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UE264 - Engagements et désengagements : les professions intellectuelles et artistiques entre responsabilité et désintéressement


Lieu et planning


  • Bâtiment EHESS-Condorcet
    EHESS, 2 cours des humanités 93300 Aubervilliers
    Salle 50
    annuel / bimensuel (1re/3e/5e), mardi 14:30-16:30
    du 2 novembre 2021 au 5 avril 2022
    Nombre de séances : 12


Description


Dernière modification : 6 octobre 2021 06:33

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Signes, formes, représentations, Sociologie
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Arts Culture Esthétique Intellectuels Littérature Monde Professions Transnational
Aires culturelles
Amériques Europe France Transnational/transfrontières
Intervenant·e·s
  • Gisèle Sapiro [référent·e]   directrice d'études, EHESS - directrice de recherche, CNRS / Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP)

Conçues comme des activités vocationnelles qui requièrent un engagement, les professions intellectuelles et artistiques sont tiraillées entre leur revendication d’autonomie et les attentes sociales dont elles sont l’objet, que celles-ci soient d’ordre économique, idéologique ou religieux. Cette tension se négocie différemment selon la discipline artistique, le statut (public, libéral, ou salarié), mais aussi selon le rapport à l’État, à la clientèle ou au public et aux intermédiaires sur le marché (éditeurs, agents littéraires, galeristes, producteurs, etc.). On s’interrogera notamment sur les écarts entre autonomie professionnelle et autonomie au sens de la théorie des champs, sur leur traduction dans les pratiques et productions, et sur leurs implications quant aux formes d’engagement politique et de désengagement propres à ces activités – par exemple, le prophétisme vs l’expertise. Les transformations de la figure de l’intellectuel à l’ère de la globalisation et d’internet en France et ailleurs fera l’objet d’une attention particulière. Tout en revenant sur l'ancrage national des champs de production culturelle et les conditions du comparatisme, on s’intéressera également aux nouvelles formes de transnationalisation de l'espace public et aux modalités de circulation internationale des œuvres et des idées (notamment les agentes et les instances impliquées dans les transferts), qui sous-tendent la formation de champs intellectuels et artistiques transnationaux. 

2 novembre : Introduction 

16 novembre : « La formation du champ de la sociologie, entre national et international »

30 novembre : Alain Quemin, chercheur au GEMASS-Sorbonne Université/Institut Universitaire de France, présentation de son ouvrage Le Monde des galeries (CNRS Eds, 2021).

7 décembre : Myrtille Picaud, postdoctorante Université Gustave Eiffel (Labex Futurs Urbains), présentation de son ouvrage Mettre la musique en ville (PUV, 2021).

4 janvier : « La profession d’agent littéraire : structuration d’un champ transnational »

18 janvier :  Violaine Roussel, professeure à Paris 8, présentation de son livre Representing Talent. Hollywood Agents and the Making of Movies (The University of Chicago Press, 2017).

1er février : « Économie symbolique du prix Nobel de littérature et modes de domination »

15 février : Quentin Fondu, docteur de l’EHESS (CESSP), « La constitution d'un champ transnational du théâtre ? Circulations, transferts et isomorphismes en temps de guerre froide (1947-1969) ».

1er mars :  « Les conditions sociales de la circulation internationale des formes ».

15 mars : Juliane Vogel, professeure à l’Université de Konstanz, directrice d’étude invitée EHESS),  « Traveling tragedy ».

29 mars : Delia Guijarro Arribas, chargée de recherche FNRS, « Du classement au reclassement : sociologie historique de l’édition jeunesse. »

5 avril : Bilan


Master


  • Séminaires de recherche – Sociologie – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture

Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques

ouvert aux M1 et M2 de sociologie, arts et languages, histoire, anthropologie, philosophie...

Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous.

Réception des candidats

sur rendez-vous.

Pré-requis

formation en sciences humaines et/ou sociales.


