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UE498 - Mathématiques et statistiques économiques


Lieu et planning


  • 105 bd Raspail
    105 bd Raspail 75006 Paris
    Salle 9
    annuel / hebdomadaire, mercredi 09:00-11:00
    du 4 novembre 2020 au 16 juin 2021


Description


Dernière modification : 24 juillet 2020 13:51

Type d'UE
Séminaires collectifs de recherche
Disciplines
Économie, Méthodes et techniques des sciences sociales
Page web
-
Langues
anglais arabe français
Mots-clés
Économie Économie politique Énergie Enquêtes Entreprises Finance Globalisation Inégalités Innovation Mathématiques et sciences sociales Méthodes quantitatives Modélisation Socio-économie Spatialisation, territoires
Aires culturelles
Afrique Amérique du Nord Amérique du Sud Arabe (monde) Asie Europe Maghreb
Intervenant·e·s

Objectifs :

  • Analyse et critique des modèles économiques existants du point du vue théorique et leur utilisation par les pouvoir publics.
  • Retour sur la théorie du consommateur, qui est loin d’être irréprochable, et sur l’optimum de Pareto, qui est loin un optimum social comme on pouvait le supposer.
  • Développement économique et commerce extérieur, compétitivité et valeur de la monnaie : monnaie forte, monnaie faible, son impact sur la compétitivité d’une économie.
  • Problème philosophique : équité sociale et démocratie.
  • Détermination des espaces et des domaines de pensée, collectivement et individuellement.

Mathématiques :

  • Théorie de Weierstrass; prolongement analytique, fonctions analytiques et fonctions uniformes.
  • Prolongement analytique radial d’une série de Taylor, séries non prolongeables.
  • Définition générale du prolongement analytique. Fonctions analytiques. Théorème de Poincaré-Volterra.
  • Périodes des intégrales définies.
  • Intégrales de fonctions uniformes. Périodes polaires.
  • Périodes des intégrales elliptiques et hyper elliptiques.

Statistiques :

  • Analyse en composantes principales.
  • Analyse factorielles des correspondances.

Économie :

  • Analyse et critique des modèles existants.
  • Mise au point de la théorie du consommateur, et l’optimum de Pareto.
  • Recherche et développement, innovation, et compétitivité.
  • Économie et finance internationale.
  • Développement durable et responsabilité sociale des entreprises (RSE).
  • Fluctuations économiques et crises financières.
  • Inégalités économiques et sociales.
  • Finance Islamique.

Master


Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.


Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques

contacter Habib Idrissi Boussouf.

Direction de travaux des étudiants

mardi, mercredi et jeudi.

Réception des candidats

sur rendez-vous.

Pré-requis

niveau Licence en mathématiques, en économie ou en sociologie.


Compte rendu


Compte tenu des événements exceptionnels qui ont perturbé complètement l’activité humaine, le séminaire 2020-2021, a pris une tournure différente des années précédentes en ce sens que les deux premières parties ont été réduites, la première partie consacrée aux Mathématiques, nous avons fait de brefs rappels d’algèbre linéaire, la partie traitant des statistiques a été réduite à l’exposé des deux principales méthodes d’analyses des données à savoir : l’analyse en composantes principales et l’analyse factorielles des correspondances, et leurs champs d’applications, mais nous avons mis l’accent sur la statistique descriptive pour que les étudiants puissent juger par eux-mêmes des affirmations tant des pouvoirs publics que des médias de l’opportunité de se qu’ils avancent sur les conséquences de la vaccination ou non vaccination contre le coronavirus.

Par conséquent l’essentiel du séminaire a été consacré à la partie économique, qui, en laissant de côté l’analyse et la critique des modèles, a pris une dimension sociale et sociétale, portée par la présence de Madame Laila Ghandi, docteur en socio-linguistique, par sa vision plus humaine et moins économico-économique, ouvrant des champs, des domaines et des espaces nouveaux de réflexions, tant philosophiques que politiques. Certes les décisions prises par les pouvoir publics sont quelque peu disproportionnées par rapport au danger que l’on peut risquer, en appliquant telles ou telles politiques, mais ce qui est sûr c’est l’option choisie par l’OMS n’est pas optimale et loin de là.

