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UE899 - Construire une histoire du handicap et de la surdité au travers des siècles
Lieu et planning
-
54 bd Raspail
54 bd Raspail 75006 Paris
Salle AS1_23
annuel / mensuel (1re), mardi 17:00-19:00
du 2 novembre 2021 au 7 juin 2022
Nombre de séances : 7
Description
Dernière modification : 4 octobre 2021 12:03
- Type d'UE
- Séminaires DR/CR
- Disciplines
- Anthropologie historique, Histoire
- Page web
- -
- Langues
- français lsf
- Mots-clés
- Handicap Histoire Histoire culturelle Langue des signes Mobilisation(s) Sourds Transnational
- Aires culturelles
- Afrique Amériques Europe France Transnational/transfrontières
Intervenant·e·s
- Fabrice Bertin [référent·e] professeur certifié, EHESS / Centre d'étude des mouvements sociaux (CEMS)
- Ninon Dubourg docteure, Université de Paris
- Gildas Bregain chargé de recherche, CNRS
Alors que les synthèses sur l’histoire du handicap et de la surdité à toutes les époques historiques se multiplient actuellement dans la littérature anglo-saxonne, aucun ouvrage collectif recouvrant ces deux champs d’étude n’a été publié dans la sphère francophone depuis le début des années 2000. Les essais de rassembler la communauté scientifique s’intéressant à l’histoire du handicap et de la surdité de l’espace francophone n’ont pas pu aboutir et les réseaux existant se structurent plutôt autour de thématiques particulières (cécité, surdité) ou de période historique (comme le XXe siècle). L’histoire du handicap et celle de la surdité à l’époque contemporaine ont pris des chemins divergents. Du côté de la surdité, l’historiographie a fondé ses approches sur une conception socio-anthropologique des sourds et de la langue des signes en laissant le concept de surdité rivé à une histoire médicale de la déficience ou tout au moins, à une histoire de catégories technico-institutionnelles et à sa critique. Du côté de l’histoire du handicap, une partie de la recherche s’est centrée sur l’histoire institutionnelle du handicap et sur les politiques publiques de sa prise en charge. Les Deaf History et les Disability History, ont construit ainsi leurs propres réseaux scientifiques internationaux et leurs propres épistémologies avec une certaine distanciation, voir parfois de manière hermétique. Si les histoires du handicap et de la surdité s’entremêlent au cours de l’époque contemporaine : l’origine de l’éducation des sourds et des aveugles remonte au XVIIIe siècle, les sourds luttent d’ailleurs aux côtés des aveugles pour conquérir le droit à une éducation gratuite, laïque et obligatoire au cours des années 1930, les historiographies de l’une comme de l’autre, ne se croisent que rarement.
Ce séminaire bimensuel a pour objectif de remédier à cette situation, en faisant converger des historien·e·s que depuis les vingt dernières années, renouvellent les deux champs de recherche par des approches, des méthodes et des objets nouveaux. Concernant la période médiévale, par exemple, la plupart des ouvrages publiés jusqu’à présent sont soit des études approfondies centrées sur des cas particuliers, soit des propos assez généraux sur la société étudiée. De plus, les thématiques centrales divergent selon les époques : les chercheurs intéressé·e·s par les époques médiévale et moderne prêtent un intérêt considérable au poids de la religion, ce qui n’est pas le cas pour l’époque contemporaine. La littérature historique sur la période contemporaine a évolué d’un intérêt pour les politiques publiques, l’action des institutions éducatives, celle des associations ou la trajectoire biographique ou l’action des grands personnages historiques (médecins, éducateurs), vers des approches transnationales ou davantage biographiques, ou vers des approches plus intersectorielles, prenant en compte le genre ou la race. Dans le paradigme intersectionnel, le « handicap » ne constitue que l’une des multiples caractéristiques identitaires de l’individu. Seuls quelques travaux historiques ont pris en compte ce mode de pensée interdisciplinaire.