Compte rendu


Le séminaire a abordé cette année la problématique des modalités de circulation des œuvres, en s’intéressant aux intermédiaires culturels et aux instances de diffusion et de consécration : agents artistiques et littéraires, programmateurs de musique, galeries, éditeurs, prix (le Nobel de la littérature). Alain Quemin a présenté son livre sur le monde des galeries d’art contemporain, qui produisent la valeur artistique, leur fonctionnement dans le travail avec leurs clients (entre intérêt et mise en scène du désintéressement), et sur leurs transformations récentes, dont l’internationalisation de nombre d’entre elles. Le développement professionnel de l’activité des programmateurs de salles de musique a été analysé par Myrtille Picaud à partir d’une comparaison entre Paris et Berlin, qui révèle des différences quant à leur professionnalisation et la manière d’exercer leur métier. Leurs modes d’engagement dans leur activité au pôle le moins professionnalisé favorise une forme de politisation. La profession et le travail des agents d’artistes ont été appréhendés à travers le cas de ceux qui travaillent à Hollywood par Violaine Roussel, ainsi qu’à travers celui des agents littéraires, ce qui a permis des comparaisons quant à la division du travail d’intermédiation dans les domaines du cinéma et du livre. L’émergence et la structuration de la profession d’agent littéraire permet, par ailleurs, d’étudier les modalités de circulation internationale d’un modèle professionnel selon l’approche néo-institutionnaliste de la diffusion de normes professionnelles favorisant l’isomorphisme, rectifiée à partir d’une analyse des logiques de différenciation qui caractérisent les champs de production culturelle. Cette approche combinant néo-institutionnalisme et théorie des champs s’applique aussi aux disciplines. Mais à la différence du cas des agents, la sociologie historique des disciplines met en lumière le rôle des organisations internationales (comme l’Association internationale de sociologie fondée en 1949 à l’initiative de l’Unesco) dans le développement professionnel et l’institutionnalisation académique du métier de sociologue de par le monde. Des logiques semblables s’observent dans le cas des études théâtrales étudiées par Quentin Fondu. Comme il l’a montré, l’Unesco a également joué un rôle dans la formation d’un champ théâtral transnational avec l’Institut international du théâtre. L’Unesco intervient, de même, dans l’internationalisation du sous-champ de l’édition pour la jeunesse, relayant une association fondée en 1948, l’International Board on Books for Young People (IBBY), comme l’a montré Delia Guijarro Arribas. À côté de ces instances professionnelles et de diffusion qui assurent la circulation des œuvres, des instances de consécration internationales contribuent à synchroniser les champs nationaux autour d’un événement, souvent un prix. Le cas de prix Nobel révèle que ces instances de consécration tendent à reproduire des inégalités sociales de genre et de « race », et la hiérarchie des langues. Si depuis les années 1990 on observe une plus grande diversité genrée et ethnique, les conditions d’accès à la reconnaissance internationale restent contrôlées par les éditeurs et agents basés aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne et en France. L’unification de champs transnationaux s’opère aussi par la circulation des formes. Comme pour les modèles professionnels, l’étude des conditions sociales de leur circulation requiert une méthodologie différente de celle employée pour les œuvres. Loin d’un mimétisme mécanique, cette circulation s’opère par appropriation et hybridation. La théorie du polysystème fournit des outils conceptuels adéquats, comme la notion de « répertoire ». La manière dont les formes se transforment au cours de leur circulation a été mise en lumière par Juliane Vogel (directrice d'études invitée à l’EHESS) à travers le cas de la tragédie, telle que jouée par les troupes anglaise en Allemagne aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Publications
  •  « Against Self-interest: the Codification of “Disinterestedness” as an Axiological Operator in Religion, Aesthetics, and the Ethics of Intellectual Professions », dans Historicising self-interest, sous la dir. de C. Zabel, Routledge, 2021, p. 241-260.
  • Avec T. Leperlier, « Les agents de la globalisation éditoriale : stratégies de conquête et de résistance », Réseaux, vol. 39, n° 226-227, 2021, p. 127-153.
  • « Moretti e la sociologia letteraria. Un ponte tra distant/ close reading e la teoria dei campi », dans Critica sperimentale. Franco Moretti e la letteratura, sous la dir. de  F. de Cristofaro et S. Ercolino, Studi Superiori, 2021, p. 131-148.
  • « Les formes d’engagement des écrivains : continuité et ruptures », Elfe XX-XXI [En ligne], n°10, 2021.
  • « Le champ littéraire. Penser le fait littéraire comme fait social », Histoire de la recherche contemporaine, Tome X n°1, 2021, p. 45-51.
  • « Los festivales literarios internacionales y la construcción de una autoría mundial », dans Promoción cultural y Traducción. Ferias internacionales del libro e invitados de honor, sous la dir. de C. Villarino Pardo, I. Galanes Santo et L. Alonso, Berne, Peter Lang, 2021, p. 23-39.
  • « Die Macht der Übersetzungen. Selektion und Zirkulation geisteswissenschaftlicher Bücher im Zeitalter der Globalisierung », Mittelweg, n°36, 2022, p. 48-77.
  • « Les sciences humaines et sociales, entre national et international : perspective socio-historique, l’exemple de la sociologie », Socio-logos, n°16, 2022. https://journals.openedition.org/socio-logos/5888. Traduit en arabe dans Idafat, février 2022.
  • « Un paradigme du désintéressement dans l’art. La trajectoire et l’œuvre de Pierre Guyotat », dans Pierre Guyotat, sous la dir. de in Donatien Grau, Paris, Classiques Garnier, 2022, p. 133-150.
  • « Exil et intellectuels transnationaux », Cahiers d'études germaniques, sous presse.
  • « Structural crises vs. situations of (political) crisis: A Bourdieuan approach », Rassegna Italiana di Sociologia, sous presse.

