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UE142 - Les outils sociologiques de Pierre Bourdieu


Lieu et planning


  • Campus Condorcet-Centre de colloques
    Centre de colloques, Cours des humanités 93300 Aubervilliers
    Salle 3.07
    annuel / bimensuel (2e/4e), mardi 10:30-12:30
    du 9 novembre 2021 au 24 mai 2022
    Nombre de séances : 12


Description


Dernière modification : 30 mars 2022 13:13

Type d'UE
Enseignements fondamentaux de master
Disciplines
Sociologie
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Classes sociales Enquêtes Histoire intellectuelle Méthodes et techniques des sciences sociales Sociologie
Aires culturelles
-
Intervenant·e·s
  • Dominique Marchetti [référent·e]   directeur de recherche, CNRS / Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP)
  • Louis Pinto   directeur de recherche (émérite), CNRS / Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP)

Il ne s’agit pas d’un séminaire de recherche mais d’un enseignement surtout destiné aux étudiants, de niveau master et de doctorat. Son intention principale est pédagogique : l’objectif en est de faire connaître la sociologie de  Pierre Bourdieu qui, trop souvent, est approchée à travers des résumés, des approximations, des débats irréels et imprécis. Cette familiarisation avec l’œuvre devra être réalisée par la pratique, c’est-à-dire par la confrontation avec des travaux empiriques où les notions sont réellement employées. Bien entendu, rien n’empêche de faire aussi appel à des textes plus théoriques de Bourdieu, mais toujours dans le souci d’en montrer la portée et l’intérêt pour la recherche.

Mardi 9 novembre : Séance introductive

  • Louis Pinto, Situation de l’œuvre (contexte historique, héritages scientifiques, présupposés philosophiques)

Mardi 23 novembre : Louis Pinto, « Les usages du concept d’habitus »

Mardi 14 décembre : Dominique Marchetti, « Les usages du concept de champ »

Mardi 11 janvier : Louis Pinto, « Les usages du concept de capital »

Mardi 25 janvier : Johan Heilbron (CNRS, Centre européen de sociologie et de science politique), « L’internationalisation des champs ou La circulation internationale des biens symboliques : le cas des traductions »

Mardi 8 février : Julien Duval (CNRS, Centre européen de sociologie et de science politique), « Essai de construction d’un champ spécifique transnational. Le cas du cinéma »

Mardi 22 février : Louis Pinto, « La réflexivité sociologique »

Mardi 8 mars : Mathieu Hauchecorne (Université Paris 8, Institut universitaire de France, Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris-LAPTOP), « La circulation des idées entre champs »

Mardi 22 mars : Antoine Roger (Sciences Po Bordeaux, Centre Émile Durkheim), « Utiliser la théorie des champs pour étudier le capitalisme : enjeux et difficultés »

Mardi 12 avril : Nicolas Mariot (CNRS, Centre européen de sociologie et de science politique), « Les intellectuels et le peuple »

Vendredi 13 mai (salle AS1_08, 54 bd Raspail 75006 Paris) : Pierre-Emmanuel Sorignet (Université de Lausanne, Laboratoire capitalisme, culture et sociétés), Nicolas Spire (Sociologue du travail, cabinet Aptéis), « Que faire du "mépris de classe" ? »

Mardi 24 mai : Séance avec les étudiants


Master


  • Ateliers de lecture – Sociologie – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture

Renseignements


Contacts additionnels
dominique.marchetti@cnrs.fr louis.pinto@cnrs.fr
Informations pratiques

Les deux enseignants peuvent être contactés par courriel aux deux adresses mentionnées ci-dessus.

Direction de travaux des étudiants

les étudiants peuvent prendre rendez-vous par courriel pour le suivi de leurs travaux.

Réception des candidats

Sur rendez-vous par courriel.

Pré-requis

Les étudiants doivent accompagner leur demande d'un CV et d'un projet de recherche écrit.


