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UE248 - Pouvoirs de l’imagination. Approches historiques


Lieu et planning


  • Université Paris-Diderot
    Université Paris-Diderot, Campus Grands Moulins, 5 rue Thomas Mann 75013 Paris
    09:00-18:00, les 15 avril et 20 mai 2022

    EHESS-Raspail
    salle A05_51
    54 bd Raspail 75006 Paris

    09:00-17:00, le 18 mars 2022


Description


Dernière modification : 20 avril 2022 19:30

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Histoire
Page web
-
Langues
anglais français
Mots-clés
Histoire culturelle Histoire des sciences et des techniques Histoire intellectuelle Moyen Âge/Histoire médiévale
Aires culturelles
Europe
Intervenant·e·s

La notion d’imagination est aujourd’hui considérée comme un objet d’étude à part entière, après avoir longtemps été discréditée par la recherche scientifique. Néanmoins, dans la littérature moderne et contemporaine, l’imagination est généralement présentée de manière négative, comme une faculté mentale susceptible de provoquer l’erreur, l’illusion ou le péché. Nous voudrions aller à l’encontre de cette conception en étudiant une tradition intellectuelle et pratique alternative et méconnue : depuis les XIIe-XIIIe siècles jusqu’au début du XIXe siècle, des penseurs et des praticiens appartenant à des diverses disciplines, s’exprimant depuis des positions institutionnelles variées, ont soutenu l’idée que l’imagination possède de grands pouvoirs.

Comme l’année précédente, le séminaire fonctionnera autour de ces textes à la manière d’un atelier, et s’attachera à mettre en œuvre un travail collectif de discussion, d’analyse et de confrontation des sources sur la longue durée.

Cette année, le séminaire se tiendra à la fois en présentiel et en distanciel. Le lien de connexion et les informations concernant la salle seront envoyés aux participants inscrits sur https://participations.ehess.fr/.

Programme de l’année 2022

Vendredi 18 mars - salle A05_51, au 5e étage du 54 bd Raspail

  • 9h15-10h45 : Elizabeth Claire, Béatrice Delaurenti, Roberto Poma et Koen Vermeir, Introduction
  • 11h-12h30 : Roberto Poma (Paris, UPEC, Lis), « Mélancolie et pouvoirs de l'imagination »
  • 13h45-15h15 : Luca Crisma (Paris, EPHE), « Primus motus animae extrinsecus pulsataeImaginatio et imaginarii chez Jean de Salisbury »
  • 15h30-17h : Thibaut Julian (Lyon 2, IHRIM), « Comment parler des spectacles qu’on (n’) a (pas) vus ? Imagination et témoignage (France, XVIIIe siècle) »

Vendredi 15 avril  - salle 412B-Rothko, bâtiment Condorcet, entrée 4 rue Elsa Morante ou 10 rue Léonie Duquet

  • 9h15-10h45 : Thibault Miguet (Paris, UPEC, Lis), « Quelques pouvoirs de l'imagination dans la médecine arabe médiévale et sa réception en grec : le Viatique du voyageur d'Ibn al-Ǧazzār et le Kitāb al-malakī d'Al-Maǧūsī »
  • 11h-12h30 : Sonia Gentili (Sapienza Università di Roma / IEA, Paris), « Force et limites de l'image poétique : une idée de longue durée »
  • ·13h45-15h15 : Clément Duyck (Paris, UPEC, Lis), « L'imagination mystique (France, XVIIe s.) »
  • 15h30-17h : Flavia Buzzetta (Hambourg, Maimonides Center for Advanced Studies), « Imagination et kabbale chez Pierleone da Spoleto »

Vendredi 20 mai - salle B4-01, au 4e étage du 54 bd Raspail

  • 9h15-12h30 : Elizabeth Claire, Béatrice Delaurenti, Roberto Poma et Koen Vermeir, L’imagination et le corps, atelier autour d’un livre en préparation
  • 13h45-15h15 : Violaine Giocomotto-Charra (Université de Bordeaux Montaigne, Centre Montaigne) : « L'imagination vulgarisée : traités de l'âme et textes médicaux en français à la fin du XVIe siècle »
  • 15h30-17h : Dominique Brancher (Université de Bâle), « Quand l’imagination vous prend au mot. Les risques de la contrefaçon » (en visio-conférence)

Master


  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture

Renseignements


Contacts additionnels
elizabeth.claire@ehess.fr
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants

merci de prendre contact avec les organisateurs par courriel.