Sachant que, de tout temps, l’homme a cherché avec plus ou moins de soin et de succès à s’informer et à raisonner pour accroître ses chances de réussite matérielle. Mais les premières études rationnelles d’une certaine ampleur sont relativement récentes, du moins dans notre bassin civilisateur. C’est ainsi en 1856 que Clément JUGLAR découvrit le caractère presque périodique des crises, considérées à l’époque comme accidentelles, car en fait il ne s’agissait pas de simples accidents fortuits, mais d’événements paraissant obéir à des lois, donc il serait possible de prévoir ces phénomènes dévastateurs et d’en atténuer les effets ou peut-être même d’en éviter le retour. Le problème de la prévision des crises était posé.

Alors on peut se demander : peut-on dans le cas du coronavirus appliquer la même démarche pour éradiquer complètement le virus et empêcher ce phénomène neutralisant l’économie mondiale dans son ensemble. C’est ainsi nous sommes arrivés, dans la mesure où la planète Terre tout entière a été neutralisée par un virus invisible à l’île nu, l’homme, après avoir acquis, par son génie créateur, une certaine maîtrise, toujours plus grande de son univers, voit son œuvre se retourner contre lui et mettre même en question sa destinée et son avenir le plus proche. Tous les développements prodigieux de la science, de la technique et de la technologie, les bouleversements physiques, biologiques, économiques et sociaux qu’ils ont entraînés ont rendu en effet le monde de plus en plus complexe et difficilement contrôlable, maîtrisable et suscitent de graves dangers, susceptibles de menacer la survie même de l’espèce humaine ; le « Coronavirus » nous a donné la preuve si besoin est de la faiblesse de l’être humain. L’épidémie a provoqué une onde de choc sur l’économie mondiale et sur les marchés financiers, peut être cette crise économique sera pour dure que la crise de 1929, en ce sens que la crise de 1929 n’avait touché que les marchés financiers, alors que la crise provoquée par le coronavirus a frappé au sein de l’économie : à la production. Ceci a mis les gouvernements de tous les pays à choisir entre pousser l’économie au détriment de la vie ou sacrifier l’économie pour sauver une vie humaine. Comme a dit André Malraux « une vie ne vaut rien mais rien ne vaut une vie ». Notons que des auteurs se sont penchés sur le prix d’une vie humaine, dans les décisions économiques. C’est ainsi que progressivement est apparue la nécessité d’appréhender de plus en plus précisément cette notion qu’est la valeur de la vie humaine. Par ailleurs les études économiques à caractère médical traitant de la sécurité et en particulier dans le cadre des recherches de rationalisation des choix budgétaires (RCB). Déjà en 1972, Robert Boulin, ministre de la santé et de la sécurité sociale avait constitué un groupe de travail sur la science de la décision en matière de santé. Certes le problème qui se pose actuellement à l’humanité tout entière est d’une autre nature, demande plus de réflexion, mais pouvait être cerné plus facilement, étant donné que l’on connaît son évolution son parcours d’Est-Ouest et la façon de l’éviter. Les discussions que nous avons entamées sur ces différents points tant philosophiques, culturels, politiques, économiques, sociales et sociétales, Laila Ghandi a pris part activement à ces réflexions et a enrichi le débat par ses pertinentes interventions. Nous avons analysé et critiqué les différentes décisions prises par les pouvoirs publics tant en France qu’à l’étranger. Ceci, en observant l’action de chaque équipe dirigeante, nous a permis de mesurer l’efficacité de l’action gouvernementale, ainsi que sa pertinence de son action et les décisions prises pour faire face aux problèmes posés. Notons que de toutes les tâches nouvelles, qui s’offrent à la nouvelle société économique, crée par l’apparition du coronavirus, ce sont surtout les actes mêmes qui ont retenu l’attention au détriment des connaissances pour les prendre à bon escient.

Sachant que la structure de l’économie mondiale sera fortement bouleversée par la pandémie, des secteurs entiers seront plus ou moins touchés, mais c’est l’industrie pharmaceutique, qui sera la plus affectée.

