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UE198 - Histoire sociale, économique et institutionnelle de la Chine moderne (XVe-XXe siècle)


Lieu et planning


  • Bâtiment EHESS-Condorcet
    EHESS, 2 cours des humanités 93300 Aubervilliers
    Salle A302
    annuel / bimensuel (2e/4e), jeudi 14:30-17:30
    du 25 novembre 2021 au 24 mars 2022
    Nombre de séances : 8


Description


Dernière modification : 24 novembre 2021 08:27

Type d'UE
Séminaires DR/CR
Disciplines
Histoire
Page web
-
Langues
chinois français
Mots-clés
Administration Archives Droit, normes et société Histoire du droit Histoire économique et sociale Institutions Urbaines (études) Ville
Aires culturelles
Asie Asie orientale Chine
Intervenant·e·s
  • Luca Gabbiani [référent·e]   directeur d'études, EFEO / Centre d'études sur la Chine moderne et contemporaine (CCJ-CECMC)

Ce séminaire se propose d’aborder l’histoire de la Chine moderne dans ses dimensions sociale, économique et institutionnelle. Une part de l’enseignement sera consacrée à une introduction générale aux grandes catégories de sources et aux outils de travail ainsi qu’aux débats historiographiques qui ont marqué l’évolution de ce champ de l’histoire chinoise. Par ailleurs, nous poursuivrons l’étude sous l'angle juridique de la question de l'immobilier et du bâti en milieu urbain sous la dynastie des Qing (1644-1911).

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


  • Séminaires de recherche – Études asiatiques-Histoire et sciences sociales : terrains, textes et images – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – exposé oral, fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – exposé oral, fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – exposé oral, fiche de lecture

Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques

Luca Gabbiani, École française d'Extrême-Orient, 22 av. du Président Wilson, 75116 Paris.

Le séminaire a lieu les 2e et 4e jeudi du mois, de 14 h à 17 h.

Direction de travaux des étudiants

pour une inscription en master, une lettre de motivation est demandée aux étudiants. Pour une inscription en thèse, la lettre de motivation sera accompagnée d'un projet de recherche d'une dizaine de pages.

Direction des travaux sur rendez-vous.

Réception des candidats

sur rendez-vous pris par courriel.

Pré-requis

connaissance du chinois classique recommandée.


Compte rendu


Comme l’an dernier, la première partie de chaque séance a été consacrée à une discussion impliquant l’ensemble des participants autour de la lecture de chapitres successifs de la Cambridge History of China, volume 9-1 (The Qing Empire to 1800, part 1), chapitres qui étaient assignés en lecture pour chaque séance. La seconde partie du séminaire a été consacrée à la poursuite de notre travail sur l’analyse des lois de la dynastie Qing consacrées à la contrefaçon de sceaux et d’almanachs officiels. Après avoir finalisé la lecture et la traduction des articles insérés dans l’édition de 1740 du Code des Grands Qing (loi et articles additionnels), en nous appuyant sur les commentaires que des juristes comme Shen Zhiqi (?-?) ont consacrés à ces textes de loi, nous avons procédé à la comparaison de l’état du droit en matière de contrefaçons entre le milieu du XVIIIe siècle et la fin du XIXe siècle. Pour cela nous avons eu recours à la version du Code pénal contenue dans le Duli cunyi de Xue Yunsheng (1820-1900).  Ce travail nous a permis de mettre en lumière l’évolution de la législation au fil du temps, et en particulier l’accent croissant mis sur la seule contrefaçon des sceaux de la fonction publique dans la législation adoptée entre la seconde moitié du XVIIIe siècle et le milieu du siècle suivant. Ces analyses nous ont aussi conduits à souligner la sophistication croissante de cette législation, notamment pour ce qui concerne la question du degré de responsabilité pénale des divers acteurs pouvant être impliqués dans ce genre d’affaire, depuis le coupable principal, à l’origine du plan criminel et tête pensante de sa réalisation, en passant par ses complices, et jusqu’à l’individu ayant matériellement réalisé la contrefaçon. Cette évolution est évidemment à mettre en relation avec la complexité croissante de ces affaires, et le nombre toujours plus important des individus impliqués, dont nous avons vu des exemples frappants au cours de la lecture des archives judiciaires dans ce séminaire pendant les années 2019-2021. Pour terminer, nous nous sommes tournés vers la lecture des passages consacrés à la loi sur les contrefaçons et ses divers articles dans le Da Qing lüli genyuan (édition de 1871). L’ouvrage, originellement compilé dans les bureaux du ministère des Châtiments (Xingbu), à Pékin, offre une vue détaillée du processus législatif. L’analyse des passages en question nous a permis nos seulement d’affiner notre compréhension de l’évolution de la législation, mais aussi de mettre en lumière les connaissances et les techniques qui présidaient à la fabrique des lois au sein des instances administratives qui en avaient la charge.

Précisons enfin que le séminaire de cette année a été accompagné de six séances ad hoc d’une durée de deux heures qui se sont tenues les mardis en fin d’après-midi à la Cité internationale universitaire de Paris entre janvier et juin 2022, au cours desquelles six des participants du séminaire (masterants et plus encore doctorants) nous ont présenté leurs travaux de recherche. Cet « atelier des doctorants » sera proposé à nouveau l’an prochain.