Dernière modification : 6 octobre 2021 06:33

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Signes, formes, représentations, Sociologie
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Arts Culture Esthétique Intellectuels Littérature Monde Professions Transnational
Aires culturelles
Amériques Europe France Transnational/transfrontières
Intervenant·e·s
  • Gisèle Sapiro [référent·e]   directrice d'études, EHESS - directrice de recherche, CNRS / Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP)

Conçues comme des activités vocationnelles qui requièrent un engagement, les professions intellectuelles et artistiques sont tiraillées entre leur revendication d’autonomie et les attentes sociales dont elles sont l’objet, que celles-ci soient d’ordre économique, idéologique ou religieux. Cette tension se négocie différemment selon la discipline artistique, le statut (public, libéral, ou salarié), mais aussi selon le rapport à l’État, à la clientèle ou au public et aux intermédiaires sur le marché (éditeurs, agents littéraires, galeristes, producteurs, etc.). On s’interrogera notamment sur les écarts entre autonomie professionnelle et autonomie au sens de la théorie des champs, sur leur traduction dans les pratiques et productions, et sur leurs implications quant aux formes d’engagement politique et de désengagement propres à ces activités – par exemple, le prophétisme vs l’expertise. Les transformations de la figure de l’intellectuel à l’ère de la globalisation et d’internet en France et ailleurs fera l’objet d’une attention particulière. Tout en revenant sur l'ancrage national des champs de production culturelle et les conditions du comparatisme, on s’intéressera également aux nouvelles formes de transnationalisation de l'espace public et aux modalités de circulation internationale des œuvres et des idées (notamment les agentes et les instances impliquées dans les transferts), qui sous-tendent la formation de champs intellectuels et artistiques transnationaux. 

2 novembre : Introduction 

16 novembre : « La formation du champ de la sociologie, entre national et international »

30 novembre : Alain Quemin, chercheur au GEMASS-Sorbonne Université/Institut Universitaire de France, présentation de son ouvrage Le Monde des galeries (CNRS Eds, 2021).