Réception des candidats

sur rendez-vous.

Pré-requis
-

Compte rendu


Le séminaire que j’organise avec Élizabeth Claire, Roberto Poma et Koen Vermeir, poursuit depuis plusieurs années une réflexion autour de la notion de « pouvoir de l’imagination ». Son objectif est de mettre au jour une tradition intellectuelle et pratique de longue durée, que l’on rencontre depuis le XIIIe siècle jusqu’au début du XIXe siècle chez des penseurs et des praticiens appartenant à des diverses disciplines et s’exprimant depuis des positions institutionnelles variées. Cette tradition consiste à penser l’imagination non pas de manière négative, comme une faculté mentale susceptible de provoquer l’erreur, l’illusion ou le péché, mais positivement, comme la source de grands pouvoirs aux formes et aux effets variées.

Le séminaire a pris la forme de trois journées complètes (8 h) qui se sont tenues les vendredis 18 mars, 15 avril et 20 mai 2022. Les réflexions menées dans le séminaire se sont inscrites dans un cadre chronologique étendu, du XIIIe siècle au XIXe siècle ; elles ont concerné principalement l’Europe, avec une incursion dans le monde arabe. Chaque journée a permis d’accueillir plusieurs intervenants venus présenter un corpus spécifique de sources relatives au pouvoir de l’imagination. Autour de ces textes, le séminaire a fonctionné comme un atelier de lecture ; il a été le lieu d’un travail collectif d’analyse et d’interprétation des sources.

Une partie des séances a adopté la perspective d’une histoire des sciences médiévales et modernes. Nous avons étudié la relation entre pouvoir de l’imagination, mélancolie et mal d’amour dans les écrits de deux médecins arabes du Xe siècle, Ibn al-Ǧazzār et Al-Maǧūsī, et dans leurs traductions en grec au XIIe siècle (intervention de Thibault Miguet) ; pour les XVIe-XVIIe siècle, c’est dans L’anatomie de la mélancolie du mathématicien Robert Burton (intervention de Roberto Poma)  et dans les traités de vulgarisation médicale (intervention de Violaine Giocomotto-Charra) que nous avons examiné la place faite au pouvoir de l’imagination. Dans une perspective comparable, mais du côté de l’histoire de la philosophie, les écrits de deux auteurs majeurs ont été présentés : au XIIe siècle, Jean de Salisbury développe la question des relations entre mémoire, sensation et imagination (intervention de Luca Crisma), tandis qu’au XVIe siècle, Montaigne médite sur les risques de l’imagination et sur les manières de ruser avec celle-ci (intervention de Dominique Brancher). Le séminaire nous a également conduits à questionner l’idée d’un pouvoir de l’imagination dans d’autres traditions. Dans la kabbale juive et chrétienne du XVe siècle, l’imagination intervient en tant que technique dans divers rituels afin de renforcer le pouvoir du prophète (intervention de Flavia Buzzetta). La mystique française du XVIIe siècle, à l’opposé, se montre hostile à l’imagination et la pense comme nuisible, tout en lui accordant une fonction, celle d’une puissance de dérangement (intervention de Clément Duyck). Nous avons consacré deux séances à réfléchir à la place de l’imagination dans la poésie et le théâtre : l’une portait sur la notion de mimesis abordée sur la très longue durée (intervention de Sonia Gentili), l’autre sur l’imagination créatrice des spectateurs en France au XVIIIe siècle (intervention de Thibaut Julian). Une demi-journée de séminaire, enfin, a été consacrée à un travail d’éditeur scientifique réalisé avec les étudiants. Plusieurs contributions rédigées pour un volume en préparation sur L’imagination et le corps ont été soumises à la discussion ; ce temps d’échanges a suscité un travail collectif qui s’est avéré productif et stimulant.