Dernière modification : 24 novembre 2021 08:27

Type d'UE
Séminaires DR/CR
Disciplines
Histoire
Page web
-
Langues
chinois français
Mots-clés
Administration Archives Droit, normes et société Histoire du droit Histoire économique et sociale Institutions Urbaines (études) Ville
Aires culturelles
Asie Asie orientale Chine
Intervenant·e·s
  • Luca Gabbiani [référent·e]   directeur d'études, EFEO / Centre d'études sur la Chine moderne et contemporaine (CCJ-CECMC)

Ce séminaire se propose d’aborder l’histoire de la Chine moderne dans ses dimensions sociale, économique et institutionnelle. Une part de l’enseignement sera consacrée à une introduction générale aux grandes catégories de sources et aux outils de travail ainsi qu’aux débats historiographiques qui ont marqué l’évolution de ce champ de l’histoire chinoise. Par ailleurs, nous poursuivrons l’étude sous l'angle juridique de la question de l'immobilier et du bâti en milieu urbain sous la dynastie des Qing (1644-1911).

Le programme détaillé n'est pas disponible.

  • Séminaires de recherche – Études asiatiques-Histoire et sciences sociales : terrains, textes et images – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – exposé oral, fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire du monde/histoire des mondes – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – exposé oral, fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Histoire-Histoire et sciences sociales – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – exposé oral, fiche de lecture
Contacts additionnels
-
Informations pratiques

Luca Gabbiani, École française d'Extrême-Orient, 22 av. du Président Wilson, 75116 Paris.

Le séminaire a lieu les 2e et 4e jeudi du mois, de 14 h à 17 h.

Direction de travaux des étudiants

pour une inscription en master, une lettre de motivation est demandée aux étudiants. Pour une inscription en thèse, la lettre de motivation sera accompagnée d'un projet de recherche d'une dizaine de pages.

Direction des travaux sur rendez-vous.

Réception des candidats

sur rendez-vous pris par courriel.

Pré-requis

connaissance du chinois classique recommandée.

  • Bâtiment EHESS-Condorcet
    EHESS, 2 cours des humanités 93300 Aubervilliers
    Salle A302
    annuel / bimensuel (2e/4e), jeudi 14:30-17:30
    du 25 novembre 2021 au 24 mars 2022
    Nombre de séances : 8

Comme l’an dernier, la première partie de chaque séance a été consacrée à une discussion impliquant l’ensemble des participants autour de la lecture de chapitres successifs de la Cambridge History of China, volume 9-1 (The Qing Empire to 1800, part 1), chapitres qui étaient assignés en lecture pour chaque séance. La seconde partie du séminaire a été consacrée à la poursuite de notre travail sur l’analyse des lois de la dynastie Qing consacrées à la contrefaçon de sceaux et d’almanachs officiels. Après avoir finalisé la lecture et la traduction des articles insérés dans l’édition de 1740 du Code des Grands Qing (loi et articles additionnels), en nous appuyant sur les commentaires que des juristes comme Shen Zhiqi (?-?) ont consacrés à ces textes de loi, nous avons procédé à la comparaison de l’état du droit en matière de contrefaçons entre le milieu du XVIIIe siècle et la fin du XIXe siècle. Pour cela nous avons eu recours à la version du Code pénal contenue dans le Duli cunyi de Xue Yunsheng (1820-1900).  Ce travail nous a permis de mettre en lumière l’évolution de la législation au fil du temps, et en particulier l’accent croissant mis sur la seule contrefaçon des sceaux de la fonction publique dans la législation adoptée entre la seconde moitié du XVIIIe siècle et le milieu du siècle suivant. Ces analyses nous ont aussi conduits à souligner la sophistication croissante de cette législation, notamment pour ce qui concerne la question du degré de responsabilité pénale des divers acteurs pouvant être impliqués dans ce genre d’affaire, depuis le coupable principal, à l’origine du plan criminel et tête pensante de sa réalisation, en passant par ses complices, et jusqu’à l’individu ayant matériellement réalisé la contrefaçon. Cette évolution est évidemment à mettre en relation avec la complexité croissante de ces affaires, et le nombre toujours plus important des individus impliqués, dont nous avons vu des exemples frappants au cours de la lecture des archives judiciaires dans ce séminaire pendant les années 2019-2021. Pour terminer, nous nous sommes tournés vers la lecture des passages consacrés à la loi sur les contrefaçons et ses divers articles dans le Da Qing lüli genyuan (édition de 1871). L’ouvrage, originellement compilé dans les bureaux du ministère des Châtiments (Xingbu), à Pékin, offre une vue détaillée du processus législatif. L’analyse des passages en question nous a permis nos seulement d’affiner notre compréhension de l’évolution de la législation, mais aussi de mettre en lumière les connaissances et les techniques qui présidaient à la fabrique des lois au sein des instances administratives qui en avaient la charge.

Précisons enfin que le séminaire de cette année a été accompagné de six séances ad hoc d’une durée de deux heures qui se sont tenues les mardis en fin d’après-midi à la Cité internationale universitaire de Paris entre janvier et juin 2022, au cours desquelles six des participants du séminaire (masterants et plus encore doctorants) nous ont présenté leurs travaux de recherche. Cet « atelier des doctorants » sera proposé à nouveau l’an prochain.