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UE538 - Initiation à l’histoire des techniques
Lieu et planning
-
Campus Condorcet-Centre de colloques
Centre de colloques, Cours des humanités 93300 Aubervilliers
Salle 3.07
2nd semestre / hebdomadaire, jeudi 14:30-16:30
du 24 février 2022 au 9 juin 2022
Nombre de séances : 12
Description
Dernière modification : 11 mai 2021 06:35
- Type d'UE
- Enseignements fondamentaux de master
- Disciplines
- Histoire
- Page web
- -
- Langues
- français
- Mots-clés
- Artisanat Circulations Geste technique Histoire des sciences et des techniques Innovation Musées Savoir-faire
- Aires culturelles
- Asie Europe Transnational/transfrontières
Intervenant·e·s
- Liliane Hilaire-Perez [référent·e] directrice d'études, EHESS - professeure des universités, Université de Paris / Centre Alexandre-Koyré. Histoire des sciences et des techniques (CAK)
- Marie Thébaud-Sorger chargée de recherche, CNRS / Centre Alexandre-Koyré. Histoire des sciences et des techniques (CAK)
Le séminaire de M1 « Initiation à l’histoire des techniques » a pour but d’offrir un enseignement comprenant d’une part l’acquisition de repères historiques et historiographiques sur la longue durée et dans une perspective globale, d’autre part la connaissance des sources (archives, objets, images, supports numériques) et des sites patrimoniaux, enfin la maîtrise de méthodologies croisant l’histoire, l’archéologie et les sciences humaines. Ce séminaire ouvre sur la préparation de cursus en M2 recherche tout en offrant des bases pour les métiers du patrimoine. Les thématiques sont variées, elles concernent le spectre large des techniques, aussi bien les techniques de production que les techniques sociales, corporelles, artistiques, etc. et les enjeux dont elles sont investies par les individus, les communautés, les pouvoirs.
Le programme détaillé n'est pas disponible.
Master
-
Séminaires de tronc commun
– Savoirs en sociétés-Histoire des sciences, des techniques et des savoirs
– M1/S2
Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
MCC – exposé oral -
Initiation/introduction
– Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes
– M1/S2
Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
MCC – exposé oral -
Initiation/introduction
– Histoire-Histoire et sciences sociales
– M1/S2
Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
MCC – exposé oral
Renseignements
- Contacts additionnels
- -
- Informations pratiques
secrétariat pédagogique : Marwa Faour (marwa.faour@ehess.fr)
Enseignantes : liliane.perez@wanadoo.fr ; Marie.THEBAUD-SORGER@cnrs.fr
- Direction de travaux des étudiants
- Réception des candidats
- -
- Pré-requis
L3.
Compte rendu
Le séminaire de M1 « Initiation à l’histoire des techniques » a pour but d’offrir un enseignement comprenant d’une part l’acquisition de repères historiques et historiographiques sur la longue durée et dans une perspective globale, d’autre part la connaissance des sources (archives, objets, images, supports numériques) et des sites patrimoniaux, enfin la maîtrise de méthodologies croisant l’histoire, l’archéologie et les sciences humaines. Les thématiques sont variées, elles concernent le spectre large des techniques, aussi bien les techniques de production que les techniques sociales, corporelles, artistiques, etc. et les enjeux dont elles sont investies par les individus, les communautés, les pouvoirs. Le travail des séances se fonde sur la lecture de textes en amont, dont l’analyse est présentée et discutée.
L’édition 2021-2022 du séminaire a privilégié la réflexion sur la terminologie et les concepts, en lien avec les travaux du GDR 2092 « Techniques et production dans l’histoire » dont les ateliers-concepts sur « technique, technologie » ont immédiatement publiés dans la revue Artefact, sous la direction de Géraldine Barron, Timothée Deldicque et Marcos Camolezi https://journals.openedition.org/artefact/11161 C’est pourquoi la première séance fut centrée sur l’historiographie et l’épistémologie des techniques et fit une large place à la polysémie du mot « technologie », dans le sillage de la publication Guillaume Carnino, Liliane Hilaire-Pérez et Jochen Hoock (dir.), La Technologie générale. Johann Beckmann, Entwurf der algemeinen Technologie, Projet de technologie générale (1806), Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2017. Dans la même perspective, la deuxième séance fut menée par Marcos Camolezi (ENS, CIEPFC/PhilOfr) et consacrée à l’émergence de « la technique » en France entre philosophie et sciences sociales, au début du XXe siècle. Autre concept, celui d’« invention » : il a été abordé de manière réflexive par la présentation des corpus d’archives (écrits, objets et images) de manière à mettre en valeur les processus de construction de la notion d’invention et de la catégorie sociale et juridique d’inventeur. Les étudiant·e·s ont été chargé·e·s de produire une recherche mettant en valeur des questionnements sur le sens de l’invention à partir de l’étude d’une archive de leur choix. Cette thématique de l’invention s’est accompagnée de la visite de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, haut-lieu de la construction de la figure de l’inventeur puis de la promotion de la science industrielle. Ces approches sur la terminologie et les concepts sont également abordées au prisme de l’histoire globale par une séance sur l’histoire des techniques en Chine au cours de laquelle Delphine Spicq (Collège de France, CCJ) a présenté les réflexions actuelles sur le sens à donner à la « technique » dans le contexte de la Chine impériale et de l’investissement technologique, au sens fort, de certains lettrés fonctionnaires.
