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UE610 - Fondements de la langue et de l'écriture chinoises : perspectives synchronique et diachronique


Lieu et planning


  • 105 bd Raspail
    105 bd Raspail 75006 Paris
    Salle 10
    annuel / hebdomadaire, mercredi 11:00-13:00
    du 18 novembre 2020 au 16 juin 2021


Description


Dernière modification : 29 mai 2020 06:29

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Linguistique, sémantique
Page web
-
Langues
chinois
Mots-clés
Langues Linguistique
Aires culturelles
Asie orientale
Intervenant·e·s
  • Alain Peyraube [référent·e]   directeur d'études (retraité·e), EHESS / Centre de recherches linguistiques sur l'Asie orientale (CRLAO)
  • Françoise Bottéro   chargée de recherche, CNRS / Centre de recherches linguistiques sur l'Asie orientale (CRLAO)
  • Redouane Djamouri   chargé de recherche, CNRS / Centre de recherches linguistiques sur l'Asie orientale (CRLAO)

Ce séminaire reprendra certains  thèmes qui n'ont pas pu être proprement traités au cours de l'année 2019-2020. Il  a toujours pour objectif d’analyser et de discuter les travaux de recherche les plus récents concernant la langue et l’écriture chinoises. À partir d’une approche théorique et méthodologique de type fonctionnaliste et cognitiviste, on retracera l’évolution des principales structures syntaxiques et sémantiques de la période pré-archaïque (XIIIe siècle avant J.-C.) au chinois moderne (XVIIIe siècle) : ordre des constituants, marqueurs différentiels de l’objet, du datif, du locatif, formes passives, interrogatives, négatives, classificateurs, etc.

On étudiera aussi l’origine et le développement de l’écriture chinoise en commençant par l’écriture moderne et les problèmes qu’elle soulève : seule écriture syllabique qui note du sens, comment fonctionne- t-elle ? Comment peut-on la définir ? Comment note-t-elle les prononciations ? Qu’indiquent les constituants sémantiques et phonétiques des caractères ? Que peut apporter l’étude de l’écriture chinoise aux théories existantes sur l’écriture en général ?

Ce séminaire s’adresse plus particulièrement aux étudiants de doctorat. La connaissance du chinois est recommandée, mais non obligatoire.

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.


Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques

contacter les enseignants par courriel.

Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous par courriel, les mercredis, de 14 h à 16 h.

Réception des candidats

sur rendez-vous par courriel.

Pré-requis

connaissance du chinois recommandée mais non obligatoire.


Compte rendu


Comme lors des années précédentes, le séminaire a été organisé en deux volets distincts qui ont été alternativement abordés d’une semaine à l’autre tout au long de l’année 2020-2021 : 1) problèmes de typologie de l’écriture chinoise – approches occidentales et chinoises traditionnelles ; 2) origine et développement de structures syntaxiques et sémantiques de la langue chinoise, de la période pré-archaïque (XIIIe-XIe siècles avant notre ère) à l’époque contemporaine.

Dans le cadre du premier volet sur l’écriture, assuré par F. Bottéro, les nombreux termes utilisés pour caractériser l’écriture chinoise (pictographique, idéographique, logographique, logo-syllabique, word-syllabic, morphémo-graphique, morphématique, morphémo-syllabique, phono-sémantique, idéophonographique, etc.) ont été analysés et discutés. Il a été montré que les caractères chinois ne sont pas des pictogrammes (car le pictogramme se réfère immédiatement à une réalité matérielle, qu’il représente, de manière directe ou non) ou des idéogrammes (qui, eux, renvoient virtuellement, à toute une constellation sémantique développée autour de cet objet). Le terme « logographe » (qui signifie noter la parole logos) n’est pas non plus approprié. Parmi les autres termes, celui qui correspond sans doute le mieux à un caractère chinois est l’idéophonogramme.

Les approches de L. Vandermeersch et de W. Boltz ont été ensuite examinées dans le détail. Le premier n’a manifestement pas tenu assez compte du phonétisme avec son concept d’« idéographie », alors que le second a refusé l’existence des « idéogrammes » (huiyi) et considéré les séries phonétiques plutôt insaisissables.