Publications

Livre à paraître : 

Éléments de mathématiques: Analyse variétés différenciables et analytiques 

Dernière modification : 24 juillet 2020 13:51

Type d'UE
Séminaires collectifs de recherche
Disciplines
Économie, Méthodes et techniques des sciences sociales
Page web
-
Langues
anglais arabe français
Mots-clés
Économie Économie politique Énergie Enquêtes Entreprises Finance Globalisation Inégalités Innovation Mathématiques et sciences sociales Méthodes quantitatives Modélisation Socio-économie Spatialisation, territoires
Aires culturelles
Afrique Amérique du Nord Amérique du Sud Arabe (monde) Asie Europe Maghreb
Intervenant·e·s

Objectifs :

  • Analyse et critique des modèles économiques existants du point du vue théorique et leur utilisation par les pouvoir publics.
  • Retour sur la théorie du consommateur, qui est loin d’être irréprochable, et sur l’optimum de Pareto, qui est loin un optimum social comme on pouvait le supposer.
  • Développement économique et commerce extérieur, compétitivité et valeur de la monnaie : monnaie forte, monnaie faible, son impact sur la compétitivité d’une économie.
  • Problème philosophique : équité sociale et démocratie.
  • Détermination des espaces et des domaines de pensée, collectivement et individuellement.

Mathématiques :

  • Théorie de Weierstrass; prolongement analytique, fonctions analytiques et fonctions uniformes.
  • Prolongement analytique radial d’une série de Taylor, séries non prolongeables.
  • Définition générale du prolongement analytique. Fonctions analytiques. Théorème de Poincaré-Volterra.
  • Périodes des intégrales définies.
  • Intégrales de fonctions uniformes. Périodes polaires.
  • Périodes des intégrales elliptiques et hyper elliptiques.

Statistiques :

  • Analyse en composantes principales.
  • Analyse factorielles des correspondances.

Économie :

  • Analyse et critique des modèles existants.
  • Mise au point de la théorie du consommateur, et l’optimum de Pareto.
  • Recherche et développement, innovation, et compétitivité.
  • Économie et finance internationale.
  • Développement durable et responsabilité sociale des entreprises (RSE).
  • Fluctuations économiques et crises financières.
  • Inégalités économiques et sociales.
  • Finance Islamique.

Cette UE n'est rattachée à aucune formation de master.

Contacts additionnels
-
Informations pratiques

contacter Habib Idrissi Boussouf.

Direction de travaux des étudiants

mardi, mercredi et jeudi.

Réception des candidats

sur rendez-vous.

Pré-requis

niveau Licence en mathématiques, en économie ou en sociologie.

  • 105 bd Raspail
    105 bd Raspail 75006 Paris
    Salle 9
    annuel / hebdomadaire, mercredi 09:00-11:00
    du 4 novembre 2020 au 16 juin 2021

Compte tenu des événements exceptionnels qui ont perturbé complètement l’activité humaine, le séminaire 2020-2021, a pris une tournure différente des années précédentes en ce sens que les deux premières parties ont été réduites, la première partie consacrée aux Mathématiques, nous avons fait de brefs rappels d’algèbre linéaire, la partie traitant des statistiques a été réduite à l’exposé des deux principales méthodes d’analyses des données à savoir : l’analyse en composantes principales et l’analyse factorielles des correspondances, et leurs champs d’applications, mais nous avons mis l’accent sur la statistique descriptive pour que les étudiants puissent juger par eux-mêmes des affirmations tant des pouvoirs publics que des médias de l’opportunité de se qu’ils avancent sur les conséquences de la vaccination ou non vaccination contre le coronavirus.

Par conséquent l’essentiel du séminaire a été consacré à la partie économique, qui, en laissant de côté l’analyse et la critique des modèles, a pris une dimension sociale et sociétale, portée par la présence de Madame Laila Ghandi, docteur en socio-linguistique, par sa vision plus humaine et moins économico-économique, ouvrant des champs, des domaines et des espaces nouveaux de réflexions, tant philosophiques que politiques. Certes les décisions prises par les pouvoir publics sont quelque peu disproportionnées par rapport au danger que l’on peut risquer, en appliquant telles ou telles politiques, mais ce qui est sûr c’est l’option choisie par l’OMS n’est pas optimale et loin de là.

