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UE959 - Individus et collectifs au travail


Lieu et planning


  • 54 bd Raspail
    54 bd Raspail 75006 Paris
    Salle AS1_23
    annuel / mensuel (4e), jeudi 15:00-18:00
    du 27 janvier 2022 au 23 juin 2022
    Nombre de séances : 6


Description


Dernière modification : 8 juillet 2021 14:04

Type d'UE
Séminaires de centre
Centres
Centre Georg-Simmel (CGS)
Disciplines
Sociologie
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Action publique Entreprises État et politiques publiques Genre Politiques sociales Travail
Aires culturelles
Allemandes (études)
Intervenant·e·s

Atelier de lecture et d'écriture de l'axe "Travail, capacité d'agir et parcours biographique" du Centre Georg Simmel.

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.


Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants

Sur rendez-vous

Réception des candidats
-
Pré-requis

Séminaire fermé du Centre Georg Simmel


Compte rendu


Rassemblant les jeunes chercheurs et chercheuses de l’axe « Travail, capacités et parcours biographiques » du Centre Simmel, l’objectif du séminaire était tout à la fois de contribuer à alimenter un cadre commun de référence et de former à l’écriture de textes scientifiques.

Parmi les textes de référence dont nous avons partagé la lecture, celui de Marc Perrenoud, « Pour un interactionnisme dispositionnaliste dans l’étude du travail » a nourri une discussion sur les possibles complémentarités et articulation entre les concepts d’habitus de classe (cher au dispositionnalisme) et de socialisation professionnelle (utilisé par les interactionnistes). Le texte de Charles Wright Mills sur « Les actions situées et les vocabulaires de motifs » nous a quant à lui amené à creuser la question de la fonction sociale du langage dans la coordination de l’action.

 Les autres séances ont été consacrées à la discussion des travaux de recherches de jeunes chercheurs et chercheuses du Centre Georg-Simmel. Une premier ensemble de textes était dédié à la question des alternatives et leurs effets sur le travail (sa conception, son expérience), les relations de travail et de formation, mais aussi les rapports avec les territoires dans lesquels s’inscrit l’activité.

Le texte présenté par Aube Richebourg était dédié aux collectifs qui se livrent à une critique du numérique et proposent de l’internet alternatif et non-marchand en France et en Allemagne. L’accent portait notamment sur la spécificité des « circuits de légitimation » de ces collectifs, en lien avec leur trajectoire, leur ancrage territorial et le rôle joué par les autorités de régulation. Toujours sur les alternatives, le propos de Geoffroy Gonzalez interrogeait les moyens par lesquels les entreprises coopératives d’un genre récent que sont les SCIC (sociétés coopératives d’intérêt collectif) parviennent à concilier des objectifs économiques et le partage d’un projet utopique. Le texte de Maud Hetzel a quant à lui déplacé l’analyse vers la notion interactionniste de « sale boulot », en cherchant à identifier les conditions sociales de transformation du « sale boulot » en un « vrai boulot ». Pour ce faire elle s’est appuyée sur son enquête dans des entreprises de collecte et de traitement des déchets, dont une sous statut de coopérative.

Avec Adem Yeşilyurt, le propos s’est orienté vers les espaces de coworking et la comparaison de leur fonctionnement et mobilisation par les usagers à Paris et Istanbul, alors que Sanja Beronja nous a présenté sa comparaison sur la structuration contrastée à Paris et à Berlin de la capacité à entreprendre des fondateurs d’entreprises numériques dans la finance (entreprises « fintech »). Déplaçant le propos vers les innovations techniques, Faustin Barbe a présenté une analyse sur l’expérience de formation en réalité virtuelle et ses différentes significations pour les acteurs rencontrés. Avec Lucas Joubert, c’est le statut des travailleurs et travailleuses, son effet sur l’expérience du travail et l’identité professionnelle qui était au cœur de la discussion, à partir de son étude sur le développement des Centres de santé et d’une médecine de ville salariée. L’expérience était également au cœur des deux dernières recherches présentées. Alors que le texte de Kanako Takeda portait sur la double incidence des migrations et de la mixité conjugale sur la carrière et l’expérience professionnelle des migrantes japonaises en France, Rodolfo Martinic a exploré les dimensions sensorielles du travail de vente dans une multinationale de la mode éphémère, analysant comment le personnel fait l'expérience des stimuli sensoriels dans le magasin, et la contribution qu'il apporte par son travail à la production de cet espace sensoriel de consommation.