L’essentiel de ce premier volet du séminaire a été ensuite consacré aux approches traditionnelles chinoises et à la notion des liu shu. Les conceptions du commentateur Zheng Zhong (? – 83), de l’historien Ban Gu (32-92) et du lexicographe Xu Shen (57-125) ont été analysées en profondeur. Il a été montré que les liu shu ne sont pas des catégories stables bien définies. Ils ne permettent pas de comprendre vraiment comment fonctionne l’écriture chinoise. Xu Shen, au demeurant, s’est bien gardé de les utiliser dans son dictionnaire. Le système des san shu (pictogrammes, idéogrammes, idéophonogrammes) développé par Tang Lan (1902-1979) et repris par Chen Mengjia (1916-1966) et par Qiu Xigui en 1988 a ensuite été abordé, mais il ne permet pas non plus de tout inclure.

Les approches chinoises modernes de l’écriture chinoise ont enfin été étudiées, et notamment la réforme de l’écriture et les recherches comparatives avec d’autres systèmes d’écriture, qui ont conduit Chao Yuen Ren (1892-1982) ou Lü Shuxiang (1904-1998) à parler d’écriture morphématique.

Dans le cadre du deuxième volet du séminaire, assuré par R. Djamouri et A. Peyraube, quatre structures syntaxiques ont été analysées :

1) les prépositions orphelines (preposition stranding), i.e. les prépositions qui ne sont pas suivies de leur objet. Ces constructions, courantes dans beaucoup de langues, n’existent pas en principe en Mandarin standard. On en trouve cependant des cas typiques dans plusieurs dialectes chinois, par exemple en Zhangjiakou (province du Hebei), comme l’a montré Zong Shouyun (2019). Elles sont aussi attestées en chinois archaïque (ou chinois classique), notamment pour les prépositions yi et wei, mais aussi par d’autres prépositions, à partir de l’époque médiévale, quand les prépositions du chinois classique yi et yu qui exprimaient, c’est selon, les rôles sémantiques du comitatif, de l‘instrumental, du locatif, de l’ablatif, du datif, etc. sont devenus obsolètes et ont été remplacés par de nouvelles prépositions. L’hypothèse a été émise qu’il y a eu en diachronie une évolution typologique dans la langue chinoise, qui est passée d’une langue à prépositions orphelines en chinois archaïque à une langue pratiquement sans prépositions orphelines en chinois médiéval, avant de redevenir une langue à prépositions orphelines dans certains dialectes du chinois moderne.

2) Les différents emplois de yi en chinois classique, qui est un des items les plus polyvalents, à la fois verbe, préposition et conjonction. À partir d’un verbe signifiant « mener, conduire », yi a d’abord été grammaticalisé en préposition comitative en position d’adjoint, avant d’être réanalysé en préposition instrumentale et en conjonction.

3) Les démonstratifs zi et zhi du chinois archaïque pour lesquels il a été montré qu’il ne s’agissait pas de deux déictiques de même valeur (démonstratifs de proximité), mais qu’on avait affaire, dès les inscriptions oraculaires des Shang (xiiie-xie siècles avant notre ère), à un système binaire de déictiques, où zi renvoie au lieu d’espace ou de temps que le locuteur se voit occuper, alors que zhi renvoie au lieu d’espace que le locuteur ne se voit pas occuper. Zi est essentiellement cataphorique tandis que zhi n’est qu’anaphorique et n’est employé que pour la référence locative.

4) L’histoire des deux démonstratifs zhe (proche) et na (lointain) du chinois contemporain a été aussi retracée, depuis leur apparition en chinois médiéval (aux alentours du VIIe-VIIIe siècle). Les thèses antagonistes de Diessel (1999) et König (2017) d’un côté, qui pensent que les démonstratifs sont des « primitifs sémantiques » et de Heine et Kuteva (2002, 2007) de l’autre, qui considèrent qu’ils ont été grammaticalisés à partir de sources lexicales, ont été discutées, avant de conclure que les démonstratifs chinois ne sont pas dérivés d’un item lexical quelconque.