Nous souhaitons ainsi contribuer à la fois dans la diffusion des travaux récents ou en cours, à la formation des jeunes chercheurs ainsi qu’à la structuration d’un réseau francophone de recherche sur l’histoire du handicap et de la surdité toutes périodes historiques confondues. La constitution d’un réseau francophone est d’autant plus urgente que le champ disciplinaire de l’histoire du handicap et de la surdité connaît actuellement un renouvellement considérable des méthodes et des approches scientifiques. Pendant de nombreuses années, le handicap a été considéré sous l’angle de l’histoire sociale de la marginalité, de la pauvreté et de la déviance. Dans les années 2000, les chercheurs ont clairement admis que la signification et donc l’expérience du handicap changeaient au fil du temps dans une culture donnée et entre cultures différentes. La littérature sur le handicap s’est rapidement développée après 2005, en s’appuyant sur une approche qui présente le handicap comme un phénomène socioculturel. Dans ces ouvrages, le handicap est mis en contraste avec la normativité au niveau conceptuel : il est conçu comme ce qui s’écarte des « normes » culturellement constituées à un moment donné. En tant qu’histoire culturelle, l’histoire du handicap et de la surdité doit prendre en compte les continuités et les changements passés, en cultivant une vision à long terme entre les époques antiques et contemporaines, révélant les significations plurielles du handicap et de la surdité à travers les siècles. Elle aurait avantage à considérer également les significations du handicap et de la surdité des territoires non occidentaux, afin de mieux cerner la manière dont les nombreuses vagues de migrations ont interprété le handicap et la surdité. Cette approche culturelle permet aussi de mettre en lumière la participation individuelle et collective des personnes aux rituels sociaux à différentes époques, une participation qui peut aussi être éclairée par des disciplines comme l’archéologie, rarement mobilisées.
2 novembre 2021 (hybride) : Fabrice Bertin (EHESS), Ninon Dubourg (FNRS-ULiège) & Gildas Brégain (CNRS-Arènes), Introduction et échanges.
7 décembre 2021 (hybride) :
- Maryam Koushyar (U. d’Evry), « Aux prémices de la loi du 23 novembre 1957, la Commission Interministérielle pour la Réadaptation Professionnelle des Mutilés, Invalides et Diminués physiques »
- Christophe Capuano (U. Lyon II), « La prise en charge des personnes infirmes et âgées dépendantes à domicile au XXe siècle »
4 janvier 2022 (hybride) :
- Ghislain Baury (Le Mans U.-TEMOS), « Une devenue sourde dans la Castille du XVe siècle : Thérèse de Carthagène et ses écrits »
- Peter Vestraete (UCLouvain), « Timidité et handicap : vers une histoire d’entraves (impediments) au XXe siècle »
1er février 2022 (hybride) :
- Olivier Schetrit (CNRS-CEMS), « Pour une histoire de l’art Sourd » (titre provisoire)
- Louis Daubresse (U. de Lorraine), « Perception(s) de la surdité au cinéma »
1er mars 2022 (hybride) :
- Jeremy Chabrol (U. de Paris 1-ANHIMA), « Le corps infirme en Grèce ancienne, aux époques archaïque et classique : entre rejet et acceptation »
- Jérôme Bas (U. de Paris 8), « Porte-parolat et processus historique d’unification de la catégorie de handicap »
5 avril 2022 (hybride) :
- Marie-Lys Arnette (IFAO), « La main et l’oreille. Comment la surdité et les sourds étaient-ils perçus dans l’Antiquité égyptienne ? »
- Valérie Delattre (INRAP), « La lecture archéologique de la place des personnes handicapées dans les sociétés du passé »
3 mai 2022 (hybride) :
- Léo Delaune (Unistra) et Olivier Richard (Unistra), « Émotions et handicap physique au Moyen Âge »
- Yann Cantin (université Paris 8), « L’image du sourd dans les médias entre 1950 et 1980 »
7 juin 2022 (hybride) :
- Caroline Husquin (U. de Lille), « Les perceptions et les représentations de l’atteinte corporelle du Ier s. avant n. è. au IVe s. n. è. et leurs évolutions »
- Thomas Rodot (U. de Bourgogne), « Perceptions et réalités des sourds dans l’Occident du Bas Moyen Âge : entre stigmatisation et intégration »
Langues du séminaire : français et LSF – sous titrages en temps réel
Master
-
Séminaires de recherche
– Savoirs en sociétés-Santé, médecine et questions sociales
– M1/S1-S2-M2/S3-S4
Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
MCC – fiche de lecture
Renseignements
- Contacts additionnels
- gildas.bregain@ehesp.fr , ninon.dubourg@gmail.com
- Informations pratiques
s'adresser à fabrice.bertin@ehess.fr; ninon.dubourg@gmail.com; gildas.bregain@ehesp.fr
- Direction de travaux des étudiants
sur rendez-vous.
