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UE451 - Histoire et anthropologie comparatives des sociétés musulmanes dans l'Asie du sud contemporaine (SOMA)


Lieu et planning


  • 54 bd Raspail
    54 bd Raspail 75006 Paris
    Salle A07_37
    annuel / mensuel (1re), mercredi 10:00-13:00
    du 7 octobre 2020 au 2 juin 2021


Description


Dernière modification : 21 juillet 2020 09:16

Type d'UE
Séminaires DR/CR
Disciplines
Anthropologie historique
Page web
-
Langues
anglais français
Mots-clés
Anthropologie historique Circulations Culture matérielle Religieux (sciences sociales du)
Aires culturelles
Asie méridionale
Intervenant·e·s

L’Asie du sud héberge une population de près de 500 millions de musulmans. Avec deux des pays musulmans les plus peuplés (Pakistan et Bangladesh), il s’agit par conséquent d’un pôle majeur du monde musulman dont la représentation est néanmoins souvent réduite à l’actualité récente. La priorité de ce séminaire est de décentrer la représentation surtout géopolitique et géostratégique des musulmans d’Asie du sud pour favoriser une contextualisation en histoire contemporaine ainsi qu’une perspective anthropologique. Ce décentrement sera mis en œuvre sur un plan théorique et méthodologique à travers une approche critique des outils conceptuels. Plutôt que de s’appuyer sur des théories essentialistes autour de l’islam, le séminaire analysera ces sociétés musulmanes comme structures sociales historiques autant que comme nouvelles solidarités, mais également comme lieux de pouvoir et espaces de production culturelle. Un autre objectif poursuivi par ce séminaire est d'illustrer la diversité des expressions de l'islam. Il suivra enfin l'évolution des travaux en sciences sociales qui sont consacrés chaque année aux musulmans de cette aire culturelle. Le séminaire est pluridisciplinaire et les intervenants seront des spécialistes de cette aire culturelle, ainsi que des doctorants. Dans une perspective comparative, des spécialistes d'autres aires culturelles pourront également intervenir sur les questions qui sont abordées au fil des années.

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


  • Séminaires de recherche – Études asiatiques-Histoire et sciences sociales : terrains, textes et images – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
    MCC – exposé oral
  • Séminaires de recherche – Sciences des religions et société-Sciences sociales des religions – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
    MCC – exposé oral

Renseignements


Contacts additionnels
spezialef@yahoo.com
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants

contacter l'un des organisateurs du séminaire.

Réception des candidats

sur rendez-vous uniquement.

Pré-requis

licence d'histoire, anthropologie, sciences politiques, sociologie etc. Un entretien préalable avec un ou plusieurs enseignants est indispensable.


Compte rendu


Compte tenu de la pandémie, le séminaire a fonctionné pour cette année universitaire selon le seul mode visuel. D’octobre 2020 à mai 2021, les différentes séances sont restées centrées sur une approche comparative dont la finalité était de mettre en valeur la circulation des biens matériels et immatériels entre les sociétés musulmanes et les différents groupes religieux du sous-continent indien. Comme chaque année, la première séance a été consacrée à un bilan de l’année précédente présenté par les trois organisateurs du séminaire : publications marquantes, évènements scientifiques, soutenances de thèses. Une réflexion a également été initiée sur d’éventuelles solutions destinées à pallier l’absence de terrains consécutive à la pandémie. Cette année, une part conséquente a été donnée à l’approche filmique, puisque deux séances ont été consacrées à des documents ethnographiques visuels. L’un portait sur un pèlerinage au Bangladesh, et l’autre sur une caste de musuiciens indiens, les manghanars. Après les projections, ces séances ont été suivies de discussion avec des spécialistes de l’ethnographie visuelle, mais également sur les thèmes que traitaient ces documents.

L’architecture et l’urbanisme ont également fait l’objet d’une session, à travers la participation de deux collègues pakistanaises qui intervenaient dans le cadre d’un projet collaboratif entre le CEIAS et N. E. D. University de Karachi. Les intervenantes travaillaient sur deux sites du sud-est du Pakistan : la ville de Hyderabad (Sindh, Pakistan) et celle de Karachi. Un autre site, situé en Inde cette fois, a par ailleurs fait l’objet d’une session : la ville de Gwalior (Madhya Pradesh), avec des interventions centrées sur différentes modalités d’interactions religieuses. Enfin, comme chaque année, les organisateurs du séminaire ont souhaité favoriser la prise de parole par des doctorants du CEIAS. Une session a été consacrée aux sikhs, à travers l’étude d’un corpus de peintures murales sises dans un palais du Pendjab indien, où l’héritage moghol était discuté. Dans un domaine plus proche de la sociologie des religions, une autre session portait sur la transmission de l’héritage hindou en contexte majoritairement musulman au sein d’un groupe d’intouchables du Pakistan, et d’un conglomérat de castes « honorables » qui avaient migré en Inde suite à la partition de 1947.

