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UE1037 - Appropriation des savoirs des « sciences affectives » à travers le jeu


Lieu et planning


  • Autre lieu Paris
    Lab School Network, 46 rue de Montreuil 75011 Paris
    annuel / mensuel (2e), mercredi 14:00-17:00
    du 10 novembre 2021 au 9 juin 2022
    Nombre de séances : 8


Description


Dernière modification : 4 novembre 2021 16:27

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Psychologie et sciences cognitives
Page web
-
Langues
anglais français
Mots-clés
Affects Éducation Enfance Psychologie Santé
Aires culturelles
-
Intervenant·e·s
  • Pascale Haag [référent·e]   maîtresse de conférences, EHESS / Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (IRIS)
  • Stéphanie Dubal   chargée de recherche, CNRS
  • Marlène Martin   doctorante, Université de Caen Normandie

Dans le prolongement du séminaire Circulations et appropriations des savoirs des « sciences affectives » dans l’éducation qui s’est tenu en 2020-2021, nous nous intéresserons cette année à la fonction du jeu dans le développement des compétences socio-émotionnelles de l’enfant, et en particulier celui de la régulation émotionnelle. En effet, la capacité à réguler ses émotions est associée à une adaptation sociale et à des résultats scolaires satisfaisants, ainsi que, plus largement, à un fonctionnement interpersonnel favorable tout au long de la vie (Taylor, 2017 ; Pacella & López-Pérez, 2018).

Parallèlement à l’analyse de travaux existants, ce séminaire se propose de contribuer à la réflexion sur le « contrat sciences-société » (Barré, 2017) en servant de cadre à une une recherche-action participative associant des chercheurs, des acteurs éducatifs et des élèves. Le jeu Feelings, outil de médiation élaboré par Vincent Bidault et Jean-Louis Roubira à destination des professionnels de l'éducation et de santé afin de développer la connaissance des émotions et l’empathie,  servira de point de départ à cette démarche.

10 novembre 2021: Georges Chapouthier (CNRS) –  La psychologie animale entre cognition et émotion et cadrage – Quels jeux pour quels apprentissages ?

8 décembre 2021 : Mathieu Point (université du Québec à Trois Rivières) – Le jeu en petite enfance au Québec : entre programmes et pratiques

9 février 2022 : Moira Mikolajczak (UC Louvain) – Les compétences émotionnelles

9 mars 2022 : Jan Plass (New York University) – Emotional foundations of game-based learning

La suite du programme sera communiquée ultérieurement.


Master


  • Séminaires de recherche – Études politiques – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu, exposé oral, fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Savoirs en sociétés-Histoire des sciences, des techniques et des savoirs – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
    MCC – exposé oral, contrôle continu, fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Savoirs en sociétés-Santé, médecine et questions sociales – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
    MCC – exposé oral, contrôle continu, fiche de lecture

Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats

Sur rendez-vous.

Pré-requis

Connaissance de l'anglais souhaitée.


Compte rendu


Notre séminaire s’est intéressé cette année à la fonction du jeu dans le développement des compétences socio-émotionnelles de l’enfant.

La première séance a été consacrée, plus largement, à la place du jeu dans le règne animal. Georges Chapouthier (CNRS) a donné un aperçu de ses travaux à partir d’une approche phylogénétique, montrant que le jeu – un comportement largement observé chez les mammifères et les oiseaux, mais aussi chez les poissons et les reptilesn’est pas de contribuer à la survie immédiate, mais qu’il a pour fonction de contribuer à la maturation cérébrale, en favorisant le guidage neuronal pendant une période de développement et la construction des fonctions cérébrales supérieures. Les différents types de jeu – locomoteurs, sociaux, avec un objet… – ont également des fonctions de socialisation, de réduction du stress, et permettent de s’entraîner au monde dans un environnement sécurisé, en élargissant le répertoire des réponses comportementales.