- Réception des candidats
sur rendez-vous.
- Pré-requis
pas de pré-requis.
Compte rendu
Initié en avril 2021 par deux chercheurs, Ninon Dubourg, docteure en histoire médiévale, chargée de recherche du FRS-FNRS à l'Université de Liège et Gildas Brégain, docteur en histoire contemporaine et chargé de recherche au CNRS, le cycle de séminaires intitulé « Construire une histoire du handicap et de la surdité » vise à promouvoir les croisements et comparaisons entre les histoires du handicap, de la surdité et de la folie. L’objectif est de favoriser l’émergence de synthèses sur cette question, balayant les diverses époques historiques, de la préhistoire à nos jours. L’un des autres objectifs de ce séminaire est de favoriser la constitution d’un réseau francophone de recherche sur l’histoire du handicap et de la surdité, dans un contexte de renouvellement considérable des approches (approche culturelle, approche archéologique, micro-histoire, approche transnationale, etc.) et des objets de recherche (trajectoire de vie, mobilisation collective, politique publique, etc.).
31 historien·nes francophones sont intervenues jusqu’à présent lors de ce séminaire, ce qui a permis de montrer de nouvelles perspectives de recherches, tant en termes d’approches, de sources que d’objets.
Ce séminaire est inscrit à l’offre de formation de l’EHESS depuis la rentrée universitaire 2021. Fabrice Bertin, docteur en histoire contemporaine et professeur d’histoire-géographie à l’EHESS, est le référent pour cette unité d’enseignement.
Accessible à tou·tes (interprétation en LSF et sous-titrage en temps réel), organisé en séances mensuelles de 2 h, le caractère hybride de ces séminaires a permis de rassembler plus de 300 inscrit·es à travers le monde, étudiant·es ou chercheur·es.
Dernière modification : 4 octobre 2021 12:03
- Type d'UE
- Séminaires DR/CR
- Disciplines
- Anthropologie historique, Histoire
- Page web
- -
- Langues
- français lsf
- Mots-clés
- Handicap Histoire Histoire culturelle Langue des signes Mobilisation(s) Sourds Transnational
- Aires culturelles
- Afrique Amériques Europe France Transnational/transfrontières
Intervenant·e·s
- Fabrice Bertin [référent·e] professeur certifié, EHESS / Centre d'étude des mouvements sociaux (CEMS)
- Ninon Dubourg docteure, Université de Paris
- Gildas Bregain chargé de recherche, CNRS
Alors que les synthèses sur l’histoire du handicap et de la surdité à toutes les époques historiques se multiplient actuellement dans la littérature anglo-saxonne, aucun ouvrage collectif recouvrant ces deux champs d’étude n’a été publié dans la sphère francophone depuis le début des années 2000. Les essais de rassembler la communauté scientifique s’intéressant à l’histoire du handicap et de la surdité de l’espace francophone n’ont pas pu aboutir et les réseaux existant se structurent plutôt autour de thématiques particulières (cécité, surdité) ou de période historique (comme le XXe siècle). L’histoire du handicap et celle de la surdité à l’époque contemporaine ont pris des chemins divergents. Du côté de la surdité, l’historiographie a fondé ses approches sur une conception socio-anthropologique des sourds et de la langue des signes en laissant le concept de surdité rivé à une histoire médicale de la déficience ou tout au moins, à une histoire de catégories technico-institutionnelles et à sa critique. Du côté de l’histoire du handicap, une partie de la recherche s’est centrée sur l’histoire institutionnelle du handicap et sur les politiques publiques de sa prise en charge. Les Deaf History et les Disability History, ont construit ainsi leurs propres réseaux scientifiques internationaux et leurs propres épistémologies avec une certaine distanciation, voir parfois de manière hermétique. Si les histoires du handicap et de la surdité s’entremêlent au cours de l’époque contemporaine : l’origine de l’éducation des sourds et des aveugles remonte au XVIIIe siècle, les sourds luttent d’ailleurs aux côtés des aveugles pour conquérir le droit à une éducation gratuite, laïque et obligatoire au cours des années 1930, les historiographies de l’une comme de l’autre, ne se croisent que rarement.