5) L’histoire des verbes de position (verbs of posture) a enfin été abordée, notamment les trois verbes principaux « s’asseoir/être assis », « se dresser/être debout » et « se coucher/être couché ». Les sens dérivés de ces verbes, beaucoup plus fréquents en chinois archaïque et surtout en chinois médiéval que dans la langue contemporaine, ont été analysés, mais rares ont été les processus de grammaticalisation qui ont pu donner des marqueurs temporels ou aspectuels à partir de ces verbes, comme cela a été relevé dans d’autres langues typologiquement différentes.

Plusieurs autres intervenants ont assuré des séances du séminaire, notamment Lin Xiao (postdoctorante) à deux reprises sur les caractéristiques syntaxiques du « vieux pékinois » et sa place au sein des huit dialectes mandarins qui représentent une des dix langues sinitiques ; Tang Song (doctorante) sur les dialectes du Nord-Est ; Charles-Emmanuel Veillard sur les origines de l’alphabet coréen : de la naissance à la consécration du Hangeul.

 

Publications
  • Avec H. Chappell et N. Song, « Comparatives of inequality in Southern Min : A study in diachronic change from 15th to 21st  centuries », dans The Diachronic Perspective and Synchronic Variation of Southern Min, sous la dir. de Chinfa Lien et Alain Peyraube, Oxford, Routledge Studies in Chinese Linguistics, 2020, p. 9-23.
  • Avec L. Xiao, « On preposition stranding in Archaic and Medieval Chinese », dans The Diversity of the Mind – Cognitive Science in and around Central Europe, sous la dir. de G. Csibra, J. Gervain et K. Kovacs, Springer Nature, 2021, p. 121-148.
  • Avec L. Xiao, « Some remarks on the verbs of posture from a double synchronic and diachronic perspectives », dans Yufahua yu yufa yanjiu 10, sous la dir.  de Wu Fang et Long Haiping, Shangwu yinshuguan, p. 89-106.

Dernière modification : 29 mai 2020 06:29

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Linguistique, sémantique
Page web
-
Langues
chinois
Mots-clés
Langues Linguistique
Aires culturelles
Asie orientale
Intervenant·e·s
  • Alain Peyraube [référent·e]   directeur d'études (retraité·e), EHESS / Centre de recherches linguistiques sur l'Asie orientale (CRLAO)
  • Françoise Bottéro   chargée de recherche, CNRS / Centre de recherches linguistiques sur l'Asie orientale (CRLAO)
  • Redouane Djamouri   chargé de recherche, CNRS / Centre de recherches linguistiques sur l'Asie orientale (CRLAO)

Ce séminaire reprendra certains  thèmes qui n'ont pas pu être proprement traités au cours de l'année 2019-2020. Il  a toujours pour objectif d’analyser et de discuter les travaux de recherche les plus récents concernant la langue et l’écriture chinoises. À partir d’une approche théorique et méthodologique de type fonctionnaliste et cognitiviste, on retracera l’évolution des principales structures syntaxiques et sémantiques de la période pré-archaïque (XIIIe siècle avant J.-C.) au chinois moderne (XVIIIe siècle) : ordre des constituants, marqueurs différentiels de l’objet, du datif, du locatif, formes passives, interrogatives, négatives, classificateurs, etc.

On étudiera aussi l’origine et le développement de l’écriture chinoise en commençant par l’écriture moderne et les problèmes qu’elle soulève : seule écriture syllabique qui note du sens, comment fonctionne- t-elle ? Comment peut-on la définir ? Comment note-t-elle les prononciations ? Qu’indiquent les constituants sémantiques et phonétiques des caractères ? Que peut apporter l’étude de l’écriture chinoise aux théories existantes sur l’écriture en général ?

Ce séminaire s’adresse plus particulièrement aux étudiants de doctorat. La connaissance du chinois est recommandée, mais non obligatoire.

Le programme détaillé n'est pas disponible.

Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.

Contacts additionnels
-
Informations pratiques

contacter les enseignants par courriel.

