage Histoire Mémoire
- Aires culturelles
- Amériques
Intervenant·e·s
- Véronique Boyer [référent·e] directrice de recherche, CNRS / Centre Brésil (MONDA-CB)
- Kali Argyriadis chargée de recherche, IRD
- Maud Laethier chargée de recherche, IRD
Ce séminaire a pour objet de s’interroger sur l’empreinte persistante laissée par l’institution coloniale sur les sociétés caribéennes et américaines qu’elle a contribué à façonner, ou dont elle a affecté le devenir. Les analyses des processus de fabrication des territorialités présentées les années précédentes en sont venues à considérer leur dimension temporelle, qui est apparue comme inséparable des pratiques et représentations spatiales et des stratégies de mise en territoire dans les sociétés post-coloniales. Cette perspective a infléchi la réflexion sur le régime d’historicité vers la représentation et la négociation de différents modes d’action, de subjectivation politique et de futurs liés au territoire, qu’ils fassent irruption dans les contextes locaux ou qu’ils soient découverts et/ou imposés par la mobilité. Si le fil conducteur de la réflexion reste le concept de territorialité, permettant une approche processuelle, constructiviste et dynamique des pratiques, discours et récits autour du territoire, il s’est alors agi plus précisément d’interroger la notion d’« habiter » comme processus dynamique.
Nous proposons cette année de nous intéresser à l’histoire et la mémoire (orale, politique, véhiculée par la littérature, les arts…) des sciences sociales à partir des Caraïbes et des Amériques, afin de poursuivre une interrogation sur les modalités d’action politique qui les accompagnent.
Comment ces élaborations, articulées à des pensées sociales singulières, peuvent-elles mobiliser la référence à une expérience historique coloniale esclavagiste, en tout en la relisant pour appuyer des revendications « identitaires » spécifiques (comme dans le cas de la « question raciale », ou de « l’indigénisme », différemment posés selon les contextes) ? Comment participent-elles aux fabriques d’altérités, de territorialités prises dans différents régimes d’historicité et de spatialité se déclinant à l’échelle locale, régionale, nationale, transatlantique ? Comment circulent, dans ces espaces, les représentations, les pratiques, les concepts et les idées politiques ?
Ce séminaire comparatif présentera aussi bien des travaux ethnographiques que des recherches en archives et des réflexions épistémologiques, attentifs tant aux ruptures, aux changements, qu’aux continuités à l’œuvre dans la composition d’héritages, de logiques d’appartenances, de rhétoriques et de tensions identitaires dans l’espace caribéen et américain.
Anne-Marie Losonczy participe également au séminaire.
Le programme détaillé n'est pas disponible.
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Séminaires de recherche
– Territoires et développement - Territoires, espaces, sociétés
– M2/S3-S4
Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
MCC – fiche de lecture
- Contacts additionnels
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- Informations pratiques
- -
- Direction de travaux des étudiants
sur rendez-vous.
- Réception des candidats
sur rendez-vous.
- Pré-requis
niveau M1.
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Campus Condorcet-Centre de colloques
Centre de colloques, Cours des humanités 93300 Aubervilliers
Salle 3.08
annuel / bimensuel (2e/4e), jeudi 14:30-16:30
du 24 novembre 2022 au 8 juin 2023
Nombre de séances : 12
Dans une approche processuelle, constructiviste et dynamique des pratiques, discours et récits autour du territoire, nous interrogeons la notion d’ « habiter » comme processus dynamique Au cours des années précédentes, nous avons reformulé certaines questions relatives aux processus de fabrication des territorialités, en soulignant le rôle moteur de la mobilité, de la violence et des rapports de genre dans la construction de nouveaux rapports à l’espace. Nous nous sommes également intéressées à la dimension temporelle tant dans des pratiques et représentations spatiales qui se veulent ancestrales qu’à la négociation de futurs liés à l’idée de territoire, au rapport entre corps et territoire et à la relation entre subjectivation politique et rapport à l'espace des conflits.
Le séminaire a porté cette année plus spécifiquement sur l’histoire et la mémoire (orale, politique, véhiculée par la littérature, les arts…) des sciences sociales, dans ce qu’elles dessinent des espaces investis comme territoires. Les travaux présentés étaient basés aussi bien sur des recherches ethnographiques et/ou sur des recherches en archives que sur des réflexions épistémologiques, tous étant attentifs aux ruptures, aux changements, mais aussi aux continuités à l’œuvre dans la composition d’héritages, de logiques d’appartenances, de rhétoriques et de tensions identitaires dans l’espaces caribéens et américains