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UE776 - L'histoire et l'historien·ne face au quantitatif


Lieu et planning


  • Autre lieu Paris
    rue d'Ulm 75005 Paris (cf. programme détaillé)
    1er semestre / hebdomadaire, jeudi 09:30-12:30
    du 18 novembre 2021 au 20 janvier 2022
    Nombre de séances : 8


Description


Dernière modification : 16 novembre 2021 09:28

Type d'UE
Enseignements fondamentaux de master
Disciplines
Histoire
Page web
http://quanti.ihmc.ens.fr 
Langues
français
Mots-clés
Histoire Méthodes quantitatives
Aires culturelles
-
Intervenant·e·s
  • Claire Zalc [référent·e]   directrice d'études, EHESS - directrice de recherche, CNRS / Centre de recherches historiques (CRH)
  • Claire Lemercier   directrice de recherche, CNRS

Cet atelier, ouvert à tou·te·s, se propose d’accompagner les étudiant·e·s – et chercheur·se·s intéressé·e·s – dans l’utilisation des techniques quantitatives en histoire. L’objectif de cet atelier d’initiation est de discuter ensemble des différents usages possibles de la quantification dans la pratique historique, des atouts et des limites de ces approches mais également de présenter les possibilités heuristiques offertes par l’analyse statistique dans l’écriture historienne. Nous aimerions y susciter une réflexion sur la place du quantitatif dans les différents champs de l’histoire.

À cette fin, l’atelier évoquera à la fois les problèmes généraux (choix de corpus, échantillonnage, saisie, codage, représentations graphiques...) et des techniques de quantification (analyses textuelles, factorielles, régressions, analyses de réseaux, event history analysis...), à partir d’exemples concrets tirés des travaux en cours des participant·e·s.

Il est indispensable de venir à la première séance où se décide le programme complet de l'atelier. Cette année la première séance a lieu le 18 novembre 2021.

Calendrier des séances :

Le programme détaillé est disponible sur le site de l'IHMC, et il convient de se référer systématiquement à cette page pour toute vérification : http://www.quanti.ihmc.ens.fr/-Notre-atelier-.html

Attention, pour des raisons indépendantes de notre volonté, les lieux ont changé. L'atelier se tiendra dans les salles suivantes :

  • 18 novembre : salle Histoire à l'ENS, 45 rue d'Ulm, 75005 Paris
  • 25 novembre : salle Histoire à l'ENS, 45 rue d'Ulm, 75005 Paris
  • 2 décembre : salle U209 bâtiment Jaurès 29 rue d'Ulm 75005 Paris,
  • 9 décembre :  salle Marbo bâtiment Jaurès 29 rue d'Ulm 75005 Paris,
  • 16 décembre : salle Marbo bâtiment Jaurès 29 rue d'Ulm 75005 Paris
  • 6 janvier : salle Marbo bâtiment Jaurès 29 rue d'Ulm 75005 Paris
  • 13 janvier : salle Marbo bâtiment Jaurès 29 rue d'Ulm 75005 Paris
  • 20 janvier :  salle Marbo bâtiment Jaurès 29 rue d'Ulm 75005 Paris

Il est indispensable de nous contacter avant, pour des raisons de jauge limite dans les salles : claire.zalc@ens.fr; Claire.Lemercier@sciencespo.fr


Master


  • Méthodologie – Économie appliquée - Politiques publiques et développement – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu, exposé oral
  • Méthodologie – Études sur le genre-Histoire – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu, exposé oral
  • Méthodologie – Sciences sociales-Pratiques de l'interdisciplinarité en sciences sociales – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu, exposé oral
  • Méthodologie – Territoires et développement - Territoires, espaces, sociétés – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – exposé oral, contrôle continu
  • Ateliers de professionnalisation – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 3 ECTS
    MCC – exposé oral, contrôle continu
  • Ateliers de professionnalisation – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 3 ECTS
    MCC – exposé oral, contrôle continu

Renseignements


Contacts additionnels
-
Labels
EUR Gender and Sexuality Studies
Informations pratiques

validation : sur la base d’une présentation orale du projet de recherche ou d’une fiche de lecture.

La participation à la première séance est extrêmement importante puisque le programme de l'année y est décidé.

Contact nécessaire avec les enseignantes par courriel avant le début de l'atelier.

N'hésitez pas à consulter le site de l'atelier pour le programme précis des séances !

Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats
-
Pré-requis

Aucun prérequis n'est demandé.


Compte rendu


Le séminaire a pris, comme tous les ans, la forme d’un atelier : chaque séance était centrée sur la présentation et la discussion collective de travaux en cours des participants, qui sont autant d’occasions de discuter de principales méthodes possibles, écueils et difficultés des traitements quantitatifs.