La deuxième thématique concernait les acteurs et plus largement les relations entre technique et société. D’une part, furent abordés des travaux récents sur les ingénieurs : Stéphane Blond, Liliane Hilaire-Pérez et Michèle Virol (dir.), Mobilités d’ingénieurs en Europe, xve-xviiie siècle, Rennes, PUR, 2017 et Alain P. Michel, « La carrière de Pierre Bézier chez Renault (1933-1975) », Artefact, 13, 2021, 213-242 (dossier « Ingénieurs et entreprises »). Le but était d’attirer l’attention sur la porosité de la catégorie ingénieur à l’époque moderne et sur le rôle des interfaces avec les praticiens, y compris les femmes, dans la construction des savoirs des ingénieurs. Il s’agissait aussi de montrer que le chantier ou l’usine, s’ils peuvent être vus comme des « trading zones » sont aussi des lieux de conflictualité, de mise à l’épreuve, ainsi pour les ingénieurs face aux directions d’entreprises. Une autre interface abordée fut celle des publics, notion clé dont le séminaire a donné des éléments d’analyse relatifs d’une part à la notion d’« espace de la technique » mise en point par Hélène Vérin, d’autre part via la question des controverses grâce à une séance proposée par Michel Letté (CNAM). Ce volet s’est accompagné de visites des Réserves du Musée des arts et métiers et du Musée de l’air et de l’espace, abordés sous l’angle de la médiation et des publics.
Publications
Déjà indiquées avec l'autre compte rendu
Dernière modification : 11 mai 2021 06:35
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- Enseignements fondamentaux de master
- Disciplines
- Histoire
- Page web
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- Langues
- français
- Mots-clés
- Artisanat Circulations Geste technique Histoire des sciences et des techniques Innovation Musées Savoir-faire
- Aires culturelles
- Asie Europe Transnational/transfrontières
Intervenant·e·s
- Liliane Hilaire-Perez [référent·e] directrice d'études, EHESS - professeure des universités, Université de Paris / Centre Alexandre-Koyré. Histoire des sciences et des techniques (CAK)
- Marie Thébaud-Sorger chargée de recherche, CNRS / Centre Alexandre-Koyré. Histoire des sciences et des techniques (CAK)
Le séminaire de M1 « Initiation à l’histoire des techniques » a pour but d’offrir un enseignement comprenant d’une part l’acquisition de repères historiques et historiographiques sur la longue durée et dans une perspective globale, d’autre part la connaissance des sources (archives, objets, images, supports numériques) et des sites patrimoniaux, enfin la maîtrise de méthodologies croisant l’histoire, l’archéologie et les sciences humaines. Ce séminaire ouvre sur la préparation de cursus en M2 recherche tout en offrant des bases pour les métiers du patrimoine. Les thématiques sont variées, elles concernent le spectre large des techniques, aussi bien les techniques de production que les techniques sociales, corporelles, artistiques, etc. et les enjeux dont elles sont investies par les individus, les communautés, les pouvoirs.
Le programme détaillé n'est pas disponible.
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Séminaires de tronc commun
– Savoirs en sociétés-Histoire des sciences, des techniques et des savoirs
– M1/S2
Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
MCC – exposé oral -
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– Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes
– M1/S2
Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
MCC – exposé oral -
Initiation/introduction
– Histoire-Histoire et sciences sociales
– M1/S2
Suivi et validation – semestriel hebdomadaire = 6 ECTS
MCC – exposé oral
- Contacts additionnels
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- Informations pratiques
secrétariat pédagogique : Marwa Faour (marwa.faour@ehess.fr)
Enseignantes : liliane.perez@wanadoo.fr ; Marie.THEBAUD-SORGER@cnrs.fr
- Direction de travaux des étudiants
- Réception des candidats
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- Pré-requis
L3.