7 décembre : Myrtille Picaud, postdoctorante Université Gustave Eiffel (Labex Futurs Urbains), présentation de son ouvrage Mettre la musique en ville (PUV, 2021).

4 janvier : « La profession d’agent littéraire : structuration d’un champ transnational »

18 janvier :  Violaine Roussel, professeure à Paris 8, présentation de son livre Representing Talent. Hollywood Agents and the Making of Movies (The University of Chicago Press, 2017).

1er février : « Économie symbolique du prix Nobel de littérature et modes de domination »

15 février : Quentin Fondu, docteur de l’EHESS (CESSP), « La constitution d'un champ transnational du théâtre ? Circulations, transferts et isomorphismes en temps de guerre froide (1947-1969) ».

1er mars :  « Les conditions sociales de la circulation internationale des formes ».

15 mars : Juliane Vogel, professeure à l’Université de Konstanz, directrice d’étude invitée EHESS),  « Traveling tragedy ».

29 mars : Delia Guijarro Arribas, chargée de recherche FNRS, « Du classement au reclassement : sociologie historique de l’édition jeunesse. »

5 avril : Bilan

  • Séminaires de recherche – Sociologie – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
Contacts additionnels
-
Informations pratiques

ouvert aux M1 et M2 de sociologie, arts et languages, histoire, anthropologie, philosophie...

Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous.

Réception des candidats

sur rendez-vous.

Pré-requis

formation en sciences humaines et/ou sociales.

  • Bâtiment EHESS-Condorcet
    EHESS, 2 cours des humanités 93300 Aubervilliers
    Salle 50
    annuel / bimensuel (1re/3e/5e), mardi 14:30-16:30
    du 2 novembre 2021 au 5 avril 2022
    Nombre de séances : 12

