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UE742 - Missions religieuses modernes
Lieu et planning
-
Campus Condorcet-Centre de colloques
Centre de colloques, Cours des humanités 93300 Aubervilliers
Salle 3.10
annuel / bimensuel (2e/4e), vendredi 15:00-17:00
du 8 janvier 2021 au 11 juin 2021
Description
Dernière modification : 24 juillet 2020 14:53
- Type d'UE
- Séminaires collectifs de recherche
- Disciplines
- Anthropologie historique
- Page web
- -
- Langues
- espagnol français
- Mots-clés
- Anthropologie historique Religieux (sciences sociales du)
- Aires culturelles
- Afrique Amériques Asie Europe
Intervenant·e·s
- Pierre-Antoine Fabre [référent·e] directeur d'études, EHESS / Centre d'études en sciences sociales du religieux (CéSor)
- Ines Županov directrice de recherche, CNRS / Centre d'études de l'Inde et de l'Asie du Sud (CEIAS)
Le séminaire explorera les multiples voies ouvertes par les interrogations suivantes.
D’une part, quelle peut être la validité, et quelles sont les limites de la validité d’un jugement souvent prononcé sur le savoir des agents de l’évangélisation moderne comme savoir proto-ethnologique, voire proto-anthropologique ? Pourquoi ce jugement a-t-il pu être formulé et comment en tirer aujourd’hui profit pour notre propre réflexion épistémologique ?
D’autre part, quelles ont été, dans différents moments de l’époque contemporaine (celle de la seconde colonisation et de la décolonisation), les configurations des relations entre l’activité des missionnaires religieux, catholiques ou protestants, et celle des ethnologues et anthropologues de terrain ? Quels sont les analogies et les croisements entre manières de faire et formes de connaissance ?
On s’intéressera également, en particulier à l’intention des doctorants qui le fréquente, aux travaux les plus récents sur l’histoire de l’évangélisation moderne, issus des membres du séminaire eux-mêmes et de la recherche française et internationale.
Le programme détaillé n'est pas disponible.
Master
Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.
Renseignements
- Contacts additionnels
- -
- Informations pratiques
- -
- Direction de travaux des étudiants
- -
- Réception des candidats
- -
- Pré-requis
- -
Compte rendu
Le séminaire a poursuivi cette année l’exploration de deux grandes directions de recherche, dans la perspective de futures publications. D’une part, quelle peut être la validité, et quelles sont les limites de la validité d’un jugement souvent prononcé sur le savoir des agents de l’évangélisation moderne comme savoir proto-ethnologique, voire proto-anthropologique ? Pourquoi ce jugement a-t-il pu être formulé et comment en tirer aujourd’hui profit pour notre propre réflexion épistémologique ? D’autre part, quelles ont été, dans différents moments de l’époque contemporaine (celle de la seconde colonisation et de la décolonisation), les configurations des relations entre l’activité des missionnaires religieux, catholiques ou protestants, et celle des ethnologues et anthropologues de terrain ? Quels sont les analogies et les croisements entre manières de faire et formes de connaissance ?
On s’est intéressé également, en particulier à l’intention des doctorants qui le fréquente, aux travaux et aux auteurs les plus récents sur l’histoire de l’évangélisation moderne, issus des membres du séminaire eux-mêmes et de la recherche française et internationale. Des répondants, le plus souvent au nombre des animateurs du séminaire étaient les premiers interlocuteurs de ces invités.
Ont ainsi été accueillis, soit dans le cadre des recherches du séminaire, soit au titre de ces diverses ouvertures, Paolo Carile, Écritures de l’ailleurs (Paris, L’Harmattan, 2019) ; Jean-François Lozier, Flesh Reborn. The Saint Lawrence Valley Mission Settlements through the Seventeenth Century (McGill-Queen’s university press, 2018) ; Wei Jang, « Missionary rivalry in East Asia, 1580-1680 : Its relations with the Chinese Rites Controversy » ; Carlos Zeron, « Théologie politique d’outre-mer : le gélasianisme dans l’espace atlantique » ; Hitomi Omata Rappo, Des Indes lointaines aux scènes des collèges : les reflets des martyrs de la mission japonaise en Europe (Aschendorff, 2020) ; Camila Dias, « Mission religieuse et mobilisation politique des Indiens dans le Brésil contemporain » ; Jaime Valenzuela, « De l’espoir pour l’indien à la déception devant le “barbare” : les Annuas du Chili et la christianisation des mapuches (XVIIe siècle) » ; Giacomo Ghedini, La carrière missionnaire de l’abbé Moussa, Sénégal, France, Haïti au XIXe siècle ; et Cécile Fromont, « La rencontre comme pinceau : Kongo, Angola, et missions capucines 1650-1750 ».
L’organisation de ce séminaire très international par son objet comme par ses nombreux auteurs étrangers dans ce domaine a beaucoup gagné à la visioconférence. Le mode hybride sera recherché pour la prochaine rentrée.
