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UE985 - De Tanger à Cap Town, pratiques de recherche et dialogue entre disciplines


Lieu et planning


  • AMU-Campus St Charles
    Campus St Charles, salle des voûtes, 2 place Victor-Hugo 13003 Marseille

    jeudi 6 janvier 2022, 15:00-18:00, Vieille-Charité Centre de la Vieille-Charité, salle A, 2 rue de la Charité 13002 Marseille
    jeudi 3 février 2022, 15:00-18:00
    jeudi 10 mars 2022, 15:00-18:00
    jeudi 7 avril 2022, 15:00-18:00
    jeudi 5 mai 2022, 15:00-18:00
    jeudi 9 juin 2022, 15:00-18:00


Description


Dernière modification : 19 janvier 2022 09:59

Type d'UE
Séminaires collectifs de recherche
Disciplines
Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie, Histoire, Méthodes et techniques des sciences sociales
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Méthodes et techniques des sciences sociales
Aires culturelles
Afrique Maghreb Sahara
Intervenant·e·s

Le principe du séminaire est de faire intervenir au moins deux chercheur.es sur leurs pratiques de recherches. Une occasion d'exposer des méthodes d’enquêtes, de terrain, de recherche, d’écriture, de retours d’expérience, des objets d'analyse et des productions de savoirs. Les objectifs sont de montrer comment les concepts produits par nos études sur les mondes africains et les diasporas s’actualisent en fonction des reconfigurations des sociétés, comment les méthodologies doivent s’adapter en fonction des terrains et comment le fait de renouveler les approches contribue à d’autres intelligibilités.Le séminaire s’appuie sur des recherches passées, récentes ou en cours, et offre une opportunité à la réflexivité en parlant d'itinéraires personnels, en n'omettant pas les difficultés, les pièges, les culs-de-sac auxquels l'ensemble des chercheur.es sont inévitablement confrontés et conduits à s’adapter aux terrains, aux méthodes et pratiques, et de quelle manière le renouvellement des approches contribue à d’autres intelligibilités des situations africaines dans le temps et dans l’espace. Chaque séance de trois heures est consacrée à l’exposé de deux invités disciplinairement différents, suivi d’un débat entre tous les participants et s'adresse aux étudiants de master et de doctorat travaillant ou non sur le continent.

6 janvier 2022 : avec Charles Grémont (LPED), Céline Lesourd (CNE), Hervé Pennec (IMAf), Cécile Van den Avenne (IMAf)

3 février 2022 : Vincent Bonnecase (historien - IMAF-Aubervilliers) : Le paradigme de "la violence" au Sahel. Entre attendus politiques, programmes scientifiques et préoccupations quotidiennes et Marine Poirier (politiste -  IREMAM) : Pourquoi et comment enquêter sur le Yémen en guerre sans aller au Yémen ?

10 mars : Perrine Lachenal (anthropologue - CNE) : Ce que les oiseaux ont à nous dire. Enquêter sur les canaris et les hommes en Tunisie et Jeff Mauffrey (écologue - LPED) : "Du sauvage au domestique: questionner le processus de domestication pour éclairer les termes de l'interaction humain- animal" 

7 avril  : Romain Tiquet (historien - IMAF Aix) : "Pourquoi travailles tu sur ce sujet, ça a déjà été fait"  Entre angoisses de "jeune chercheur" et construction de l'objet (histoire du travail contraint au Sénégal) et Christine Demmer (anthropologue - CNE) : Quand les ennemis politiques des enquêtés sont vos hôtes : handicap ou atout ? Travailler à Canala (Nouvelle-Calédonie).