Dans une séance sur le jeu dans la petite enfance, Mathieu Point (Université du Québec à Trois rivières) a abordé les enjeux actuels entourant la place du jeu dans l'éducation des enfants de 3 à 6 ans au Québec. Son regard s’est porté sur les programmes éducatifs et sur les pratiques des professionnelles de la petite enfance. Plus particulièrement, les perceptions des éducatrices quant au jeu libre, aux obstacles et facilitateurs à la mise en place de périodes de jeu libre au quotidien, la prise de risque et les jeux en extérieur ont été discutées à partir de résultats de recherche.

Quatre séances ont ensuite été dévolues aux compétences sociales et émotionnelles, à leurs fonctions et au rôle du jeu dans leur développement.

Moira Mikolajczak (UC Louvain) a montré que les fonctions adaptatives des émotions requièrent des compétences  d’identification, de compréhension, d’utilisation, d’expression et de régulation de ses propres émotions et de celles d’autrui. Ces compétences influencent la performance, la santé mentale, physique, et les relations sociales, et on notamment un effet sur les performances scolaires.

Édouard Gentaz et Sophie Richard (Université de Genève) ont montré dans quelles conditions le jeu pouvait constituer un outil de soutien au développement des compétences sociales et émotionnelles et consolider les compétences scolaires. En particulier, le jeu de faire semblant impacte favorablement le développement cognitif chez les jeunes enfants jusqu’à 6 ans (par exemple la décentration cognitive, les représentations mentales, et l'autorégulation) et le développement socio-affectif (régulation, compréhension des émotions, et compétences sociales).

Alexandra Zaharia (Université de Genève) s’est intéressée à l’évolution des jeux au cours du développement de l’enfant – des jeux sensori-moteurs aux jeux symboliques (par exemple, faire semblant) et aux jeux de règles. Elle a présenté les bénéfices du jeu dans différentes sphères : dans le domaine physique, l’activité ludique favorise aussi bien le développement cérébral que le développement musculaire et contribue à l’amélioration des fonctions cognitives ; dans le domaine social, il favorise la résolution de conflits, la négociation, la collaboration et dans le domaine émotionnel, l’expérience des émotions positives et la régulation des émotions.

Enfin, Christelle Paillard et Marina Pasquet (CHU de Poitiers) ont partagé leur expérience de l’utilisation du jeu Feelings dans le cadre clinique d’une maison de réhabilitation psycho sociale, auprès d’une population de jeunes adultes en situation de psychose. Douze séances sur les processus emotionnels et la cognition sociale ont permis aux patients de progresser dans l’affirmation de soi et la reconnaissance d’un autre différencié.

Le cas spécifique du jeu vidéo été examiné lors de l’intervention de Jan Plass (NYU). À partir de travaux sur les liens entre émotions et apprentissages – Control value theory of academic emotions (Pekrun 2000) ; Integrated cognitive-affective theory of learning with media (Plass & Kaplan 2016) ; Integrated model of emotion in game based learning (Loderer, Pekrun & Plass, 2020) – il a montré comment la conception de jeu recourt à une large palette de caractéristiques de conception dans le but d'induire des émotions chez l'apprenant et d’optimiser l'apprentissage sans ajouter à la charge cognitive de traitement.

Le séminaire s’est clôturé par une journée d’étude organisée en collaboration avec le Lab School Network dans le cadre du projet européen LabSchoolsEurope : Émotions, arts, compétences du XXIe siècle et démocratie à l’école.