Sachant que, de tout temps, l’homme a cherché avec plus ou moins de soin et de succès à s’informer et à raisonner pour accroître ses chances de réussite matérielle. Mais les premières études rationnelles d’une certaine ampleur sont relativement récentes, du moins dans notre bassin civilisateur. C’est ainsi en 1856 que Clément JUGLAR découvrit le caractère presque périodique des crises, considérées à l’époque comme accidentelles, car en fait il ne s’agissait pas de simples accidents fortuits, mais d’événements paraissant obéir à des lois, donc il serait possible de prévoir ces phénomènes dévastateurs et d’en atténuer les effets ou peut-être même d’en éviter le retour. Le problème de la prévision des crises était posé.

Alors on peut se demander : peut-on dans le cas du coronavirus appliquer la même démarche pour éradiquer complètement le virus et empêcher ce phénomène neutralisant l’économie mondiale dans son ensemble. C’est ainsi nous sommes arrivés, dans la mesure où la planète Terre tout entière a été neutralisée par un virus invisible à l’île nu, l’homme, après avoir acquis, par son génie créateur, une certaine maîtrise, toujours plus grande de son univers, voit son œuvre se retourner contre lui et mettre même en question sa destinée et son avenir le plus proche. Tous les développements prodigieux de la science, de la technique et de la technologie, les bouleversements physiques, biologiques, économiques et sociaux qu’ils ont entraînés ont rendu en effet le monde de plus en plus complexe et difficilement contrôlable, maîtrisable et suscitent de graves dangers, susceptibles de menacer la survie même de l’espèce humaine ; le « Coronavirus » nous a donné la preuve si besoin est de la faiblesse de l’être humain. L’épidémie a provoqué une onde de choc sur l’économie mondiale et sur les marchés financiers, peut être cette crise économique sera pour dure que la crise de 1929, en ce sens que la crise de 1929 n’avait touché que les marchés financiers, alors que la crise provoquée par le coronavirus a frappé au sein de l’économie : à la production. Ceci a mis les gouvernements de tous les pays à choisir entre pousser l’économie au détriment de la vie ou sacrifier l’économie pour sauver une vie humaine. Comme a dit André Malraux « une vie ne vaut rien mais rien ne vaut une vie ». Notons que des auteurs se sont penchés sur le prix d’une vie humaine, dans les décisions économiques. C’est ainsi que progressivement est apparue la nécessité d’appréhender de plus en plus précisément cette notion qu’est la valeur de la vie humaine. Par ailleurs les études économiques à caractère médical traitant de la sécurité et en particulier dans le cadre des recherches de rationalisation des choix budgétaires (RCB). Déjà en 1972, Robert Boulin, ministre de la santé et de la sécurité sociale avait constitué un groupe de travail sur la science de la décision en matière de santé. Certes le problème qui se pose actuellement à l’humanité tout entière est d’une autre nature, demande plus de réflexion, mais pouvait être cerné plus facilement, étant donné que l’on connaît son évolution son parcours d’Est-Ouest et la façon de l’éviter. Les discussions que nous avons entamées sur ces différents points tant philosophiques, culturels, politiques, économiques, sociales et sociétales, Laila Ghandi a pris part activement à ces réflexions et a enrichi le débat par ses pertinentes interventions. Nous avons analysé et critiqué les différentes décisions prises par les pouvoirs publics tant en France qu’à l’étranger. Ceci, en observant l’action de chaque équipe dirigeante, nous a permis de mesurer l’efficacité de l’action gouvernementale, ainsi que sa pertinence de son action et les décisions prises pour faire face aux problèmes posés. Notons que de toutes les tâches nouvelles, qui s’offrent à la nouvelle société économique, crée par l’apparition du coronavirus, ce sont surtout les actes mêmes qui ont retenu l’attention au détriment des connaissances pour les prendre à bon escient.

Sachant que la structure de l’économie mondiale sera fortement bouleversée par la pandémie, des secteurs entiers seront plus ou moins touchés, mais c’est l’industrie pharmaceutique, qui sera la plus affectée.

Publications

Livre à paraître : 

Éléments de mathématiques: Analyse variétés différenciables et analytiques