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UE759 - Le spectacle d'après : l'économie du spectacle vivant face au défi du développement durable


Lieu et planning


  • Autre lieu Paris
    Opéra Comique, 5 rue Favart 75002 Paris
    annuel / mensuel (1re), jeudi 16:00-20:00
    du 7 octobre 2021 au 2 juin 2022
    Nombre de séances : 8


Description


Dernière modification : 18 mai 2021 07:48

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Économie, Signes, formes, représentations, Sociologie
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Archives Culture Développement durable Histoire culturelle Socio-économie
Aires culturelles
Europe
Intervenant·e·s

Depuis quelques années, les mondes de l’art sont traversés par une préoccupation écologique toujours plus pressante, qui vient interroger jusqu’à leurs modèles de production. On relève de nombreuses initiatives qui tendent à réduire l’impact énergétique des spectacles, du groupe de rock Radiohead se souciant de l’empreinte carbone de ses tournées, jusqu’au festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence qui s’emploie à concevoir des décors éco-responsables. Dans l’univers du théâtre lyrique, il s’agit bien là d’un changement radical de paradigme, tant semblait dominer jusqu’alors le modèle d’une magnificence perpétuée.

Comment dès lors repenser une nouvelle écologie du théâtre lyrique ? Cette transition attendue ne fait pour l’heure l’objet d’aucune étude exploratoire d’envergure qui sache articuler un questionnement d’ordre économique, technique, mais aussi esthétique.

Renouant avec la recherche-action, les responsables du séminaire s’engagent à combiner réflexions scientifiques (en invitant des spécialistes à présenter leurs travaux) et actions de recherche avec une douzaine d’étudiants dans les archives de l’Opéra Comique et auprès de celles et ceux qui y travaillent – chanteurs, musiciens, scénographes, régisseurs, équipes de production, etc.

Ce projet de séminaire vise donc à analyser les déterminants et les dynamiques de l’organisation de l’opéra, à partir de travaux existants et en amorçant de nouvelles recherches.  

Tirant avantage d’une interdisciplinarité choisie, ce séminaire réunira des historiens, des économistes, des sociologues, des spécialistes des sciences des arts et du management, ainsi que des étudiants de deux formations de l’EHESS : le master Arts, Littératures et Langages (ALL) et le master Institutions, Organisations, Économie et Société (IOES, co-habilité avec le l’université Paris-Dauphine et Mines ParisTech).

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


  • Séminaires de recherche – Arts, littératures et langages-Musique (M2) – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – Essai
  • Séminaires de recherche – Sciences économiques et sociales - Institutions, organisations, économie et société – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – Essai

Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques

Séminaire sous la forme d'un atelier de recherche-création se déroulant à l'Opéra Comique à Paris chaque mois, de 16 heures à 19 heures, de façon à travailler étroitement avec les différents métiers du théâtre lyrique, qu'il s'agisse des interprètes et créateurs (metteurs en scène, scénographes, chefs d'orchestre, chanteurs), des équipes techniques (régisseurs plateau, décorateurs, costumiers, éclairagistes) et bien sûr des personnels d'encadrement (direction de production, direction financière, secrétariat général, communication). Une présence régulière est requise.

Direction de travaux des étudiants

Sur rendez-vous

Réception des candidats

Sur rendez-vous

Pré-requis
-

Compte rendu


Ce séminaire pluridisciplinaire (économie, histoire, sociologie) poursuit la réflexion entamée l’année précédente sur les modèles économiques du spectacle vivant, et spécialement de l’art lyrique, face à une préoccupation écologique toujours plus pressante, qui vient interroger jusqu’à ses modèles de production. Dans l’univers du théâtre lyrique, il s’agit bien là d’un changement radical de paradigme, tant semblait dominer jusqu’alors le modèle d’une magnificence perpétuée.

Le séminaire avait l’année précédente travaillé en partenariat avec l’Opéra comique (qui l’hébergeait), et analysé grâce aux archives de celui-ci les coûts de production et les caractéristiques économiques et écologiques d’un certain nombre de productions. Il avait envisagé des hypothèses de transformations du modèle économique du théâtre lyrique subventionné grâce à des discussions avec tant la direction de l’Opéra comique qu’un certain nombre d’acteurs du domaine (en particulier des artistes).