Publications
  • Avec S. Colinet, « Les émotions des élèves à l’école au XXIe siècle : quels enjeux ? », Tréma. Revue internationale en sciences de l’éducation et didactique, 2022, https://journals.openedition.org/trema/7178
  • Avec S. Colinet, « Les émotions des élèves à l’école au XXIe siècle : quels enjeux ? », Tréma, 57, 2022, http://journals.openedition.org/trema/7423.
  • Avec N. Duval-Valachs et M. Martin, « Remote democracy : Listening to students’ voice in challenging times », dans Unlocking Research : Unleashing Children’s Voices in Democratic Primary Education, sous la dir. de J. Flutter, J. Biddulph, et L. Rolls, 2022, Éd. Routledge. 
  • Avec T. Fantoni et S. Dubal, « Fostering Engagement, Reflexivity, and 21st-Century Skills in Middle School: A Pilot Collaborative Action Research on Identity Formation with Adolescent Co-Researchers », Journal of Intelligence, 10(3), 64, 2022, https://doi.org/10.3390/jintelligence10030064
  • Avec C. De Stefano, I. Laurent, V.-C. Kaindje-Fondjo, M. Estevez, E. Habran, B. Falissard, I. Khireddine, F. D’Hont, T. Baubet, N. Oppenchaim, S. Vandentorren et D. Rezzoug, « Children and Adolescents Psychological Distress Scale During COVID-19 Pandemic: Validation of a Psychometric Instrument (CONFEADO Study) », Frontiers in Psychiatry, 13, 2022, https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fpsyt.2022.843104
  • « Les lab schools : Des écoles alternatives inspirées par la recherche », dans L’école autrement ? Les pédagogies alternatives en débat, sous la dir. de F. Darbellay, Éditions Alphil, Presses universitaires suisses, 2021.
  • Avec M. Martin et G. Cummins, « Connecting Well-Being and Academic Learning: From Theory to Practice at the Lab School Paris », IALS Journal, XI(1), 2021.
  • Avec S. Vandentorren, I. Khireddine, M. Estevez, C. De Stefano, D. Rezzoug, N. Oppenchaim, S. Gensburger, A. Oui, E. Delaville, A. Gindt-Ducros, et E. Habran, « Facteurs associés à la résilience et à la santé mentale des enfants et des adolescents (9-16 ans) lors du confinement suite à la COVID-19 en France », Bulletin épidémiologique hebdomadaire, 2021.
  • Avec M. Martin, « Quels cadres théoriques pour penser le bien-être à l’école ? L’exemple du projet pédagogique de la Lab School Paris », Sciences et Bonheur.
  • Avec P. Dessus et M. Martin, « La relation enseignant-élèves : un enjeu majeur dans le monde », Vivre le primaire, 34(4), 2021, p. 84‑87.
  • Avec B. Nkwanui et S. Colinet, « Contrôlabilité d’un dispositif mobile via WhatsApp : Amélioration des performances des apprenants », Distances et médiations des savoirs, 2021.

Dernière modification : 4 novembre 2021 16:27

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Psychologie et sciences cognitives
Page web
-
Langues
anglais français
Mots-clés
Affects Éducation Enfance Psychologie Santé
Aires culturelles
-
Intervenant·e·s
  • Pascale Haag [référent·e]   maîtresse de conférences, EHESS / Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (IRIS)
  • Stéphanie Dubal   chargée de recherche, CNRS
  • Marlène Martin   doctorante, Université de Caen Normandie

Dans le prolongement du séminaire Circulations et appropriations des savoirs des « sciences affectives » dans l’éducation qui s’est tenu en 2020-2021, nous nous intéresserons cette année à la fonction du jeu dans le développement des compétences socio-émotionnelles de l’enfant, et en particulier celui de la régulation émotionnelle. En effet, la capacité à réguler ses émotions est associée à une adaptation sociale et à des résultats scolaires satisfaisants, ainsi que, plus largement, à un fonctionnement interpersonnel favorable tout au long de la vie (Taylor, 2017 ; Pacella & López-Pérez, 2018).

Parallèlement à l’analyse de travaux existants, ce séminaire se propose de contribuer à la réflexion sur le « contrat sciences-société » (Barré, 2017) en servant de cadre à une une recherche-action participative associant des chercheurs, des acteurs éducatifs et des élèves. Le jeu Feelings, outil de médiation élaboré par Vincent Bidault et Jean-Louis Roubira à destination des professionnels de l'éducation et de santé afin de développer la connaissance des émotions et l’empathie,  servira de point de départ à cette démarche.

10 novembre 2021: Georges Chapouthier (CNRS) –  La psychologie animale entre cognition et émotion et cadrage – Quels jeux pour quels apprentissages ?

8 décembre 2021 : Mathieu Point (université du Québec à Trois Rivières) – Le jeu en petite enfance au Québec : entre programmes et pratiques

9 février 2022 : Moira Mikolajczak (UC Louvain) – Les compétences émotionnelles

9 mars 2022 : Jan Plass (New York University) – Emotional foundations of game-based learning

La suite du programme sera communiquée ultérieurement.