 

Publications

-

Dernière modification : 21 juillet 2020 09:16

Type d'UE
Séminaires DR/CR
Disciplines
Anthropologie historique
Page web
-
Langues
anglais français
Mots-clés
Anthropologie historique Circulations Culture matérielle Religieux (sciences sociales du)
Aires culturelles
Asie méridionale
Intervenant·e·s

L’Asie du sud héberge une population de près de 500 millions de musulmans. Avec deux des pays musulmans les plus peuplés (Pakistan et Bangladesh), il s’agit par conséquent d’un pôle majeur du monde musulman dont la représentation est néanmoins souvent réduite à l’actualité récente. La priorité de ce séminaire est de décentrer la représentation surtout géopolitique et géostratégique des musulmans d’Asie du sud pour favoriser une contextualisation en histoire contemporaine ainsi qu’une perspective anthropologique. Ce décentrement sera mis en œuvre sur un plan théorique et méthodologique à travers une approche critique des outils conceptuels. Plutôt que de s’appuyer sur des théories essentialistes autour de l’islam, le séminaire analysera ces sociétés musulmanes comme structures sociales historiques autant que comme nouvelles solidarités, mais également comme lieux de pouvoir et espaces de production culturelle. Un autre objectif poursuivi par ce séminaire est d'illustrer la diversité des expressions de l'islam. Il suivra enfin l'évolution des travaux en sciences sociales qui sont consacrés chaque année aux musulmans de cette aire culturelle. Le séminaire est pluridisciplinaire et les intervenants seront des spécialistes de cette aire culturelle, ainsi que des doctorants. Dans une perspective comparative, des spécialistes d'autres aires culturelles pourront également intervenir sur les questions qui sont abordées au fil des années.

Le programme détaillé n'est pas disponible.

  • Séminaires de recherche – Études asiatiques-Histoire et sciences sociales : terrains, textes et images – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
    MCC – exposé oral
  • Séminaires de recherche – Sciences des religions et société-Sciences sociales des religions – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel mensuelle = 6 ECTS
    MCC – exposé oral
Contacts additionnels
spezialef@yahoo.com
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants

contacter l'un des organisateurs du séminaire.

Réception des candidats

sur rendez-vous uniquement.

Pré-requis

licence d'histoire, anthropologie, sciences politiques, sociologie etc. Un entretien préalable avec un ou plusieurs enseignants est indispensable.

  • 54 bd Raspail
    54 bd Raspail 75006 Paris
    Salle A07_37
    annuel / mensuel (1re), mercredi 10:00-13:00
    du 7 octobre 2020 au 2 juin 2021

Compte tenu de la pandémie, le séminaire a fonctionné pour cette année universitaire selon le seul mode visuel. D’octobre 2020 à mai 2021, les différentes séances sont restées centrées sur une approche comparative dont la finalité était de mettre en valeur la circulation des biens matériels et immatériels entre les sociétés musulmanes et les différents groupes religieux du sous-continent indien. Comme chaque année, la première séance a été consacrée à un bilan de l’année précédente présenté par les trois organisateurs du séminaire : publications marquantes, évènements scientifiques, soutenances de thèses. Une réflexion a également été initiée sur d’éventuelles solutions destinées à pallier l’absence de terrains consécutive à la pandémie. Cette année, une part conséquente a été donnée à l’approche filmique, puisque deux séances ont été consacrées à des documents ethnographiques visuels. L’un portait sur un pèlerinage au Bangladesh, et l’autre sur une caste de musuiciens indiens, les manghanars. Après les projections, ces séances ont été suivies de discussion avec des spécialistes de l’ethnographie visuelle, mais également sur les thèmes que traitaient ces documents.

L’architecture et l’urbanisme ont également fait l’objet d’une session, à travers la participation de deux collègues pakistanaises qui intervenaient dans le cadre d’un projet collaboratif entre le CEIAS et N. E. D. University de Karachi. Les intervenantes travaillaient sur deux sites du sud-est du Pakistan : la ville de Hyderabad (Sindh, Pakistan) et celle de Karachi. Un autre site, situé en Inde cette fois, a par ailleurs fait l’objet d’une session : la ville de Gwalior (Madhya Pradesh), avec des interventions centrées sur différentes modalités d’interactions religieuses. Enfin, comme chaque année, les organisateurs du séminaire ont souhaité favoriser la prise de parole par des doctorants du CEIAS. Une session a été consacrée aux sikhs, à travers l’étude d’un corpus de peintures murales sises dans un palais du Pendjab indien, où l’héritage moghol était discuté. Dans un domaine plus proche de la sociologie des religions, une autre session portait sur la transmission de l’héritage hindou en contexte majoritairement musulman au sein d’un groupe d’intouchables du Pakistan, et d’un conglomérat de castes « honorables » qui avaient migré en Inde suite à la partition de 1947.

 

Publications

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