Direction de travaux des étudiants

sur rendez-vous par courriel, les mercredis, de 14 h à 16 h.

Réception des candidats

sur rendez-vous par courriel.

Pré-requis

connaissance du chinois recommandée mais non obligatoire.

  • 105 bd Raspail
    105 bd Raspail 75006 Paris
    Salle 10
    annuel / hebdomadaire, mercredi 11:00-13:00
    du 18 novembre 2020 au 16 juin 2021

Comme lors des années précédentes, le séminaire a été organisé en deux volets distincts qui ont été alternativement abordés d’une semaine à l’autre tout au long de l’année 2020-2021 : 1) problèmes de typologie de l’écriture chinoise – approches occidentales et chinoises traditionnelles ; 2) origine et développement de structures syntaxiques et sémantiques de la langue chinoise, de la période pré-archaïque (XIIIe-XIe siècles avant notre ère) à l’époque contemporaine.

Dans le cadre du premier volet sur l’écriture, assuré par F. Bottéro, les nombreux termes utilisés pour caractériser l’écriture chinoise (pictographique, idéographique, logographique, logo-syllabique, word-syllabic, morphémo-graphique, morphématique, morphémo-syllabique, phono-sémantique, idéophonographique, etc.) ont été analysés et discutés. Il a été montré que les caractères chinois ne sont pas des pictogrammes (car le pictogramme se réfère immédiatement à une réalité matérielle, qu’il représente, de manière directe ou non) ou des idéogrammes (qui, eux, renvoient virtuellement, à toute une constellation sémantique développée autour de cet objet). Le terme « logographe » (qui signifie noter la parole logos) n’est pas non plus approprié. Parmi les autres termes, celui qui correspond sans doute le mieux à un caractère chinois est l’idéophonogramme.

Les approches de L. Vandermeersch et de W. Boltz ont été ensuite examinées dans le détail. Le premier n’a manifestement pas tenu assez compte du phonétisme avec son concept d’« idéographie », alors que le second a refusé l’existence des « idéogrammes » (huiyi) et considéré les séries phonétiques plutôt insaisissables.

L’essentiel de ce premier volet du séminaire a été ensuite consacré aux approches traditionnelles chinoises et à la notion des liu shu. Les conceptions du commentateur Zheng Zhong (? – 83), de l’historien Ban Gu (32-92) et du lexicographe Xu Shen (57-125) ont été analysées en profondeur. Il a été montré que les liu shu ne sont pas des catégories stables bien définies. Ils ne permettent pas de comprendre vraiment comment fonctionne l’écriture chinoise. Xu Shen, au demeurant, s’est bien gardé de les utiliser dans son dictionnaire. Le système des san shu (pictogrammes, idéogrammes, idéophonogrammes) développé par Tang Lan (1902-1979) et repris par Chen Mengjia (1916-1966) et par Qiu Xigui en 1988 a ensuite été abordé, mais il ne permet pas non plus de tout inclure.

Les approches chinoises modernes de l’écriture chinoise ont enfin été étudiées, et notamment la réforme de l’écriture et les recherches comparatives avec d’autres systèmes d’écriture, qui ont conduit Chao Yuen Ren (1892-1982) ou Lü Shuxiang (1904-1998) à parler d’écriture morphématique.

Dans le cadre du deuxième volet du séminaire, assuré par R. Djamouri et A. Peyraube, quatre structures syntaxiques ont été analysées :

1) les prépositions orphelines (preposition stranding), i.e. les prépositions qui ne sont pas suivies de leur objet. Ces constructions, courantes dans beaucoup de langues, n’existent pas en principe en Mandarin standard. On en trouve cependant des cas typiques dans plusieurs dialectes chinois, par exemple en Zhangjiakou (province du Hebei), comme l’a montré Zong Shouyun (2019). Elles sont aussi attestées en chinois archaïque (ou chinois classique), notamment pour les prépositions yi et wei, mais aussi par d’autres prépositions, à partir de l’époque médiévale, quand les prépositions du chinois classique yi et yu qui exprimaient, c’est selon, les rôles sémantiques du comitatif, de l‘instrumental, du locatif, de l’ablatif, du datif, etc. sont devenus obsolètes et ont été remplacés par de nouvelles prépositions. L’hypothèse a été émise qu’il y a eu en diachronie une évolution typologique dans la langue chinoise, qui est passée d’une langue à prépositions orphelines en chinois archaïque à une langue pratiquement sans prépositions orphelines en chinois médiéval, avant de redevenir une langue à prépositions orphelines dans certains dialectes du chinois moderne.