Cette année, le partenariat a été refondé avec la Fondation Royaumont, au sein de laquelle une Unité scénique a joué un rôle d’initiative artistique dans un certain nombre de production lyriques depuis 2010, en lien étroit avec la vocation de formation et d’insertion de jeunes artistes de la Fondation.

Le séminaire a été suivi par une dizaine d’étudiants issus de deux formations : le master Arts, Littératures et Langages (ALL) et le master Institutions, organisations, économie et société (IOES, co-habilité avec le l’Université Paris-Dauphine et Mines ParisTech). Ceux-ci ont participé à l’analyse et à la discussion d’un certain nombre de travaux scientifiques de références sur les questions envisagées, ainsi qu’aux rencontres avec trois invités, puis engagés un travail d’analyse de plusieurs des productions de l’Unité scénique. L’appui de la direction de la Fondation et de l’équipe de l’Unité scénique a été crucial pour que puisse aboutir ce travail, qui a bénéficié d’un accueil incomparable à la Bibliothèque musicale Lagrange Fleuret de la Fondation.

Nous avons reçu trois invités : 31 mars : Pierre-Michel Menger ; 12 mai : Jean-Luc Ducornoy, associé de KPMG France, société qui a soutenu l’action de l’Unité scénique pendant l’essentiel de son existence : sur le mécénat ; 16 juin : Nicolas Cardou, directeur des affaires culturelles de la ville de Nantes et ancien directeur d’ARCADI, structure de la Région Ile de France qui a soutenu la plupart des productions de l’Unité scénique. Sur l’ARCADI, son action et sa disparition.

Le séminaire a permis de prendre conscience de la complexité organisationnelle et de la fragilité économique de la production lyrique hors des grandes scènes d’opéra, comme de la capacité d’impulsion de petites structures visant l’innovation et la qualité tout en sachant inventer des formes artistiques originales et monter des coopérations larges et diverses. Le travail doit s’approfondir en 2022-2023 dans une configuration similaire.

Dernière modification : 18 mai 2021 07:48

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Économie, Signes, formes, représentations, Sociologie
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Archives Culture Développement durable Histoire culturelle Socio-économie
Aires culturelles
Europe
Intervenant·e·s

Depuis quelques années, les mondes de l’art sont traversés par une préoccupation écologique toujours plus pressante, qui vient interroger jusqu’à leurs modèles de production. On relève de nombreuses initiatives qui tendent à réduire l’impact énergétique des spectacles, du groupe de rock Radiohead se souciant de l’empreinte carbone de ses tournées, jusqu’au festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence qui s’emploie à concevoir des décors éco-responsables. Dans l’univers du théâtre lyrique, il s’agit bien là d’un changement radical de paradigme, tant semblait dominer jusqu’alors le modèle d’une magnificence perpétuée.

Comment dès lors repenser une nouvelle écologie du théâtre lyrique ? Cette transition attendue ne fait pour l’heure l’objet d’aucune étude exploratoire d’envergure qui sache articuler un questionnement d’ordre économique, technique, mais aussi esthétique.

Renouant avec la recherche-action, les responsables du séminaire s’engagent à combiner réflexions scientifiques (en invitant des spécialistes à présenter leurs travaux) et actions de recherche avec une douzaine d’étudiants dans les archives de l’Opéra Comique et auprès de celles et ceux qui y travaillent – chanteurs, musiciens, scénographes, régisseurs, équipes de production, etc.

Ce projet de séminaire vise donc à analyser les déterminants et les dynamiques de l’organisation de l’opéra, à partir de travaux existants et en amorçant de nouvelles recherches.  

Tirant avantage d’une interdisciplinarité choisie, ce séminaire réunira des historiens, des économistes, des sociologues, des spécialistes des sciences des arts et du management, ainsi que des étudiants de deux formations de l’EHESS : le master Arts, Littératures et Langages (ALL) et le master Institutions, Organisations, Économie et Société (IOES, co-habilité avec le l’université Paris-Dauphine et Mines ParisTech).

