UE664 - Asies

• Maison de l'Asie
  22 av du Président-Wilson 75016 Paris
  annuel / hebdomadaire, lundi 09:00-12:00
  du 11 octobre 2021 au 30 mai 2022
  Nombre de séances : 24

Dernière modification : 28 septembre 2021 14:08

Type d'UE

Enseignements fondamentaux de master

Disciplines

Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie, Archéologie, Géographie, Histoire, Méthodes et techniques des sciences sociales, Signes, formes, représentations, Sociologie

Page web

-

Langues

français

Mots-clés

Anthropologie Anthropologie et linguistique Archéologie Économie Géographie Histoire Image Méthodes et techniques des sciences sociales Orientalisme Politique Post-coloniales (études) Sociologie Textes

Aires culturelles

Asie Asie centrale Asie orientale Asie sud-orientale Chine Corée Inde Insulindien (monde) Japon Turc (domaine)

Le programme détaillé n'est pas disponible.

• Séminaires de tronc commun – Études asiatiques-Histoire et sciences sociales : terrains, textes et images – M1/S1-S2-M2/S3-S4
  Suivi et validation – annuel hebdomadaire = 12 ECTS
  MCC – exposé oral, fiche de lecture, contrôle continu
• Initiation/introduction – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S1-S2-M2/S3-S4
  Suivi et validation – annuel hebdomadaire = 12 ECTS
  MCC – exposé oral, fiche de lecture, contrôle continu
• Initiation/introduction – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S1-S2-M2/S3-S4
  Suivi et validation – annuel hebdomadaire = 12 ECTS
  MCC – exposé oral, fiche de lecture, contrôle continu

Contacts additionnels

-

Informations pratiques

Tous les lundis de 9 h à 12 h au Grand Salon de la Maison de l'Asie.

Début des cours le 11 octobre.

Direction de travaux des étudiants

-

Réception des candidats

-

Pré-requis

-

Ce séminaire interdisciplinaire a abordé six thèmes de recherche des sciences sociales dans les quatre grandes régions de l’Asie. 

1) Qu’est-que l’Asie ? Aires culturelles, histoire et sciences sociales

Lors de cette séquence, nous avons interrogé la construction du regard européen sur l’Asie sur le temps long et mis en regard la critique de l’Orientalisme et le développement des sciences sociales par aires culturelles. Il a s’agit de questionner la construction des savoirs sur l’Asie en occident, leur réception, critique et reprise par les historiographies nationales, mais aussi les effets du « tournant linguistique » puis « postcolonial » sur ces savoirs. In fine, cette séquence s'est ouverte vers une réflexion transversale sur la question du traitement de l’altérité par les sciences sociales.

2) Dire, écrire et transmettre l’histoire

Cette séquence propose une réflexion sur une question centrale en sciences sociales : comment dire et écrire l’histoire ? Reprenant les grandes étapes de l’historiographie européenne et ses articulations avec les productions historiques en Asie, nous avons questionné à la fois les rapports entre oralité et écriture, mais aussi les méthodes d’analyses propres à ces deux formes de transmissions. Des notions centrales telles que source, document, trace, archive furent abordées de façon critique en mettant un accent particulier sur la question des contextes d’énonciation.

3) Images : objets et sources

Cette séquence a permis d'introduire les étudiant·es à l’usage et à l’analyse des images en sciences sociales. Nous nous sommes d’abord intéressés aux débats qui animent l’histoire de l’art et l’iconologie pour ensuite questionner les rapports entre images, textes, et formes narratives. Dans un second temps, nous avons abordé comment différents médias font usage d’images dans l’enquête, comme le dessin, la photographie ou le film, et les questions méthodologiques et épistémologiques que ces usages posent. Enfin, nous avons abordé certaines productions asiatiques afin de questionner la construction des rapports aux images.

4) La question politique : États, autorités, pouvoirs.  

Cette séquence proposa de réfléchir aux faits politiques dans leur diversité en Asie, des conceptions du pouvoir aux processus de création des États, en passant par les mobilisations collectives, les conflits, le nomadisme, la fabrique de l’autorité ou encore les interactions quotidiennes et les formes du juste. Nous avons notamment analysé comment ces questions sont renouvelées et transformées en Asie, à partir de l’étude d’auteurs, de courants de pensée et de moments historiques significatifs.

5) Migrations et circulations

Après avoir repris dans ses grandes lignes l’histoire des migrations en Asie sur la longue durée, cette séquence propose de retracer le mobility turn en sciences sociales afin d’aborder différentes formes de migrations et de circulations à partir d’études de cas. Ces études ont porté à la fois sur les phénomènes de mobilités en Asie à différentes périodes historiques, mais aussi sur les recompositions qu’elles entrainent à différentes échelles, comme à travers la question des diasporas ou des pèlerinages.