Le séminaire a abordé cette année la problématique des modalités de circulation des œuvres, en s’intéressant aux intermédiaires culturels et aux instances de diffusion et de consécration : agents artistiques et littéraires, programmateurs de musique, galeries, éditeurs, prix (le Nobel de la littérature). Alain Quemin a présenté son livre sur le monde des galeries d’art contemporain, qui produisent la valeur artistique, leur fonctionnement dans le travail avec leurs clients (entre intérêt et mise en scène du désintéressement), et sur leurs transformations récentes, dont l’internationalisation de nombre d’entre elles. Le développement professionnel de l’activité des programmateurs de salles de musique a été analysé par Myrtille Picaud à partir d’une comparaison entre Paris et Berlin, qui révèle des différences quant à leur professionnalisation et la manière d’exercer leur métier. Leurs modes d’engagement dans leur activité au pôle le moins professionnalisé favorise une forme de politisation. La profession et le travail des agents d’artistes ont été appréhendés à travers le cas de ceux qui travaillent à Hollywood par Violaine Roussel, ainsi qu’à travers celui des agents littéraires, ce qui a permis des comparaisons quant à la division du travail d’intermédiation dans les domaines du cinéma et du livre. L’émergence et la structuration de la profession d’agent littéraire permet, par ailleurs, d’étudier les modalités de circulation internationale d’un modèle professionnel selon l’approche néo-institutionnaliste de la diffusion de normes professionnelles favorisant l’isomorphisme, rectifiée à partir d’une analyse des logiques de différenciation qui caractérisent les champs de production culturelle. Cette approche combinant néo-institutionnalisme et théorie des champs s’applique aussi aux disciplines. Mais à la différence du cas des agents, la sociologie historique des disciplines met en lumière le rôle des organisations internationales (comme l’Association internationale de sociologie fondée en 1949 à l’initiative de l’Unesco) dans le développement professionnel et l’institutionnalisation académique du métier de sociologue de par le monde. Des logiques semblables s’observent dans le cas des études théâtrales étudiées par Quentin Fondu. Comme il l’a montré, l’Unesco a également joué un rôle dans la formation d’un champ théâtral transnational avec l’Institut international du théâtre. L’Unesco intervient, de même, dans l’internationalisation du sous-champ de l’édition pour la jeunesse, relayant une association fondée en 1948, l’International Board on Books for Young People (IBBY), comme l’a montré Delia Guijarro Arribas. À côté de ces instances professionnelles et de diffusion qui assurent la circulation des œuvres, des instances de consécration internationales contribuent à synchroniser les champs nationaux autour d’un événement, souvent un prix. Le cas de prix Nobel révèle que ces instances de consécration tendent à reproduire des inégalités sociales de genre et de « race », et la hiérarchie des langues. Si depuis les années 1990 on observe une plus grande diversité genrée et ethnique, les conditions d’accès à la reconnaissance internationale restent contrôlées par les éditeurs et agents basés aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne et en France. L’unification de champs transnationaux s’opère aussi par la circulation des formes. Comme pour les modèles professionnels, l’étude des conditions sociales de leur circulation requiert une méthodologie différente de celle employée pour les œuvres. Loin d’un mimétisme mécanique, cette circulation s’opère par appropriation et hybridation. La théorie du polysystème fournit des outils conceptuels adéquats, comme la notion de « répertoire ». La manière dont les formes se transforment au cours de leur circulation a été mise en lumière par Juliane Vogel (directrice d'études invitée à l’EHESS) à travers le cas de la tragédie, telle que jouée par les troupes anglaise en Allemagne aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Publications
  •  « Against Self-interest: the Codification of “Disinterestedness” as an Axiological Operator in Religion, Aesthetics, and the Ethics of Intellectual Professions », dans Historicising self-interest, sous la dir. de C. Zabel, Routledge, 2021, p. 241-260.
  • Avec T. Leperlier, « Les agents de la globalisation éditoriale : stratégies de conquête et de résistance », Réseaux, vol. 39, n° 226-227, 2021, p. 127-153.
  • « Moretti e la sociologia letteraria. Un ponte tra distant/ close reading e la teoria dei campi », dans Critica sperimentale. Franco Moretti e la letteratura, sous la dir. de  F. de Cristofaro et S. Ercolino, Studi Superiori, 2021, p. 131-148.
  • « Les formes d’engagement des écrivains : continuité et ruptures », Elfe XX-XXI [En ligne], n°10, 2021.
  • « Le champ littéraire. Penser le fait littéraire comme fait social », Histoire de la recherche contemporaine, Tome X n°1, 2021, p. 45-51.
  • « Los festivales literarios internacionales y la construcción de una autoría mundial », dans Promoción cultural y Traducción. Ferias internacionales del libro e invitados de honor, sous la dir. de C. Villarino Pardo, I. Galanes Santo et L. Alonso, Berne, Peter Lang, 2021, p. 23-39.
  • « Die Macht der Übersetzungen. Selektion und Zirkulation geisteswissenschaftlicher Bücher im Zeitalter der Globalisierung », Mittelweg, n°36, 2022, p. 48-77.
  • « Les sciences humaines et sociales, entre national et international : perspective socio-historique, l’exemple de la sociologie », Socio-logos, n°16, 2022. https://journals.openedition.org/socio-logos/5888. Traduit en arabe dans Idafat, février 2022.
  • « Un paradigme du désintéressement dans l’art. La trajectoire et l’œuvre de Pierre Guyotat », dans Pierre Guyotat, sous la dir. de in Donatien Grau, Paris, Classiques Garnier, 2022, p. 133-150.
  • « Exil et intellectuels transnationaux », Cahiers d'études germaniques, sous presse.
  • « Structural crises vs. situations of (political) crisis: A Bourdieuan approach », Rassegna Italiana di Sociologia, sous presse.