Attention, les informations que vous consultez actuellement ne sont pas celles de l'année universitaire en cours. Consulter l'année universitaire 2023-2024.

UE450 - L'Asie maritime : les périls de la mer


Lieu et planning


  • 54 bd Raspail
    54 bd Raspail 75006 Paris
    Salle AS1_23
    annuel / bimensuel (1re/3e), mercredi 15:00-17:00
    du 21 octobre 2020 au 7 avril 2021


Description


Dernière modification : 26 mai 2020 21:21

Type d'UE
Séminaires DR/CR
Disciplines
Histoire
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Histoire Pratiques Savoir-faire
Aires culturelles
Asie orientale Asie sud-orientale
Intervenant·e·s

Après avoir exploré pendant deux ans la thématique de l’appropriation de l’espace maritime par les pouvoirs et les gens de mer, c’est la représentation de la mer en Asie qui sera au centre de nos réflexions cette année comme l’an dernier, pendant lequel nous n’avons pas pu mener à bien l’ensemble de nos travaux. Nous focaliserons l’attention sur les périls que la mer suscite et les drames qu’elle provoque. Au travers de la dimension du risque que représente pour l’homme l’étendue marine et des multiples aspects mis en œuvre par les différentes sociétés pour en réduire les effets néfastes, il sera ainsi question d’analyser comment ces mêmes communautés ont apprivoisé ou tenté d’apprivoiser la mer. Plusieurs approches ont été retenues, à commencer par le caractère « imaginaire » de cette représentation qui se manifeste dans le folklore, mais également dans l’attractivité de l’océan malgré ses aléas (contraintes politiques, nécessités économiques). Un inventaire des risques variés qu’elle engendre sera dressé et exploré : la violence à bord ou provenant de l’extérieur (phénomènes naturels, piraterie, etc.) et ses effets (naufrages, pertes de capital, etc.) ; les invasions et razzias ; les contraintes et difficultés de la vie à bord, etc. Il sera également question des moyens que les hommes et les gouvernements ont mis en œuvre afin de réduire la portée de ces risques par le recours aux dévotions et aux rites, par le balisage des côtes et des routes maritimes, par la réglementation des activités maritimes, par l’innovation technique, par des formes de protection financière, etc. 

Le programme détaillé sera annoncé début septembre.


Master


  • Séminaires de recherche – Études asiatiques-Histoire et sciences sociales : terrains, textes et images – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – exposé oral

Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants

Sur rendez-vous en écrivant à Paola Calanca, ou Guillaume Carré etPierre-Yves Manguin

Réception des candidats

Sur rendez-vous en écrivant à Paola Calanca, ou Guillaume Carré etPierre-Yves Manguin

Pré-requis
-

Compte rendu


Au cours de cette année nous avons poursuivi nos réflexions sur la représentation de la mer en Asie sous l’angle du risque que représentent pour l’homme l’étendue marine et les multiples aspects mis en œuvre par les différentes sociétés pour en réduire les effets néfastes. Plusieurs approches ont été retenues, à commencer par le caractère « imaginaire » de cette représentation qui se manifeste dans le folklore, mais également dans l’attractivité de l’océan malgré ses aléas (contraintes politiques, nécessités économiques). Nous nous sommes ainsi en partie focalisés sur les connaissances et les pratiques nautiques, aussi bien au cours des XVIe-XIXe siècles (Chine et Japon) qu’actuellement, dans le cas de l’étude des populations Moken de Birmanie et Thaïlande. Nous avons également poursuivi l’examen de l’aspect dévotionnel, dont les textes complètent la vision de la mer telle qu’elle ressort de la littérature asiatique (récits bouddhistes de traversées maritimes). Une littérature qui avait déjà en partie été étudiée l’année précédente au travers de la poésie de cour javanaise et les récits de voyages et de naufrages japonais. Dans l’analyse des risques, cette année nous avons également consacré quelques séances à la menace pirate, qu’il s’agisse des actions menées par les bandits des mers à l’encontre des populations côtières ou navigantes ou encore des conditions de détention des victimes kidnappées ou agressées sur leurs navires (Chine, Japon, Vietnam). La gestion dans les pratiques commerciales du risque liée à l’activité maritime, mais aussi des opportunités à tirer des aléas climatiques ou de la navigation (spéculation, etc.), a également été analysée en Chine, au Japon et dans le monde malais.

Comme tous les ans, une séance supplémentaire a été ajoutée en fin d’année afin de valider le séminaire pour les étudiants qui en avaient besoin.

Cette année, grâce aux séances en visioconférence, des étudiants résidants à l’étranger ont également participé au séminaire (Allemagne, Chine, Japon, Taiwan).