Publications
  • Avec Thomas Le Roux, Cultures of Contagion, Boston, MIT Press, 2021.
  • « Pietro d’Abano, Avicenne et le mauvais œil » / « Pietro d’Abano, Avicenna e il malocchio », dans Pietro il Conciliatore. Crocevia di culture, sous la dir. de Maurizio Rippa Bonati, Daniele Ronzoni, Padoue, Cleup, 2021, p. 27-53 (versions française et italienne).
  • « Yawning. Why Is Yawning Catching? Fourteenth-Century Medicine and Natural Philosophy », dans Cultures of contagion, sous la dir. de Béatrice Delaurenti et Thomas Le Roux, Boston, MIT Press, 2021, p. 326-332 [Traduction anglaise de « Bâillement. Pourquoi bâiller fait-il bâiller ? Médecine et philosophie naturelle au XIVe siècle », De la contagion, Paris, Vendémiaire, 2020, p. 51-57].
  • Avec Thomas Le Roux, « Contagion. Its History and Some Historiographical Examples from Antiquity to Today », dans Cultures of contagion, op. cit., Boston, MIT Press, 2021, p. 1-17 [Traduction anglaise de « Contagions. Histoire et usages historiens, de l’Antiquité à nos jours », dans De la contagion, Paris, Vendémiaire, p. 7-25].
  • « Fasciner par les mots », dans Ad placitum. Pour Irène Rosier-Catach, sous la dir de L. Cesalli, F. Goubier ; A. Grondeux, A. Robert, L. Valente, Aragne (Flumen spaientiae, 14), 2021, t. 1, p. 243-248.

Dernière modification : 20 avril 2022 19:30

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Histoire
Page web
-
Langues
anglais français
Mots-clés
Histoire culturelle Histoire des sciences et des techniques Histoire intellectuelle Moyen Âge/Histoire médiévale
Aires culturelles
Europe
Intervenant·e·s

La notion d’imagination est aujourd’hui considérée comme un objet d’étude à part entière, après avoir longtemps été discréditée par la recherche scientifique. Néanmoins, dans la littérature moderne et contemporaine, l’imagination est généralement présentée de manière négative, comme une faculté mentale susceptible de provoquer l’erreur, l’illusion ou le péché. Nous voudrions aller à l’encontre de cette conception en étudiant une tradition intellectuelle et pratique alternative et méconnue : depuis les XIIe-XIIIe siècles jusqu’au début du XIXe siècle, des penseurs et des praticiens appartenant à des diverses disciplines, s’exprimant depuis des positions institutionnelles variées, ont soutenu l’idée que l’imagination possède de grands pouvoirs.

Comme l’année précédente, le séminaire fonctionnera autour de ces textes à la manière d’un atelier, et s’attachera à mettre en œuvre un travail collectif de discussion, d’analyse et de confrontation des sources sur la longue durée.

Cette année, le séminaire se tiendra à la fois en présentiel et en distanciel. Le lien de connexion et les informations concernant la salle seront envoyés aux participants inscrits sur https://participations.ehess.fr/.