C'est au fil de ces présentations et des discussions nourries qui suivent que se constituent collectivement un ensemble de recommandations pour l'usage du quantitatif dans des travaux qui portent sur des sources écrites, à partir desquelles le chercheur/la chercheuse – qu'il/elle soit historien/ne, sociologue, politiste, etc. – constitue lui-même sa base de données. Cette année, ont ainsi été discutés les travaux suivants :

  • Marion Philip : Les sexualités masculines à Paris entre 1600 et 1750 : constitution et traitement d’une base de données à partir d’archives judiciaires
  • Wolf Feuerhahn : "Milieu", "Umwelt", "environment", "environnement"... Pourquoi et comment mesurer les usages de mots contemporains
  • Flora Hergon : analyse des recours administratifs relatifs à l’état d’urgence en France : saisir et coder des catégories étatiques dans une base de données
  • Thibault Leroy : la répression des militants subversifs dits « gauchistes » après 1968
  • Lorenzo Paveggio : la justice sous les Carolingiens
  • Adrien Schwartz : Les transferts de détenus du dépôt de mendicité de Toulouse vers celui de Montpellier dans les années 1780
  • Samuel Poyard : les dossiers de successions des Français dans l’isthme de Panama, au temps de la construction du canal
  • Blandine Landau : La spoliation des biens juifs au Luxembourg pendant la Seconde Guerre Mondiale
  • Emmanuelle Bouilly et Marie Brossier : prosopographie des députés élus au Sénégal depuis l’indépendance du pays en 1960
  • Jonas Matheron : prosopographie du service forestier algérien sous la colonisation française
  • Ana Paula Fraga : prosopographie des élites brésiliennes du début du XXIe siècle
  • Juliette Mimoune : les commerçants et commerçantes dans deux villes de l’Ouest algérien (Tiaret et Tlemcen) en 1925
  • Youssef El Alaoui : la patrimonialisation de l’héritage urbain arabo-islamique au temps du protectorat français au Maroc
  • Dorota Choinska : les réfugiés polonais en Espagne
  • Roxane Bonnardel : les infractions à la législation des étrangers à Paris dans l’entre-deux-guerres
  • Melvin Bernard : les réfugiés yougoslaves en France d’après les dossiers de l’OFPRA
  • Camille Challancin : étude des recensements à Marseille
  • Albane Puissochet : la faculté de médecine de Paris au XVIe siècle
  • Sofian Bouchfira : le double ancrage spatial des cafetiers aveyronnais dans Paris en 1960
  • Ophélie Jouan : spoliations artistiques et collaboration économique : l’épuration judiciaire du marché de l’art en France (1944-1951)
  • Sophia Mahroug : la mémoire dématérialisée de la République islamique d’Iran de 1994 à 2021 à partir des réseaux sociaux et des archives du Web
  • Ting-Huang Tai : le marché scolaire de l’éducation des élèves surdoués à Taiwan
  • Emmanuel Vergé : étude d’une base de données d’associations et de leurs membres

Nombre de ces participants ont suivi l’atelier de régions et de l’étranger puisqu’il était en mode hybride. Leurs sujets de recherche ont permis d’organiser des séances centrées sur un thème ou une source permettant de véritables points historiographiques, en particulier sur la prosopographie, l’étude des dossiers de personnel (enseignement, médecins...) mais également la lexicographie et l’analyse de réseaux.

Bien en amont de l'usage de logiciels de statistiques, la plupart des séances ont porté sur la sélection d'un corpus pertinent (questions d'échantillonnage et de mise en œuvre de comparaisons, en particulier en matière de prosopographie, ou encore lorsqu’un traitement à l’échelle nationale devait s’appuyer sur la sélection préalable de quelques régions pour la recherche), la constitution de grilles de saisie (adaptées soit à une source principale, soit à un ensemble de sources disparates), ou encore les avantages comparés de l'utilisation, pour la saisie, d'un tableur ou d'un gestionnaire de bases de données. La question délicate du choix des lignes de la base (une ligne par individu, par famille, par lien, par événement, par épisode, etc. ?) a particulièrement été abordée à travers des exemples très variés. L'étape du pré-traitement des données et notamment du codage a donné lieu à des débats passionnés, en particulier pour le codage d’origines nationales ou encore de disciplines scientifiques. Les apports et les limites de l’analyse de réseaux, en particulier en termes de représentations graphiques (abstractions porteuses de clarifications ou d’idées nouvelles, ou graphes très complexes masquant de réels problèmes de codage) ont également été discutés.

