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UE678 - Identités Tsiganes


Lieu et planning


  • EHESS-Toulouse
    Université Toulouse-Jean Jaurès, Maison de la recherche, 5 allées Antonio-Machado 31000 Toulouse
    1er semestre / hebdomadaire, jeudi 16:00-18:00
    du 1er octobre 2020 au 4 février 2021


Description


Dernière modification : 29 mai 2020 11:07

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Anthropologie historique, Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Diaspora Ethnicité Fait religieux Histoire culturelle Littérature orale
Aires culturelles
Europe
Intervenant·e·s
  • Jean-Pierre Cavaillé [référent·e]   maître de conférences, EHESS / Laboratoire interdisciplinaire solidarités, sociétés, territoires (LISST)

Il s’agira de croiser une approche d’anthropologie historique aux études de terrain les plus contemporains. L’enjeu est à la fois d’observer des phénomènes de longue durée et de considérer les ruptures plus ou moins radicales ayant affecté ou affectant aujourd’hui les sociétés que l’on nommera, faute de mieux, tsiganes, rroms ou romane. Cette gêne spontanément ressentie dans l’emploi de toute dénomination identitaire générale sera du reste l’objet de notre première approche critique : comment s’articulent et se contredisent souvent les dénominations exogènes et endogènes ? Comment elles contribuent à la constitution d’identité valorisantes ou dévalorisantes, voire dégradantes, justifiant la discrimination, la ségrégation, la contrainte à la sédentarité, voire les déportations et les crimes de masse dont les « tsiganes » (sans doute, les guillemets s’imposent-ils) ont été victimes au XXe siècle ? Mais tout en même temps, nous nous intéresserons à des éléments fort d’identité internes à ces sociétés, telle que la famille comme institution structurante, les formes d’économies spécifiques, les relations aux gadjé, les relations de genre, les affiliations religieuses, les productions linguistiques, les représentations de l’inscription de la communauté sur le territoire...

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.


Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques

ce séminaire de recherche est intégré à la formation du Master d'Antrhopologie Sociale et Historique de l'Université de Toulouse 2 Jean-Jaurès.

Direction de travaux des étudiants

les jeudis de 14 h à 16 h, Maison de la Recherche, Université Toulouse 2 Jean-Jaurès, bureau 431.

Réception des candidats
-
Pré-requis

formation préalable en philosophie, histoire, sociologie ou anthropologie.


Compte rendu


Cette année le séminaire a poursuivi l’étude des opérations de différentiation à travers lesquelles les groupes tsiganes affirment, tantôt pour eux-mêmes, tantôt pour les autres (Gadjé), leur identité et, pour reprendre la fameuse notion de F. Barth, entretiennent et réinventent sans cesse les « frontières » qui les séparent d’une part de l’ensemble de tous ceux perçus comme relevant d’une altérité radicale (Gadjé) et d’autre part des groupes auxquels avec lesquels sont reconnus des liens plus ou moins étroits de voisinage et de proximité. Bien que centré sur les représentations et pratiques différentielles de certains de ces groupes (en particulier celui qui déclare une identité manouche, qui est notre terrain d’enquête privilégié, mais aussi les Gitans autoproclamés, etc.), nous avons insisté sur le fait que celles-ci ne sont jamais séparables des opérations d’identification externes, réalisées par les proches et les autres (Gadjé). À ce titre, les gestes d’auto-identification expriment et font évoluer les relations asymétriques qui unissent des groupes minoritaires lourdement stigmatisés (mais aussi idéalisés à travers certains traits largement fantasmés) à la société dominante dans laquelle ils évoluent.

Nous avons surtout appréhendé cette année ces interactions identitaires asymétriques à travers les procédures de nomination (endogènes et exogènes) des groupes ainsi que par le biais du traitement, par les Tsiganes eux-mêmes, de la question de leur « origine ».