6) La question religieuse : sécularisation et réinvention

Cette séquence est tout d’abord revenue sur les catégories qui ont longtemps structuré les recherches sur la question religieuse en Asie, à commencer par les débats autour des notions de religion, de sécularisation, de désenchantement, ou encore de sécularisme. Dans un second temps, il s’agit d’historiciser ces débats et ainsi montrer comment les efforts de clarification des termes de l’analyse ont contribué à son renouvèlement en les mettant en regard avec les idées, par exemple, de spiritualité, de magie ou de superstition, mais aussi, et surtout, en partant des pratiques et discours des acteurs en contexte.

• Séminaires de tronc commun – Études asiatiques-Histoire et sciences sociales : terrains, textes et images – M1/S1-S2-M2/S3-S4
  Suivi et validation – annuel hebdomadaire = 12 ECTS
  MCC – exposé oral, fiche de lecture, contrôle continu
• Initiation/introduction – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S1-S2-M2/S3-S4
  Suivi et validation – annuel hebdomadaire = 12 ECTS
  MCC – exposé oral, fiche de lecture, contrôle continu
• Initiation/introduction – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S1-S2-M2/S3-S4
  Suivi et validation – annuel hebdomadaire = 12 ECTS
  MCC – exposé oral, fiche de lecture, contrôle continu

Contacts additionnels

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Informations pratiques

Tous les lundis de 9 h à 12 h au Grand Salon de la Maison de l'Asie.

Début des cours le 11 octobre.

Direction de travaux des étudiants

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Réception des candidats

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Pré-requis

-

• Maison de l'Asie
  22 av du Président-Wilson 75016 Paris
  annuel / hebdomadaire, lundi 09:00-12:00
  du 11 octobre 2021 au 30 mai 2022
  Nombre de séances : 24

Ce séminaire interdisciplinaire a abordé six thèmes de recherche des sciences sociales dans les quatre grandes régions de l’Asie. 

1) Qu’est-que l’Asie ? Aires culturelles, histoire et sciences sociales

Lors de cette séquence, nous avons interrogé la construction du regard européen sur l’Asie sur le temps long et mis en regard la critique de l’Orientalisme et le développement des sciences sociales par aires culturelles. Il a s’agit de questionner la construction des savoirs sur l’Asie en occident, leur réception, critique et reprise par les historiographies nationales, mais aussi les effets du « tournant linguistique » puis « postcolonial » sur ces savoirs. In fine, cette séquence s'est ouverte vers une réflexion transversale sur la question du traitement de l’altérité par les sciences sociales.

2) Dire, écrire et transmettre l’histoire

Cette séquence propose une réflexion sur une question centrale en sciences sociales : comment dire et écrire l’histoire ? Reprenant les grandes étapes de l’historiographie européenne et ses articulations avec les productions historiques en Asie, nous avons questionné à la fois les rapports entre oralité et écriture, mais aussi les méthodes d’analyses propres à ces deux formes de transmissions. Des notions centrales telles que source, document, trace, archive furent abordées de façon critique en mettant un accent particulier sur la question des contextes d’énonciation.

3) Images : objets et sources

Cette séquence a permis d'introduire les étudiant·es à l’usage et à l’analyse des images en sciences sociales. Nous nous sommes d’abord intéressés aux débats qui animent l’histoire de l’art et l’iconologie pour ensuite questionner les rapports entre images, textes, et formes narratives. Dans un second temps, nous avons abordé comment différents médias font usage d’images dans l’enquête, comme le dessin, la photographie ou le film, et les questions méthodologiques et épistémologiques que ces usages posent. Enfin, nous avons abordé certaines productions asiatiques afin de questionner la construction des rapports aux images.

4) La question politique : États, autorités, pouvoirs.  

Cette séquence proposa de réfléchir aux faits politiques dans leur diversité en Asie, des conceptions du pouvoir aux processus de création des États, en passant par les mobilisations collectives, les conflits, le nomadisme, la fabrique de l’autorité ou encore les interactions quotidiennes et les formes du juste. Nous avons notamment analysé comment ces questions sont renouvelées et transformées en Asie, à partir de l’étude d’auteurs, de courants de pensée et de moments historiques significatifs.

5) Migrations et circulations

Après avoir repris dans ses grandes lignes l’histoire des migrations en Asie sur la longue durée, cette séquence propose de retracer le mobility turn en sciences sociales afin d’aborder différentes formes de migrations et de circulations à partir d’études de cas. Ces études ont porté à la fois sur les phénomènes de mobilités en Asie à différentes périodes historiques, mais aussi sur les recompositions qu’elles entrainent à différentes échelles, comme à travers la question des diasporas ou des pèlerinages.

6) La question religieuse : sécularisation et réinvention

Cette séquence est tout d’abord revenue sur les catégories qui ont longtemps structuré les recherches sur la question religieuse en Asie, à commencer par les débats autour des notions de religion, de sécularisation, de désenchantement, ou encore de sécularisme. Dans un second temps, il s’agit d’historiciser ces débats et ainsi montrer comment les efforts de clarification des termes de l’analyse ont contribué à son renouvèlement en les mettant en regard avec les idées, par exemple, de spiritualité, de magie ou de superstition, mais aussi, et surtout, en partant des pratiques et discours des acteurs en contexte.