5 mai : Vincent Geisser (politiste - IREMAM) : "Ethnographe malgré lui : comment le sociologue choisit de "s'encliquer" dans un groupe de dissidents pour contourner la surveillance d'Etat" (expériences d'enquêtes en Tunisie 1996-2011). et Célia Lamblin (sociologue - LPED/GDRV) : "Les sociologues de l'Empire : négocier son entrée dans l'espace panafricaniste dakarois"

9 juin : Claire Bénit  (géographe / urbaniste -MESOPOLHIS )  : Ecrire et restituer aux acteurs les conflits d'usage racialisés dans les espaces verts du Johannesburg post-apartheid - trois textes plus un fantôme (2015-2018)  et Muriel Champy (anthropologue IMAF-Aix) : Comprendre et restituer les trajectoires de jeunes vivant dans la rue à Ouagadougou : usages et mésusages de l'entretien biographique


Master


Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.


Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats
-
Pré-requis
-

Compte rendu


Le principe du séminaire est de faire intervenir au moins deux chercheur.es sur leurs pratiques de recherches. Une occasion d'exposer des méthodes d’enquêtes, de terrain, de recherche, d’écriture, de retours d’expérience, des objets d'analyse et des productions de savoirs. Les objectifs sont de montrer comment les concepts produits par nos études sur les mondes africains et les diasporas s’actualisent en fonction des reconfigurations des sociétés, comment les méthodologies doivent s’adapter en fonction des terrains et comment le fait de renouveler les approches contribue à d’autres intelligibilités.

Le séminaire s’appuie sur des recherches passées, récentes ou en cours, et offre une opportunité à la réflexivité en parlant d'itinéraires personnels, en n'omettant pas les difficultés, les pièges, les culs-de-sac auxquels l'ensemble des chercheur.es sont inévitablement confrontés et conduits à s’adapter aux terrains, aux méthodes et pratiques, et de quelle manière le renouvellement des approches contribue à d’autres intelligibilités des situations africaines dans le temps et dans l’espace.

Chaque séance de trois heures est consacrée à l’exposé de deux invités disciplinairement différents, mais dont les travaux peuvent résonner entre eux d'une façon ou d'une autre (terrain similaire, méthodologie, problématique, etc.), suivi d’un débat entre tous les participants et s'adresse aux étudiants de master et de doctorat travaillant ou non sur le continent.

Liste des interventions :

  • Vincent Bonnecase (historien – IMAF-Aubervilliers) : « Le paradigme de "la violence" au Sahel. Entre attendus politiques, programmes scientifiques et préoccupations quotidiennes ».
  • Marine Poirier (politiste – IREMAM) : « Pourquoi et comment enquêter sur le Yémen en guerre sans aller au Yémen ? ».
  • Perrine Lachenal (anthropologue – CNE) : « Ce que les oiseaux ont à nous dire. Enquêter sur les canaris et les hommes en Tunisie ».
  • Jeff Mauffrey (écologue – LPED) : « Du sauvage au domestique: questionner le processus de domestication pour éclairer les termes de l'interaction humain-animal ».
  • Romain Tiquet (historien – IMAF Aix) : « "Pourquoi travailles tu sur ce sujet, ça a déjà été fait".  Entre angoisses de "jeune chercheur" et construction de l'objet (histoire du travail contraint au Sénégal) ».
  • Christine Demmer (anthropologue – CNE) : « Quand les ennemis politiques des enquêtés sont vos hôtes : handicap ou atout ? Travailler à Canala (Nouvelle-Calédonie) ».
  • Vincent Geisser (politiste – IREMAM) : « "Ethnographe malgré lui : comment le sociologue choisit de "s'encliquer" dans un groupe de dissidents pour contourner la surveillance d'État" (expériences d'enquêtes en Tunisie 1996-2011) ».
  • Célia Lamblin (sociologue – LPED/GDRV) : « Les sociologues de l'Empire : négocier son entrée dans l'espace panafricaniste dakarois ».
  • Claire Bénit (géographe/urbaniste – MESOPOLHIS) : « Écrire et restituer aux acteurs les conflits d'usage racialisés dans les espaces verts du Johannesburg post-apartheid - trois textes plus un fantôme (2015-2018) ».
  • Muriel Champy (anthropologue IMAF-Aix) : « Comprendre et restituer les trajectoires de jeunes vivant dans la rue à Ouagadougou : usages et mésusages de l'entretien biographique ».

