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UE44 - Histoire sociale et politique des populations. Biopolitique et risques (XVIIIe-XXIe siècle)


Lieu et planning


  • Autre lieu Paris
    Sciences Po (L'adresse plus précise du lieu de séminaire sur Sciences po sera précisée ultérieurement)
    annuel / mensuel (2e), mercredi 15:00-19:00
    du 10 novembre 2021 au 8 juin 2022
    Nombre de séances : 8


Description


Dernière modification : 7 juin 2021 14:49

Type d'UE
Séminaires collectifs de recherche
Disciplines
Histoire
Page web
http://esopp.ehess.fr 
Langues
anglais français
Mots-clés
Action publique Biologie et société Démographie Économie politique État et politiques publiques Histoire des sciences et des techniques Histoire économique et sociale Inégalités Méthodes quantitatives Migration(s) Philosophie sociale Politiques publiques Politiques sociales Protection sociale Santé Santé environnementale
Aires culturelles
Amériques Asie Europe Europe centrale et orientale France Ibérique (monde) Japon Méditerranéens (mondes)
Intervenant·e·s
  • Élodie Richard [référent·e]   chargée de recherche, CNRS / Études sociales et politiques des populations, de la protection sociale et de la santé (CRH-ESOPP)
  • Paul-André Rosental   professeur des universités, Sciences Po

Dans le prolongement de ses réflexions sur l’auto-fabrication des sociétés à travers l’objet population, ce séminaire organisé par le groupe ESOPP (voir liste complète des membres sur le site du CRH) entend cette année explorer les façons dont les institutions rendent possible la construction de l’individu. À cet effet le séminaire partira de la présentation de corpus et d’enquêtes saisis dans leur matérialité, et des questions méthodologiques qu’ils soulèvent. On présentera des données biographiques et statistiques, savantes et administratives. Nous montrerons comment elles permettent de reconstituer simultanément des parcours de vie, des logiques administratives et des enjeux politiques, en suivant les thématiques usuelles du séminaire : inégalités, travail, migrations, santé et protection sociale. Il consacrera plusieurs séances à l’épidémie de Covid-19 sur laquelle plusieurs membres du groupe ont entamé des recherches.

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.


Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques

par courriel : elodie.richard@ehess.fr, rosental@sciencespo.fr

Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous uniquement. 

Réception des candidats

par courriel : elodie.richard@ehess.fr

 

Pré-requis

écrire aux organisateurs.


Compte rendu


Ce séminaire, organisé par le groupe ESOPP (Études sociales et politiques des populations, de la protection sociale et de la santé), propose une réflexion sur l’auto-fabrication des sociétés à partir de l’objet « population ». Situé au croisement de l’histoire sociale et démographique, de l’histoire des savoirs, du droit et des politiques publiques, il a abordé cette année un ensemble de questions (telles que la production des savoirs anthropologiques, la prise en charge de l’enfance abandonnées, ou le recrutement militaire) sous l’angle de la « race » , de la construction et des usages des catégories raciales. 