 

Publications

-

Dernière modification : 26 mai 2020 21:21

Type d'UE
Séminaires DR/CR
Disciplines
Histoire
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Histoire Pratiques Savoir-faire
Aires culturelles
Asie orientale Asie sud-orientale
Intervenant·e·s

Après avoir exploré pendant deux ans la thématique de l’appropriation de l’espace maritime par les pouvoirs et les gens de mer, c’est la représentation de la mer en Asie qui sera au centre de nos réflexions cette année comme l’an dernier, pendant lequel nous n’avons pas pu mener à bien l’ensemble de nos travaux. Nous focaliserons l’attention sur les périls que la mer suscite et les drames qu’elle provoque. Au travers de la dimension du risque que représente pour l’homme l’étendue marine et des multiples aspects mis en œuvre par les différentes sociétés pour en réduire les effets néfastes, il sera ainsi question d’analyser comment ces mêmes communautés ont apprivoisé ou tenté d’apprivoiser la mer. Plusieurs approches ont été retenues, à commencer par le caractère « imaginaire » de cette représentation qui se manifeste dans le folklore, mais également dans l’attractivité de l’océan malgré ses aléas (contraintes politiques, nécessités économiques). Un inventaire des risques variés qu’elle engendre sera dressé et exploré : la violence à bord ou provenant de l’extérieur (phénomènes naturels, piraterie, etc.) et ses effets (naufrages, pertes de capital, etc.) ; les invasions et razzias ; les contraintes et difficultés de la vie à bord, etc. Il sera également question des moyens que les hommes et les gouvernements ont mis en œuvre afin de réduire la portée de ces risques par le recours aux dévotions et aux rites, par le balisage des côtes et des routes maritimes, par la réglementation des activités maritimes, par l’innovation technique, par des formes de protection financière, etc. 

Le programme détaillé sera annoncé début septembre.

  • Séminaires de recherche – Études asiatiques-Histoire et sciences sociales : terrains, textes et images – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel bi-mensuelle = 6 ECTS
    MCC – exposé oral
Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants

Sur rendez-vous en écrivant à Paola Calanca, ou Guillaume Carré etPierre-Yves Manguin

Réception des candidats

Sur rendez-vous en écrivant à Paola Calanca, ou Guillaume Carré etPierre-Yves Manguin

Pré-requis
-
  • 54 bd Raspail
    54 bd Raspail 75006 Paris
    Salle AS1_23
    annuel / bimensuel (1re/3e), mercredi 15:00-17:00
    du 21 octobre 2020 au 7 avril 2021

Au cours de cette année nous avons poursuivi nos réflexions sur la représentation de la mer en Asie sous l’angle du risque que représentent pour l’homme l’étendue marine et les multiples aspects mis en œuvre par les différentes sociétés pour en réduire les effets néfastes. Plusieurs approches ont été retenues, à commencer par le caractère « imaginaire » de cette représentation qui se manifeste dans le folklore, mais également dans l’attractivité de l’océan malgré ses aléas (contraintes politiques, nécessités économiques). Nous nous sommes ainsi en partie focalisés sur les connaissances et les pratiques nautiques, aussi bien au cours des XVIe-XIXe siècles (Chine et Japon) qu’actuellement, dans le cas de l’étude des populations Moken de Birmanie et Thaïlande. Nous avons également poursuivi l’examen de l’aspect dévotionnel, dont les textes complètent la vision de la mer telle qu’elle ressort de la littérature asiatique (récits bouddhistes de traversées maritimes). Une littérature qui avait déjà en partie été étudiée l’année précédente au travers de la poésie de cour javanaise et les récits de voyages et de naufrages japonais. Dans l’analyse des risques, cette année nous avons également consacré quelques séances à la menace pirate, qu’il s’agisse des actions menées par les bandits des mers à l’encontre des populations côtières ou navigantes ou encore des conditions de détention des victimes kidnappées ou agressées sur leurs navires (Chine, Japon, Vietnam). La gestion dans les pratiques commerciales du risque liée à l’activité maritime, mais aussi des opportunités à tirer des aléas climatiques ou de la navigation (spéculation, etc.), a également été analysée en Chine, au Japon et dans le monde malais.

Comme tous les ans, une séance supplémentaire a été ajoutée en fin d’année afin de valider le séminaire pour les étudiants qui en avaient besoin.

Cette année, grâce aux séances en visioconférence, des étudiants résidants à l’étranger ont également participé au séminaire (Allemagne, Chine, Japon, Taiwan).

 

Publications

-