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UE385 - La promesse du droit


Lieu et planning


  • 54 bd Raspail
    54 bd Raspail 75006 Paris
    Salle AS1_08
    annuel / hebdomadaire, jeudi 11:00-13:00
    du 26 novembre 2020 au 15 avril 2021


Description


Dernière modification : 26 mai 2020 14:10

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Droit et société
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Droit, normes et société État et politiques publiques Histoire du droit Justice Politique
Aires culturelles
Allemandes (études) Europe France
Intervenant·e·s

La promesse en droit est un acte unilatéral d’une personne, un engagement de donner, de vendre, de louer, etc. Et le droit même, a-t-il, sans être personne, également quelque chose à promettre ? L’apaisement, la sécurité, ou la justice par exemple ? Il est fort probable qu’il n’en est rien. La promesse du droit n’a en réalité rien de substantiel, elle se trouve dans la fameuse phrase, profondément mélancolique, d’une figure majeure de l’opposition est-allemande dans la République démocratique allemande, de la peintre Bärbel Bohley, quand elle a résumé la réalité démocratico-juridique dans la République fédérale allemande après la chute du mur : « Nous avons voulu la justice et nous avons obtenu l’État de droit ». Dans le séminaire, nous dégagerons la promesse paradoxale du droit qui est marquée par le temps. Le temps historique comme le temps à venir.

Le programme détaillé n'est pas disponible.


Master


  • Séminaires de recherche – Études politiques – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – examen
  • Séminaires de recherche – Théorie et analyse du droit – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – examen

Renseignements


Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats
-
Pré-requis
-

Compte rendu


Après les perturbations dues aux grèves puis à la crise sanitaire, le séminaire a pu reprendre normalement. La situation actuelle pose de manière brûlante la question de la place du droit dans la société. « Liberté » et « protection » sont probablement les mots-clefs de l’époque. Protection de la liberté versus liberté de protection ? De tous côtés le droit est appelé comme allié. Mais quel droit ? Qu’est-ce-que le droit peut garantir, promettre ? Voilà un questionnement ultra-actuel au niveau de la société, et quasiment éternel au niveau individuel de la lutte pour le droit. À cet égard, le séminaire a scruté quelques situations historiques et théoriques quant à la force du droit (et de la loi). La promesse en droit est un acte unilatéral d’une personne, un engagement de donner, de vendre, de louer, etc. Et le droit lui-même, a-t-il, sans être personne, également quelque chose à promettre ? L’apaisement, la sécurité, ou la justice par exemple ? Il est fort probable qu’il n’en est rien. La promesse du droit n’a en réalité rien de substantiel, elle s’exprime dans la fameusehrase, profondément mélancolique, d’une figure majeure de l’opposition est-allemande de la République démocratique allemande, celle de la peintre Bärbel Bohley, quand elle a ainsi résumé la réalité démocratico-juridique dans la République fédérale allemande après la chute du mur : « Nous avons voulu la justice et nous avons obtenu l’État de droit ». Durant le séminaire, nous avons discuté cette promesse paradoxale du droit qui est marquée par le temps. Le temps historique comme le temps à venir. À suivre.

Publications
  • Avec Benjamin Lahusen, Regina Ogorek et Dieter Simon, Myops. Berichte aus der Welt des Rechts, Munich, C.H. Beck Verlag, numéros 38, 39, 40, 41, 42 et 43, chacun 80 p.
  • Avec Olivier Cayla, Grief. Revue sur les Mondes du droit, Dalloz/Éditions de l’EHESS, Paris, numéros 7/1, 7/2 et 8/1, chacun 120 p.
  • « Zoomhof », Myops, 43, 2021, p. 47 et suiv.
  • « S(ch)ein , Myops, 42, 2021, p. 15 et suiv.
  • « Intégrité scientifique : Le plagiat parfait. Une pièce didactique sur le désir d’avoir raison, Grief, 8/1, 2021, p. 21 et suiv.
  • « Provenance ! », Grief, 8/1, 2021, p. 13 et suiv.
  • « Déconfinement », Grief, 7/2, 2020, p. 13 et suiv.
  • « Fiat justitia. Le spectre du juste », Grief, 7/2, 2020, p. 106 et suiv.
  • Avec Falk Bretschneider, Claudine Moulin et Christof Schöch, « Les mots de Beccaria. Métalexicographie des langues du droit à partir de Dei delitti e delle pene (1764) et ses traductions en Europe (MetaLex) », dans  Beccaria. Revue d’histoire du droit de punir, 2019-5, paru en 2020, p. 117 et suiv.
  • « Hitler. Le spectre de la comparaison », Grief, 7/1, 2020, p. 107 et suiv.
  • « Autonomie et transports », Grief, 7/1, 2020, p. 13 et suiv.
  • « Gesetz und Urteil », Myops, 38, 2020, p. 32 et suiv.
  • « Suum cuique tribuere (à propos de : Jacques Krynen, Le théâtre juridique. Une histoire de la Construction du droit », (Paris, Gallimard, 2018),  Revue d’histoire moderne & contemporaine, 2019/4 (n° 66-4), p. 212 et suiv.