Le séminaire a commencé par une conférence de Pierre Birnbaum (Sciences Po) sur l’histoire de l’antisémitisme américain. La séance de décembre 2021  fut consacrée à l’histoire de la race et des théories raciales depuis l’époque moderne, autour des interventions de Silvia Falconieri (CNRS-IMAF), Arnaud Nanta (ENS Lyon-Institut d’Asie Orientale), Jean-Frédéric Schaub (EHESS-CRBC). En janvier 2022, Stéphane Baciocchi (CRH-EHESS), Julien Caranton, Audrey Colonel-Coquet (LARHRA), Anne Lhuissier (CMH) et Mathieu Rivero (IDHES) nous ont présenté leur enquête : « La fabrique collective. Économies domestiques, communautés locales et solidarités ouvrières, 1845-1903 », consacrée à l’histoire de la ganterie de Grenoble, et aux enquêtes dont elle a fait l’objet au XIXe siècle. Pour la séance suivante, l’historienne nord-américaine Nara Milanich (Barnard College, Université de Columbia) est intervenue sur le thème de la marginalisation sociale des enfants illégitimes dans le Chili libéral (fin XIXe-début XXe siècle). Lors de la séance de mars, consacrée à l’histoire de la médecine coloniale en Afrique et en Asie du Sud-est, nous avons pu entendre Claire Fredj (Université Paris Ouest Nanterre-La Défense) évoquer le cas de l’Algérie au XIXe siècle ; Laurence Monnais (Université de Montréal) celui du Viêt-nam pendant la période coloniale et Marie de Rugy (Sciences Po Strasbourg) celui des congrégations féminines missionnaires soignantes en Indochine française et Birmanie britannique (XXe siècle). En avril, Marianna Scarfone (SAGE, Université de Strasbourg), Tuomas Laine-Frigren (Université Jyväskylä, Finlande), Mat Savelli (Université de MacMaster, Canada) nous ont présenté leurs recherches sur les mouvements d’hygiène mentale, dans la première moitié du XXe siècle, dans différents contextes nationaux et locaux (Italie, Finlande et Yougoslavie). 

En mai, dans le prolongement de la réflexion que nous avons lancée en 2020 sur la Covid-19, plusieurs membres du groupe Esopp ont présenté le résultat d’une enquête sur l’histoire des dispositifs respiratoires depuis le XVIIIe siècle, conduite collectivement par Catherine Cavallin (CNRS-IRISSO) , Judith Rainhorn (Université de Paris 1), Anne Rasmussen (EHESS-CAK), Marie Thébaud-Sorger (CNRS- CAK) et Frédéric Vagneron (Université de Strasbourg-Sage). Cette enquête envisage la transformation contemporaine des pratiques de soin à la lumière des conceptions de la santé respiratoire, des savoirs sur l’asphyxie, des dispositifs techniques de réanimation et de protection (masques respiratoires). En juin, Aude-Marie Lalanne-Berdouticq (postdoctorante, LIER-EHESS) est intervenue sur la question du rôle des médecins dans l’évaluation et le recrutement militaire (France-Grande-Bretagne, 1900-1918).

Dernière modification : 7 juin 2021 14:49

Type d'UE
Séminaires collectifs de recherche
Disciplines
Histoire
Page web
http://esopp.ehess.fr 
Langues
anglais français
Mots-clés
Action publique Biologie et société Démographie Économie politique État et politiques publiques Histoire des sciences et des techniques Histoire économique et sociale Inégalités Méthodes quantitatives Migration(s) Philosophie sociale Politiques publiques Politiques sociales Protection sociale Santé Santé environnementale
Aires culturelles
Amériques Asie Europe Europe centrale et orientale France Ibérique (monde) Japon Méditerranéens (mondes)
Intervenant·e·s
  • Élodie Richard [référent·e]   chargée de recherche, CNRS / Études sociales et politiques des populations, de la protection sociale et de la santé (CRH-ESOPP)
  • Paul-André Rosental   professeur des universités, Sciences Po

Dans le prolongement de ses réflexions sur l’auto-fabrication des sociétés à travers l’objet population, ce séminaire organisé par le groupe ESOPP (voir liste complète des membres sur le site du CRH) entend cette année explorer les façons dont les institutions rendent possible la construction de l’individu. À cet effet le séminaire partira de la présentation de corpus et d’enquêtes saisis dans leur matérialité, et des questions méthodologiques qu’ils soulèvent. On présentera des données biographiques et statistiques, savantes et administratives. Nous montrerons comment elles permettent de reconstituer simultanément des parcours de vie, des logiques administratives et des enjeux politiques, en suivant les thématiques usuelles du séminaire : inégalités, travail, migrations, santé et protection sociale. Il consacrera plusieurs séances à l’épidémie de Covid-19 sur laquelle plusieurs membres du groupe ont entamé des recherches.

Le programme détaillé n'est pas disponible.

Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.

Contacts additionnels
-
Informations pratiques

par courriel : elodie.richard@ehess.fr, rosental@sciencespo.fr

Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous uniquement. 