Dernière modification : 8 juillet 2021 14:04

Type d'UE
Séminaires de centre
Centres
Centre Georg-Simmel (CGS)
Disciplines
Sociologie
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Action publique Entreprises État et politiques publiques Genre Politiques sociales Travail
Aires culturelles
Allemandes (études)
Intervenant·e·s

Atelier de lecture et d'écriture de l'axe "Travail, capacité d'agir et parcours biographique" du Centre Georg Simmel.

Le programme détaillé n'est pas disponible.

Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.

Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants

Sur rendez-vous

Réception des candidats
-
Pré-requis

Séminaire fermé du Centre Georg Simmel

  • 54 bd Raspail
    54 bd Raspail 75006 Paris
    Salle AS1_23
    annuel / mensuel (4e), jeudi 15:00-18:00
    du 27 janvier 2022 au 23 juin 2022
    Nombre de séances : 6

Rassemblant les jeunes chercheurs et chercheuses de l’axe « Travail, capacités et parcours biographiques » du Centre Simmel, l’objectif du séminaire était tout à la fois de contribuer à alimenter un cadre commun de référence et de former à l’écriture de textes scientifiques.

Parmi les textes de référence dont nous avons partagé la lecture, celui de Marc Perrenoud, « Pour un interactionnisme dispositionnaliste dans l’étude du travail » a nourri une discussion sur les possibles complémentarités et articulation entre les concepts d’habitus de classe (cher au dispositionnalisme) et de socialisation professionnelle (utilisé par les interactionnistes). Le texte de Charles Wright Mills sur « Les actions situées et les vocabulaires de motifs » nous a quant à lui amené à creuser la question de la fonction sociale du langage dans la coordination de l’action.

 Les autres séances ont été consacrées à la discussion des travaux de recherches de jeunes chercheurs et chercheuses du Centre Georg-Simmel. Une premier ensemble de textes était dédié à la question des alternatives et leurs effets sur le travail (sa conception, son expérience), les relations de travail et de formation, mais aussi les rapports avec les territoires dans lesquels s’inscrit l’activité.

Le texte présenté par Aube Richebourg était dédié aux collectifs qui se livrent à une critique du numérique et proposent de l’internet alternatif et non-marchand en France et en Allemagne. L’accent portait notamment sur la spécificité des « circuits de légitimation » de ces collectifs, en lien avec leur trajectoire, leur ancrage territorial et le rôle joué par les autorités de régulation. Toujours sur les alternatives, le propos de Geoffroy Gonzalez interrogeait les moyens par lesquels les entreprises coopératives d’un genre récent que sont les SCIC (sociétés coopératives d’intérêt collectif) parviennent à concilier des objectifs économiques et le partage d’un projet utopique. Le texte de Maud Hetzel a quant à lui déplacé l’analyse vers la notion interactionniste de « sale boulot », en cherchant à identifier les conditions sociales de transformation du « sale boulot » en un « vrai boulot ». Pour ce faire elle s’est appuyée sur son enquête dans des entreprises de collecte et de traitement des déchets, dont une sous statut de coopérative.

Avec Adem Yeşilyurt, le propos s’est orienté vers les espaces de coworking et la comparaison de leur fonctionnement et mobilisation par les usagers à Paris et Istanbul, alors que Sanja Beronja nous a présenté sa comparaison sur la structuration contrastée à Paris et à Berlin de la capacité à entreprendre des fondateurs d’entreprises numériques dans la finance (entreprises « fintech »). Déplaçant le propos vers les innovations techniques, Faustin Barbe a présenté une analyse sur l’expérience de formation en réalité virtuelle et ses différentes significations pour les acteurs rencontrés. Avec Lucas Joubert, c’est le statut des travailleurs et travailleuses, son effet sur l’expérience du travail et l’identité professionnelle qui était au cœur de la discussion, à partir de son étude sur le développement des Centres de santé et d’une médecine de ville salariée. L’expérience était également au cœur des deux dernières recherches présentées. Alors que le texte de Kanako Takeda portait sur la double incidence des migrations et de la mixité conjugale sur la carrière et l’expérience professionnelle des migrantes japonaises en France, Rodolfo Martinic a exploré les dimensions sensorielles du travail de vente dans une multinationale de la mode éphémère, analysant comment le personnel fait l'expérience des stimuli sensoriels dans le magasin, et la contribution qu'il apporte par son travail à la production de cet espace sensoriel de consommation.