 

Dernière modification : 26 mai 2020 14:10

Type d'UE
Séminaires DE/MC
Disciplines
Droit et société
Page web
-
Langues
français
Mots-clés
Droit, normes et société État et politiques publiques Histoire du droit Justice Politique
Aires culturelles
Allemandes (études) Europe France
Intervenant·e·s

La promesse en droit est un acte unilatéral d’une personne, un engagement de donner, de vendre, de louer, etc. Et le droit même, a-t-il, sans être personne, également quelque chose à promettre ? L’apaisement, la sécurité, ou la justice par exemple ? Il est fort probable qu’il n’en est rien. La promesse du droit n’a en réalité rien de substantiel, elle se trouve dans la fameuse phrase, profondément mélancolique, d’une figure majeure de l’opposition est-allemande dans la République démocratique allemande, de la peintre Bärbel Bohley, quand elle a résumé la réalité démocratico-juridique dans la République fédérale allemande après la chute du mur : « Nous avons voulu la justice et nous avons obtenu l’État de droit ». Dans le séminaire, nous dégagerons la promesse paradoxale du droit qui est marquée par le temps. Le temps historique comme le temps à venir.

Le programme détaillé n'est pas disponible.

  • Séminaires de recherche – Études politiques – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – examen
  • Séminaires de recherche – Théorie et analyse du droit – M1/S1-S2-M2/S3-S4
    Suivi et validation – annuel hebdomadaire = 6 ECTS
    MCC – examen
Contacts additionnels
-
Informations pratiques
-
Direction de travaux des étudiants
-
Réception des candidats
-
Pré-requis
-
  • 54 bd Raspail
    54 bd Raspail 75006 Paris
    Salle AS1_08
    annuel / hebdomadaire, jeudi 11:00-13:00
    du 26 novembre 2020 au 15 avril 2021

Après les perturbations dues aux grèves puis à la crise sanitaire, le séminaire a pu reprendre normalement. La situation actuelle pose de manière brûlante la question de la place du droit dans la société. « Liberté » et « protection » sont probablement les mots-clefs de l’époque. Protection de la liberté versus liberté de protection ? De tous côtés le droit est appelé comme allié. Mais quel droit ? Qu’est-ce-que le droit peut garantir, promettre ? Voilà un questionnement ultra-actuel au niveau de la société, et quasiment éternel au niveau individuel de la lutte pour le droit. À cet égard, le séminaire a scruté quelques situations historiques et théoriques quant à la force du droit (et de la loi). La promesse en droit est un acte unilatéral d’une personne, un engagement de donner, de vendre, de louer, etc. Et le droit lui-même, a-t-il, sans être personne, également quelque chose à promettre ? L’apaisement, la sécurité, ou la justice par exemple ? Il est fort probable qu’il n’en est rien. La promesse du droit n’a en réalité rien de substantiel, elle s’exprime dans la fameusehrase, profondément mélancolique, d’une figure majeure de l’opposition est-allemande de la République démocratique allemande, celle de la peintre Bärbel Bohley, quand elle a ainsi résumé la réalité démocratico-juridique dans la République fédérale allemande après la chute du mur : « Nous avons voulu la justice et nous avons obtenu l’État de droit ». Durant le séminaire, nous avons discuté cette promesse paradoxale du droit qui est marquée par le temps. Le temps historique comme le temps à venir. À suivre.

Publications
  • Avec Benjamin Lahusen, Regina Ogorek et Dieter Simon, Myops. Berichte aus der Welt des Rechts, Munich, C.H. Beck Verlag, numéros 38, 39, 40, 41, 42 et 43, chacun 80 p.
  • Avec Olivier Cayla, Grief. Revue sur les Mondes du droit, Dalloz/Éditions de l’EHESS, Paris, numéros 7/1, 7/2 et 8/1, chacun 120 p.
  • « Zoomhof », Myops, 43, 2021, p. 47 et suiv.
  • « S(ch)ein , Myops, 42, 2021, p. 15 et suiv.
  • « Intégrité scientifique : Le plagiat parfait. Une pièce didactique sur le désir d’avoir raison, Grief, 8/1, 2021, p. 21 et suiv.
  • « Provenance ! », Grief, 8/1, 2021, p. 13 et suiv.
  • « Déconfinement », Grief, 7/2, 2020, p. 13 et suiv.
  • « Fiat justitia. Le spectre du juste », Grief, 7/2, 2020, p. 106 et suiv.
  • Avec Falk Bretschneider, Claudine Moulin et Christof Schöch, « Les mots de Beccaria. Métalexicographie des langues du droit à partir de Dei delitti e delle pene (1764) et ses traductions en Europe (MetaLex) », dans  Beccaria. Revue d’histoire du droit de punir, 2019-5, paru en 2020, p. 117 et suiv.
  • « Hitler. Le spectre de la comparaison », Grief, 7/1, 2020, p. 107 et suiv.
  • « Autonomie et transports », Grief, 7/1, 2020, p. 13 et suiv.
  • « Gesetz und Urteil », Myops, 38, 2020, p. 32 et suiv.
  • « Suum cuique tribuere (à propos de : Jacques Krynen, Le théâtre juridique. Une histoire de la Construction du droit », (Paris, Gallimard, 2018),  Revue d’histoire moderne & contemporaine, 2019/4 (n° 66-4), p. 212 et suiv.