Ainsi les dénominations de groupes nous sont-elles apparues comme relevant, presque inévitablement, y compris à travers le destin des autonymes, de processus de minoration, de dévalorisation et de stigmatisation. Même les noms choisis pour leur neutralité administrative (Gens du voyage), voire les autonymes fortement valorisés (par exemple le terme Rom), sont rapidement chargés d’un sens négatif et discriminatoire, voire injurieux, dans l’usage qui en est fait par la société majoritaire. Cette situation (antitsiganisme virulent) n’empêche pourtant pas la production d’autonymes positifs, voire prestigieux (exemple du nom de « Manouche »), alors même – et sans doute pour la raison même – que ces noms ne sont pas, ou fort peu, reconnus comme pertinents par la société dominante (qui parlera de « gitans » ou de « Gens du voyage »).

La question des origines nous est apparue également cruciale dans la construction des auto-représentations identitaires : face à l’assignation par le savoir historique et linguistique de la société dominante à une origine déterminée (indienne), nombre de Tsiganes procèdent à des déplacements radicaux qui réduisent le passé indien à une simple étape d’un voyage dont ils situent le commencement dans les temps et les lieux bibliques.

La collaboration avec Bénédicte Bonnemason (EHESS), spécialiste de littérature orale, nous a également permis de travailler en séminaire sur les processus de différenciation dans le répertoire conté en manouche/sinto (dialecte de la langue romani), emprunté pour une très large part à celui des régions habitées et parcourues, mais dans lequel sont à l’œuvre une série d’appropriations spécifiques qui signifient et performent la distinction Manouches/Gadjé.

Le séminaire, malgré des grandes difficultés liées à la situation sanitaire a bénéficié de l’apport d’interventions de collègues (Ilsen About et Yoanna Rubio, outre Bénédicte Bonnemason), et d’étudiants (Malesa Rinaldi et Martin Rougié). En outre, je voudrais insister sur le fait que le dispositif de visioconférence m’a permis d’avoir, lors d’une séance mémorable, une intervention depuis le terrain, par téléphone portable (Jérémie Heldebaum, ferrailleur et militant culturel manouche). J’espère, à l’avenir, pouvoir renouveler l’expérience.

 

Publications
  • Édition, traduction, annotation de Giambattista Marino, Il Camerone (1598), La prison du Cavalier Marin (1612), suivi de Le Camerotto (1645) de Girolamo Brusoni, éd. J.-P. Cavaillé, en collaboration avec F. D’Angelo, Paris, Garnier, 2020.
  • « From Quakers to Femen. Practices in protest nudity », dans Bodies in Early Modern Religious Dissent Naked, Veiled, Vilified, Worshipped, sous la dir. d’E. Fischer / X. von Tippelskirch, Londres/New York, Routledge, 2021, p. 121-138.
  • « Christine philosophe », [Christine de Suède et la philosophie], 2021, hal-03206015
  • « La vie sexuelle des pierres : les priapolithes et hysterapetrae de Pierre Borel », conférence donnée à l’Université de Toulouse Jean Jaurès, le 29 novembre 2019 dans le cadre de la journée d’études organisée par Laurence Charlier sur les Pierres Vivantes, hal-03201397
  • « La contagion de l’athéisme et du libertinage (XVIe-XVIIIe siècle) », La Lettre clandestine, 2021, n° 29, p. 291-307.
  • « Les clous du Christ dans le légendaire tsigane », janvier 2021, hal-03129628v2
  • « L’Apologia di Machiavelli e il paradigma dell’uomo dissociato : una lettura di Louis Machon nella prospettiva di Anna Maria Battista », Le Trasformazioni della Science de l’homme. Anna Maria battista e la psicologia politica, Milan, Mimesis, 2021, p. 71-84.
  • « Algunos puntos de vista de las disidencias gitanas », Commentario à Neyra Alvarado Solís (ed.), Nombrar y circular, gitanos entre Europa y las Américas Innovación, creatividad y resistencia, El Colegio de San Luis, 2021, p. 269-285.
  • « Lorsque même le diable parlait provençal L’affaire Gaufridy/Demandols (1610-1611) », dans Fidelitats e dissidéncias, Fidélités et Dissidences, sous la dir. de J. F. Courouau, actes XIIe congrès AIEO 2017, SFAIEO, 2020, vol. 1, p. 311-318.
  • « Perque l’antropologia autoctòna de Daniel Fabre demorèt sens avenir ? Reflexion sus la separacion en França entre patrimòni etnologic e patrimòni lingüistic », dans Fidelitats e dissidéncias, Fidélités et Dissidences, op. cit., p. 783-797.
  • « Ceija Stojka (1933-2013) Wir Rom sind ein Folk, das sehr im Hintergrund lebt. Nous Roms, sommes un peuple qui a toujours vécu très en retrait », Écrits autobiographiques subalternes (français, italien, occitan, allemand), Collection de l’E.C.R.I.T, n° 19, 2020, p. 115-140.
  • « Religione e filosofia nelle Memorie di Giacomo Bernardi », Écrits autobiographiques subalternes (français, italien, occitan, allemand), Collection de l’E.C.R.I.T, n° 19, 2020, p. 47-68.
  • « L’athéisme, “dernière peste et poison si étrange...” », dans De la contagion, sous la dir. de B. Delaurenti et T. Le Roux, Paris, Vendémiaire, 2020, p. 97-104.
  • « “Nous restions les Troubadours de la nature”. D’un lien privilégié à la nature dans quelques familles manouches du Limousin », Ethnologie française, L, 2020, 3, p. 615-632.
  • « Le diable au cul. Note d’érudition démonologique », La Lettre clandestine, n° 28, 2020, p. 359-370.
  • Avec Bénédicte Bonnemason, « Džijás dur i mérepén » : « Il y a eu un meurtre ». Présentation d’une version manouche du conte type La bête à sept têtes (T. 300) recueillie en 2018 en Creuse », Cahiers de Littérature Orale, n° 85, 2020, p. 163-182.
  • « Croyance et doute au début de l’époque moderne. Une approche anthropologique » (2018), dépôt juin 2020. hal-02766279
  • « Rire de la prison : les écritures carcérales de Giambattista Marino et Girolamo Brusoni », Introduction à Giambattista Marino, Il Camerone (1598), La prison du Cavalier Marin (1612), suivi de Le Camerotto (1645) de Girolamo Brusoni, éd. J.-P. Cavaillé, en colalboration avec F. D’Angelo, Paris, Garnier, 2020, pàÀ. 7-67.