Le programme détaillé n'est pas disponible.

  • Séminaires de recherche – Arts, littératures et langages-Musique (M2) – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – Essai
  • Séminaires de recherche – Sciences économiques et sociales - Institutions, organisations, économie et société – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – Essai
Contacts additionnels
-
Informations pratiques

Séminaire sous la forme d'un atelier de recherche-création se déroulant à l'Opéra Comique à Paris chaque mois, de 16 heures à 19 heures, de façon à travailler étroitement avec les différents métiers du théâtre lyrique, qu'il s'agisse des interprètes et créateurs (metteurs en scène, scénographes, chefs d'orchestre, chanteurs), des équipes techniques (régisseurs plateau, décorateurs, costumiers, éclairagistes) et bien sûr des personnels d'encadrement (direction de production, direction financière, secrétariat général, communication). Une présence régulière est requise.

Direction de travaux des étudiants

Sur rendez-vous

Réception des candidats

Sur rendez-vous

Pré-requis
-
  • Autre lieu Paris
    Opéra Comique, 5 rue Favart 75002 Paris
    annuel / mensuel (1re), jeudi 16:00-20:00
    du 7 octobre 2021 au 2 juin 2022
    Nombre de séances : 8

Ce séminaire pluridisciplinaire (économie, histoire, sociologie) poursuit la réflexion entamée l’année précédente sur les modèles économiques du spectacle vivant, et spécialement de l’art lyrique, face à une préoccupation écologique toujours plus pressante, qui vient interroger jusqu’à ses modèles de production. Dans l’univers du théâtre lyrique, il s’agit bien là d’un changement radical de paradigme, tant semblait dominer jusqu’alors le modèle d’une magnificence perpétuée.

Le séminaire avait l’année précédente travaillé en partenariat avec l’Opéra comique (qui l’hébergeait), et analysé grâce aux archives de celui-ci les coûts de production et les caractéristiques économiques et écologiques d’un certain nombre de productions. Il avait envisagé des hypothèses de transformations du modèle économique du théâtre lyrique subventionné grâce à des discussions avec tant la direction de l’Opéra comique qu’un certain nombre d’acteurs du domaine (en particulier des artistes).

Cette année, le partenariat a été refondé avec la Fondation Royaumont, au sein de laquelle une Unité scénique a joué un rôle d’initiative artistique dans un certain nombre de production lyriques depuis 2010, en lien étroit avec la vocation de formation et d’insertion de jeunes artistes de la Fondation.

Le séminaire a été suivi par une dizaine d’étudiants issus de deux formations : le master Arts, Littératures et Langages (ALL) et le master Institutions, organisations, économie et société (IOES, co-habilité avec le l’Université Paris-Dauphine et Mines ParisTech). Ceux-ci ont participé à l’analyse et à la discussion d’un certain nombre de travaux scientifiques de références sur les questions envisagées, ainsi qu’aux rencontres avec trois invités, puis engagés un travail d’analyse de plusieurs des productions de l’Unité scénique. L’appui de la direction de la Fondation et de l’équipe de l’Unité scénique a été crucial pour que puisse aboutir ce travail, qui a bénéficié d’un accueil incomparable à la Bibliothèque musicale Lagrange Fleuret de la Fondation.

Nous avons reçu trois invités : 31 mars : Pierre-Michel Menger ; 12 mai : Jean-Luc Ducornoy, associé de KPMG France, société qui a soutenu l’action de l’Unité scénique pendant l’essentiel de son existence : sur le mécénat ; 16 juin : Nicolas Cardou, directeur des affaires culturelles de la ville de Nantes et ancien directeur d’ARCADI, structure de la Région Ile de France qui a soutenu la plupart des productions de l’Unité scénique. Sur l’ARCADI, son action et sa disparition.

Le séminaire a permis de prendre conscience de la complexité organisationnelle et de la fragilité économique de la production lyrique hors des grandes scènes d’opéra, comme de la capacité d’impulsion de petites structures visant l’innovation et la qualité tout en sachant inventer des formes artistiques originales et monter des coopérations larges et diverses. Le travail doit s’approfondir en 2022-2023 dans une configuration similaire.