Dernière modification : 19 janvier 2022 09:59

Type d'UE
Séminaires collectifs de recherche
Disciplines
Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie, Histoire, Méthodes et techniques des sciences sociales
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Méthodes et techniques des sciences sociales
Aires culturelles
Afrique Maghreb Sahara
Intervenant·e·s

Le principe du séminaire est de faire intervenir au moins deux chercheur.es sur leurs pratiques de recherches. Une occasion d'exposer des méthodes d’enquêtes, de terrain, de recherche, d’écriture, de retours d’expérience, des objets d'analyse et des productions de savoirs. Les objectifs sont de montrer comment les concepts produits par nos études sur les mondes africains et les diasporas s’actualisent en fonction des reconfigurations des sociétés, comment les méthodologies doivent s’adapter en fonction des terrains et comment le fait de renouveler les approches contribue à d’autres intelligibilités.Le séminaire s’appuie sur des recherches passées, récentes ou en cours, et offre une opportunité à la réflexivité en parlant d'itinéraires personnels, en n'omettant pas les difficultés, les pièges, les culs-de-sac auxquels l'ensemble des chercheur.es sont inévitablement confrontés et conduits à s’adapter aux terrains, aux méthodes et pratiques, et de quelle manière le renouvellement des approches contribue à d’autres intelligibilités des situations africaines dans le temps et dans l’espace. Chaque séance de trois heures est consacrée à l’exposé de deux invités disciplinairement différents, suivi d’un débat entre tous les participants et s'adresse aux étudiants de master et de doctorat travaillant ou non sur le continent.

6 janvier 2022 : avec Charles Grémont (LPED), Céline Lesourd (CNE), Hervé Pennec (IMAf), Cécile Van den Avenne (IMAf)

3 février 2022 : Vincent Bonnecase (historien - IMAF-Aubervilliers) : Le paradigme de "la violence" au Sahel. Entre attendus politiques, programmes scientifiques et préoccupations quotidiennes et Marine Poirier (politiste -  IREMAM) : Pourquoi et comment enquêter sur le Yémen en guerre sans aller au Yémen ?

10 mars : Perrine Lachenal (anthropologue - CNE) : Ce que les oiseaux ont à nous dire. Enquêter sur les canaris et les hommes en Tunisie et Jeff Mauffrey (écologue - LPED) : "Du sauvage au domestique: questionner le processus de domestication pour éclairer les termes de l'interaction humain- animal" 

7 avril  : Romain Tiquet (historien - IMAF Aix) : "Pourquoi travailles tu sur ce sujet, ça a déjà été fait"  Entre angoisses de "jeune chercheur" et construction de l'objet (histoire du travail contraint au Sénégal) et Christine Demmer (anthropologue - CNE) : Quand les ennemis politiques des enquêtés sont vos hôtes : handicap ou atout ? Travailler à Canala (Nouvelle-Calédonie).

5 mai : Vincent Geisser (politiste - IREMAM) : "Ethnographe malgré lui : comment le sociologue choisit de "s'encliquer" dans un groupe de dissidents pour contourner la surveillance d'Etat" (expériences d'enquêtes en Tunisie 1996-2011). et Célia Lamblin (sociologue - LPED/GDRV) : "Les sociologues de l'Empire : négocier son entrée dans l'espace panafricaniste dakarois"

9 juin : Claire Bénit  (géographe / urbaniste -MESOPOLHIS )  : Ecrire et restituer aux acteurs les conflits d'usage racialisés dans les espaces verts du Johannesburg post-apartheid - trois textes plus un fantôme (2015-2018)  et Muriel Champy (anthropologue IMAF-Aix) : Comprendre et restituer les trajectoires de jeunes vivant dans la rue à Ouagadougou : usages et mésusages de l'entretien biographique

Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.

Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats
-
Pré-requis
-
  • AMU-Campus St Charles
    Campus St Charles, salle des voûtes, 2 place Victor-Hugo 13003 Marseille

    jeudi 6 janvier 2022, 15:00-18:00, Vieille-Charité Centre de la Vieille-Charité, salle A, 2 rue de la Charité 13002 Marseille
    jeudi 3 février 2022, 15:00-18:00
    jeudi 10 mars 2022, 15:00-18:00
    jeudi 7 avril 2022, 15:00-18:00
    jeudi 5 mai 2022, 15:00-18:00
    jeudi 9 juin 2022, 15:00-18:00

Le principe du séminaire est de faire intervenir au moins deux chercheur.es sur leurs pratiques de recherches. Une occasion d'exposer des méthodes d’enquêtes, de terrain, de recherche, d’écriture, de retours d’expérience, des objets d'analyse et des productions de savoirs. Les objectifs sont de montrer comment les concepts produits par nos études sur les mondes africains et les diasporas s’actualisent en fonction des reconfigurations des sociétés, comment les méthodologies doivent s’adapter en fonction des terrains et comment le fait de renouveler les approches contribue à d’autres intelligibilités.

Le séminaire s’appuie sur des recherches passées, récentes ou en cours, et offre une opportunité à la réflexivité en parlant d'itinéraires personnels, en n'omettant pas les difficultés, les pièges, les culs-de-sac auxquels l'ensemble des chercheur.es sont inévitablement confrontés et conduits à s’adapter aux terrains, aux méthodes et pratiques, et de quelle manière le renouvellement des approches contribue à d’autres intelligibilités des situations africaines dans le temps et dans l’espace.

Chaque séance de trois heures est consacrée à l’exposé de deux invités disciplinairement différents, mais dont les travaux peuvent résonner entre eux d'une façon ou d'une autre (terrain similaire, méthodologie, problématique, etc.), suivi d’un débat entre tous les participants et s'adresse aux étudiants de master et de doctorat travaillant ou non sur le continent.

Liste des interventions :

  • Vincent Bonnecase (historien – IMAF-Aubervilliers) : « Le paradigme de "la violence" au Sahel. Entre attendus politiques, programmes scientifiques et préoccupations quotidiennes ».
  • Marine Poirier (politiste – IREMAM) : « Pourquoi et comment enquêter sur le Yémen en guerre sans aller au Yémen ? ».
  • Perrine Lachenal (anthropologue – CNE) : « Ce que les oiseaux ont à nous dire. Enquêter sur les canaris et les hommes en Tunisie ».
  • Jeff Mauffrey (écologue – LPED) : « Du sauvage au domestique: questionner le processus de domestication pour éclairer les termes de l'interaction humain-animal ».
  • Romain Tiquet (historien – IMAF Aix) : « "Pourquoi travailles tu sur ce sujet, ça a déjà été fait".  Entre angoisses de "jeune chercheur" et construction de l'objet (histoire du travail contraint au Sénégal) ».
  • Christine Demmer (anthropologue – CNE) : « Quand les ennemis politiques des enquêtés sont vos hôtes : handicap ou atout ? Travailler à Canala (Nouvelle-Calédonie) ».
  • Vincent Geisser (politiste – IREMAM) : « "Ethnographe malgré lui : comment le sociologue choisit de "s'encliquer" dans un groupe de dissidents pour contourner la surveillance d'État" (expériences d'enquêtes en Tunisie 1996-2011) ».
  • Célia Lamblin (sociologue – LPED/GDRV) : « Les sociologues de l'Empire : négocier son entrée dans l'espace panafricaniste dakarois ».
  • Claire Bénit (géographe/urbaniste – MESOPOLHIS) : « Écrire et restituer aux acteurs les conflits d'usage racialisés dans les espaces verts du Johannesburg post-apartheid - trois textes plus un fantôme (2015-2018) ».
  • Muriel Champy (anthropologue IMAF-Aix) : « Comprendre et restituer les trajectoires de jeunes vivant dans la rue à Ouagadougou : usages et mésusages de l'entretien biographique ».