Dernière modification : 29 mai 2020 11:07

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Anthropologie historique, Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Diaspora Ethnicité Fait religieux Histoire culturelle Littérature orale
Aires culturelles
Europe
Intervenant·e·s
  • Jean-Pierre Cavaillé [référent·e]   maître de conférences, EHESS / Laboratoire interdisciplinaire solidarités, sociétés, territoires (LISST)

Il s’agira de croiser une approche d’anthropologie historique aux études de terrain les plus contemporains. L’enjeu est à la fois d’observer des phénomènes de longue durée et de considérer les ruptures plus ou moins radicales ayant affecté ou affectant aujourd’hui les sociétés que l’on nommera, faute de mieux, tsiganes, rroms ou romane. Cette gêne spontanément ressentie dans l’emploi de toute dénomination identitaire générale sera du reste l’objet de notre première approche critique : comment s’articulent et se contredisent souvent les dénominations exogènes et endogènes ? Comment elles contribuent à la constitution d’identité valorisantes ou dévalorisantes, voire dégradantes, justifiant la discrimination, la ségrégation, la contrainte à la sédentarité, voire les déportations et les crimes de masse dont les « tsiganes » (sans doute, les guillemets s’imposent-ils) ont été victimes au XXe siècle ? Mais tout en même temps, nous nous intéresserons à des éléments fort d’identité internes à ces sociétés, telle que la famille comme institution structurante, les formes d’économies spécifiques, les relations aux gadjé, les relations de genre, les affiliations religieuses, les productions linguistiques, les représentations de l’inscription de la communauté sur le territoire...

Le programme détaillé n'est pas disponible.

Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.

Contacts additionnels
-
Informations pratiques

ce séminaire de recherche est intégré à la formation du Master d'Antrhopologie Sociale et Historique de l'Université de Toulouse 2 Jean-Jaurès.

Direction de travaux des étudiants

les jeudis de 14 h à 16 h, Maison de la Recherche, Université Toulouse 2 Jean-Jaurès, bureau 431.

Réception des candidats
-
Pré-requis

formation préalable en philosophie, histoire, sociologie ou anthropologie.