Programme de l’année 2022

Vendredi 18 mars - salle A05_51, au 5e étage du 54 bd Raspail

  • 9h15-10h45 : Elizabeth Claire, Béatrice Delaurenti, Roberto Poma et Koen Vermeir, Introduction
  • 11h-12h30 : Roberto Poma (Paris, UPEC, Lis), « Mélancolie et pouvoirs de l'imagination »
  • 13h45-15h15 : Luca Crisma (Paris, EPHE), « Primus motus animae extrinsecus pulsataeImaginatio et imaginarii chez Jean de Salisbury »
  • 15h30-17h : Thibaut Julian (Lyon 2, IHRIM), « Comment parler des spectacles qu’on (n’) a (pas) vus ? Imagination et témoignage (France, XVIIIe siècle) »

Vendredi 15 avril  - salle 412B-Rothko, bâtiment Condorcet, entrée 4 rue Elsa Morante ou 10 rue Léonie Duquet

  • 9h15-10h45 : Thibault Miguet (Paris, UPEC, Lis), « Quelques pouvoirs de l'imagination dans la médecine arabe médiévale et sa réception en grec : le Viatique du voyageur d'Ibn al-Ǧazzār et le Kitāb al-malakī d'Al-Maǧūsī »
  • 11h-12h30 : Sonia Gentili (Sapienza Università di Roma / IEA, Paris), « Force et limites de l'image poétique : une idée de longue durée »
  • ·13h45-15h15 : Clément Duyck (Paris, UPEC, Lis), « L'imagination mystique (France, XVIIe s.) »
  • 15h30-17h : Flavia Buzzetta (Hambourg, Maimonides Center for Advanced Studies), « Imagination et kabbale chez Pierleone da Spoleto »

Vendredi 20 mai - salle B4-01, au 4e étage du 54 bd Raspail

  • 9h15-12h30 : Elizabeth Claire, Béatrice Delaurenti, Roberto Poma et Koen Vermeir, L’imagination et le corps, atelier autour d’un livre en préparation
  • 13h45-15h15 : Violaine Giocomotto-Charra (Université de Bordeaux Montaigne, Centre Montaigne) : « L'imagination vulgarisée : traités de l'âme et textes médicaux en français à la fin du XVIe siècle »
  • 15h30-17h : Dominique Brancher (Université de Bâle), « Quand l’imagination vous prend au mot. Les risques de la contrefaçon » (en visio-conférence)
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S2-M2/S4
    Suivi et validation – semestriel mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
Contacts additionnels
elizabeth.claire@ehess.fr
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants

merci de prendre contact avec les organisateurs par courriel.

Réception des candidats

sur rendez-vous.

Pré-requis
-
  • Université Paris-Diderot
    Université Paris-Diderot, Campus Grands Moulins, 5 rue Thomas Mann 75013 Paris
    09:00-18:00, les 15 avril et 20 mai 2022

    EHESS-Raspail
    salle A05_51
    54 bd Raspail 75006 Paris

    09:00-17:00, le 18 mars 2022

Le séminaire que j’organise avec Élizabeth Claire, Roberto Poma et Koen Vermeir, poursuit depuis plusieurs années une réflexion autour de la notion de « pouvoir de l’imagination ». Son objectif est de mettre au jour une tradition intellectuelle et pratique de longue durée, que l’on rencontre depuis le XIIIe siècle jusqu’au début du XIXe siècle chez des penseurs et des praticiens appartenant à des diverses disciplines et s’exprimant depuis des positions institutionnelles variées. Cette tradition consiste à penser l’imagination non pas de manière négative, comme une faculté mentale susceptible de provoquer l’erreur, l’illusion ou le péché, mais positivement, comme la source de grands pouvoirs aux formes et aux effets variées.

Le séminaire a pris la forme de trois journées complètes (8 h) qui se sont tenues les vendredis 18 mars, 15 avril et 20 mai 2022. Les réflexions menées dans le séminaire se sont inscrites dans un cadre chronologique étendu, du XIIIe siècle au XIXe siècle ; elles ont concerné principalement l’Europe, avec une incursion dans le monde arabe. Chaque journée a permis d’accueillir plusieurs intervenants venus présenter un corpus spécifique de sources relatives au pouvoir de l’imagination. Autour de ces textes, le séminaire a fonctionné comme un atelier de lecture ; il a été le lieu d’un travail collectif d’analyse et d’interprétation des sources.