Ce séminaire bimensuel a pour objectif de remédier à cette situation, en faisant converger des historien·e·s que depuis les vingt dernières années, renouvellent les deux champs de recherche par des approches, des méthodes et des objets nouveaux. Concernant la période médiévale, par exemple, la plupart des ouvrages publiés jusqu’à présent sont soit des études approfondies centrées sur des cas particuliers, soit des propos assez généraux sur la société étudiée. De plus, les thématiques centrales divergent selon les époques : les chercheurs intéressé·e·s par les époques médiévale et moderne prêtent un intérêt considérable au poids de la religion, ce qui n’est pas le cas pour l’époque contemporaine. La littérature historique sur la période contemporaine a évolué d’un intérêt pour les politiques publiques, l’action des institutions éducatives, celle des associations ou la trajectoire biographique ou l’action des grands personnages historiques (médecins, éducateurs), vers des approches transnationales ou davantage biographiques, ou vers des approches plus intersectorielles, prenant en compte le genre ou la race. Dans le paradigme intersectionnel, le « handicap » ne constitue que l’une des multiples caractéristiques identitaires de l’individu. Seuls quelques travaux historiques ont pris en compte ce mode de pensée interdisciplinaire.
Nous souhaitons ainsi contribuer à la fois dans la diffusion des travaux récents ou en cours, à la formation des jeunes chercheurs ainsi qu’à la structuration d’un réseau francophone de recherche sur l’histoire du handicap et de la surdité toutes périodes historiques confondues. La constitution d’un réseau francophone est d’autant plus urgente que le champ disciplinaire de l’histoire du handicap et de la surdité connaît actuellement un renouvellement considérable des méthodes et des approches scientifiques. Pendant de nombreuses années, le handicap a été considéré sous l’angle de l’histoire sociale de la marginalité, de la pauvreté et de la déviance. Dans les années 2000, les chercheurs ont clairement admis que la signification et donc l’expérience du handicap changeaient au fil du temps dans une culture donnée et entre cultures différentes. La littérature sur le handicap s’est rapidement développée après 2005, en s’appuyant sur une approche qui présente le handicap comme un phénomène socioculturel. Dans ces ouvrages, le handicap est mis en contraste avec la normativité au niveau conceptuel : il est conçu comme ce qui s’écarte des « normes » culturellement constituées à un moment donné. En tant qu’histoire culturelle, l’histoire du handicap et de la surdité doit prendre en compte les continuités et les changements passés, en cultivant une vision à long terme entre les époques antiques et contemporaines, révélant les significations plurielles du handicap et de la surdité à travers les siècles. Elle aurait avantage à considérer également les significations du handicap et de la surdité des territoires non occidentaux, afin de mieux cerner la manière dont les nombreuses vagues de migrations ont interprété le handicap et la surdité. Cette approche culturelle permet aussi de mettre en lumière la participation individuelle et collective des personnes aux rituels sociaux à différentes époques, une participation qui peut aussi être éclairée par des disciplines comme l’archéologie, rarement mobilisées.
2 novembre 2021 (hybride) : Fabrice Bertin (EHESS), Ninon Dubourg (FNRS-ULiège) & Gildas Brégain (CNRS-Arènes), Introduction et échanges.