Réception des candidats

par courriel : elodie.richard@ehess.fr

 

Pré-requis

écrire aux organisateurs.

  • Autre lieu Paris
    Sciences Po (L'adresse plus précise du lieu de séminaire sur Sciences po sera précisée ultérieurement)
    annuel / mensuel (2e), mercredi 15:00-19:00
    du 10 novembre 2021 au 8 juin 2022
    Nombre de séances : 8

Ce séminaire, organisé par le groupe ESOPP (Études sociales et politiques des populations, de la protection sociale et de la santé), propose une réflexion sur l’auto-fabrication des sociétés à partir de l’objet « population ». Situé au croisement de l’histoire sociale et démographique, de l’histoire des savoirs, du droit et des politiques publiques, il a abordé cette année un ensemble de questions (telles que la production des savoirs anthropologiques, la prise en charge de l’enfance abandonnées, ou le recrutement militaire) sous l’angle de la « race » , de la construction et des usages des catégories raciales. 

Le séminaire a commencé par une conférence de Pierre Birnbaum (Sciences Po) sur l’histoire de l’antisémitisme américain. La séance de décembre 2021  fut consacrée à l’histoire de la race et des théories raciales depuis l’époque moderne, autour des interventions de Silvia Falconieri (CNRS-IMAF), Arnaud Nanta (ENS Lyon-Institut d’Asie Orientale), Jean-Frédéric Schaub (EHESS-CRBC). En janvier 2022, Stéphane Baciocchi (CRH-EHESS), Julien Caranton, Audrey Colonel-Coquet (LARHRA), Anne Lhuissier (CMH) et Mathieu Rivero (IDHES) nous ont présenté leur enquête : « La fabrique collective. Économies domestiques, communautés locales et solidarités ouvrières, 1845-1903 », consacrée à l’histoire de la ganterie de Grenoble, et aux enquêtes dont elle a fait l’objet au XIXe siècle. Pour la séance suivante, l’historienne nord-américaine Nara Milanich (Barnard College, Université de Columbia) est intervenue sur le thème de la marginalisation sociale des enfants illégitimes dans le Chili libéral (fin XIXe-début XXe siècle). Lors de la séance de mars, consacrée à l’histoire de la médecine coloniale en Afrique et en Asie du Sud-est, nous avons pu entendre Claire Fredj (Université Paris Ouest Nanterre-La Défense) évoquer le cas de l’Algérie au XIXe siècle ; Laurence Monnais (Université de Montréal) celui du Viêt-nam pendant la période coloniale et Marie de Rugy (Sciences Po Strasbourg) celui des congrégations féminines missionnaires soignantes en Indochine française et Birmanie britannique (XXe siècle). En avril, Marianna Scarfone (SAGE, Université de Strasbourg), Tuomas Laine-Frigren (Université Jyväskylä, Finlande), Mat Savelli (Université de MacMaster, Canada) nous ont présenté leurs recherches sur les mouvements d’hygiène mentale, dans la première moitié du XXe siècle, dans différents contextes nationaux et locaux (Italie, Finlande et Yougoslavie). 

En mai, dans le prolongement de la réflexion que nous avons lancée en 2020 sur la Covid-19, plusieurs membres du groupe Esopp ont présenté le résultat d’une enquête sur l’histoire des dispositifs respiratoires depuis le XVIIIe siècle, conduite collectivement par Catherine Cavallin (CNRS-IRISSO) , Judith Rainhorn (Université de Paris 1), Anne Rasmussen (EHESS-CAK), Marie Thébaud-Sorger (CNRS- CAK) et Frédéric Vagneron (Université de Strasbourg-Sage). Cette enquête envisage la transformation contemporaine des pratiques de soin à la lumière des conceptions de la santé respiratoire, des savoirs sur l’asphyxie, des dispositifs techniques de réanimation et de protection (masques respiratoires). En juin, Aude-Marie Lalanne-Berdouticq (postdoctorante, LIER-EHESS) est intervenue sur la question du rôle des médecins dans l’évaluation et le recrutement militaire (France-Grande-Bretagne, 1900-1918).