Dernière modification : 16 novembre 2021 09:28

Type d'UE
Enseignements fondamentaux de master
Disciplines
Histoire
Page web
http://quanti.ihmc.ens.fr 
Langues
français
Mots-clés
Histoire Méthodes quantitatives
Aires culturelles
-
Intervenant·e·s
  • Claire Zalc [référent·e]   directrice d'études, EHESS - directrice de recherche, CNRS / Centre de recherches historiques (CRH)
  • Claire Lemercier   directrice de recherche, CNRS

Cet atelier, ouvert à tou·te·s, se propose d’accompagner les étudiant·e·s – et chercheur·se·s intéressé·e·s – dans l’utilisation des techniques quantitatives en histoire. L’objectif de cet atelier d’initiation est de discuter ensemble des différents usages possibles de la quantification dans la pratique historique, des atouts et des limites de ces approches mais également de présenter les possibilités heuristiques offertes par l’analyse statistique dans l’écriture historienne. Nous aimerions y susciter une réflexion sur la place du quantitatif dans les différents champs de l’histoire.

À cette fin, l’atelier évoquera à la fois les problèmes généraux (choix de corpus, échantillonnage, saisie, codage, représentations graphiques...) et des techniques de quantification (analyses textuelles, factorielles, régressions, analyses de réseaux, event history analysis...), à partir d’exemples concrets tirés des travaux en cours des participant·e·s.

Il est indispensable de venir à la première séance où se décide le programme complet de l'atelier. Cette année la première séance a lieu le 18 novembre 2021.

Calendrier des séances :

Le programme détaillé est disponible sur le site de l'IHMC, et il convient de se référer systématiquement à cette page pour toute vérification : http://www.quanti.ihmc.ens.fr/-Notre-atelier-.html

Attention, pour des raisons indépendantes de notre volonté, les lieux ont changé. L'atelier se tiendra dans les salles suivantes :

  • 18 novembre : salle Histoire à l'ENS, 45 rue d'Ulm, 75005 Paris
  • 25 novembre : salle Histoire à l'ENS, 45 rue d'Ulm, 75005 Paris
  • 2 décembre : salle U209 bâtiment Jaurès 29 rue d'Ulm 75005 Paris,
  • 9 décembre :  salle Marbo bâtiment Jaurès 29 rue d'Ulm 75005 Paris,
  • 16 décembre : salle Marbo bâtiment Jaurès 29 rue d'Ulm 75005 Paris
  • 6 janvier : salle Marbo bâtiment Jaurès 29 rue d'Ulm 75005 Paris
  • 13 janvier : salle Marbo bâtiment Jaurès 29 rue d'Ulm 75005 Paris
  • 20 janvier :  salle Marbo bâtiment Jaurès 29 rue d'Ulm 75005 Paris

Il est indispensable de nous contacter avant, pour des raisons de jauge limite dans les salles : claire.zalc@ens.fr; Claire.Lemercier@sciencespo.fr

  • Méthodologie – Économie appliquée - Politiques publiques et développement – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu, exposé oral
  • Méthodologie – Études sur le genre-Histoire – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu, exposé oral
  • Méthodologie – Sciences sociales-Pratiques de l'interdisciplinarité en sciences sociales – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu, exposé oral
  • Méthodologie – Territoires et développement - Territoires, espaces, sociétés – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – exposé oral, contrôle continu
  • Ateliers de professionnalisation – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 3 ECTS
    MCC – exposé oral, contrôle continu
  • Ateliers de professionnalisation – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S1-M2/S3
    Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 3 ECTS
    MCC – exposé oral, contrôle continu
Contacts additionnels
-
Labels
EUR Gender and Sexuality Studies
Informations pratiques

validation : sur la base d’une présentation orale du projet de recherche ou d’une fiche de lecture.

La participation à la première séance est extrêmement importante puisque le programme de l'année y est décidé.

Contact nécessaire avec les enseignantes par courriel avant le début de l'atelier.

N'hésitez pas à consulter le site de l'atelier pour le programme précis des séances !

Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats
-
Pré-requis

Aucun prérequis n'est demandé.

  • Autre lieu Paris
    rue d'Ulm 75005 Paris (cf. programme détaillé)
    1er semestre / hebdomadaire, jeudi 09:30-12:30
    du 18 novembre 2021 au 20 janvier 2022
    Nombre de séances : 8

Le séminaire a pris, comme tous les ans, la forme d’un atelier : chaque séance était centrée sur la présentation et la discussion collective de travaux en cours des participants, qui sont autant d’occasions de discuter de principales méthodes possibles, écueils et difficultés des traitements quantitatifs.