7 décembre 2021 (hybride) :
- Maryam Koushyar (U. d’Evry), « Aux prémices de la loi du 23 novembre 1957, la Commission Interministérielle pour la Réadaptation Professionnelle des Mutilés, Invalides et Diminués physiques »
- Christophe Capuano (U. Lyon II), « La prise en charge des personnes infirmes et âgées dépendantes à domicile au XXe siècle »
4 janvier 2022 (hybride) :
- Ghislain Baury (Le Mans U.-TEMOS), « Une devenue sourde dans la Castille du XVe siècle : Thérèse de Carthagène et ses écrits »
- Peter Vestraete (UCLouvain), « Timidité et handicap : vers une histoire d’entraves (impediments) au XXe siècle »
1er février 2022 (hybride) :
- Olivier Schetrit (CNRS-CEMS), « Pour une histoire de l’art Sourd » (titre provisoire)
- Louis Daubresse (U. de Lorraine), « Perception(s) de la surdité au cinéma »
1er mars 2022 (hybride) :
- Jeremy Chabrol (U. de Paris 1-ANHIMA), « Le corps infirme en Grèce ancienne, aux époques archaïque et classique : entre rejet et acceptation »
- Jérôme Bas (U. de Paris 8), « Porte-parolat et processus historique d’unification de la catégorie de handicap »
5 avril 2022 (hybride) :
- Marie-Lys Arnette (IFAO), « La main et l’oreille. Comment la surdité et les sourds étaient-ils perçus dans l’Antiquité égyptienne ? »
- Valérie Delattre (INRAP), « La lecture archéologique de la place des personnes handicapées dans les sociétés du passé »
3 mai 2022 (hybride) :
- Léo Delaune (Unistra) et Olivier Richard (Unistra), « Émotions et handicap physique au Moyen Âge »
- Yann Cantin (université Paris 8), « L’image du sourd dans les médias entre 1950 et 1980 »
7 juin 2022 (hybride) :
- Caroline Husquin (U. de Lille), « Les perceptions et les représentations de l’atteinte corporelle du Ier s. avant n. è. au IVe s. n. è. et leurs évolutions »
- Thomas Rodot (U. de Bourgogne), « Perceptions et réalités des sourds dans l’Occident du Bas Moyen Âge : entre stigmatisation et intégration »
Langues du séminaire : français et LSF – sous titrages en temps réel
-
Séminaires de recherche
– Savoirs en sociétés-Santé, médecine et questions sociales
– M1/S1-S2-M2/S3-S4
Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
MCC – fiche de lecture
- Contacts additionnels
- gildas.bregain@ehesp.fr , ninon.dubourg@gmail.com
- Informations pratiques
s'adresser à fabrice.bertin@ehess.fr; ninon.dubourg@gmail.com; gildas.bregain@ehesp.fr
- Direction de travaux des étudiants
sur rendez-vous.
- Réception des candidats
sur rendez-vous.
- Pré-requis
pas de pré-requis.
-
54 bd Raspail
54 bd Raspail 75006 Paris
Salle AS1_23
annuel / mensuel (1re), mardi 17:00-19:00
du 2 novembre 2021 au 7 juin 2022
Nombre de séances : 7
Initié en avril 2021 par deux chercheurs, Ninon Dubourg, docteure en histoire médiévale, chargée de recherche du FRS-FNRS à l'Université de Liège et Gildas Brégain, docteur en histoire contemporaine et chargé de recherche au CNRS, le cycle de séminaires intitulé « Construire une histoire du handicap et de la surdité » vise à promouvoir les croisements et comparaisons entre les histoires du handicap, de la surdité et de la folie. L’objectif est de favoriser l’émergence de synthèses sur cette question, balayant les diverses époques historiques, de la préhistoire à nos jours. L’un des autres objectifs de ce séminaire est de favoriser la constitution d’un réseau francophone de recherche sur l’histoire du handicap et de la surdité, dans un contexte de renouvellement considérable des approches (approche culturelle, approche archéologique, micro-histoire, approche transnationale, etc.) et des objets de recherche (trajectoire de vie, mobilisation collective, politique publique, etc.).
31 historien·nes francophones sont intervenues jusqu’à présent lors de ce séminaire, ce qui a permis de montrer de nouvelles perspectives de recherches, tant en termes d’approches, de sources que d’objets.
Ce séminaire est inscrit à l’offre de formation de l’EHESS depuis la rentrée universitaire 2021. Fabrice Bertin, docteur en histoire contemporaine et professeur d’histoire-géographie à l’EHESS, est le référent pour cette unité d’enseignement.
Accessible à tou·tes (interprétation en LSF et sous-titrage en temps réel), organisé en séances mensuelles de 2 h, le caractère hybride de ces séminaires a permis de rassembler plus de 300 inscrit·es à travers le monde, étudiant·es ou chercheur·es.