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Campus Condorcet-Centre de colloques
Centre de colloques, Cours des humanités 93300 Aubervilliers
Salle 3.07
2nd semestre / hebdomadaire, jeudi 14:30-16:30
du 24 février 2022 au 9 juin 2022
Nombre de séances : 12
Le séminaire de M1 « Initiation à l’histoire des techniques » a pour but d’offrir un enseignement comprenant d’une part l’acquisition de repères historiques et historiographiques sur la longue durée et dans une perspective globale, d’autre part la connaissance des sources (archives, objets, images, supports numériques) et des sites patrimoniaux, enfin la maîtrise de méthodologies croisant l’histoire, l’archéologie et les sciences humaines. Les thématiques sont variées, elles concernent le spectre large des techniques, aussi bien les techniques de production que les techniques sociales, corporelles, artistiques, etc. et les enjeux dont elles sont investies par les individus, les communautés, les pouvoirs. Le travail des séances se fonde sur la lecture de textes en amont, dont l’analyse est présentée et discutée.
L’édition 2021-2022 du séminaire a privilégié la réflexion sur la terminologie et les concepts, en lien avec les travaux du GDR 2092 « Techniques et production dans l’histoire » dont les ateliers-concepts sur « technique, technologie » ont immédiatement publiés dans la revue Artefact, sous la direction de Géraldine Barron, Timothée Deldicque et Marcos Camolezi https://journals.openedition.org/artefact/11161 C’est pourquoi la première séance fut centrée sur l’historiographie et l’épistémologie des techniques et fit une large place à la polysémie du mot « technologie », dans le sillage de la publication Guillaume Carnino, Liliane Hilaire-Pérez et Jochen Hoock (dir.), La Technologie générale. Johann Beckmann, Entwurf der algemeinen Technologie, Projet de technologie générale (1806), Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2017. Dans la même perspective, la deuxième séance fut menée par Marcos Camolezi (ENS, CIEPFC/PhilOfr) et consacrée à l’émergence de « la technique » en France entre philosophie et sciences sociales, au début du XXe siècle. Autre concept, celui d’« invention » : il a été abordé de manière réflexive par la présentation des corpus d’archives (écrits, objets et images) de manière à mettre en valeur les processus de construction de la notion d’invention et de la catégorie sociale et juridique d’inventeur. Les étudiant·e·s ont été chargé·e·s de produire une recherche mettant en valeur des questionnements sur le sens de l’invention à partir de l’étude d’une archive de leur choix. Cette thématique de l’invention s’est accompagnée de la visite de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, haut-lieu de la construction de la figure de l’inventeur puis de la promotion de la science industrielle. Ces approches sur la terminologie et les concepts sont également abordées au prisme de l’histoire globale par une séance sur l’histoire des techniques en Chine au cours de laquelle Delphine Spicq (Collège de France, CCJ) a présenté les réflexions actuelles sur le sens à donner à la « technique » dans le contexte de la Chine impériale et de l’investissement technologique, au sens fort, de certains lettrés fonctionnaires.
La deuxième thématique concernait les acteurs et plus largement les relations entre technique et société. D’une part, furent abordés des travaux récents sur les ingénieurs : Stéphane Blond, Liliane Hilaire-Pérez et Michèle Virol (dir.), Mobilités d’ingénieurs en Europe, xve-xviiie siècle, Rennes, PUR, 2017 et Alain P. Michel, « La carrière de Pierre Bézier chez Renault (1933-1975) », Artefact, 13, 2021, 213-242 (dossier « Ingénieurs et entreprises »). Le but était d’attirer l’attention sur la porosité de la catégorie ingénieur à l’époque moderne et sur le rôle des interfaces avec les praticiens, y compris les femmes, dans la construction des savoirs des ingénieurs. Il s’agissait aussi de montrer que le chantier ou l’usine, s’ils peuvent être vus comme des « trading zones » sont aussi des lieux de conflictualité, de mise à l’épreuve, ainsi pour les ingénieurs face aux directions d’entreprises. Une autre interface abordée fut celle des publics, notion clé dont le séminaire a donné des éléments d’analyse relatifs d’une part à la notion d’« espace de la technique » mise en point par Hélène Vérin, d’autre part via la question des controverses grâce à une séance proposée par Michel Letté (CNAM). Ce volet s’est accompagné de visites des Réserves du Musée des arts et métiers et du Musée de l’air et de l’espace, abordés sous l’angle de la médiation et des publics.
Publications
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