Une partie des séances a adopté la perspective d’une histoire des sciences médiévales et modernes. Nous avons étudié la relation entre pouvoir de l’imagination, mélancolie et mal d’amour dans les écrits de deux médecins arabes du Xe siècle, Ibn al-Ǧazzār et Al-Maǧūsī, et dans leurs traductions en grec au XIIe siècle (intervention de Thibault Miguet) ; pour les XVIe-XVIIe siècle, c’est dans L’anatomie de la mélancolie du mathématicien Robert Burton (intervention de Roberto Poma)  et dans les traités de vulgarisation médicale (intervention de Violaine Giocomotto-Charra) que nous avons examiné la place faite au pouvoir de l’imagination. Dans une perspective comparable, mais du côté de l’histoire de la philosophie, les écrits de deux auteurs majeurs ont été présentés : au XIIe siècle, Jean de Salisbury développe la question des relations entre mémoire, sensation et imagination (intervention de Luca Crisma), tandis qu’au XVIe siècle, Montaigne médite sur les risques de l’imagination et sur les manières de ruser avec celle-ci (intervention de Dominique Brancher). Le séminaire nous a également conduits à questionner l’idée d’un pouvoir de l’imagination dans d’autres traditions. Dans la kabbale juive et chrétienne du XVe siècle, l’imagination intervient en tant que technique dans divers rituels afin de renforcer le pouvoir du prophète (intervention de Flavia Buzzetta). La mystique française du XVIIe siècle, à l’opposé, se montre hostile à l’imagination et la pense comme nuisible, tout en lui accordant une fonction, celle d’une puissance de dérangement (intervention de Clément Duyck). Nous avons consacré deux séances à réfléchir à la place de l’imagination dans la poésie et le théâtre : l’une portait sur la notion de mimesis abordée sur la très longue durée (intervention de Sonia Gentili), l’autre sur l’imagination créatrice des spectateurs en France au XVIIIe siècle (intervention de Thibaut Julian). Une demi-journée de séminaire, enfin, a été consacrée à un travail d’éditeur scientifique réalisé avec les étudiants. Plusieurs contributions rédigées pour un volume en préparation sur L’imagination et le corps ont été soumises à la discussion ; ce temps d’échanges a suscité un travail collectif qui s’est avéré productif et stimulant.

Publications
  • Avec Thomas Le Roux, Cultures of Contagion, Boston, MIT Press, 2021.
  • « Pietro d’Abano, Avicenne et le mauvais œil » / « Pietro d’Abano, Avicenna e il malocchio », dans Pietro il Conciliatore. Crocevia di culture, sous la dir. de Maurizio Rippa Bonati, Daniele Ronzoni, Padoue, Cleup, 2021, p. 27-53 (versions française et italienne).
  • « Yawning. Why Is Yawning Catching? Fourteenth-Century Medicine and Natural Philosophy », dans Cultures of contagion, sous la dir. de Béatrice Delaurenti et Thomas Le Roux, Boston, MIT Press, 2021, p. 326-332 [Traduction anglaise de « Bâillement. Pourquoi bâiller fait-il bâiller ? Médecine et philosophie naturelle au XIVe siècle », De la contagion, Paris, Vendémiaire, 2020, p. 51-57].
  • Avec Thomas Le Roux, « Contagion. Its History and Some Historiographical Examples from Antiquity to Today », dans Cultures of contagion, op. cit., Boston, MIT Press, 2021, p. 1-17 [Traduction anglaise de « Contagions. Histoire et usages historiens, de l’Antiquité à nos jours », dans De la contagion, Paris, Vendémiaire, p. 7-25].
  • « Fasciner par les mots », dans Ad placitum. Pour Irène Rosier-Catach, sous la dir de L. Cesalli, F. Goubier ; A. Grondeux, A. Robert, L. Valente, Aragne (Flumen spaientiae, 14), 2021, t. 1, p. 243-248.