C'est au fil de ces présentations et des discussions nourries qui suivent que se constituent collectivement un ensemble de recommandations pour l'usage du quantitatif dans des travaux qui portent sur des sources écrites, à partir desquelles le chercheur/la chercheuse – qu'il/elle soit historien/ne, sociologue, politiste, etc. – constitue lui-même sa base de données. Cette année, ont ainsi été discutés les travaux suivants :

  • Marion Philip : Les sexualités masculines à Paris entre 1600 et 1750 : constitution et traitement d’une base de données à partir d’archives judiciaires
  • Wolf Feuerhahn : "Milieu", "Umwelt", "environment", "environnement"... Pourquoi et comment mesurer les usages de mots contemporains
  • Flora Hergon : analyse des recours administratifs relatifs à l’état d’urgence en France : saisir et coder des catégories étatiques dans une base de données
  • Thibault Leroy : la répression des militants subversifs dits « gauchistes » après 1968
  • Lorenzo Paveggio : la justice sous les Carolingiens
  • Adrien Schwartz : Les transferts de détenus du dépôt de mendicité de Toulouse vers celui de Montpellier dans les années 1780
  • Samuel Poyard : les dossiers de successions des Français dans l’isthme de Panama, au temps de la construction du canal
  • Blandine Landau : La spoliation des biens juifs au Luxembourg pendant la Seconde Guerre Mondiale
  • Emmanuelle Bouilly et Marie Brossier : prosopographie des députés élus au Sénégal depuis l’indépendance du pays en 1960
  • Jonas Matheron : prosopographie du service forestier algérien sous la colonisation française
  • Ana Paula Fraga : prosopographie des élites brésiliennes du début du XXIe siècle
  • Juliette Mimoune : les commerçants et commerçantes dans deux villes de l’Ouest algérien (Tiaret et Tlemcen) en 1925
  • Youssef El Alaoui : la patrimonialisation de l’héritage urbain arabo-islamique au temps du protectorat français au Maroc
  • Dorota Choinska : les réfugiés polonais en Espagne
  • Roxane Bonnardel : les infractions à la législation des étrangers à Paris dans l’entre-deux-guerres
  • Melvin Bernard : les réfugiés yougoslaves en France d’après les dossiers de l’OFPRA
  • Camille Challancin : étude des recensements à Marseille
  • Albane Puissochet : la faculté de médecine de Paris au XVIe siècle
  • Sofian Bouchfira : le double ancrage spatial des cafetiers aveyronnais dans Paris en 1960
  • Ophélie Jouan : spoliations artistiques et collaboration économique : l’épuration judiciaire du marché de l’art en France (1944-1951)
  • Sophia Mahroug : la mémoire dématérialisée de la République islamique d’Iran de 1994 à 2021 à partir des réseaux sociaux et des archives du Web
  • Ting-Huang Tai : le marché scolaire de l’éducation des élèves surdoués à Taiwan
  • Emmanuel Vergé : étude d’une base de données d’associations et de leurs membres

Nombre de ces participants ont suivi l’atelier de régions et de l’étranger puisqu’il était en mode hybride. Leurs sujets de recherche ont permis d’organiser des séances centrées sur un thème ou une source permettant de véritables points historiographiques, en particulier sur la prosopographie, l’étude des dossiers de personnel (enseignement, médecins...) mais également la lexicographie et l’analyse de réseaux.

Bien en amont de l'usage de logiciels de statistiques, la plupart des séances ont porté sur la sélection d'un corpus pertinent (questions d'échantillonnage et de mise en œuvre de comparaisons, en particulier en matière de prosopographie, ou encore lorsqu’un traitement à l’échelle nationale devait s’appuyer sur la sélection préalable de quelques régions pour la recherche), la constitution de grilles de saisie (adaptées soit à une source principale, soit à un ensemble de sources disparates), ou encore les avantages comparés de l'utilisation, pour la saisie, d'un tableur ou d'un gestionnaire de bases de données. La question délicate du choix des lignes de la base (une ligne par individu, par famille, par lien, par événement, par épisode, etc. ?) a particulièrement été abordée à travers des exemples très variés. L'étape du pré-traitement des données et notamment du codage a donné lieu à des débats passionnés, en particulier pour le codage d’origines nationales ou encore de disciplines scientifiques. Les apports et les limites de l’analyse de réseaux, en particulier en termes de représentations graphiques (abstractions porteuses de clarifications ou d’idées nouvelles, ou graphes très complexes masquant de réels problèmes de codage) ont également été discutés.