Compte rendu


Il ne s’agit pas d’un séminaire de recherche mais d’un enseignement surtout destiné aux étudiants, de niveau master et de doctorat. Son intention principale est pédagogique : l’objectif est en effet de faire connaître la sociologie de Pierre Bourdieu qui, trop souvent, est approchée à travers des résumés, des approximations, des débats imprécis. Cette familiarisation avec l’œuvre est réalisée par la pratique, c’est-à-dire par la confrontation avec des travaux empiriques où les notions sont réellement employées. Bien entendu, si rien n’empêche de faire aussi appel à des textes plus théoriques de Bourdieu, c’est toujours dans le souci d’en montrer la portée et l’intérêt pour la recherche.

Les cinq premières séances ont permis de présenter, d’une part, une contextualisation historique des travaux de Pierre Bourdieu et, d’autre part, une série de concepts clés (champ, capital, habitus) visant à familiariser les étudiants avec l’œuvre de l’auteur, à leur donner des lectures possibles en fonction de leurs intérêts de recherche. Ces premiers repères entendent favoriser une appropriation de ces outils sociologiques à partir du cours et de références bibliographiques. Il en va de même de la séance consacrée à la réflexivité.

Les autres volets du séminaire ont pour objectif de donner à voir des usages concrets dans la pratique de recherche des outils de la sociologie relationnelle et de répondre aux questions récurrentes à leur propos. Ainsi, deux séances ont été consacrées à la question de l'internationalisation des champs : l'une générale a permis de faire le point sur les travaux (Johan Heilbron), l'autre plus concrète a porté sur la construction d’un champ spécifique transnational à travers le cas du cinéma (Julien Duval). La question des circulations entre les univers sociaux (à travers l'exemple des idées intellectuelles étudié par Mathieu Hauchecorne), des relations qu'ils entretiennent (via l'analyse du capitalisme proposée par Antoine Roger) ont été traitées. Deux séances ont abordé les rapports entre les groupes sociaux : Nicolas Mariot est revenu sur ses travaux sur les rapports entre les « intellectuels » et « le peuple » durant la Première Guerre mondiale, Pierre-Emmanuel Sorignet et Nicolas Spire ont montré l'intérêt de la notion de mépris de classe.

Enfin, comme les années précédentes, la dernière séance du séminaire a permis aux étudiants de présenter les appropriations ou non de ces outils dans le cadre de leur recherche de master et/ou de doctorat.

Dernière modification : 30 mars 2022 13:13

Type d'UE
Enseignements fondamentaux de master
Disciplines
Sociologie
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Classes sociales Enquêtes Histoire intellectuelle Méthodes et techniques des sciences sociales Sociologie
Aires culturelles
-
Intervenant·e·s
  • Dominique Marchetti [référent·e]   directeur de recherche, CNRS / Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP)
  • Louis Pinto   directeur de recherche (émérite), CNRS / Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP)

Il ne s’agit pas d’un séminaire de recherche mais d’un enseignement surtout destiné aux étudiants, de niveau master et de doctorat. Son intention principale est pédagogique : l’objectif en est de faire connaître la sociologie de  Pierre Bourdieu qui, trop souvent, est approchée à travers des résumés, des approximations, des débats irréels et imprécis. Cette familiarisation avec l’œuvre devra être réalisée par la pratique, c’est-à-dire par la confrontation avec des travaux empiriques où les notions sont réellement employées. Bien entendu, rien n’empêche de faire aussi appel à des textes plus théoriques de Bourdieu, mais toujours dans le souci d’en montrer la portée et l’intérêt pour la recherche.

Mardi 9 novembre : Séance introductive

  • Louis Pinto, Situation de l’œuvre (contexte historique, héritages scientifiques, présupposés philosophiques)

Mardi 23 novembre : Louis Pinto, « Les usages du concept d’habitus »

Mardi 14 décembre : Dominique Marchetti, « Les usages du concept de champ »

Mardi 11 janvier : Louis Pinto, « Les usages du concept de capital »

Mardi 25 janvier : Johan Heilbron (CNRS, Centre européen de sociologie et de science politique), « L’internationalisation des champs ou La circulation internationale des biens symboliques : le cas des traductions »

Mardi 8 février : Julien Duval (CNRS, Centre européen de sociologie et de science politique), « Essai de construction d’un champ spécifique transnational. Le cas du cinéma »

Mardi 22 février : Louis Pinto, « La réflexivité sociologique »