  • Séminaires de recherche – Études politiques – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
    MCC – contrôle continu, exposé oral, fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Savoirs en sociétés-Histoire des sciences, des techniques et des savoirs – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
    MCC – exposé oral, contrôle continu, fiche de lecture
  • Séminaires de recherche – Savoirs en sociétés-Santé, médecine et questions sociales – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
    MCC – exposé oral, contrôle continu, fiche de lecture
Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats

Sur rendez-vous.

Pré-requis

Connaissance de l'anglais souhaitée.

  • Autre lieu Paris
    Lab School Network, 46 rue de Montreuil 75011 Paris
    annuel / mensuel (2e), mercredi 14:00-17:00
    du 10 novembre 2021 au 9 juin 2022
    Nombre de séances : 8

Notre séminaire s’est intéressé cette année à la fonction du jeu dans le développement des compétences socio-émotionnelles de l’enfant.

La première séance a été consacrée, plus largement, à la place du jeu dans le règne animal. Georges Chapouthier (CNRS) a donné un aperçu de ses travaux à partir d’une approche phylogénétique, montrant que le jeu – un comportement largement observé chez les mammifères et les oiseaux, mais aussi chez les poissons et les reptilesn’est pas de contribuer à la survie immédiate, mais qu’il a pour fonction de contribuer à la maturation cérébrale, en favorisant le guidage neuronal pendant une période de développement et la construction des fonctions cérébrales supérieures. Les différents types de jeu – locomoteurs, sociaux, avec un objet… – ont également des fonctions de socialisation, de réduction du stress, et permettent de s’entraîner au monde dans un environnement sécurisé, en élargissant le répertoire des réponses comportementales.

Dans une séance sur le jeu dans la petite enfance, Mathieu Point (Université du Québec à Trois rivières) a abordé les enjeux actuels entourant la place du jeu dans l'éducation des enfants de 3 à 6 ans au Québec. Son regard s’est porté sur les programmes éducatifs et sur les pratiques des professionnelles de la petite enfance. Plus particulièrement, les perceptions des éducatrices quant au jeu libre, aux obstacles et facilitateurs à la mise en place de périodes de jeu libre au quotidien, la prise de risque et les jeux en extérieur ont été discutées à partir de résultats de recherche.

Quatre séances ont ensuite été dévolues aux compétences sociales et émotionnelles, à leurs fonctions et au rôle du jeu dans leur développement.

Moira Mikolajczak (UC Louvain) a montré que les fonctions adaptatives des émotions requièrent des compétences  d’identification, de compréhension, d’utilisation, d’expression et de régulation de ses propres émotions et de celles d’autrui. Ces compétences influencent la performance, la santé mentale, physique, et les relations sociales, et on notamment un effet sur les performances scolaires.

Édouard Gentaz et Sophie Richard (Université de Genève) ont montré dans quelles conditions le jeu pouvait constituer un outil de soutien au développement des compétences sociales et émotionnelles et consolider les compétences scolaires. En particulier, le jeu de faire semblant impacte favorablement le développement cognitif chez les jeunes enfants jusqu’à 6 ans (par exemple la décentration cognitive, les représentations mentales, et l'autorégulation) et le développement socio-affectif (régulation, compréhension des émotions, et compétences sociales).

Alexandra Zaharia (Université de Genève) s’est intéressée à l’évolution des jeux au cours du développement de l’enfant – des jeux sensori-moteurs aux jeux symboliques (par exemple, faire semblant) et aux jeux de règles. Elle a présenté les bénéfices du jeu dans différentes sphères : dans le domaine physique, l’activité ludique favorise aussi bien le développement cérébral que le développement musculaire et contribue à l’amélioration des fonctions cognitives ; dans le domaine social, il favorise la résolution de conflits, la négociation, la collaboration et dans le domaine émotionnel, l’expérience des émotions positives et la régulation des émotions.