Publications
Deux publications sont en préparation selon les orientations ci-dessous indiquées.
Dernière modification : 24 juillet 2020 14:53
- Type d'UE
- Séminaires collectifs de recherche
- Disciplines
- Anthropologie historique
- Page web
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- Langues
- espagnol français
- Mots-clés
- Anthropologie historique Religieux (sciences sociales du)
- Aires culturelles
- Afrique Amériques Asie Europe
Intervenant·e·s
- Pierre-Antoine Fabre [référent·e] directeur d'études, EHESS / Centre d'études en sciences sociales du religieux (CéSor)
- Ines Županov directrice de recherche, CNRS / Centre d'études de l'Inde et de l'Asie du Sud (CEIAS)
Le séminaire explorera les multiples voies ouvertes par les interrogations suivantes.
D’une part, quelle peut être la validité, et quelles sont les limites de la validité d’un jugement souvent prononcé sur le savoir des agents de l’évangélisation moderne comme savoir proto-ethnologique, voire proto-anthropologique ? Pourquoi ce jugement a-t-il pu être formulé et comment en tirer aujourd’hui profit pour notre propre réflexion épistémologique ?
D’autre part, quelles ont été, dans différents moments de l’époque contemporaine (celle de la seconde colonisation et de la décolonisation), les configurations des relations entre l’activité des missionnaires religieux, catholiques ou protestants, et celle des ethnologues et anthropologues de terrain ? Quels sont les analogies et les croisements entre manières de faire et formes de connaissance ?
On s’intéressera également, en particulier à l’intention des doctorants qui le fréquente, aux travaux les plus récents sur l’histoire de l’évangélisation moderne, issus des membres du séminaire eux-mêmes et de la recherche française et internationale.
Le programme détaillé n'est pas disponible.
Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.
- Contacts additionnels
- -
- Informations pratiques
- -
- Direction de travaux des étudiants
- -
- Réception des candidats
- -
- Pré-requis
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Campus Condorcet-Centre de colloques
Centre de colloques, Cours des humanités 93300 Aubervilliers
Salle 3.10
annuel / bimensuel (2e/4e), vendredi 15:00-17:00
du 8 janvier 2021 au 11 juin 2021
Le séminaire a poursuivi cette année l’exploration de deux grandes directions de recherche, dans la perspective de futures publications. D’une part, quelle peut être la validité, et quelles sont les limites de la validité d’un jugement souvent prononcé sur le savoir des agents de l’évangélisation moderne comme savoir proto-ethnologique, voire proto-anthropologique ? Pourquoi ce jugement a-t-il pu être formulé et comment en tirer aujourd’hui profit pour notre propre réflexion épistémologique ? D’autre part, quelles ont été, dans différents moments de l’époque contemporaine (celle de la seconde colonisation et de la décolonisation), les configurations des relations entre l’activité des missionnaires religieux, catholiques ou protestants, et celle des ethnologues et anthropologues de terrain ? Quels sont les analogies et les croisements entre manières de faire et formes de connaissance ?
On s’est intéressé également, en particulier à l’intention des doctorants qui le fréquente, aux travaux et aux auteurs les plus récents sur l’histoire de l’évangélisation moderne, issus des membres du séminaire eux-mêmes et de la recherche française et internationale. Des répondants, le plus souvent au nombre des animateurs du séminaire étaient les premiers interlocuteurs de ces invités.
Ont ainsi été accueillis, soit dans le cadre des recherches du séminaire, soit au titre de ces diverses ouvertures, Paolo Carile, Écritures de l’ailleurs (Paris, L’Harmattan, 2019) ; Jean-François Lozier, Flesh Reborn. The Saint Lawrence Valley Mission Settlements through the Seventeenth Century (McGill-Queen’s university press, 2018) ; Wei Jang, « Missionary rivalry in East Asia, 1580-1680 : Its relations with the Chinese Rites Controversy » ; Carlos Zeron, « Théologie politique d’outre-mer : le gélasianisme dans l’espace atlantique » ; Hitomi Omata Rappo, Des Indes lointaines aux scènes des collèges : les reflets des martyrs de la mission japonaise en Europe (Aschendorff, 2020) ; Camila Dias, « Mission religieuse et mobilisation politique des Indiens dans le Brésil contemporain » ; Jaime Valenzuela, « De l’espoir pour l’indien à la déception devant le “barbare” : les Annuas du Chili et la christianisation des mapuches (XVIIe siècle) » ; Giacomo Ghedini, La carrière missionnaire de l’abbé Moussa, Sénégal, France, Haïti au XIXe siècle ; et Cécile Fromont, « La rencontre comme pinceau : Kongo, Angola, et missions capucines 1650-1750 ».
L’organisation de ce séminaire très international par son objet comme par ses nombreux auteurs étrangers dans ce domaine a beaucoup gagné à la visioconférence. Le mode hybride sera recherché pour la prochaine rentrée.
Publications
Deux publications sont en préparation selon les orientations ci-dessous indiquées.