2) Les différents emplois de yi en chinois classique, qui est un des items les plus polyvalents, à la fois verbe, préposition et conjonction. À partir d’un verbe signifiant « mener, conduire », yi a d’abord été grammaticalisé en préposition comitative en position d’adjoint, avant d’être réanalysé en préposition instrumentale et en conjonction.

3) Les démonstratifs zi et zhi du chinois archaïque pour lesquels il a été montré qu’il ne s’agissait pas de deux déictiques de même valeur (démonstratifs de proximité), mais qu’on avait affaire, dès les inscriptions oraculaires des Shang (xiiie-xie siècles avant notre ère), à un système binaire de déictiques, où zi renvoie au lieu d’espace ou de temps que le locuteur se voit occuper, alors que zhi renvoie au lieu d’espace que le locuteur ne se voit pas occuper. Zi est essentiellement cataphorique tandis que zhi n’est qu’anaphorique et n’est employé que pour la référence locative.

4) L’histoire des deux démonstratifs zhe (proche) et na (lointain) du chinois contemporain a été aussi retracée, depuis leur apparition en chinois médiéval (aux alentours du VIIe-VIIIe siècle). Les thèses antagonistes de Diessel (1999) et König (2017) d’un côté, qui pensent que les démonstratifs sont des « primitifs sémantiques » et de Heine et Kuteva (2002, 2007) de l’autre, qui considèrent qu’ils ont été grammaticalisés à partir de sources lexicales, ont été discutées, avant de conclure que les démonstratifs chinois ne sont pas dérivés d’un item lexical quelconque.

5) L’histoire des verbes de position (verbs of posture) a enfin été abordée, notamment les trois verbes principaux « s’asseoir/être assis », « se dresser/être debout » et « se coucher/être couché ». Les sens dérivés de ces verbes, beaucoup plus fréquents en chinois archaïque et surtout en chinois médiéval que dans la langue contemporaine, ont été analysés, mais rares ont été les processus de grammaticalisation qui ont pu donner des marqueurs temporels ou aspectuels à partir de ces verbes, comme cela a été relevé dans d’autres langues typologiquement différentes.

Plusieurs autres intervenants ont assuré des séances du séminaire, notamment Lin Xiao (postdoctorante) à deux reprises sur les caractéristiques syntaxiques du « vieux pékinois » et sa place au sein des huit dialectes mandarins qui représentent une des dix langues sinitiques ; Tang Song (doctorante) sur les dialectes du Nord-Est ; Charles-Emmanuel Veillard sur les origines de l’alphabet coréen : de la naissance à la consécration du Hangeul.

 

Publications
  • Avec H. Chappell et N. Song, « Comparatives of inequality in Southern Min : A study in diachronic change from 15th to 21st  centuries », dans The Diachronic Perspective and Synchronic Variation of Southern Min, sous la dir. de Chinfa Lien et Alain Peyraube, Oxford, Routledge Studies in Chinese Linguistics, 2020, p. 9-23.
  • Avec L. Xiao, « On preposition stranding in Archaic and Medieval Chinese », dans The Diversity of the Mind – Cognitive Science in and around Central Europe, sous la dir. de G. Csibra, J. Gervain et K. Kovacs, Springer Nature, 2021, p. 121-148.
  • Avec L. Xiao, « Some remarks on the verbs of posture from a double synchronic and diachronic perspectives », dans Yufahua yu yufa yanjiu 10, sous la dir.  de Wu Fang et Long Haiping, Shangwu yinshuguan, p. 89-106.