Enfin, Christelle Paillard et Marina Pasquet (CHU de Poitiers) ont partagé leur expérience de l’utilisation du jeu Feelings dans le cadre clinique d’une maison de réhabilitation psycho sociale, auprès d’une population de jeunes adultes en situation de psychose. Douze séances sur les processus emotionnels et la cognition sociale ont permis aux patients de progresser dans l’affirmation de soi et la reconnaissance d’un autre différencié.

Le cas spécifique du jeu vidéo été examiné lors de l’intervention de Jan Plass (NYU). À partir de travaux sur les liens entre émotions et apprentissages – Control value theory of academic emotions (Pekrun 2000) ; Integrated cognitive-affective theory of learning with media (Plass & Kaplan 2016) ; Integrated model of emotion in game based learning (Loderer, Pekrun & Plass, 2020) – il a montré comment la conception de jeu recourt à une large palette de caractéristiques de conception dans le but d'induire des émotions chez l'apprenant et d’optimiser l'apprentissage sans ajouter à la charge cognitive de traitement.

Le séminaire s’est clôturé par une journée d’étude organisée en collaboration avec le Lab School Network dans le cadre du projet européen LabSchoolsEurope : Émotions, arts, compétences du XXIe siècle et démocratie à l’école.

Publications
  • Avec S. Colinet, « Les émotions des élèves à l’école au XXIe siècle : quels enjeux ? », Tréma. Revue internationale en sciences de l’éducation et didactique, 2022, https://journals.openedition.org/trema/7178
  • Avec S. Colinet, « Les émotions des élèves à l’école au XXIe siècle : quels enjeux ? », Tréma, 57, 2022, http://journals.openedition.org/trema/7423.
  • Avec N. Duval-Valachs et M. Martin, « Remote democracy : Listening to students’ voice in challenging times », dans Unlocking Research : Unleashing Children’s Voices in Democratic Primary Education, sous la dir. de J. Flutter, J. Biddulph, et L. Rolls, 2022, Éd. Routledge. 
  • Avec T. Fantoni et S. Dubal, « Fostering Engagement, Reflexivity, and 21st-Century Skills in Middle School: A Pilot Collaborative Action Research on Identity Formation with Adolescent Co-Researchers », Journal of Intelligence, 10(3), 64, 2022, https://doi.org/10.3390/jintelligence10030064
  • Avec C. De Stefano, I. Laurent, V.-C. Kaindje-Fondjo, M. Estevez, E. Habran, B. Falissard, I. Khireddine, F. D’Hont, T. Baubet, N. Oppenchaim, S. Vandentorren et D. Rezzoug, « Children and Adolescents Psychological Distress Scale During COVID-19 Pandemic: Validation of a Psychometric Instrument (CONFEADO Study) », Frontiers in Psychiatry, 13, 2022, https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fpsyt.2022.843104
  • « Les lab schools : Des écoles alternatives inspirées par la recherche », dans L’école autrement ? Les pédagogies alternatives en débat, sous la dir. de F. Darbellay, Éditions Alphil, Presses universitaires suisses, 2021.
  • Avec M. Martin et G. Cummins, « Connecting Well-Being and Academic Learning: From Theory to Practice at the Lab School Paris », IALS Journal, XI(1), 2021.
  • Avec S. Vandentorren, I. Khireddine, M. Estevez, C. De Stefano, D. Rezzoug, N. Oppenchaim, S. Gensburger, A. Oui, E. Delaville, A. Gindt-Ducros, et E. Habran, « Facteurs associés à la résilience et à la santé mentale des enfants et des adolescents (9-16 ans) lors du confinement suite à la COVID-19 en France », Bulletin épidémiologique hebdomadaire, 2021.
  • Avec M. Martin, « Quels cadres théoriques pour penser le bien-être à l’école ? L’exemple du projet pédagogique de la Lab School Paris », Sciences et Bonheur.
  • Avec P. Dessus et M. Martin, « La relation enseignant-élèves : un enjeu majeur dans le monde », Vivre le primaire, 34(4), 2021, p. 84‑87.
  • Avec B. Nkwanui et S. Colinet, « Contrôlabilité d’un dispositif mobile via WhatsApp : Amélioration des performances des apprenants », Distances et médiations des savoirs, 2021.