  • EHESS-Toulouse
    Université Toulouse-Jean Jaurès, Maison de la recherche, 5 allées Antonio-Machado 31000 Toulouse
    1er semestre / hebdomadaire, jeudi 16:00-18:00
    du 1er octobre 2020 au 4 février 2021

Cette année le séminaire a poursuivi l’étude des opérations de différentiation à travers lesquelles les groupes tsiganes affirment, tantôt pour eux-mêmes, tantôt pour les autres (Gadjé), leur identité et, pour reprendre la fameuse notion de F. Barth, entretiennent et réinventent sans cesse les « frontières » qui les séparent d’une part de l’ensemble de tous ceux perçus comme relevant d’une altérité radicale (Gadjé) et d’autre part des groupes auxquels avec lesquels sont reconnus des liens plus ou moins étroits de voisinage et de proximité. Bien que centré sur les représentations et pratiques différentielles de certains de ces groupes (en particulier celui qui déclare une identité manouche, qui est notre terrain d’enquête privilégié, mais aussi les Gitans autoproclamés, etc.), nous avons insisté sur le fait que celles-ci ne sont jamais séparables des opérations d’identification externes, réalisées par les proches et les autres (Gadjé). À ce titre, les gestes d’auto-identification expriment et font évoluer les relations asymétriques qui unissent des groupes minoritaires lourdement stigmatisés (mais aussi idéalisés à travers certains traits largement fantasmés) à la société dominante dans laquelle ils évoluent.

Nous avons surtout appréhendé cette année ces interactions identitaires asymétriques à travers les procédures de nomination (endogènes et exogènes) des groupes ainsi que par le biais du traitement, par les Tsiganes eux-mêmes, de la question de leur « origine ».

Ainsi les dénominations de groupes nous sont-elles apparues comme relevant, presque inévitablement, y compris à travers le destin des autonymes, de processus de minoration, de dévalorisation et de stigmatisation. Même les noms choisis pour leur neutralité administrative (Gens du voyage), voire les autonymes fortement valorisés (par exemple le terme Rom), sont rapidement chargés d’un sens négatif et discriminatoire, voire injurieux, dans l’usage qui en est fait par la société majoritaire. Cette situation (antitsiganisme virulent) n’empêche pourtant pas la production d’autonymes positifs, voire prestigieux (exemple du nom de « Manouche »), alors même – et sans doute pour la raison même – que ces noms ne sont pas, ou fort peu, reconnus comme pertinents par la société dominante (qui parlera de « gitans » ou de « Gens du voyage »).

La question des origines nous est apparue également cruciale dans la construction des auto-représentations identitaires : face à l’assignation par le savoir historique et linguistique de la société dominante à une origine déterminée (indienne), nombre de Tsiganes procèdent à des déplacements radicaux qui réduisent le passé indien à une simple étape d’un voyage dont ils situent le commencement dans les temps et les lieux bibliques.

La collaboration avec Bénédicte Bonnemason (EHESS), spécialiste de littérature orale, nous a également permis de travailler en séminaire sur les processus de différenciation dans le répertoire conté en manouche/sinto (dialecte de la langue romani), emprunté pour une très large part à celui des régions habitées et parcourues, mais dans lequel sont à l’œuvre une série d’appropriations spécifiques qui signifient et performent la distinction Manouches/Gadjé.

Le séminaire, malgré des grandes difficultés liées à la situation sanitaire a bénéficié de l’apport d’interventions de collègues (Ilsen About et Yoanna Rubio, outre Bénédicte Bonnemason), et d’étudiants (Malesa Rinaldi et Martin Rougié). En outre, je voudrais insister sur le fait que le dispositif de visioconférence m’a permis d’avoir, lors d’une séance mémorable, une intervention depuis le terrain, par téléphone portable (Jérémie Heldebaum, ferrailleur et militant culturel manouche). J’espère, à l’avenir, pouvoir renouveler l’expérience.