Mardi 8 mars : Mathieu Hauchecorne (Université Paris 8, Institut universitaire de France, Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris-LAPTOP), « La circulation des idées entre champs »

Mardi 22 mars : Antoine Roger (Sciences Po Bordeaux, Centre Émile Durkheim), « Utiliser la théorie des champs pour étudier le capitalisme : enjeux et difficultés »

Mardi 12 avril : Nicolas Mariot (CNRS, Centre européen de sociologie et de science politique), « Les intellectuels et le peuple »

Vendredi 13 mai (salle AS1_08, 54 bd Raspail 75006 Paris) : Pierre-Emmanuel Sorignet (Université de Lausanne, Laboratoire capitalisme, culture et sociétés), Nicolas Spire (Sociologue du travail, cabinet Aptéis), « Que faire du "mépris de classe" ? »

Mardi 24 mai : Séance avec les étudiants

  • Ateliers de lecture – Sociologie – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – fiche de lecture
Contacts additionnels
dominique.marchetti@cnrs.fr louis.pinto@cnrs.fr
Informations pratiques

Les deux enseignants peuvent être contactés par courriel aux deux adresses mentionnées ci-dessus.

Direction de travaux des étudiants

les étudiants peuvent prendre rendez-vous par courriel pour le suivi de leurs travaux.

Réception des candidats

Sur rendez-vous par courriel.

Pré-requis

Les étudiants doivent accompagner leur demande d'un CV et d'un projet de recherche écrit.

  • Campus Condorcet-Centre de colloques
    Centre de colloques, Cours des humanités 93300 Aubervilliers
    Salle 3.07
    annuel / bimensuel (2e/4e), mardi 10:30-12:30
    du 9 novembre 2021 au 24 mai 2022
    Nombre de séances : 12

Il ne s’agit pas d’un séminaire de recherche mais d’un enseignement surtout destiné aux étudiants, de niveau master et de doctorat. Son intention principale est pédagogique : l’objectif est en effet de faire connaître la sociologie de Pierre Bourdieu qui, trop souvent, est approchée à travers des résumés, des approximations, des débats imprécis. Cette familiarisation avec l’œuvre est réalisée par la pratique, c’est-à-dire par la confrontation avec des travaux empiriques où les notions sont réellement employées. Bien entendu, si rien n’empêche de faire aussi appel à des textes plus théoriques de Bourdieu, c’est toujours dans le souci d’en montrer la portée et l’intérêt pour la recherche.

Les cinq premières séances ont permis de présenter, d’une part, une contextualisation historique des travaux de Pierre Bourdieu et, d’autre part, une série de concepts clés (champ, capital, habitus) visant à familiariser les étudiants avec l’œuvre de l’auteur, à leur donner des lectures possibles en fonction de leurs intérêts de recherche. Ces premiers repères entendent favoriser une appropriation de ces outils sociologiques à partir du cours et de références bibliographiques. Il en va de même de la séance consacrée à la réflexivité.

Les autres volets du séminaire ont pour objectif de donner à voir des usages concrets dans la pratique de recherche des outils de la sociologie relationnelle et de répondre aux questions récurrentes à leur propos. Ainsi, deux séances ont été consacrées à la question de l'internationalisation des champs : l'une générale a permis de faire le point sur les travaux (Johan Heilbron), l'autre plus concrète a porté sur la construction d’un champ spécifique transnational à travers le cas du cinéma (Julien Duval). La question des circulations entre les univers sociaux (à travers l'exemple des idées intellectuelles étudié par Mathieu Hauchecorne), des relations qu'ils entretiennent (via l'analyse du capitalisme proposée par Antoine Roger) ont été traitées. Deux séances ont abordé les rapports entre les groupes sociaux : Nicolas Mariot est revenu sur ses travaux sur les rapports entre les « intellectuels » et « le peuple » durant la Première Guerre mondiale, Pierre-Emmanuel Sorignet et Nicolas Spire ont montré l'intérêt de la notion de mépris de classe.

Enfin, comme les années précédentes, la dernière séance du séminaire a permis aux étudiants de présenter les appropriations ou non de ces outils dans le cadre de leur recherche de master et/ou de doctorat.