 

Publications
  • Édition, traduction, annotation de Giambattista Marino, Il Camerone (1598), La prison du Cavalier Marin (1612), suivi de Le Camerotto (1645) de Girolamo Brusoni, éd. J.-P. Cavaillé, en collaboration avec F. D’Angelo, Paris, Garnier, 2020.
  • « From Quakers to Femen. Practices in protest nudity », dans Bodies in Early Modern Religious Dissent Naked, Veiled, Vilified, Worshipped, sous la dir. d’E. Fischer / X. von Tippelskirch, Londres/New York, Routledge, 2021, p. 121-138.
  • « Christine philosophe », [Christine de Suède et la philosophie], 2021, hal-03206015
  • « La vie sexuelle des pierres : les priapolithes et hysterapetrae de Pierre Borel », conférence donnée à l’Université de Toulouse Jean Jaurès, le 29 novembre 2019 dans le cadre de la journée d’études organisée par Laurence Charlier sur les Pierres Vivantes, hal-03201397
  • « La contagion de l’athéisme et du libertinage (XVIe-XVIIIe siècle) », La Lettre clandestine, 2021, n° 29, p. 291-307.
  • « Les clous du Christ dans le légendaire tsigane », janvier 2021, hal-03129628v2
  • « L’Apologia di Machiavelli e il paradigma dell’uomo dissociato : una lettura di Louis Machon nella prospettiva di Anna Maria Battista », Le Trasformazioni della Science de l’homme. Anna Maria battista e la psicologia politica, Milan, Mimesis, 2021, p. 71-84.
  • « Algunos puntos de vista de las disidencias gitanas », Commentario à Neyra Alvarado Solís (ed.), Nombrar y circular, gitanos entre Europa y las Américas Innovación, creatividad y resistencia, El Colegio de San Luis, 2021, p. 269-285.
  • « Lorsque même le diable parlait provençal L’affaire Gaufridy/Demandols (1610-1611) », dans Fidelitats e dissidéncias, Fidélités et Dissidences, sous la dir. de J. F. Courouau, actes XIIe congrès AIEO 2017, SFAIEO, 2020, vol. 1, p. 311-318.
  • « Perque l’antropologia autoctòna de Daniel Fabre demorèt sens avenir ? Reflexion sus la separacion en França entre patrimòni etnologic e patrimòni lingüistic », dans Fidelitats e dissidéncias, Fidélités et Dissidences, op. cit., p. 783-797.
  • « Ceija Stojka (1933-2013) Wir Rom sind ein Folk, das sehr im Hintergrund lebt. Nous Roms, sommes un peuple qui a toujours vécu très en retrait », Écrits autobiographiques subalternes (français, italien, occitan, allemand), Collection de l’E.C.R.I.T, n° 19, 2020, p. 115-140.
  • « Religione e filosofia nelle Memorie di Giacomo Bernardi », Écrits autobiographiques subalternes (français, italien, occitan, allemand), Collection de l’E.C.R.I.T, n° 19, 2020, p. 47-68.
  • « L’athéisme, “dernière peste et poison si étrange...” », dans De la contagion, sous la dir. de B. Delaurenti et T. Le Roux, Paris, Vendémiaire, 2020, p. 97-104.
  • « “Nous restions les Troubadours de la nature”. D’un lien privilégié à la nature dans quelques familles manouches du Limousin », Ethnologie française, L, 2020, 3, p. 615-632.
  • « Le diable au cul. Note d’érudition démonologique », La Lettre clandestine, n° 28, 2020, p. 359-370.
  • Avec Bénédicte Bonnemason, « Džijás dur i mérepén » : « Il y a eu un meurtre ». Présentation d’une version manouche du conte type La bête à sept têtes (T. 300) recueillie en 2018 en Creuse », Cahiers de Littérature Orale, n° 85, 2020, p. 163-182.
  • « Croyance et doute au début de l’époque moderne. Une approche anthropologique » (2018), dépôt juin 2020. hal-02766279
  • « Rire de la prison : les écritures carcérales de Giambattista Marino et Girolamo Brusoni », Introduction à Giambattista Marino, Il Camerone (1598), La prison du Cavalier Marin (1612), suivi de Le Camerotto (1645) de Girolamo Brusoni, éd. J.-P. Cavaillé, en colalboration avec F. D’Angelo, Paris, Garnier, 2020, pàÀ. 7-67.